Contribution n°111 (Web)
Anonyme
Déposée le 29 juin 2024 à 16h34
Déposée le 29 juin 2024 à 16h34
Je ne souhaite pas des constructions d'une telle hauteur sur la commune de Lattes, où il y a déjà une politique d'urbanisation intense sans modification de la circulation et de la sécurité.
Contribution n°110 (Web)
Par Chiambaretto, Paul
Déposée le 28 juin 2024 à 16h39
Déposée le 28 juin 2024 à 16h39
Madame, Monsieur,
Je me permets de participer à cette concertation pour vous faire part de ma vie opposition à ce projet. J’y suis d’autant plus opposé que j’habite sur l’avenue des platanes, à moins de 150 mètres des tours de plus de 10 étages dont il est question dans ce projet.
Si je partage totalement l’idée d’une réhabilitation et de la construction de logements dans la zone de l’ilot des platanes, je suis convaincu que le projet proposé ne répond pas aux attentes des Boirarguais et qu’une réhabilitation et transformation de cette zone doit être développée dans de meilleurs conditions.
Mon opposition à ce projet tient à 5 raisons.
1. La démesure globale du projet par rapport à la taille de Lattes et Boirargues
1.1. Un projet démesuré avec plus de 285 logements
Ma première remarque porte sur la taille globale du projet et sa démesure par rapport à la taille du quartier de Boirargues.
Comme indiqué dans l’ensemble des documents, le projet porte sur la construction de 285 logements et d’un nombre non-indiqué de bureaux (à mettre dans un contexte de 3350 logements dans un rayon de 500 mètres autour de la station de Boirargues avec le projet Ode à la Mer).
A l’échelle de Boirargues (dont la population est estimée à 2500 personnes environ), l’arrivée de ces nouveaux habitants (environ 850 avec une base de 3 habitants par logement) génèrerait une hausse de 34% de la population de Boirargues dans une zone de quelques hectares.
Ces quelques chiffres montrent très clairement la démesure du projet et souligne la nécessité d’en réduire l’ampleur. Cette trop forte augmentation de la population globale, dans un périmètre aussi restreint risque de générer de fortes tensions entre les anciens et nouveaux habitants.
1.2. Le quartier de Boirargues a déjà accueilli 700 logements supplémentaires depuis 2015
Il est d’ailleurs important de noter que Boirargues a déjà eu son lot de programmes immobiliers depuis 2015. En effet, 700 logements supplémentaires ont déjà été construits depuis 2015.
Plus de 430 logements ont été construits entre 2015 et 2023, et près de 250 logements ont été livrés ou seront livrés en 2024 (Nido, Polynea, Les Villages d'Or, Natur'elles)
2. Une hauteur excessive des bâtiments à proximité des quartiers résidentiels de Boirargues
Au-delà des tensions générées par le nombre très important de logements et d’habitants dans une zone réduite autour de la station de Boirargues, le cœur du problème réside dans la volonté de transformer une zone caractérisée actuellement par des hauteurs maximales de type R+2/R+3 en une zone avec des immeubles en R+10 (et même une « tour signal » de type R+14), le tout à 35 mètres des premières villas de l’autre côté de l’avenue des platanes..
Encore une fois, je ne m’oppose pas à la réhabilitation de cette zone essentiellement commerciale et j’appelle de mes vœux la coexistence de logements et de bureaux/magasins dans cette zone, mais avec une hauteur des immeubles plus modérée.
Le passage de R+3 à R+10 est significatif, et risque de dénaturer fortement l’harmonie architecturale du quartier. En l’état actuel, de petits immeubles de type R+2 ou R+3 sont positionnés à proximité des villas sans que cela génère une quelconque rupture architecturale.
Si je comprends bien l’enjeu de densifier et verticaliser la zone, pourquoi ne pas simplement augmenter la hauteur de quelques étages comme du R+4/5/6 comme il est prévu dans d’autres quartiers de Lattes ?
Une hauteur plus modérée de ces nouvelles constructions permettrait d’en améliorer l’acceptation par la population tout en limitant le risque de perte de la valeur vénale des maisons déjà construites.
