Les contributions

Contribution n°106 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 septembre 2024 à 17h42
Madame, Monsieur,
Je questionne fortement le réel besoin de sable qui justifierait et le renouvellement, et l’extension, et les quantités [...]
Madame, Monsieur,
Je questionne fortement le réel besoin de sable qui justifierait et le renouvellement, et l’extension, et les quantités de sable extrait demandées.
Il serait intéressant de se demander à quelles destinations est destiné ce sable et quels impacts il aura dans sa vie future (et donc quels impacts indirects aura la société GSM si ses demandes lui sont accordées). Deux points se dégagent à la lecture du sommaire présenté : le maraîchage industriel et le BTP. La suite a l’air d’être longue, mais j’ai synthétisé au maximum.
Le maraîchage industriel a des impacts (négatifs – ai-je besoin de le préciser ?) :
- sur la qualité des eaux (pollution des intrants mieux drainés par le sable)
- sur la quantité de l’eau prélevée (l’industrie est autrement plus consommatrice que les paysans qui travaillent sur des parcelles à taille humaine et amendées en matière organique qui retient l’eau)
- sur les GES (mécanisation forte et exportations en masse, contrairement aux exploitations de polyculture élevage qui travaillent sur une production qui sera majoritairement – voire exclusivement ! - distribuée dans les réseaux locaux et qui sont moins – voire pas si on parle de maraîchage uniquement – mécanisés
- sur la pollution des sols (intrants et plastique avec les serres industrielles et les mers de petits tunnels)
- sur l’emploi (les emplois sont précaires avec une main d’œuvre étrangère mal traitée et exploitée sous tous les sens du terme – souvent logés dans des dortoirs pour lesquels une somme (indécente si l’on considère la qualité du logement) est retirée du salaire, …)
- sur la destruction des routes à petit feu (mécanisation et trafic encouragé à l’international)
- sur le gaspillage alimentaire (l’industrie a pour mot d’ordre de surproduire, ce qui crée beaucoup de gaspillage : des aliments qui ne vont pas plus loin que le champ)
- sur la biodiversité (vie des sols détruite par le sable, les intrants et la mécanisation, manque de diversité des cultures, …)
- sur le foncier (les grandes exploitations s’accaparent les terres car elles ont les moyens financiers que les petits exploitants n’ont pas)
- sur le paysage (mers de plastique, champs de sable et terres à nu une grande partie de l’année)
Le secteur du BTP a des impacts sur :
- l’artificialisation des sols
- les GES (le béton de ciment est très polluant)
- la biodiversité de par l’artificialisation des sols
- la qualité de vie des habitants (paysages, infrastructures pensées pour l’industrie et l’agrandissement des villes, ce qui allonge les temps de trajet et asphyxie les humains)
Or, l’utilisation du sable n’est pas une fatalité ! La preuve : le maraîchage a taille humaine se passe TOTALEMENT de sable. Des techniques de construction moins consommatrices de sable existent. Certainement, le sable est encore en partie nécessaire et le sera encore quelques années, dans certaines industries et en partie pour le BTP, mais nous pouvons le réserver à des usages plus nobles et le remplacer pour les autres usages.
Pour ces raisons, je suis contre le projet concerné par cette enquête publique et contre la mise en compatibilité du PLU y étant associée.

Contribution n°105 (Web)

Par Association "La tête dans le sable"
Déposée le 23 septembre 2024 à 16h14
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

La question de la « consultation » de janvier 2022 est souvent mise en avant dans le dossier (voir, [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

La question de la « consultation » de janvier 2022 est souvent mise en avant dans le dossier (voir, entre autres, la page 259 du dossier d‘étude d’impact 6-2a ou les pages 7 et 8 de la notice de présentation_DPMEC_0224_annexes du dossier de mise en compatibilité du PLU), dans la presse ou dans les différentes prises de paroles des porteurs de projet ou des élus qui le soutiennent
A lire ces documents, on a en effet le sentiment qu’elle s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes et que son résultat peut être pris en compte sans aucun recul.

