Contribution n°101 (Web)
Déposée le 21 novembre 2024 à 12h18
Contribution n°100 (Web)
Déposée le 21 novembre 2024 à 11h19
Compte tenu du volume et du nombre de pièces constituant ce dossier, vous aurez du mal à tout consulter. Les informations relatives à l’analyse des incidences du projet sur les autres enjeux environnementaux sont disponibles de manière disparate dans les documents du dossier et ne permettent pas une bonne appréhension globale.
La proximité des limites du site avec les limites de la zone UB de Betschdorf (120 m), aurait été un point à ne pas négliger en amont de l’octroi de l’autorisation d’ouverture de travaux miniers. Le rapport de l’étude d’impact dans son paragraphe « Population et santé humaine » n’évoque en rien la proximité d’un lotissement et de sa population et reste très évasif voire superficielle en parlant d’établissements sensibles situés à proximité du site.
Quand on considère que la 1ère habitation du Lotissement Sandmatt se situe à env, 250 m et l’aire de jeux du même Lotissement à 300 m de la dite zone d’exploitation (parcelle Nr 4), il y a de quoi s’interroger.
Lorsqu’un projet est constitué de plusieurs travaux, installations, ouvrages ou autres intervention dans le milieu naturel ou le paysage, il doit être appréhendé dans son ensemble, y compris en cas de fractionnement dans le temps et dans l’espace et en cas de multiplicité des maîtres d’ouvrage, afin que ses incidences sur l’environnement soient évaluées dans leur globalité.
Le pétitionnaire n’ignore pas que les forages réalisés peuvent créer des fissures profondes qui, sous l’effet de la pression de l’eau injectée, sont susceptibles de provoquer des mouvements souterrains en raison d’ajustements successifs du socle granitique.
La Mission Régionale d’Autorité environnementale relève d’ailleurs que dans l’étude d’impact des enjeux ont été partiellement voire très partiellement étudiés par le pétitionnaire.
D’autre part, l’Ae constate que le site choisi pour le forage n’est à proximité immédiate d’aucun utilisateur direct de chaleur identifié (logements, équipements publics, activités
économiques…). Elle s’est donc interrogée sur l’adéquation du projet avec le contexte du territoire.
Quels sont les réels enjeux dans ce projet à long terme ? Les incidences du projet sur l'environnement n’ont pu être complètement identifiées ni appréciées, sans préjudice des autres procédures applicables.
Les avis défavorables ne sont pas pris en compte à l'issue de l'EP.
Contribution n°99 (Web)
Déposée le 21 novembre 2024 à 08h44
Contribution n°98 (Web)
Déposée le 20 novembre 2024 à 20h28
Il y a tout de même de nombreux points qu'ils ont soulevés qui portent notamment sur :
* L'impact sur les eaux superficielles et souterraines :
La MRAe constate une insuffisance majeure dans la prise en compte des impacts sur les eaux. Elle demande une caractérisation plus précise et méthodologique des rejets aqueux et des risques pour les nappes souterraines.
* La gestion des risques liés à la sismicité induite :
La MRAe demande des précisions sur les seuils de sismicité induite, les mesures d’atténuation prévues et les impacts cumulatifs avec d'autres projets géothermiques de la région.
* La compatibilité avec le territoire (Réseau de chaleur) :
Le site est éloigné d’utilisateurs identifiés de chaleur. La MRAe demande des précisions sur les tracés du réseau, les utilisateurs cibles, et l’adéquation avec les besoins du territoire.
* Les solutions alternatives et justification :
La MRAe critique le manque de transparence sur les solutions alternatives étudiées pour réduire les impacts environnementaux. Elle demande plus de justifications sur le choix du site et des techniques utilisées.
* L'impact sur la biodiversité :
Des impacts significatifs sur les zones naturelles (notamment les zones humides) sont attendus. La MRAe demande une meilleure prise en compte des mesures Éviter-Réduire-Compenser (ERC).
* L'articulation avec les documents de planification (PLUi, PCAET) :
La MRAe demande une meilleure articulation entre le projet et les documents de planification territoriale, notamment en lien avec les objectifs climatiques et énergétiques.