3. Un projet d’immeuble qui sous-estime les enjeux liés à la circulation et au stationnement
3.1. Des études sur la circulation à Boirargues qui posent un diagnostic dur sur le trafic actuel avant d’en nier l’existence quelques pages après
Étant, de par mes études et mon métier, spécialiste de l’économie des transports, j’ai lu avec beaucoup d’attention les études et documents relatifs à la circulation dans le projet de réforme du PLU. Et je dois dire que j’ai été particulièrement étonné par l’amateurisme ou la naïveté des documents mis à disposition.
Tout au long du document, il est reconnu qu’en l’état actuel, la circulation dans la zone de Boirargues est très difficile (avec des remontées de file) en particulier aux heures de pointe. Il est précisé qu’il s’agit à la fois d’axes routiers fortement empruntés pour les lattois ou personnes travaillant à Lattes, mais que ce sont aussi des axes utilisés pour le trafic pendulaire des personnes habitant ou travaillant dans les communes avoisinantes.
Et pourtant, alors même que l’étude pose ce constat de saturation de l’avenue des platanes ou de Figuières, il est marqué de manière surprenante dans la figure à proximité que le niveau de réserve de capacité des routes et carrefours est satisfaisant.
Ce paradoxe se retrouve aussi dans les documents concernant les flux futurs. Par exemple, il est indiqué que dans les modèles pour les flux à 2025, le trafic automobile va croitre sur l'ensemble des routes autour de l'ilot des platanes, en particulier aux heures de pointes. Mais paradoxalement, alors que même ces axes sont déjà saturés et qu'il y aura plus de 800 habitants supplémentaires rien que sur l’ilot des platanes (et 8000 dans le cadre d’Ode à la Mer), le niveau de saturation devrait être "satisfaisant".
Cette étude donne l’impression d’être dans le déni de la situation actuelle et des difficultés de circulation dans le périmètre du projet.
3.2. Des études avec des données anciennes, ne prenant pas en compte les nouveaux logements et qui font l’hypothèse irréaliste que le trafic baissera en dépit de l’augmentation du nombre d’habitants
Les conclusions surprenantes (une non-saturation des axes routiers dans le futur alors qu’ils sont déjà saturés avec 8000 habitants en moins) de l’étude sur la circulation s’expliquent par plusieurs facteurs.
Il est tout d’abord intéressant de noter qu’aucune étude spécifique pour ce projet a été réalisée. Comme indiqué, les éléments concernant la circulation sont fournis à partir d’une étude réalisée en 2021 pour l’implantation du stade Nicollin à proximité de la zone, mais sans pour autant prendre en compte de manière spécifique l’arrivée de 8000 nouveaux habitants.
Ces études portent par ailleurs sur des données de comptage anciennes (par exemple 2019, or depuis plusieurs centaines de logements ont été construits dans la zone). De manière plus intéressante, l’étude s’appuie sur l’hypothèse (peu crédible avec 8000 nouveaux habitants) que le trafic devrait réduire après 2025.
De ce qu'on comprend, l'étude fait l'hypothèse que cette baisse de trafic sera le résultat d’un fort report modal vers le tramway.
Or le tramway n'est pas la solution pour l'ensemble de la population. En effet, selon l’INSEE, 30% de la population de Lattes a plus de 60 ans. Les seniors, qui représentent une part importante de la population Lattoise, ont parfois besoin de se déplacer en voiture. De même, le tram ne répond pas toujours aux attentes des familles avec de jeunes enfants (14% de la population lattoise).
Par ailleurs, du fait de la réduction des recettes de la TAM et donc de sa capacité d'investissement (suite à la gratuité mise en place récemment), la qualité du tramway (en termes de fréquence) sera amenée à baisser. Cela devrait paradoxalement réduire le report modal vers le tramway. En effet, les études académiques montrent que la gratuité des transports en commun ne contribue pas ou très peu au report modal vers les transports en commun, mais contribue surtout à augmenter l’utilisation des transports en commun par les personnes qui les prenaient déjà.
