Contribution n°136 (Web)
Déposée le 28 octobre 2024 à 08h35
Je suis contre le projet éolien sur notre commune pour les simples et bonnes raisons suivantes :
- dévalorisation visuelle entraînant des pertes financières sur nos maisons,
- efficience des éoliennes insuffisantes,
- bruits et ondes intempestives,
- répercussions sur notre santé,
- qualité visuelle de notre campagne détruite,
- aucune réduction sur notre consommation électrique,
Les raisons ne manquent pas, installez vos horreurs où vous le souhaitez mais pas sur notre territoire, nous n'en voulons pas.
Allez faire votre business ailleurs, loin de toutes habitations, nous ne souhaitons pas vous avoir comme voisins.
Je n'ai pris que quelques minutes pour vous répondre, je n'ai pas le temps de vous faire de belles phrases ni de blabla comme vous avez l'habitude de recevoir mais voilà mon avis en toute simplicité et sincérité.
Merci à notre municipalité de prendre ce sujet très sérieusement et de transmettre nos points de vues à qui de droit.
Bon vent, mais pas à Mâron...
Contribution n°135 (Web)
Déposée le 28 octobre 2024 à 08h30
Nous nous opposons à ce projet qui porte préjudice à la santé humaine.
Page 5/19 de l’avis de la MRAe, nous lisons « L’habitation la plus proche, située au lieu-dit La terre des minerais est à 626 m de l’éolienne E4 (distance minimale réglementaire de 500 m).»
Or, ces valeurs sont bien trop faibles. Il est en effet scandaleux de ne pas respecter les recommandations de l’Académie de médecine. D’autant que ces préconisations n’ont pas suivi l’évolution des éoliennes, lesquelles sont de plus en plus hautes.
Selon Alban d’Arguin, (Eoliennes, un scandale d’état), « L’Académie de médecine a prescrit en 2006 qu’aucune éolienne ne soit implantée à moins de 1500 mètres d’une habitation».
Concernant les règles d'autres pays Européens, il est à noter qu’en juin 2015, le ministère de la Santé finlandais a rendu un rapport dans lequel il préconisait 2 km. En novembre 2014, l'État libre de Bavière a imposé une distance aux habitations de 10 fois la hauteur de l'éolienne afin de protéger la population des effets néfastes. Autre exemple en Allemagne, le législateur, à cette adresse https://www.senat.fr/lc/lc197/lc197_mono.html et dès 2009 indiquait, la distance entre habitations et éoliennes, « dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, est de 1 500 mètres». Ceci est confirmé dans l’article d’Economie Matin https://www.economiematin.fr/news-eolienne-nocivite-danger-milieu-rural-jugement-grangeon
Nous rappellerons que le syndrome éolien n’est pas une vue de l’esprit. Il a été reconnu en 2021 par la Cour d’Appel de Toulouse, comme précisé ci-dessous
https://coussyavocats.com/2021/11/15/reconnaissance-du-syndrome-eolien-indemnisation-du-prejudice-consecutif-a-limpact-nocif-sur-la-sante-de-riverains/
Reconnaissance du « syndrome éolien » : indemnisation du préjudice consécutif à l’impact nocif sur la santé de riverains
« La cour d’appel de Toulouse, le 8 juillet 2021, a reconnu qu’un parc éolien pouvait entrainer des troubles sur la santé ainsi que des troubles anormaux sur voisinage à l’encontre des riverains vivant à proximité. Ainsi, la juridiction a condamné un exploitant de parc éolien à indemniser à
hauteur de 100 000 euros un couple de riverains du fait des nuisances causées par cette installation. »
Par ailleurs, une association a déposé auprès de l'administration 359 réclamations de personnes malades. « Sos Danger Éolien »
(https://www.facebook.com/photo/?fbid=198551705884026&set=a.198551712550692&locale=fr_FR) a recueilli depuis 2021 des témoignages auprès d'habitants de l'Aisne : "les gens sont mal, mais ils ne comprennent pas pourquoi" https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/une-association-anti-eolien-recueille-359-temoignages-de-malades-les-gens-sont-mal-mais-ils-ne-comprennent-pas-pourquoi-2705082.html
Le syndrome éolien
La compression de l’air produit des infrasons au moment où la pale passe devant le mât. Ceux-ci sont à l’origine du syndrome éolien, lequel est donc enfin reconnu par la justice.
Les allemands avaient envisagé d’utiliser les infrasons, en1944. Ils sont en effet une arme redoutable. En Chine et aux Etats Unis, c’est une arme potentielle anti-manifestation ou antiémeute.
https://www.capital.fr/economie-politique/cette-nouvelle-arme-chinoise-qui-faittrembler-les-manifestants-de-hong-kong-1351538n
En annexes,
le rapport de l’université de Massey (Nouvelle Zélande), « Infrasons et bruit basse
fréquence, un cauchemar pour la santé publique (Mariana Alves-Pereira, Bruce Rapley, Huub Bakker, Rachel Summer). (Trop volumineux, ne peut être annexé)
Les effets des infrasons produits par les éoliennes, de Jean-Louis Remouit (Ingénieur
Agronome, Officier de Réserve du Service d'Etat-Major (ORSEM), Ancien PDG de la SA Photonique Industrie…)
Nous rappellerons quelques symptômes
Témoignages de riverains:
« On ressent de la fatigue, c’est quelque chose que l’on ne voit pas ».