De manière générale, l'avis est plutôt défavorable. Bien qu’il ne rejette pas explicitement le projet, il met en évidence de nombreuses insuffisances dans la documentation, les justifications techniques, et la prise en compte des impacts environnementaux et territoriaux.
Lithium de France a fait un document qui devait répondre à TOUTES les interrogations de la MRAe (dont celles que j'ai cité plus haut). Cependant, comme lors de la dernière réunion publique, Les réponses sont globalement insuffisantes et souvent reportées à des phases ultérieures. De plus, certaines réponses sont purement formelles, sans engagement concret.
Est-ce qu'on peut espérer avoir des réponses à la hauteur de l'enjeu ?
Contribution n°97 (Web)
Déposée le 20 novembre 2024 à 20h24
Contribution n°96 (Web)
Déposée le 20 novembre 2024 à 17h57
Sur le projet en lui-même, on peut évidemment choisir de ne jamais rien faire mais c'est vite oublier que nos consommations (vêtements, téléviseurs, frigos, clés... sans parler d'éléments plus gros comme des tracteurs, des trains, des ponts, des éoliennes...) demandent des outils de production, c'est à dire des usines et des matières premières.
La majorité des entreprises hors secteur tertiaire ont besoin pour fonctionner de chaleur qu'elles produisent d'ailleurs parfois elles-mêmes, généralement provenant de sources fossiles et/ou rejetant beaucoup de CO2 ; la géothermie leur apporte une chaleur "verte", en tout cas plus que les sources actuelles = bon point.
Quant au lithium, entre une mine écologiquement catastrophique à l'autre bout du monde et une filtration d'eau chaude, je souhaite ardemment que mon pays et territoire prenne ses responsabilités et assume d'investir (l'état, c'est nous tous) pour la survie de nos enfants dans des conditions acceptables.
D'autre part, c'est une chance inouïe que tous les citoyens puissent s'exprimer sur ce sujet, alors que pour l'implantation d'un autre type d'entreprise potentiellement néfaste personne n'a son mot à dire.
Les craintes entendues ici ou là me paraissent très exagérées puisque par exemple depuis 1900 seulement 47 personnes sont décédées à cause de séismes naturels (1909=46 morts dans les Bouches-du-Rhône, 1967=1mort dans les Pyrénées-Atlantiques) et mieux encore aucun forage depuis 1900 n'a fait de victime (malgré de très nombreux puits, de géothermie en région parisienne notamment).
Sur les contours techniques du projet, c'est il me semble la première fois qu'une telle étude du sous-sol est menée avant de lancer des forages, ce qui me rassure sur la prudence de l'opérateur.
Je suis, pour toutes ces raisons, favorable à un tel projet portant de telles valeurs d'avenir.
Contribution n°95 (Web)
Déposée le 20 novembre 2024 à 16h03
Les propos aussi bien des élus que des opérateurs sont à la limite du foutage de la poire des gens ... et ils avouent eux mêmes que ce n'est qu'une phase d'essai ,ils nous prennent vraiment pour des demeurés.
Ont marche sur la tête, comment peut-on un instant croire à ces individus, pour ne pas dire à ces ……. qui non aucun respect.
Contribution n°94 (Web)
Déposée le 20 novembre 2024 à 15h22
Contribution n°93 (Web)
Déposée le 20 novembre 2024 à 10h39
Puisqu'on m'y invite, je dépose ma contribution quant à ce projet de travaux miniers mais ne suis pas dupe de ce qui est en cours.
Une réunion publique a eu lieu le 12 novembre à Schwabwiller.
Or il n'y a eu que trop peu d'informations en amont au sujet de celle-ci : rien sur le site internet de la commune de Betschdorf, rien dans les boîtes aux lettres des habitants concernés. Restent une affiche à la boulangerie du village, qu'il fallait voir et une mention sur le site Facebook de la mairie, le jour même.
Du coup, une salle avec des chaises vacantes et peu d'habitants de Schwabwiller que ce soit en nombre et en proportion des présents .
