Contribution n°183 (Web)
Par claire Calligaro
Déposée le 30 juin 2024 à 17h22
Déposée le 30 juin 2024 à 17h22
Bonjour,
Je vois ecris pour exprimer mon refus de bétonner une zone agricole de haute qualité alors que nous sommes à moins de 50% d'autonomie alimentaire sur Grand Chambéry et que nous avons voté une Loi Zéro Artificialisation Nette.
Nous avons besoin d une mixité zone d activités / zone agricole : equilibre actuel. Par ailleurs, Technolac dans son ensemble est déjà peu dense (comparé à des zones d activités de grandes villes): il y a encore beaucoup à exploiter dans les bâtiments actuels et terrains de la zone deja exploitée.
Je vois ecris pour exprimer mon refus de bétonner une zone agricole de haute qualité alors que nous sommes à moins de 50% d'autonomie alimentaire sur Grand Chambéry et que nous avons voté une Loi Zéro Artificialisation Nette.
Nous avons besoin d une mixité zone d activités / zone agricole : equilibre actuel. Par ailleurs, Technolac dans son ensemble est déjà peu dense (comparé à des zones d activités de grandes villes): il y a encore beaucoup à exploiter dans les bâtiments actuels et terrains de la zone deja exploitée.
Contribution n°182 (Web)
Par Mommessin Claire
Déposée le 30 juin 2024 à 15h30
Déposée le 30 juin 2024 à 15h30
Monsieur l'Enquêteur, Mme l'Enquêtrice, je porte à votre connaissance un avis négatif à l'égard du projet "ZAC 3" tel que décrit dans les documents pour les raisons développées par le Collectif pour un Projet Agricole à Technolac.
Contribution n°181 (Web)
Par ROUSSAT Pierre
Déposée le 30 juin 2024 à 14h58
Déposée le 30 juin 2024 à 14h58
Bonjour. Ancien salarié d'une entreprise basée à Technolac il y a 10 ans (Andritz Biax au bâtiment Dauphin) j'ai pu constater avec stupéfaction les effets des extensions de la zone ces dernières années avec une concentration de personnes (salariés, étudiants... ) toujours plus importante qui vire actuellement à la saturation impliquant au delà des surfaces bétonnées/bituminées ne pouvant plus absorber les crues de cet hiver, également toujours plus de voitures (bouchons systhématiques matin et soir remontant jusqu'à la VRU de Chambéry. Je suis pour ces raisons défavorable à une extension supplémentaire de cette ZAC d'autant plus si elle menace des zones agricoles et naturelles sensibles et rares sur le bassin chamberien.
Contribution n°180 (Web)
Anonyme
Déposée le 30 juin 2024 à 11h41
Déposée le 30 juin 2024 à 11h41
Le projet ZAC3 n'est plus d'actualité dans un monde où l'artificialisation des sols doit cesser.
Commençons par remplir les bureaux existants avant de détruire des terres regorgeant de vie.
Commençons par remplir les bureaux existants avant de détruire des terres regorgeant de vie.
Contribution n°179 (Web)
Anonyme
Déposée le 30 juin 2024 à 11h31
Déposée le 30 juin 2024 à 11h31
À quoi bon construire de nouveaux bureau alors que tant sont vides sur le campus existant ?
Bétonner des terres fertiles est-il encore acceptable à l'heure du réchaufement climatique ? Quid de la souveraineté alimentaire du territoire ?
Bétonner des terres fertiles est-il encore acceptable à l'heure du réchaufement climatique ? Quid de la souveraineté alimentaire du territoire ?
Contribution n°178 (Web)
Anonyme
Déposée le 30 juin 2024 à 10h09
Déposée le 30 juin 2024 à 10h09
Comment concilier le déficit d’espace dédié à l’accueil de petites et moyennes entreprises et le déficit d'espace dédié à une agriculture de proximité sur la couronne chambérienne ?
La création d'une ZAC 3 ne me semble pas la plus adaptée pour répondre à ces 2 objectifs.