Enfin, le tramway (qui a un réseau « radial », reliant Lattes à Montpellier) ne permet pas de gérer les flux transversaux vers les communes voisines (Mauguio, Castelnau, etc.) dans lesquelles les Lattois peuvent travailler (ou inversement des non-Lattois peuvent vivre et venir travailler dans Lattes). D’ailleurs, comme indiqué à plusieurs reprises dans l'enquête, une grande partie de la circulation est liée au trafic pendulaire (des habitants des communes avoisinantes qui passent par Lattes sans y arrêter) et la configuration actuelle du réseau de tramway n’a aucun impact sur ce trafic.
Ainsi, une réflexion plus aboutie est nécessaire sur les infrastructures de transport sans tout miser sur le tramway. C’est d’ailleurs une recommandation faite par le commissaire enquêteur lors de l’enquête précédente et qui n’a pas été prise en compte.
4. Un projet de PLU qui ne prévoit pas d’investissements dans de nouvelles infrastructures publiques
Avec près de 300 nouveaux logements et environ 850 nouveaux habitants (sans parler des autres projets liés à Ode à la Mer – soit 8000 habitants supplémentaires), des besoins en termes de services publics et d'infrastructures publiques vont nécessairement apparaître. Or ceux-ci ne sont absolument pas abordés dans les documents du PLU.
Si l'on prend uniquement le cas des écoles, les écoles maternelles ou primaires à proximité (qui sont déjà au bord de la saturation), ne seront pas en mesure d’accueillir cette population supplémentaire. En effet, selon l’INSEE, 14,1% de la population Lattoise a moins de 14 ans. Si on applique ce ratio aux 850 nouveaux habitants de ces tours, cela fait 120 jeunes de moins de 14 ans supplémentaires qui vont intégrer ce quartier. Où va-t-on les scolariser ?
5. L’absence de dialogue et un non-respect des principes démocratiques
Sans rentrer dans des querelles politiques, j’aimerais enfin insister sur l’absence de dialogue et de prise en compte de l’avis des riverains dans le développement de ce projet.
Il est en effet très surprenant de voir ce projet être porté par l’équipe municipale en place alors même qu’elle n’en faisait absolument pas mention dans son programme pour les municipales de 2020. Au contraire, l’équipe en place a été élue sur un programme consistant à éviter la construction d’immeubles à proximité des maisons.
6. En conclusion
Madame, Monsieur, pour l’ensemble des raisons mentionnées dans cette lettre, je vous invite à émettre un avis défavorable concernant cette demande de Permis de Construire.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en ma considération distinguée.
Paul Chiambaretto
Je me permets de participer à cette concertation pour vous faire part de ma vie opposition à ce projet. J’y suis d’autant plus opposé que j’habite sur l’avenue des platanes, à moins de 150 mètres des tours de plus de 10 étages dont il est question dans ce projet.
Si je partage totalement l’idée d’une réhabilitation et de la construction de logements dans la zone de l’ilot des platanes, je suis convaincu que le projet proposé ne répond pas aux attentes des Boirarguais et qu’une réhabilitation et transformation de cette zone doit être développée dans de meilleurs conditions.
Mon opposition à ce projet tient à 5 raisons.
1. La démesure globale du projet par rapport à la taille de Lattes et Boirargues
1.1. Un projet démesuré avec plus de 285 logements
Ma première remarque porte sur la taille globale du projet et sa démesure par rapport à la taille du quartier de Boirargues.
Comme indiqué dans l’ensemble des documents, le projet porte sur la construction de 285 logements et d’un nombre non-indiqué de bureaux (à mettre dans un contexte de 3350 logements dans un rayon de 500 mètres autour de la station de Boirargues avec le projet Ode à la Mer).
A l’échelle de Boirargues (dont la population est estimée à 2500 personnes environ), l’arrivée de ces nouveaux habitants (environ 850 avec une base de 3 habitants par logement) génèrerait une hausse de 34% de la population de Boirargues dans une zone de quelques hectares.
Ces quelques chiffres montrent très clairement la démesure du projet et souligne la nécessité d’en réduire l’ampleur. Cette trop forte augmentation de la population globale, dans un périmètre aussi restreint risque de générer de fortes tensions entre les anciens et nouveaux habitants.