Sur la forme, durant la réunion : micro et caméras visant à intimider, temps de parole largement supérieur pour les intervenants de France Lithium ( Guillaume Borel et Jean-Jacques Graff ) et les politiques locaux ( Adrien Weiss et Paul Heintz ).
Sur le fond, belle opération de séduction/communication de la part du groupe Lithium de France. Tout est fait pour présenter un projet vertueux, n'ayant que des avantages.
On évacue les questions qui fâchent en affirmant qu'il n'y a pas de lien comme par exemple avec la catastrophe engendrée par Fonroche dans la banlieue de Strasbourg (ce qui est un mensonge en passant), en répondant que" l'apprentissage passe par la répétition", comme si le public était constitué d'enfants. D'ailleurs une maquette de puits de forage en Lego est visible dans la salle.
De toute façon, cette réunion a lieu alors que des terrains ont déjà été vendus et que des plans détaillés du projet de la future usine sont visibles sur internet.
Tout cela n'incite pas à la confiance, c'est le moins qu'on puisse dire.
D'ailleurs, le vocable de "ferme géothermale" qui a été utilisé à propos du projet à Schwabwiller montre le degré de mépris à peine voilé vis à vis des habitants : dans une ferme, il y a des animaux et ce n'est pas la même chose qu'une usine. L'hypocrisie n'a pas de limite.
A vrai dire, la façon dont je vois les choses est assez claire.
L’État passe commande et souhaite extraire du lithium en masse pour se réapproprier son indépendance énergétique. Depuis 2021, l’État se déclare favorable à l'ouverture de mines de lithium en France.
Un groupe côté en bourse, Lithium de France chez nous mais également d'autres sociétés aux abois, flairent le filon juteux. Une ruée vers l'"or blanc" se prépare, comparable à la ruée vers l'or des jadis.
Les informations sur ces groupes rapaces sont disponibles à qui veut les trouver.
Ainsi, suite aux incidents sismiques, Fonroche se trouve en difficulté financière, se restructure et cède certains actifs. Le projet alsacien est rebaptisé GeoRhin et se voit placé en procédure de sauvegarde par la justice en février 2022.
En février 2023, le groupe Arverne rachète Georhin, ce qui inclut tous les permis de recherche de ressources géothermiques de Fonroche, avec pour objectif de relancer la géothermie en France.
Or Lithium de France est une filiale du groupe Arverne, groupe dont Tiphaine Auzière, belle-fille d'Emmanuel Macron, est administratrice.(conflit d'intérêt ?)
On comprend bien qu'il y a des affaires juteuses en cours pour certains et que le fond du problème n'est pas la géothermie mais bien la quête de lithium .
En revanche, qu'en est-il de la population ?
Les mêmes arguments reviennent sans cesse. On nous vend la création d'emplois mais combien ont été crées à l'usine de Rittershoffen ?
Je suis inquiet à plusieurs titre :
- les risques sismiques, plusieurs secousses induites par l'activité humaine ayant déjà eu lieu
- les risques afférents à l'eau, ressource vitale et bien commun de l'humanité
- les pollutions visuelles et sonores
Contrairement à Rittershoffen, la proximité des habitations à Schwabwiller est très inquiétante. Cela revient clairement à sacrifier le village, ne serait que sur un plan esthétique.
Ce qui est également affolant, c'est la vitesse à laquelle tout cela se met en place.
Vous aurez bien compris que je m'oppose à ce projet.
Je pense par ailleurs que l'avis de la population importera peu au final.
S'il faut changer la loi, on la changera ,comme par exemple le PLU.
Tout est cousu de fil blanc.
J'ignore quelle est réellement votre marge de manœuvre et votre indépendance et si vous avez un quelconque pouvoir pour empêcher le désastre.
Sachant que l’État est commanditaire et que les politiques locaux soutiennent ce projet, je ne me berce pas d'illusions.
Cordialement
Un citoyen et père de famille de l'outre-forêt
Contribution n°92 (Web)
Déposée le 20 novembre 2024 à 09h16