Les contributions

Contribution n°10 (Web)

Par APEEM
Déposée le 15 janvier 2025 à 12h13
Dans le cadre de l’enquête publique pour la révision du décret de la réserve naturelle de Scandola qui s'étend sur le territoire des [...]
Dans le cadre de l’enquête publique pour la révision du décret de la réserve naturelle de Scandola qui s'étend sur le territoire des communes de GALERIA (Haute-Corse) et d'OSANI (Corse-du-Sud), dont l’objectif est de pouvoir renforcer la protection du patrimoine naturel et de la biodiversité de cette réserve naturelle, l’association APEEM qui est agréée au titre de la protection de l’environnement dans le cadre régional, se prononce ici pour : 1) Interdire jour et nuit et à l’année, le mouillage à l’ancre dans la réserve et tout survol de la réserve. 2) Limiter la vitesse de navigation à 5 nœuds dans la réserve, pour réduire les nuisances acoustiques. 3) Créer une licence pour l’accès des navires à la réserve. 4) Sanctuariser une zone de protection intégrale entre la Punta Palazzu et l’île de Gargalu, sans accès à cette zone à l’année. 5) Créer des zones de protection renforcée des nids de balbuzards pêcheurs, sans navigation à moins de 250m autour des nids au moins pendant la période de reproduction (hiver-printemps). 6) Soutenir une pêche artisanale professionnelle règlementaire dans la réserve, compatible avec les enjeux de conservation. 7) Faciliter une gestion et réglementation adaptées aux conditions actuelles, qui garantissent la compatibilité des activités anthropiques avec les enjeux environnementaux de cette réserve naturelle.

Contribution n°9 (Web)

Anonyme
Déposée le 14 janvier 2025 à 14h51
Bonjour...Vu et considérant les enquêtes et le travail des scientifiques et des autorités publiques compétentes pour défendre et garantir [...]
Bonjour...Vu et considérant les enquêtes et le travail des scientifiques et des autorités publiques compétentes pour défendre et garantir le bon équilibre, Je suis pour le renforcement de la protection du patrimoine naturel pour limiter la casse avec la sur fréquentation touristique et, aussi, préserver l'avenir de l'île et de sa nature. 14 janvier 2025

Contribution n°8 (Web)

Par Boudouresque Charles-François
Déposée le 12 janvier 2025 à 06h51
Cette révision du décret de création de la Réserve naturelle de Scàndula était demandée par le Conseil scientifique de la réserve [...]
Cette révision du décret de création de la Réserve naturelle de Scàndula était demandée par le Conseil scientifique de la réserve depuis longtemps. Elle était également demandée par la Collectivité de Corse. Je regrette qu'il ait fallu tant de temps pour passer du constat de l'obsolescence du décret de création à sa révision.
Le projet présenté répond bien aux besoins de protection du patrimoine naturel et culturel que représente la Réserve naturelle de Scàndula. En rendant la fréquentation humaine et le tourisme durables, il ne nuit pas aux activités économiques. Tout au contraire, il les favorise. En outre, le maintien d'une pêche artisanale responsable, comme elle l'a été depuis 50 ans, est pérennisé.
À l'heure où l'UNESCO s'interroge sur le renouvellement (ou non) de l'inscription au Patrimoine mondial du golfe de Porto (dont fait partie Scàndula), la révision du décret de création de la Réserve de Scàndula constituera un message fort envoyé par le Ministère de l'environnement et par la Corse.
Pour toutes ces raisons, j'approuve sans réserves le projet de révision qui est présenté.

Contribution n°7 (Web)