Toutes les réflexions visant à optimiser l'utilisation de la zone actuelle (Zac 1 et Zac 2) ont elle bien été menées ? La faible densité de construction sur les Zac 1 et 2 me laisse penser qu'une autre solution est possible, sans une nouvelle artificialisation de terres à vocation agricole.
La création d'une ZAC 3 ne me semble pas la plus adaptée pour répondre à ces 2 objectifs.
Toutes les réflexions visant à optimiser l'utilisation de la zone actuelle (Zac 1 et Zac 2) ont elle bien été menées ? La faible densité de construction sur les Zac 1 et 2 me laisse penser qu'une autre solution est possible, sans une nouvelle artificialisation de terres à vocation agricole.
Contribution n°177 (Web)
Par Les Amis de la Terre en Savoie
Déposée le 30 juin 2024 à 09h32
Déposée le 30 juin 2024 à 09h32
Madame la commissaire enquêtrice Nathalie GRYNSZPAN,
Ce projet d’extension de Savoie Technolac (ZAC3), imaginé il y a de cela plusieurs décennies, ne nous semble pas approprié au vu de plusieurs éléments :
- L’artificialisation des sols, conséquence directe de l’extension urbaine et de la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. (Ici des espèces menacées et 14,4 ha de terres imperméabilisés pour des bâtiments, routes, parkings…) De plus, cette zone constitue donc un corridor écologique entre les massifs des Bauges et celui de l’Epine.
(Ce projet de rendre définitivement urbanisable cette zone naturelle et agricole est contradictoire avec la «loi Climat et résilience » et avec les objectifs gouvernementaux de « Zéro Artificialisation Nette des sols ». Et les mesures, nommés « compensatoires », ne compensent rien car ce qui est détruit est détruit définitivement pour toujours à cet endroit...)
- La réduction des terres agricoles pour nous nourrir : leur artificialisation entraîne une perte de
productivité agricole et limite la production alimentaire de nos territoires…
- De plus, compte-tenu de leur situation géographique, ces terres font parties des terres les plus fertiles de Savoie (dépôts limoneux du lac et de la Leysse), et les zones industrielles et commerciales de l'agglomération, comme les ZAC 1 et 2 de Technolac, se sont souvent déjà installées sur les meilleures terres agricoles, ce qui – du point de vue alimentaire - rend notre territoire particulièrement dépendant, avec une faible possibilité d'approvisionnement local,
notamment en légumes et en céréales.
* Rappel des réserves des avis des agglomérations et communes
Sauf erreur, il manque dans l’enquête publique l’avis de Grand Lac ! Et sauf erreur, il manque aussi le point de vue de la tribune de chercheurs, étudiants... https://natureenville.org/tribune-universite-savoie-mont-blanc qui sont des éléments intéressants à porter à la connaissance du public.
Nous notons la remarque tout à fait pertinente fait par Grand Lac et aussi la commune du Bourget du lac concernant les rejets des eaux usées.
La communauté d’agglomération de Grand Lac pointe les faiblesses du dossier en matière de mobilité, notamment en mettant en avant le besoin de voies propres pour les bus et d’une amélioration de la desserte cyclable. Elle relève également les imprécisions sur la destination de la nouvelle zone, en particulier sur les surfaces à destination de bureaux et celles à destinations d’usines.
La question des eaux usées est abordée. En effet le dossier présenté par les porteurs de projet se base sur l’existence de nouvelles capacités de traitement, qui ne seront pas disponibles avant au moins 2030 ! Les stations d’épuration existantes pourraient donc être saturées avec la réalisation de ce projet.