1- Nous souhaitons donc revenir sur la consultation puisque dans ces dossiers d’enquête publique cette étape est placée au cœur d’un processus indispensable à la mise en compatibilité du PLU et jugée satisfaisante dans les documents.

Pour cela replongeons-nous dans les documents suivants (joints) :
- Notre lettre ouverte adressée au Conseil Municipal de Saint-Colomban en octobre 2021, qui apportait de nombreuses propositions pour permettre à nos yeux son bon déroulement. Malheureusement nous n’avons reçu aucune réponse ni eu aucun contact permettant d’échanger sur cette organisation.
- Notre communiqué de presse qui a suivi cette consultation et qui pointait les nombreuses failles repérées lors de son déroulement.

Ces deux éléments vous suffiront certainement pour comprendre comment, à nos yeux, cette consultation exemplaire dans le dossier s’est en fait déroulée. Nous somme bien sûr disposés à en rediscuter avec vous.

Nous laissons par ailleurs les riverains apprécier le fait qu’ils aient participé à des « réunions de travail ». Comme nous l’avons déjà exprimé dans la contribution n°29 : tout était déjà décidé et il n’a été question que de compensations par rapport à des projets apportées sur des plateaux par les deux (à l’époque) industriels. Nous tenons aussi à signaler des attitudes méprisantes vis-à-vis de certains riverains qui n’ont pas été recadrées par les animateurs des réunions.

Pour rappel, une consultation ne répond dans son principe à aucun formalisme précis puisqu’elle est une démarche libre engagée par les élus pour leur permettre de se déterminer dans des choix importants pour leur collectivité. A l’époque d’ailleurs c’est parce-que le conseil municipal était fortement divisé que cette consultation aurait été organisée. Dommage que les élus opposés au projet n’aient d’ailleurs pas pu s’exprimer à l’époque publiquement dans le cadre des réunions.

2- Par contre la concertation, au cœur réglementaire d’un processus de modification du document d’urbanisme de la commune, est très cadrée. Son fondement est l’article L. 103-2 du code de l’urbanisme : il impose une concertation « associant, pendant toute la durée de l'élaboration du projet » les habitants, associations locales et autres personnes concernées. De fait, il rend insuffisante une concertation uniquement en amont (ici donc la consultation), dès lors que les personnes en cause doivent être associées du début à la fin de la procédure.

La durée de la concertation officielle (1 mois du 2 mai au 11 juin 2022) et son format engagés à l’époque ne peuvent ainsi être considérés comme permettant d’associer les citoyens à la procédure de mise en compatibilité du PLU tout au long de l’élaboration du projet, comme l’exige le code de l’urbanisme et la jurisprudence administrative.

En particulier la concertation aurait pu associer beaucoup plus largement des habitants des communes proches impactés par le projet, qui n’ont donc pas pu participer au vote de la consultation ou même aux réunions de riverains. Elle aurait pu permettre un échange constructif entre les professionnels, les associations, les habitants et les élus avec des apports extérieurs de personnalité ou structures compétentes et indépendantes, hors de celles rémunérées par les porteurs de projet. Bien menée, elle aurait tout simplement pu mettre le débat sur la table et peut-être apaiser bien en amont bien des clivages actuels.

Cela n’a pas été le cas : un recours a d’ailleurs été engagé à ce sujet par notre association, que nous tenons à votre disposition.
De nombreuses personnes avaient par ailleurs déposé des questions sur la plateforme numérique de la consultation qui n’ont jamais reçu de réponse lors des phases de réunions. Elles ont été reposées pendant la concertation sans plus de réponse claire. Nous tenons cette liste à votre disposition.

Dans les documents présentés pour cette enquête publique, il faut d’ailleurs noter de nombreuses confusions entre ces deux moments (entre autres : bilan de la concertation page 16, notice explicative de la déclaration de projet page 7). Cela ne permet pas de bien comprendre que la concertation n’a à aucun moment été à la hauteur véritablement des enjeux que ces (il y en avait deux à l’époque) projets soulevaient.