1.2. Le quartier de Boirargues a déjà accueilli 700 logements supplémentaires depuis 2015
Il est d’ailleurs important de noter que Boirargues a déjà eu son lot de programmes immobiliers depuis 2015. En effet, 700 logements supplémentaires ont déjà été construits depuis 2015.
Plus de 430 logements ont été construits entre 2015 et 2023, et près de 250 logements ont été livrés ou seront livrés en 2024 (Nido, Polynea, Les Villages d'Or, Natur'elles)
2. Une hauteur excessive des bâtiments à proximité des quartiers résidentiels de Boirargues
Au-delà des tensions générées par le nombre très important de logements et d’habitants dans une zone réduite autour de la station de Boirargues, le cœur du problème réside dans la volonté de transformer une zone caractérisée actuellement par des hauteurs maximales de type R+2/R+3 en une zone avec des immeubles en R+10 (et même une « tour signal » de type R+14), le tout à 35 mètres des premières villas de l’autre côté de l’avenue des platanes..
Encore une fois, je ne m’oppose pas à la réhabilitation de cette zone essentiellement commerciale et j’appelle de mes vœux la coexistence de logements et de bureaux/magasins dans cette zone, mais avec une hauteur des immeubles plus modérée.
Le passage de R+3 à R+10 est significatif, et risque de dénaturer fortement l’harmonie architecturale du quartier. En l’état actuel, de petits immeubles de type R+2 ou R+3 sont positionnés à proximité des villas sans que cela génère une quelconque rupture architecturale.
Si je comprends bien l’enjeu de densifier et verticaliser la zone, pourquoi ne pas simplement augmenter la hauteur de quelques étages comme du R+4/5/6 comme il est prévu dans d’autres quartiers de Lattes ?
Une hauteur plus modérée de ces nouvelles constructions permettrait d’en améliorer l’acceptation par la population tout en limitant le risque de perte de la valeur vénale des maisons déjà construites.
3. Un projet d’immeuble qui sous-estime les enjeux liés à la circulation et au stationnement
3.1. Des études sur la circulation à Boirargues qui posent un diagnostic dur sur le trafic actuel avant d’en nier l’existence quelques pages après
Étant, de par mes études et mon métier, spécialiste de l’économie des transports, j’ai lu avec beaucoup d’attention les études et documents relatifs à la circulation dans le projet de réforme du PLU. Et je dois dire que j’ai été particulièrement étonné par l’amateurisme ou la naïveté des documents mis à disposition.
Tout au long du document, il est reconnu qu’en l’état actuel, la circulation dans la zone de Boirargues est très difficile (avec des remontées de file) en particulier aux heures de pointe. Il est précisé qu’il s’agit à la fois d’axes routiers fortement empruntés pour les lattois ou personnes travaillant à Lattes, mais que ce sont aussi des axes utilisés pour le trafic pendulaire des personnes habitant ou travaillant dans les communes avoisinantes.
Et pourtant, alors même que l’étude pose ce constat de saturation de l’avenue des platanes ou de Figuières, il est marqué de manière surprenante dans la figure à proximité que le niveau de réserve de capacité des routes et carrefours est satisfaisant.
Ce paradoxe se retrouve aussi dans les documents concernant les flux futurs. Par exemple, il est indiqué que dans les modèles pour les flux à 2025, le trafic automobile va croitre sur l'ensemble des routes autour de l'ilot des platanes, en particulier aux heures de pointes. Mais paradoxalement, alors que même ces axes sont déjà saturés et qu'il y aura plus de 800 habitants supplémentaires rien que sur l’ilot des platanes (et 8000 dans le cadre d’Ode à la Mer), le niveau de saturation devrait être "satisfaisant".
Cette étude donne l’impression d’être dans le déni de la situation actuelle et des difficultés de circulation dans le périmètre du projet.
3.2. Des études avec des données anciennes, ne prenant pas en compte les nouveaux logements et qui font l’hypothèse irréaliste que le trafic baissera en dépit de l’augmentation du nombre d’habitants
Les conclusions surprenantes (une non-saturation des axes routiers dans le futur alors qu’ils sont déjà saturés avec 8000 habitants en moins) de l’étude sur la circulation s’expliquent par plusieurs facteurs.