Concernant l’impact sur les exploitations agricoles, la communauté déplore la perte de zones agricoles de très bonne qualité :
• Potentiel agronomique très élevé
• Forte productivité
• Présence d’eau limitant le besoin d’irrigation
• Surface place facilitant la mécanisation
Une synthèse des avis est disponible ici (https://natureenville.org/lavis-reserve-des-communautes-locales-sur-le-projet-zac3)
De plus nous trouvons étonnant que l’enquête publique soit uniquement déposé sur la commune de la Motte Servolex. Pour un projet, qui a un impact sur un territoire bien plus large que celui de la commune uniquement de la Motte Servolex, que ce soit sur l’agriculture, les transports ou l’eau par exemple, on aurait pu penser qu’elle soit aussi disponible dans les communes à minima limitrophes et mieux sur les 2 agglomérations de Chambéry (Grand Chambéry) et Aix-les-bains (Grand Lac), surtout vu qu’elles se sont exprimées sur le sujet.
* Propositions :
• Protéger et valoriser les terres agricoles et de la biodiversité, en proposant aux agriculteurs (actuels et à venir) d'être accompagnés dans le cadre d’un Plan Alimentaire Territorial exemplaire, alimentant progressivement en circuit court les salarié·es de Savoie Technolac, la restauration collective de proximité, les riverains. Mettre à disposition ces terres agricoles fertiles à des maraîchers ou des céréaliers pour alimenter localement le territoire
• Densifier la zone existante :
◦ Utiliser les bâtiments vides déjà construits (Note : des bâtiments vides, par exemple sur la ZAC1 les ex-bâtiments d’EDF qui a déménagé sur la ZAC2 dans de nouveaux locaux depuis plusieurs années...)
◦ Permettre des bâtiments plus hauts là où le sol le permet
◦ Réduire la proportion de parkings, en favorisant les alternatives à la voiture individuelle
• Revoir l’organisation des transports et réduire les déplacements en voitures "autosolistes" par un ambitieux plan de déplacement collectif et décarboné (bus, navettes, covoiturage, vélos et VAE,…). En effet, aujourd'hui les accès routiers à Technolac sont déjà saturés aux heures de pointe, une extension générerait des flux, des nuisances et pollutions supplémentaires.
• Utiliser des espaces disponibles sur les différentes autres zones économiques existantes, par une meilleure répartition des activités, en développant les mutualisations, les synergies et les démarches d'économie circulaire dans ces zones existantes.
(Note : Si il s’agit de répondre à un besoin d’agrandissement de certaines entreprises présentes actuellement sur Savoie Technolac, cf. Parc d’activité des sources à Grésy sur Aix par exemple : https://www.chambery-grandlac.fr/parc-activite/les-sources/ et il existe aussi d’autres zones économiques qui pourraient les accueillir)
Rappel : l’Agriculture est aussi une activité économique et trop peu souvent considérer comme telle…
Comme vous l’aurez compris, nous sommes donc opposés à la réalisation de ce projet d’extension de Savoie Technolac ZAC3. Je soutiens, à la place, sur cette zone un projet agricole avec des productions alimentaires répondant à des besoins locaux.
Aura-t-on le courage politique de proposer de préserver et même sanctuariser la vocation agricole de cette zone en empêchant qu’elle devienne un jour constructible ? Nous le souhaitons et l’espérons.
En vous remerciant de votre attention pour la lecture de nos remarques,
Bien cordialement.
Les Amis de la Terre en Savoie
Note : Nous rejoignons aussi les remarques qui sont ou seront faites par le Collectif pour un projet agricole à Technolac dont nous faisons partie.
Ce projet d’extension de Savoie Technolac (ZAC3), imaginé il y a de cela plusieurs décennies, ne nous semble pas approprié au vu de plusieurs éléments :
- L’artificialisation des sols, conséquence directe de l’extension urbaine et de la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. (Ici des espèces menacées et 14,4 ha de terres imperméabilisés pour des bâtiments, routes, parkings…) De plus, cette zone constitue donc un corridor écologique entre les massifs des Bauges et celui de l’Epine.
(Ce projet de rendre définitivement urbanisable cette zone naturelle et agricole est contradictoire avec la «loi Climat et résilience » et avec les objectifs gouvernementaux de « Zéro Artificialisation Nette des sols ». Et les mesures, nommés « compensatoires », ne compensent rien car ce qui est détruit est détruit définitivement pour toujours à cet endroit...)