Par la suite, le rouleau compresseur a continué à avancer et l’étape de la dérogation aux Espaces Agricoles Pérennes du SCOT n’a malheureusement pas été non plus à la hauteur des enjeux d’un Schéma de "Cohérence Territoriale". Ce vote a au contraire été un exercice de désinformation comme nous avons pu le développer dans nos communiqués de presse de septembre puis de novembre 2022 (joints).

Si nous revenons vers vous aussi à ce moment pour vous repréciser ce contexte c’est aussi parce-que nous avons appris que le conseil communautaire de Grand-Lieu communauté doit demain soir voir le point suivant : « Débat et avis sur le projet d’extension des carrières sur la commune de Saint Colomban ». L’Arrêté Préfectoral fixant les modalités d’organisation de cette enquête publique ne le demande pas mais toute collectivité ou structure peut apporter librement son avis bien entendu, même si le bureau communautaire avait déjà donné un avis favorable (dans quelles conditions ?) dans le cadre de la dérogation aux Espaces Agricoles Pérennes.
Dans le contexte que nous venons de développer notre crainte est que, comme pour le vote de septembre 2022 de la dérogation aux espaces agricoles pérennes, cet avis présenté par le maire de St-Colomban, ne puisse être exposé à une parole contradictoire qui pourrait amener les élus à s’interroger sur ce dossier très complexe aux multiples facettes comme vous le savez.

Ce point fait-il d’ailleurs partie des compétences de Grand-Lieu communauté ? Le Maire de St-Colomban, garant du bon déroulement de l’enquête publique qui porte en particulier sur la mise en compatibilité de son PLU, peut-il le porter dans ce cadre ? Pourquoi le Comité Consultatif de Grand-Lieu, qui aurait pu apporter dans ce cadre complexe son éclairage indépendant n’a pas été consulté ?

Au-delà de l’avis du Conseil Communautaire, nous espérons que ce débat ne soit pas en fait une pression sur les conseils municipaux qui n’ont pas encore voté l’avis demandé par l’Arrêté Préfectoral. Nous y veillerons bien sûr.

Une nouvelle fois, nous souhaitons que cette enquête publique se déroule dans les meilleures conditions. Nous craignons que cette situation ne soit pas favorable à cette dernière (et seule ?) étape démocratique et nous souhaitions vous en faire part.

Sincères salutations

Contribution n°104 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 septembre 2024 à 13h26
Bonjour,
Absolument opposée à ce projet d’extension, je suis soulagée tout de même de voir que le dossier d’étude d’impact écrit si [...]
Bonjour,
Absolument opposée à ce projet d’extension, je suis soulagée tout de même de voir que le dossier d’étude d’impact écrit si clairement le caractère inéluctable de cette extraction, c’est-à-dire qu’il s’agit tout simplement d’épuiser une richesse naturelle non renouvelable (p. 140 : « Les gisements alluvionnaires sont à considérer comme une richesse naturelle non renouvelable. Par conséquent, les volumes extraits représenteront une diminution de ce patrimoine. » - on aurait tout de même pu écrire « disparition » plutôt que diminution…).
Ceci étant dit, ne pourrait-on pas envisager les choses différemment ? Nous avons besoin de sable, mais nous devrions concentrer ces besoins dans les domaines pour lesquels il nous est essentiel. Le sable que la société GSM projette d’extraire servira : d’abord pour l’industrie du béton, extrêmement polluante et tout à fait remplaçable pour une grande partie ; puis pour le maraîchage industriel, extrêmement dommageable lui aussi à la biodiversité, à l’eau, et à tout un volet social alors que le maraîchage existe sans sable (il n’est certes pas industriel, mais il a un impact bien moindre sur la biodiversité, l’eau et sait en plus respecter le volet social).
Ce n’est pas en autorisant sans cesse toujours plus l’extraction du sable que nous arriverons à mettre en place les alternatives qui nous permettraient d’utiliser le sable avec plus de sobriété et plus de noblesse…
Je suis contre cette extension.