Il est tout d’abord intéressant de noter qu’aucune étude spécifique pour ce projet a été réalisée. Comme indiqué, les éléments concernant la circulation sont fournis à partir d’une étude réalisée en 2021 pour l’implantation du stade Nicollin à proximité de la zone, mais sans pour autant prendre en compte de manière spécifique l’arrivée de 8000 nouveaux habitants.
Ces études portent par ailleurs sur des données de comptage anciennes (par exemple 2019, or depuis plusieurs centaines de logements ont été construits dans la zone). De manière plus intéressante, l’étude s’appuie sur l’hypothèse (peu crédible avec 8000 nouveaux habitants) que le trafic devrait réduire après 2025.
De ce qu'on comprend, l'étude fait l'hypothèse que cette baisse de trafic sera le résultat d’un fort report modal vers le tramway.
Or le tramway n'est pas la solution pour l'ensemble de la population. En effet, selon l’INSEE, 30% de la population de Lattes a plus de 60 ans. Les seniors, qui représentent une part importante de la population Lattoise, ont parfois besoin de se déplacer en voiture. De même, le tram ne répond pas toujours aux attentes des familles avec de jeunes enfants (14% de la population lattoise).
Par ailleurs, du fait de la réduction des recettes de la TAM et donc de sa capacité d'investissement (suite à la gratuité mise en place récemment), la qualité du tramway (en termes de fréquence) sera amenée à baisser. Cela devrait paradoxalement réduire le report modal vers le tramway. En effet, les études académiques montrent que la gratuité des transports en commun ne contribue pas ou très peu au report modal vers les transports en commun, mais contribue surtout à augmenter l’utilisation des transports en commun par les personnes qui les prenaient déjà.
Enfin, le tramway (qui a un réseau « radial », reliant Lattes à Montpellier) ne permet pas de gérer les flux transversaux vers les communes voisines (Mauguio, Castelnau, etc.) dans lesquelles les Lattois peuvent travailler (ou inversement des non-Lattois peuvent vivre et venir travailler dans Lattes). D’ailleurs, comme indiqué à plusieurs reprises dans l'enquête, une grande partie de la circulation est liée au trafic pendulaire (des habitants des communes avoisinantes qui passent par Lattes sans y arrêter) et la configuration actuelle du réseau de tramway n’a aucun impact sur ce trafic.
Ainsi, une réflexion plus aboutie est nécessaire sur les infrastructures de transport sans tout miser sur le tramway. C’est d’ailleurs une recommandation faite par le commissaire enquêteur lors de l’enquête précédente et qui n’a pas été prise en compte.
4. Un projet de PLU qui ne prévoit pas d’investissements dans de nouvelles infrastructures publiques
Avec près de 300 nouveaux logements et environ 850 nouveaux habitants (sans parler des autres projets liés à Ode à la Mer – soit 8000 habitants supplémentaires), des besoins en termes de services publics et d'infrastructures publiques vont nécessairement apparaître. Or ceux-ci ne sont absolument pas abordés dans les documents du PLU.
Si l'on prend uniquement le cas des écoles, les écoles maternelles ou primaires à proximité (qui sont déjà au bord de la saturation), ne seront pas en mesure d’accueillir cette population supplémentaire. En effet, selon l’INSEE, 14,1% de la population Lattoise a moins de 14 ans. Si on applique ce ratio aux 850 nouveaux habitants de ces tours, cela fait 120 jeunes de moins de 14 ans supplémentaires qui vont intégrer ce quartier. Où va-t-on les scolariser ?
5. L’absence de dialogue et un non-respect des principes démocratiques
Sans rentrer dans des querelles politiques, j’aimerais enfin insister sur l’absence de dialogue et de prise en compte de l’avis des riverains dans le développement de ce projet.
Il est en effet très surprenant de voir ce projet être porté par l’équipe municipale en place alors même qu’elle n’en faisait absolument pas mention dans son programme pour les municipales de 2020. Au contraire, l’équipe en place a été élue sur un programme consistant à éviter la construction d’immeubles à proximité des maisons.