- La réduction des terres agricoles pour nous nourrir : leur artificialisation entraîne une perte de
productivité agricole et limite la production alimentaire de nos territoires…
- De plus, compte-tenu de leur situation géographique, ces terres font parties des terres les plus fertiles de Savoie (dépôts limoneux du lac et de la Leysse), et les zones industrielles et commerciales de l'agglomération, comme les ZAC 1 et 2 de Technolac, se sont souvent déjà installées sur les meilleures terres agricoles, ce qui – du point de vue alimentaire - rend notre territoire particulièrement dépendant, avec une faible possibilité d'approvisionnement local,
notamment en légumes et en céréales.
* Rappel des réserves des avis des agglomérations et communes
Sauf erreur, il manque dans l’enquête publique l’avis de Grand Lac ! Et sauf erreur, il manque aussi le point de vue de la tribune de chercheurs, étudiants... https://natureenville.org/tribune-universite-savoie-mont-blanc qui sont des éléments intéressants à porter à la connaissance du public.
Nous notons la remarque tout à fait pertinente fait par Grand Lac et aussi la commune du Bourget du lac concernant les rejets des eaux usées.
La communauté d’agglomération de Grand Lac pointe les faiblesses du dossier en matière de mobilité, notamment en mettant en avant le besoin de voies propres pour les bus et d’une amélioration de la desserte cyclable. Elle relève également les imprécisions sur la destination de la nouvelle zone, en particulier sur les surfaces à destination de bureaux et celles à destinations d’usines.
La question des eaux usées est abordée. En effet le dossier présenté par les porteurs de projet se base sur l’existence de nouvelles capacités de traitement, qui ne seront pas disponibles avant au moins 2030 ! Les stations d’épuration existantes pourraient donc être saturées avec la réalisation de ce projet.
Concernant l’impact sur les exploitations agricoles, la communauté déplore la perte de zones agricoles de très bonne qualité :
• Potentiel agronomique très élevé
• Forte productivité
• Présence d’eau limitant le besoin d’irrigation
• Surface place facilitant la mécanisation
Une synthèse des avis est disponible ici (https://natureenville.org/lavis-reserve-des-communautes-locales-sur-le-projet-zac3)
De plus nous trouvons étonnant que l’enquête publique soit uniquement déposé sur la commune de la Motte Servolex. Pour un projet, qui a un impact sur un territoire bien plus large que celui de la commune uniquement de la Motte Servolex, que ce soit sur l’agriculture, les transports ou l’eau par exemple, on aurait pu penser qu’elle soit aussi disponible dans les communes à minima limitrophes et mieux sur les 2 agglomérations de Chambéry (Grand Chambéry) et Aix-les-bains (Grand Lac), surtout vu qu’elles se sont exprimées sur le sujet.
* Propositions :
• Protéger et valoriser les terres agricoles et de la biodiversité, en proposant aux agriculteurs (actuels et à venir) d'être accompagnés dans le cadre d’un Plan Alimentaire Territorial exemplaire, alimentant progressivement en circuit court les salarié·es de Savoie Technolac, la restauration collective de proximité, les riverains. Mettre à disposition ces terres agricoles fertiles à des maraîchers ou des céréaliers pour alimenter localement le territoire
• Densifier la zone existante :
◦ Utiliser les bâtiments vides déjà construits (Note : des bâtiments vides, par exemple sur la ZAC1 les ex-bâtiments d’EDF qui a déménagé sur la ZAC2 dans de nouveaux locaux depuis plusieurs années...)
◦ Permettre des bâtiments plus hauts là où le sol le permet
◦ Réduire la proportion de parkings, en favorisant les alternatives à la voiture individuelle
• Revoir l’organisation des transports et réduire les déplacements en voitures "autosolistes" par un ambitieux plan de déplacement collectif et décarboné (bus, navettes, covoiturage, vélos et VAE,…). En effet, aujourd'hui les accès routiers à Technolac sont déjà saturés aux heures de pointe, une extension générerait des flux, des nuisances et pollutions supplémentaires.