Contribution n°103 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 septembre 2024 à 13h25
Bonjour,

Dans l’étude d’impacts sur le point des impacts sur l’activité agricole, il est déclaré que l’extension permettra de remblayer [...]
Bonjour,

Dans l’étude d’impacts sur le point des impacts sur l’activité agricole, il est déclaré que l’extension permettra de remblayer 14,3 ha supplémentaires pour les rendre à l’agriculture, or, toute la partie de l’extension sera laissée en eau à la fin de l’exploitation ; ce ne sont donc pas les terres de l’extension qui seront rendues à l’agriculture, mais les terres demandées en renouvellement. Ceci peut donc être mené indépendamment de l’extension.

D’autre part, l’absence d’extension permettrait de garder 30 ha de surface agricole pérenne, ce qui serait plutôt juste au vu de toutes les réflexions et démarches qui ont été menées pour qu’en 2012, une telle décision soit prise…

Enfin, si le renouvellement d’une partie de la carrière est aujourd’hui demandé alors que l’autorisation d’exploitation court jusqu’en 2025, c’est bien que la « remise en état » prévue lors du dépôt du dossier d’ouverture de la carrière est loin d’avoir été entamée. Quelle confiance peut-on avoir dans la capacité du porteur de projet à mener « à bien » un deuxième projet alors qu’il n’a pas respecté ses engagements sur le premier projet ?

Je suis donc, au pire des cas, POUR un renouvellement d’autorisation de la partie demandée en renouvellement, mais absolument CONTRE une extension du projet.

Contribution n°102 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 septembre 2024 à 13h23
Bonjour,
Je suis défavorable à ce projet d’extension.
La création de plans d’eau, sur un territoire déjà bien impacté par l’activité [...]
Bonjour,
Je suis défavorable à ce projet d’extension.
La création de plans d’eau, sur un territoire déjà bien impacté par l’activité extractive et qui laisse déjà derrière lui plusieurs hectares de nappe mise à nu, est contraire au bon sens qui voudrait préserver les ressources en eau et la bonne santé du grand cycle de l’eau.
Le remblaiement de ces plans d’eau pourrait être une bonne idée (et j’aimerais pourtant tellement être convaincu qu’il s’agit d’une bonne idée !), mais plusieurs points me poussent très franchement à rester défavorable à ce projet : a) la qualité et la stabilité des matériaux dits inertes, même s’ils correspondent à la « qualité standard des matériaux acceptés en ISDI », ne pourront pas être vérifiés dans ce grand plongeon dans l’eau acide des nappes – pour rappel, il y a interdiction d’enfouir en eau dans les ISDI – et ce processus d’enfouissement est irréversible ; b) les contrôles de ces matériaux sont très largement insuffisants ; c) le remblaiement avec des fines et des terres ne permettra pas la même perméabilité, comme très clairement indiqué dans l’étude d’impact, et si cela peut conforter les niveaux piézométriques en amont, cela modifiera l’écoulement de la nappe en aval et pourra avoir des conséquences jusqu’au Lac de Grand-Lieu.

Contribution n°101 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 septembre 2024 à 12h07
Bonjour,

Pour les personnes qui n’apportent que des contributions négatives à tout ces projets, il serait peut être bien de se remettre [...]
Bonjour,

Pour les personnes qui n’apportent que des contributions négatives à tout ces projets, il serait peut être bien de se remettre en question et arrêter de se mettre la tête dans le sable...

Le sable est partout dans notre quotidien mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? 

Cette matière première est nécessaire pour la fabrication de nombreux matériaux, que ce soit pour la construction de bâtiments collectifs, de bâtiments individuels ou d’ouvrages de travaux publics. Certes utilisé en production maraîchère mais également pour l’élaboration d’assainissement individuel .

Il entre dans la composition des bétons et des mortiers pour contribuer à leur résistance et leur durabilité. 