6. En conclusion
Madame, Monsieur, pour l’ensemble des raisons mentionnées dans cette lettre, je vous invite à émettre un avis défavorable concernant cette demande de Permis de Construire.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en ma considération distinguée.
Paul Chiambaretto
Contribution n°109 (Web)
Par Pezzotti annie
Déposée le 28 juin 2024 à 11h59
Déposée le 28 juin 2024 à 11h59
S il vous plait arrêtez de bétonner boirargues merci
Contribution n°108 (Web)
Par Pezzotti annie
Déposée le 28 juin 2024 à 11h58
Déposée le 28 juin 2024 à 11h58
S il vous plait arrêtez de bétonner boirargues merci
Contribution n°107 (Web)
Anonyme
Déposée le 27 juin 2024 à 22h18
Déposée le 27 juin 2024 à 22h18
Bonjour,
Faire muter cette zone commerciale vétuste est une nécessité. Les cubes métalliques qui la composent sont une aberration architecturale et la mono-fonctionnalité commerce/services qui la compose une idiotie à quelques pas d'un arrêt de tram.
Toutefois, si l'on peut regretter le passé, l'avenir est encore possible et c'est donc le moment de penser correctement les choses. Une telle rupture d'échelle entre le tissus voisin existant (R+1) et le projet envisagé (R+9 à R+14!) est une aberration aussi. Vous continuez à construire Montpellier par opportunités, par opérations adjointes les unes aux autres sans articulations, sans dialogue avec l'existant. Votre étude d'impact en est révélatrice. L'insertion paysagère ne parle que de l'intérieur du projet et en aucun cas de l'insertion dans le paysage existant/voisin. Votre carte (page 338) est archétypale de ce prisme autocentré sans considération aucune pour ce qui est de l'autre côté de la rue...
Je demande ici à reconsidérer les hauteurs de ce projet et son insertion urbaine, architecturale et paysagère dans le quartier.
Cordialement.
Faire muter cette zone commerciale vétuste est une nécessité. Les cubes métalliques qui la composent sont une aberration architecturale et la mono-fonctionnalité commerce/services qui la compose une idiotie à quelques pas d'un arrêt de tram.
Toutefois, si l'on peut regretter le passé, l'avenir est encore possible et c'est donc le moment de penser correctement les choses. Une telle rupture d'échelle entre le tissus voisin existant (R+1) et le projet envisagé (R+9 à R+14!) est une aberration aussi. Vous continuez à construire Montpellier par opportunités, par opérations adjointes les unes aux autres sans articulations, sans dialogue avec l'existant. Votre étude d'impact en est révélatrice. L'insertion paysagère ne parle que de l'intérieur du projet et en aucun cas de l'insertion dans le paysage existant/voisin. Votre carte (page 338) est archétypale de ce prisme autocentré sans considération aucune pour ce qui est de l'autre côté de la rue...
Je demande ici à reconsidérer les hauteurs de ce projet et son insertion urbaine, architecturale et paysagère dans le quartier.
Cordialement.
Contribution n°106 (Web)
Anonyme
Déposée le 27 juin 2024 à 21h07
Déposée le 27 juin 2024 à 21h07
Du béton, encore du béton, toujours béton !
Ras le bol du béton !
Laissez respirer les Boirarguais !
Déjà de multiples résidences immobilières construites sur et autour de l’avenue des platanes, dont une encore en cours de construction. Un carrefour au sortir de cette avenue complètement saturée et démantelée, ce qui a généré déjà de nombreux carambolages et accidents (notamment un auquel j’ai assisté entre une voiture et un scooter).
Un grand parc arboré autour du nouveau Pôle Autonomie Santé en cours de construction plutôt que des immeubles de 10 étages donnerait non seulement un grand bol d’air à cette commune qui suffoque, mais répondrait également à un besoin écologique et climatique pour éviter inondations et catastrophes naturelles lors de fortes précipitations auxquelles, nous le savons tous, nous ne pourrons pas échapper avec le dérèglement climatique.
En espérant être entendu et servir à votre réflexion pour imaginer un nouveau projet pour ce bourg dont la population se meure sous le béton.
Ras le bol du béton !
Laissez respirer les Boirarguais !