• Utiliser des espaces disponibles sur les différentes autres zones économiques existantes, par une meilleure répartition des activités, en développant les mutualisations, les synergies et les démarches d'économie circulaire dans ces zones existantes.
(Note : Si il s’agit de répondre à un besoin d’agrandissement de certaines entreprises présentes actuellement sur Savoie Technolac, cf. Parc d’activité des sources à Grésy sur Aix par exemple : https://www.chambery-grandlac.fr/parc-activite/les-sources/ et il existe aussi d’autres zones économiques qui pourraient les accueillir)
Rappel : l’Agriculture est aussi une activité économique et trop peu souvent considérer comme telle…
Comme vous l’aurez compris, nous sommes donc opposés à la réalisation de ce projet d’extension de Savoie Technolac ZAC3. Je soutiens, à la place, sur cette zone un projet agricole avec des productions alimentaires répondant à des besoins locaux.
Aura-t-on le courage politique de proposer de préserver et même sanctuariser la vocation agricole de cette zone en empêchant qu’elle devienne un jour constructible ? Nous le souhaitons et l’espérons.
En vous remerciant de votre attention pour la lecture de nos remarques,
Bien cordialement.
Les Amis de la Terre en Savoie
Note : Nous rejoignons aussi les remarques qui sont ou seront faites par le Collectif pour un projet agricole à Technolac dont nous faisons partie.
Document joint
Contribution n°176 (Web)
Par BIGEARD-BERTHO BLANDINE
Déposée le 30 juin 2024 à 07h41
Déposée le 30 juin 2024 à 07h41
Madame la commissaire enquêtrice Nathalie GRYNSZPAN,
Ce projet d'extension de Savoie Technolac (ZAC3), imaginé il y a de cela plusieurs décennies, ne me semble pas approprié au vu de plusieurs éléments :
- L'artificialisation des sols, conséquence directe de l'extension urbaine et de la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité. (Ici des espèces menacées et 14,4 ha de terres imperméabilisés pour des bâtiments, routes, parkings...) .
Ce projet de rendre définitivement urbanisable cette zone naturelle et agricole est contradictoire avec la «loi Climat et résilience » et avec les objectifs gouvernementaux de « Zéro Artificialisation Nette des sols ». Et les mesures, nommés « compensatoires », ne compensent rien car ce qui est détruit est détruit définitivement pour toujours à cet endroit...)
De plus, compte-tenu de leur situation géographique, ces terres font parties des terres les plus fertiles de Savoie , et les zones industrielles et commerciales de l'agglomération, comme les ZAC 1 et 2 de Technolac, se sont souvent déjà installées sur les meilleures terres agricoles, ce qui du point de vue alimentaire rend notre territoire particulièrement dépendant, avec une faible possibilité d'approvisionnement local, notamment en légumes et en céréales.
Sauf erreur, il manque dans l'enquête publique l'avis de Grand Lac !
La communauté d'agglomération de Grand Lac pointe les faiblesses du dossier en matière de mobilité, notamment en mettant en avant le besoin de voies propres pour les bus et d'une amélioration de la desserte cyclable. Elle relève également les imprécisions sur la destination de la nouvelle zone, en particulier sur les surfaces à destination de bureaux et celles à destinations d'usines.
ll manque aussi le point de vue de la tribune de chercheurs, étudiants... https://natureenville.org/tribune-universite-savoie-mont-blanc qui sont des éléments intéressants à porter à la connaissance du public.
La question des eaux usées y est abordée. En effet le dossier présenté par les porteurs de projet se base sur l'existence de nouvelles capacités de traitement, qui ne seront pas disponibles avant au moins 2030 ! Les stations d'épuration existantes pourraient donc être saturées avec la réalisation de ce projet.