Le sable est étroitement lié à l’histoire de la construction, et ce, depuis bien très longtemps. Les premières traces remontent en effet à 100 ans av. J.-C. C’est à cette époque que les Romains ont créé le premier béton. Celui-ci était fabriqué à partir de sable mélangé à de la chaux, des briques pilées et des cendres volcaniques.  
Le béton tel que nous le connaissons aujourd’hui a été élaboré en 1818 par Louis Vicat. Il est fait d’un mélange de sable, de graviers et d’eau. Au fil des évolutions et des innovations, le béton et le sable qui le compose ont pris une place de plus en plus importante dans le paysage de nos villes et fait partie intégrante de notre vie quotidienne. 
En effet chaque année, il contribue à la construction d’environ 400 000 logements neufs en France. Une simple maison nécessite à elle seule 200 tonnes de granulats dont une partie est du sable, pour sa construction. Sans le sable, il serait donc difficile de répondre aux besoins actuels de logements. 
 Pour limiter les impacts sur les milieux où est exploité le sable, des mesures ont été prises, permettant de préserver à la fois la ressource et l’environnement. 
D’une manière générale pour les carrières qui produisent des granulats les conditions pour ouvrir une carrière incluent ainsi des exigences réglementaires de plus en plus élevées liées au bruit, à la poussière, à l’eau, à la remise en état des lieux et à la protection de l’environnement. Des études géologiques des sols sont également menées pour préserver le milieu. Plus particulièrement les sablières qui produisent des sables naturels, les réservent pour des usages spécifiques tels que les bétons.
Une façon vertueuse de travailler ce matériau qui abrite, protège et divertit l’Homme depuis toujours !

Je n’ai certainement pas été assez convaincant pour les contributeurs qui ne cherchent pas a trouver des consensuels et qui tiennent souvent des propos exagérés. Mais j’espère l’avoir été auprès des services qui saurons adopter une position plus en réalité avec les besoins actuels et futurs.

Je suis donc confiant et accepte que cette extension de sablière ai lieu sur la commune de Saint-Colomban ou j’habite depuis très longtemps . Je connais très bien ce projet, qui a été soutenu par le maire et son équipe municipale, d’autant qu’un vote a été effectué auprès de la population de la commune en 2022 qui s’est déplacée et dont le résultat est en faveur de ce projet...

Bonne réflexion à vous

Contribution n°100 (Web)

Par Jean-Paul
Déposée le 23 septembre 2024 à 11h58
Monsieur Lafage,

Il est étonnant de voir que certains élus du territoire défendent à tout prix non seulement l’extension de GSM mais [...]
Monsieur Lafage,

Il est étonnant de voir que certains élus du territoire défendent à tout prix non seulement l’extension de GSM mais continuent aussi à regretter le report (et non l'abandon) du projet Lafarge (voir article OF de la semaine dernière) !

Heureusement que des conseils municipaux proches des sites ont voté récemment des avis contre ce projet d’extension.

Car, en dehors de toute considération sur le bien-fondé de constructions neuves et en béton, si les élus souhaitent se pencher sur ces questions d'approvisionnement en matériaux :

- Pour faire du béton il faut environ 1/3 de ciment à ajouter par rapport au sable : qu’en est-il de son approvisionnement ? Il n’est pas local à priori, la 1ère cimenterie est à 150km de Saint-Colomban. Le groupe Heidelberg (dont dépend GSM) ou Lafarge comptent-ils en implanter une dans le coin ? Il faudrait le dire dès maintenant si c’est le cas !
- Si on poursuit : une maison a aussi besoin d’une charpente, d’une couverture, d’isolant, de fenêtres, de cuivre pour les câbles électriques et de centaines d’autres composants avant qu’elle puisse être terminée et que ses occupants puissent y emménager...Les maires doivent-ils donc se préoccuper de l’approvisionnement de ces milliers de constituants pour établir leurs documents d’urbanisme maintenant ?

Ces documents sont déjà un véritable casse-tête. Et en tous cas le SCOT, qui est la boussole locale en terme d'aménagement du territoire ne leur impose rien sur ce sujet, je viens de vérifier.
Même le Schéma Régional des Carrières, document stratégique établi par la préfecture en lien avec la profession des carriers, n’a pas imposé aux maires du secteur d’ouvrir ou d’étendre des carrières de sable . Suivant sa disposition 13, aucun gisement n'est jugé dans le Pays de Retz d'intérêt régional ou national, ce qui aurait imposé aux élus d'inscrire des périmètres d'extension.

Pourquoi tant de zèle alors chez nous ?