Déjà de multiples résidences immobilières construites sur et autour de l’avenue des platanes, dont une encore en cours de construction. Un carrefour au sortir de cette avenue complètement saturée et démantelée, ce qui a généré déjà de nombreux carambolages et accidents (notamment un auquel j’ai assisté entre une voiture et un scooter).
Un grand parc arboré autour du nouveau Pôle Autonomie Santé en cours de construction plutôt que des immeubles de 10 étages donnerait non seulement un grand bol d’air à cette commune qui suffoque, mais répondrait également à un besoin écologique et climatique pour éviter inondations et catastrophes naturelles lors de fortes précipitations auxquelles, nous le savons tous, nous ne pourrons pas échapper avec le dérèglement climatique.
En espérant être entendu et servir à votre réflexion pour imaginer un nouveau projet pour ce bourg dont la population se meure sous le béton.
Contribution n°105 (Web)
Anonyme
Déposée le 27 juin 2024 à 19h37
Déposée le 27 juin 2024 à 19h37
Madame, Monsieur,
Le projet de l’aménagement de l’ilots des platanes ne répond pas à la qualité de vie des habitants actuels ni aux habitants futurs.
En effet vivre dans une tour implique de supporter des nuisances sonores de l'extérieur (trafic routier) et de l'intérieur (voisinage), de subir les vents violents en étages élevés et d'accepter une atmosphère urbaine oppressante accentué par les ombres créées par les bâtiments.
De plus, le nombre élevé de logements sur une surface réduite ne favorise pas les relations de voisinage. L'augmentation importante de la population risque de saturer le trafic routier avec comme corollaire des pollutions sonores, atmosphériques et visuelles.
Il est important d’augmenter le nombre de logements sur Lattes mais de façon raisonnée et respectueuse envers les futurs habitants avec des immeubles limités à 4 ou 6 étages. La verticalisation des villes engendre de trop nombreux impacts négatifs sur la qualité de vie et les relations sociales des quartiers.
Bien cordialement,
Le projet de l’aménagement de l’ilots des platanes ne répond pas à la qualité de vie des habitants actuels ni aux habitants futurs.
En effet vivre dans une tour implique de supporter des nuisances sonores de l'extérieur (trafic routier) et de l'intérieur (voisinage), de subir les vents violents en étages élevés et d'accepter une atmosphère urbaine oppressante accentué par les ombres créées par les bâtiments.
De plus, le nombre élevé de logements sur une surface réduite ne favorise pas les relations de voisinage. L'augmentation importante de la population risque de saturer le trafic routier avec comme corollaire des pollutions sonores, atmosphériques et visuelles.
Il est important d’augmenter le nombre de logements sur Lattes mais de façon raisonnée et respectueuse envers les futurs habitants avec des immeubles limités à 4 ou 6 étages. La verticalisation des villes engendre de trop nombreux impacts négatifs sur la qualité de vie et les relations sociales des quartiers.
Bien cordialement,
Document joint
Contribution n°104 (Web)
Par LUCAS Gauthier
Déposée le 27 juin 2024 à 12h36
Déposée le 27 juin 2024 à 12h36
Je suis contre ce projet, la circulation est très dense sur la commune de Lattes et cela va s'empirer avec ce nouveau projet.
Des loyers trop chers et trop excessifs.
Des loyers trop chers et trop excessifs.
Contribution n°103 (Web)
Par LUCAS Marie-Pierre
Déposée le 27 juin 2024 à 12h32
Déposée le 27 juin 2024 à 12h32
Je suis contre ce projet, aucun petit commerçant ne pourra payer les loyers des nouveaux locaux, aucune infrastructure routière donc toujours autant de circulation et de bouchon et cela va être accentué avec ces nouveaux arrivants.
Contribution n°102 (Web)
Par LUCAS Jacques
Déposée le 27 juin 2024 à 12h28
Déposée le 27 juin 2024 à 12h28
Je suis contre ce projet, étant donné ces appartements seront hors de prix.
On ne peut plus actuellement circuler à Lattes donc cela va engorger Lattes et Boirargues.
On ne peut plus actuellement circuler à Lattes donc cela va engorger Lattes et Boirargues.
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