Concernant l'impact sur les exploitations agricoles, la communauté déplore la perte de zones agricoles de très bonne qualité. Une synthèse des avis est disponible ici (https://natureenville.org/lavis-reserve-des-communautes-locales-sur-le-projet-zac3)
Ci dessous, vous trouverez des propositions :
- Protéger et valoriser les terres agricoles et de la biodiversité, en proposant aux agriculteurs (actuels et à venir) d'être accompagnés dans le cadre d'un Plan Alimentaire Territorial exemplaire, alimentant progressivement en circuit court les salarié·es de Savoie Technolac, la restauration collective de proximité, les riverains.
- Mettre à disposition ces terres agricoles fertiles à des maraîchers ou des céréaliers pour alimenter localement le territoire
- Utiliser les bâtiments vides déjà construits (Note : des bâtiments vides, par exemple sur la ZAC1 les ex-bâtiments d'EDF qui a déménagé sur la ZAC2 dans de nouveaux locaux depuis plusieurs années...)
- Réduire la proportion de parkings, en favorisant les alternatives à la voiture individuelle
- Revoir l'organisation des transports et réduire les déplacements en voitures "autosolistes" par un ambitieux plan de déplacement collectif et décarboné (bus, navettes, covoiturage, vélos et VAE,...). En effet, aujourd'hui les accès routiers à Technolac sont déjà saturés aux heures de pointe, une extension générerait des flux, des nuisances et pollutions supplémentaires.
- Utiliser des espaces disponibles sur les différentes autres zones économiques existantes, par une meilleure répartition des activités, en développant les mutualisations, les synergies et les démarches d'économie circulaire dans ces zones existantes.
Je termine ce courrier en affirmant mon opposition à la réalisation de ce projet d'extension de Savoie Technolac ZAC3. Je soutiens, à la place, sur cette zone un projet agricole avec des productions alimentaires répondant à des besoins locaux
En vous remerciant de votre attention pour la lecture de mes remarques,
Cordialement.
Blandine BIGEARD-BERTHO
Ce projet d'extension de Savoie Technolac (ZAC3), imaginé il y a de cela plusieurs décennies, ne me semble pas approprié au vu de plusieurs éléments :
- L'artificialisation des sols, conséquence directe de l'extension urbaine et de la construction de nouveaux habitats en périphérie des villes, est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité. (Ici des espèces menacées et 14,4 ha de terres imperméabilisés pour des bâtiments, routes, parkings...) .
Ce projet de rendre définitivement urbanisable cette zone naturelle et agricole est contradictoire avec la «loi Climat et résilience » et avec les objectifs gouvernementaux de « Zéro Artificialisation Nette des sols ». Et les mesures, nommés « compensatoires », ne compensent rien car ce qui est détruit est détruit définitivement pour toujours à cet endroit...)
De plus, compte-tenu de leur situation géographique, ces terres font parties des terres les plus fertiles de Savoie , et les zones industrielles et commerciales de l'agglomération, comme les ZAC 1 et 2 de Technolac, se sont souvent déjà installées sur les meilleures terres agricoles, ce qui du point de vue alimentaire rend notre territoire particulièrement dépendant, avec une faible possibilité d'approvisionnement local, notamment en légumes et en céréales.
Sauf erreur, il manque dans l'enquête publique l'avis de Grand Lac !
La communauté d'agglomération de Grand Lac pointe les faiblesses du dossier en matière de mobilité, notamment en mettant en avant le besoin de voies propres pour les bus et d'une amélioration de la desserte cyclable. Elle relève également les imprécisions sur la destination de la nouvelle zone, en particulier sur les surfaces à destination de bureaux et celles à destinations d'usines.
ll manque aussi le point de vue de la tribune de chercheurs, étudiants... https://natureenville.org/tribune-universite-savoie-mont-blanc qui sont des éléments intéressants à porter à la connaissance du public.
La question des eaux usées y est abordée. En effet le dossier présenté par les porteurs de projet se base sur l'existence de nouvelles capacités de traitement, qui ne seront pas disponibles avant au moins 2030 ! Les stations d'épuration existantes pourraient donc être saturées avec la réalisation de ce projet.