Par Duriez Olivier
Déposée le 11 janvier 2025 à 23h57
La réserve naturelle de Scandola est sans conteste un joyau de la biodiversité en Méditerranée. Cet état de préservation a été permis [...]
La réserve naturelle de Scandola est sans conteste un joyau de la biodiversité en Méditerranée. Cet état de préservation a été permis grâce à la protection stricte des espèces et habitats naturels, à la fois marins et terrestres, de la réserve. Cependant le décret original de 1974 ne suffit plus, car malgré la protection intégrale et l'interdiction d'accès des milieux terrestres et sous-marins, tout ou presque est permis à la surface de l'eau. La fréquentation actuelle de la réserve par toutes sortes de moyens nautiques (bateaux de toute taille, kayaks, paddle, scooters) est sans commune mesure avec la fréquentation anecdotiques des années 1970-1980. On dénombre aujourd'hui plusieurs centaines de bateaux par jour dans la réserve. Cette surfréquentation met en péril la faune et la flore aquatiques de la réserve. Le balbuzard pêcheur, symbole de la réserve lors de sa création, ne parvient plus à se reproduire efficacement dans la réserve: bien qu'il y ait encore 7-8 nids dans la réserve, on est passé d'une dizaine de jeunes à l'envol chaque année dans les années 2000 à un voire zéro par an depuis 2015. Il a été montré scientifiquement que la cause principale de ce déclin est la perturbation des adultes nicheurs: le mâle ne parvient plus à pêcher près de son nid, du fait des vagues générées par les bateaux, qui font descendre les poissons proies dans la colonne d'eau: il doit donc aller pêcher à distance de plusieurs km, ce qui réduit le nombre de proies apportées au nid. La femelle, censée protéger les jeunes, est constamment dérangée, en alerte et s'envole du nid, laissant les poussins sans protection. Le résultat de ce manque de nourriture et stres de la femelle se répercute sur la santé du poussin, avec un niveau de stress, mesuré par des hormones, trois fois supérieur dans la réserve par rapport à des secteurs moins fréquentés comme le Cap Corse (du moins à l'époque en 2012-2014).
Ce qui arrive au balbuzard pêcheur dans la réserve n'est que la partie émergée de l'iceberg pour la biodiversité de la réserve. Les poissons emblématiques de la réserve: mérou brun, corb, sars, fuient la réserve, du fait du bruit incessant provoqué par les bateaux à moteur. L'herbier de posidonie est fortement dégradé par les mouillages. les exceptionnels trottoirs à lithophyllum sont dégradés par les vagues des bateaux. Toute la réserve est en souffrance. à ce rythme là, il n'y aura bientôt plus que les pierres et les falaises à admirer à Scandola: un théatre vide, où les acteurs ont fuit.
Il faut impérativement réduire drastiquement et urgemment la fréquentation de la réserve. en premier lieu interdire l'accès de tous les bateaux à moins de 250 m de tous les nids de balbuzard. Ensuite il faut agrandir la zone de réserve intégrale, sans pêche. Enfin, il faut limiter le nombre de bateaux et embarcations diverses pénétrant dans la réserve chaque jour. La priorité devrait être donnée aux quelques pêcheurs professionnels et aux bateliers professionnels, mais dans un nombre très limité, contrôlé, qui feraient preuve de bonnes pratiques vis-à-vis des visites touristiques, en respectant la biodiversité, avec des agents de la réserve à leur bord pour les contrôler (comme ce qui est fait dans d'autres sites emblématiques comme la réserve des Sept Iles en Bretagne par exemple). Toutes les autres embarcations devraient être interdites, au moins pendant quelques années pour que la nature récupère.
Seulement à ces conditions on peut espérer que la nature reprenne ses droits et que Scandola redevienne ce joyau de biodiversité. Scandola est un site fragile, sensible, il ne peut y avoir de tourisme de masse: il faut un tourisme restreint et accompagné par des professionnels.
Olivier Duriez
ornithologue, écologue, Université de Montpellier-CNRS.

Contribution n°6 (Web)

Anonyme
Déposée le 11 janvier 2025 à 14h41
Il faut que cela change, les propositions faites par l'état restent raisonnables pour les bateliers. Il faut dès maintenant s'y adapter [...]
Il faut que cela change, les propositions faites par l'état restent raisonnables pour les bateliers. Il faut dès maintenant s'y adapter et enfin réfléchir à un tourisme responsable.

Contribution n°5 (Web)

Par Patrick
Déposée le 14 janvier 2025 à 22h36
Bonjour
Je suis pour l'éloignement ou l'interdiction de toute présence humaine 500m autour des lieux de nidification aux saisons de [...]
Bonjour
Je suis pour l'éloignement ou l'interdiction de toute présence humaine 500m autour des lieux de nidification aux saisons de reproduction.
Cette interdiction peut être temporaire le temps de laisser la population d'oiseaux remonter. Il s'agira ensuite de limiter la fréquentation des sites.

Contribution n°4 (Web)

Par Christophe
Déposée le 11 janvier 2025 à 12h28
Il est temps non plus de réglementer mais de limiter la circulation des bateaux dans la réserve. Les quotas doivent être revus à la [...]
Il est temps non plus de réglementer mais de limiter la circulation des bateaux dans la réserve. Les quotas doivent être revus à la baisse et les contrôles plus importants. L’appât du gain ne justifiera jamais la destruction de notre environnement.

Contribution n°3 (Web)

Par SANTONI DANIEL
Déposée le 11 janvier 2025 à 11h47
Je suis pour les propositions de l'état en particulier pour la création d'une ZPI entre la punta Palazzu et l'ile de Gargalo

Contribution n°2 (Web)

Anonyme
Déposée le 13 janvier 2025 à 12h45
Il fait avoir une vision de moyen et long terme, et non se contenter de l’immediat.
Protéger le court terme , même avec des conséquences [...]
Il fait avoir une vision de moyen et long terme, et non se contenter de l’immediat.
Protéger le court terme , même avec des conséquences économiques , est une excellente décision tant au niveau écologique que patrimonial. C’est défendre l’avenir de la Corse .

Contribution n°1 (Web)

Par CARULU-ANDRIA
Déposée le 11 janvier 2025 à 21h36
J'ai visité le site il y a 3 ans et même si les bateliers étaient précautionneux, nous avons pu apercevoir des bateaux "privés" faire [...]
J'ai visité le site il y a 3 ans et même si les bateliers étaient précautionneux, nous avons pu apercevoir des bateaux "privés" faire n'importe quoi malgré les panneaux installés.
Peut-être qu'une fermeture plus stricte sera plus efficace pour lutter contre les mauvais comportements.

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