Nos élus ne doivent-ils pas au contraire se concentrer en 1er lieu sur les besoins essentiels des habitants de leur commune : l’eau et l’alimentation locale. Là ils ont toutes les cartes en main pour le faire : par la CLE et les études HMUC et PTGE qu'elle fait avancer, le PAT qu'ils ont voté pour une alimentation locale et qui est à mettre en place, le PCAET qui impose d’être ambitieux sur les émissions de gaz à effet de serre ce qui rend indispensable de sortir du béton, le SCOT qui doit être révisé et qu’il convient de ne pas changer avec des dérogations, au gré des pressions...

Pourquoi donc se préoccupent-ils tant maintenant, avec cette mise en compatibilité de leur PLU, de l’approvisionnement en sable et du maintien de multinationales du béton sur leur commune ?
Je n'ai pas retrouvé dans le dossier mis à enquête publique d'informations qui le justifieraient réellement. Pourriez-vous me le confirmer?

C’est donc véritablement étonnant cette obsession.
Troublant même !

Et j’ai entendu la rumeur que des artisans (poussés par qui ?) viendraient au conseil communautaire de mardi, mais je n’y crois pas trop en fait. Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres les professionnels savent très bien qu’il va falloir prendre des virages, puisque le sable on n’en aura plus dans quelques années. On espère donc que les élus de notre territoire sauront les aider à anticiper les chocs successifs que leurs professions auront à aborder dans les années à venir, sur cette question comme sur beaucoup d’autres.

Arrêtons de nous voiler la face et de regarder ailleurs !
Évidemment, je suis donc totalement opposé à ces extensions qui n’orientent pas notre territoire vers l’avenir.

Bien à vous

Contribution n°99 (Web)

Par Elise Moreau
Déposée le 23 septembre 2024 à 11h15
Je pense que ce projet est
- un danger pour l'eau (en direction du Lac de grand lieu que par une pollution certaine qui aurait lieu [...]
Je pense que ce projet est
- un danger pour l'eau (en direction du Lac de grand lieu que par une pollution certaine qui aurait lieu (enfouissement des déchets et mis à nu des nappes donc plus sensibles aux pollutions extérieures).

- Détérioration de la terre par l'artificialisation et un accaparement par certain d'un bien commun, rendant impossible l'installation de petites structures favorisant la biodiversité nécessaire.

- Va à l'encontre de toute direction raisonnable écologiquement. Le sable étant utilisé pour toujours plus d'artificialisation de la terre (bitume, constructions inutiles), de maraichage mécanique (détériorant le sol sur lequel nos enfants vont grandir).

Aussi ce projet n'est pas voulu par les habitants qui devraient être écoutés et entendus.
Le peuple a des droits

Contribution n°98 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 septembre 2024 à 10h29
Je me permet de donner mon avis concernant l'extension de la carrière GSL de SaInt Colomban pour des raisons de logique environnementale. [...]
Je me permet de donner mon avis concernant l'extension de la carrière GSL de SaInt Colomban pour des raisons de logique environnementale. Ce modèle de développement continue a encourager l'artificialisation des sols, la perte de biodiversité, pollue l'ari et l'eau et encourage une agriculture peu cohérente pour l'avenir
Le béton doit ralentir encore plus, des solutions existent de rénovation et de développement de transports communs pour éviter le développement des routes et batiments

Contribution n°97 (Web)

Par Marc Boyer
Déposée le 23 septembre 2024 à 10h12
Je suis tout à fait contre l’extension des carrières de sable, si détruisent le sol, portent atteinte au niveau de la nappe phréatique [...]
Je suis tout à fait contre l’extension des carrières de sable, si détruisent le sol, portent atteinte au niveau de la nappe phréatique et saccagent la biodiversité pour des décennies, voire des siècles. En outre l’extension de carrières soustrait définitivement des terres agricoles indispensables à l’économie circulaire locale, gaspille l’eau par évaporation, notamment, ainsi que les paysages et alimente un système industriel qui participe de façon non négligeable au dépassement de plusieurs des 9 limites planétaires.
Merci d’avance de renoncer à cette course vers l’abîme.
Meilleures salutations
Marc Boyer

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