Concernant l'impact sur les exploitations agricoles, la communauté déplore la perte de zones agricoles de très bonne qualité. Une synthèse des avis est disponible ici (https://natureenville.org/lavis-reserve-des-communautes-locales-sur-le-projet-zac3)
Ci dessous, vous trouverez des propositions :
- Protéger et valoriser les terres agricoles et de la biodiversité, en proposant aux agriculteurs (actuels et à venir) d'être accompagnés dans le cadre d'un Plan Alimentaire Territorial exemplaire, alimentant progressivement en circuit court les salarié·es de Savoie Technolac, la restauration collective de proximité, les riverains.
- Mettre à disposition ces terres agricoles fertiles à des maraîchers ou des céréaliers pour alimenter localement le territoire
- Utiliser les bâtiments vides déjà construits (Note : des bâtiments vides, par exemple sur la ZAC1 les ex-bâtiments d'EDF qui a déménagé sur la ZAC2 dans de nouveaux locaux depuis plusieurs années...)
- Réduire la proportion de parkings, en favorisant les alternatives à la voiture individuelle
- Revoir l'organisation des transports et réduire les déplacements en voitures "autosolistes" par un ambitieux plan de déplacement collectif et décarboné (bus, navettes, covoiturage, vélos et VAE,...). En effet, aujourd'hui les accès routiers à Technolac sont déjà saturés aux heures de pointe, une extension générerait des flux, des nuisances et pollutions supplémentaires.
- Utiliser des espaces disponibles sur les différentes autres zones économiques existantes, par une meilleure répartition des activités, en développant les mutualisations, les synergies et les démarches d'économie circulaire dans ces zones existantes.
Je termine ce courrier en affirmant mon opposition à la réalisation de ce projet d'extension de Savoie Technolac ZAC3. Je soutiens, à la place, sur cette zone un projet agricole avec des productions alimentaires répondant à des besoins locaux
En vous remerciant de votre attention pour la lecture de mes remarques,
Cordialement.
Blandine BIGEARD-BERTHO
Contribution n°175 (Web)
Par Gourlet
Déposée le 30 juin 2024 à 07h19
Déposée le 30 juin 2024 à 07h19
Refus de bétonner une zone agricole de haute qualité alors que nous sommes à moins de 50% d'autonomie alimentaire sur Grand Chambéry + références à la Loi Zéro Artificialisation Nette, aux Accords de Paris 2015 sur le climat ....)
Refus d'artificialiser des zones naturelles qui servent de corridor écologique, et d'assécher des zones humides, avec toutes ses conséquences sur la biodiversité
Refus d'artificialiser des zones naturelles qui servent de corridor écologique, et d'assécher des zones humides, avec toutes ses conséquences sur la biodiversité
Contribution n°174 (Web)
Par MALTERRE Bertrand
Déposée le 29 juin 2024 à 18h38
Déposée le 29 juin 2024 à 18h38
Madame l’enquêtrice, Monsieur l’enquêteur
Je souhaite vous faire part de mon opposition au projet de création de la ZAC « SAVOIE TECHNOLAC -ZAC 3 » sur la commune de la Motte Servolex et ce, pour plusieurs raisons :
En tant qu’habitant de Chambéry, je souhaite pouvoir m’approvisionner en local pour mon alimentation. Or, le projet de création de la ZAC 3 conduirait à artificialiser des terres agricoles de haute qualité, ce qui est d’autant moins acceptable que le territoire de Grand Chambéry est à moins de 50% d’autonomie alimentaire. De plus, il semble primordial de considérer l’agriculture comme une véritable activité économique pouvant contribuer au développement durable de notre territoire.
Je suis maitre d’œuvre dans le bâtiment et je sais qu’il est possible de surélever ou étendre les constructions existantes qui sont, pour certaines vides ou partiellement inoccupées.
Le réseau routier est déjà saturé aux heures de pointe par un flux de voitures, étant donné qu’il n’y a pas de voie d’accès prioritaire pour les transports en commun. Or, le projet de création de la ZAC 3 conduirait à la création de 784 places de parking supplémentaires, soit un flux de voitures qui viendrait s’ajouter au trafic déjà saturé.
En tant que père de famille, je souhaite que mes enfants puissent grandir dans un environnement riche en biodiversité et à l’abri des aléas climatiques. Or l’artificialisation des sols concomitante au projet de création de la ZAC 3 est préjudiciable au climat et à la biodiversité. Plus précisément, le document d’évaluation environnementale pour le dossier de mise en conformité du PLUIHD indique que ce projet entrainerait la destruction d’une zone humide de 3,2ha. Si le projet prévoit une compensation à hauteur de 100% des zones humides, l’article L163-1 du code de l’environnement indique que les mesures de compensation ne peuvent pas se substituer aux mesures d’évitement et de réduction.
En tant que citoyen, je suis attaché à la mise en place de procédures qui puissent permettre l’expression de chacun et chacune notamment sur des projets locaux qui nous concernent toutes et tous. Je serai donc favorable à la mise en place d’une convention citoyenne avant toute décision d’acceptation du projet
Ainsi, vous comprendrez que je sois opposée à ce projet de création de ZAC 3, un projet décidé il y a plus de 30 ans mais qui est désormais obsolète dans notre monde où les changements s’accélèrent et face auxquels, il est urgent d’agir.
Cordialement
Bertrand MALTERRE
Je souhaite vous faire part de mon opposition au projet de création de la ZAC « SAVOIE TECHNOLAC -ZAC 3 » sur la commune de la Motte Servolex et ce, pour plusieurs raisons :
En tant qu’habitant de Chambéry, je souhaite pouvoir m’approvisionner en local pour mon alimentation. Or, le projet de création de la ZAC 3 conduirait à artificialiser des terres agricoles de haute qualité, ce qui est d’autant moins acceptable que le territoire de Grand Chambéry est à moins de 50% d’autonomie alimentaire. De plus, il semble primordial de considérer l’agriculture comme une véritable activité économique pouvant contribuer au développement durable de notre territoire.
Je suis maitre d’œuvre dans le bâtiment et je sais qu’il est possible de surélever ou étendre les constructions existantes qui sont, pour certaines vides ou partiellement inoccupées.
Le réseau routier est déjà saturé aux heures de pointe par un flux de voitures, étant donné qu’il n’y a pas de voie d’accès prioritaire pour les transports en commun. Or, le projet de création de la ZAC 3 conduirait à la création de 784 places de parking supplémentaires, soit un flux de voitures qui viendrait s’ajouter au trafic déjà saturé.
En tant que père de famille, je souhaite que mes enfants puissent grandir dans un environnement riche en biodiversité et à l’abri des aléas climatiques. Or l’artificialisation des sols concomitante au projet de création de la ZAC 3 est préjudiciable au climat et à la biodiversité. Plus précisément, le document d’évaluation environnementale pour le dossier de mise en conformité du PLUIHD indique que ce projet entrainerait la destruction d’une zone humide de 3,2ha. Si le projet prévoit une compensation à hauteur de 100% des zones humides, l’article L163-1 du code de l’environnement indique que les mesures de compensation ne peuvent pas se substituer aux mesures d’évitement et de réduction.
En tant que citoyen, je suis attaché à la mise en place de procédures qui puissent permettre l’expression de chacun et chacune notamment sur des projets locaux qui nous concernent toutes et tous. Je serai donc favorable à la mise en place d’une convention citoyenne avant toute décision d’acceptation du projet
Ainsi, vous comprendrez que je sois opposée à ce projet de création de ZAC 3, un projet décidé il y a plus de 30 ans mais qui est désormais obsolète dans notre monde où les changements s’accélèrent et face auxquels, il est urgent d’agir.
Cordialement
Bertrand MALTERRE
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