L’un ressent des douleurs dans le crâne, l’autre a vu augmenter gravement les acouphènes dont il souffrait,
Un autre a des troubles du sommeil : il s’endort facilement mais se réveille une heure après, se sent énervé et ne peut se rendormir….
Tandis que le droit du travail en France prend en compte les effets des infrasons http://www.officiel-prevention.com/sante-hygiene-medecine-du-travail-sst/lutte-contre-le-bruit/detail_dossier_CHSCT.php?rub=37&ssrub=43&dossid=521 , les plus hautes instances comme l’ANSES* continuent de le nier quand il s’agit d’autoriser l’installation d’éoliennes.
* https://www.anses.fr/fr/content/exposition-aux-basses-fr%C3%A9quences-et-infrasons-des-parcs-%C3%A9oliens-renforcer-l%E2%80%99information-des
Une autre décision scandaleuse : la modification de la législation.
Nous ajouterons à ces nuisances causées par les infrasons, celles causées par le bruit ;
Rappelons que le Conseil d'État a rendu illégales les autorisations pour les éoliennes terrestres et les règles de renouvellement des parcs le 8 mars 2024. Cette décision fait suite à une requête introduite par la Fédération Environnement Durable (https://environnementdurable.org/ ) et quinze associations. L'ensemble des dispositions concernant les trois versions successives du protocole de mesure de nuisances sonores censé protéger la santé des riverains ont été annulées. Cette décision concerne entre autres les autorisations et les projets en cours.
Concernant le présent dossier, les mesures datent de 2020, comme l’indique l’Avis de la MRAe, page 14/19, « ….Ces mesures ont été réalisées en continu, du 13 novembre au 11 décembre 2020 (uniquement à compter du 26 novembre pour le point P5). »», référence à une date bien antérieure au 8 mars 2024.
Nous considérons donc que les études et conclusions concernant les nuisances sonores, réalisées avant le 8 mars 2024, ne sont plus valables. Les études environnementales intégrant la dimension des sons avec les anciens protocoles doivent être réactualisées.
Pour rappel, la législation sur le bruit a été modifiée (hélas, pour faciliter les constructeurs, contre la sécurité sanitaire), désormais mesuré en DBA et non en dB. Utiliser les dBA prend seulement en compte les sons perçus par l’oreille humaine et ignore les effets des vibrations sur le corps humain ou animal.
Le site Internet https://echauffour-environnement.fr/ propose le témoignage des habitants ; nous y avons appris que la législation avait été modifiée afin de faciliter l’implantation de ces machines.
Ainsi, la règle fixant la limite du bruit des éoliennes est sortie du code de la santé publique en 2011, passant de 30 à 35 décibels (vidéo du site, 4 min/5). Or, comme Madame Loisier* le mentionne dans sa question écrite, « Ces cinq décibels supplémentaires autorisés pour les éoliennes correspondent, en acoustique, au triplement de la source sonore. ».
* Sénateur de Côte d’Or, a déposé une question écrite concernant le bruit et les infrasons produits par les éoliennes (https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ151219322.html). Lire à ce propos notre document en annexe « L’éolien et la loi ».
Le bruit est aussi source de nuisances pour les oiseaux. Ceux-ci sont gênés par le bruit des éoliennes, ils n’entendent plus les chants de leurs congénères au moment de la nidification. D’où un déclin accentué de nombreuses espèces.
Quant aux mesures de bridage, page 14/19 de l’Avis de la MRAe, « Le porteur de projet a donc prévu la mise en place d’un plan de bridage pour certaines vitesses de vent afin de respecter la réglementation en termes d’émergence. », lire notre contribution n° 130.
Que de dégâts autorisés sur les hommes et les animaux, aussi sensibles aux nuisances sonores que les humains.
Ces machines ne doivent pas être installées, que ce soit ici ou ailleurs dans la France des campagnes et des villages !
Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la commission d'enquête, nos salutations respectueuses.
Pour OÏKOS KAÏ BIOS Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices
Association OÏKOS KAÏ BIOS
Patrimoine Nature et Vie
3, rue Branly
74100 AMBILLY
http://www.oikoskaibios.com/
oikos.kai.bios@orange.fr
Documents joints
Contribution n°134 (Web)
Déposée le 28 octobre 2024 à 01h03
les résultats de l'étude environnementale sont très étranges en particulier sur la migration!
Le nombre de Grues est très faible voire quasiment impossible, les passages ont dû être effectués à des dates hors pics migratoires ne pouvant pas révéler la totalité de l'importance migratoire de ce site, allant régulièrement aux site des noisetiers, les oiseaux migrateurs sont beaucoup plus nombreux que ceux décrits dans le rapport.
Les Pluviers dorés, les Vanneaux... passent régulièrement en grand nombre également.
Le Milan royal avec peu d'individus répertoriés, en quelques passages, ne reflète pas la totalité de la migration de l'espèce sur le site, il en est de même pour les autres espèces de Rapaces et des Cigognes noires.
De plus, je ne pense pas que la migration nocturne ait été étudié!
L'importance de la migration nocturne est énorme, particulièrement chez les Grives musicienne et mauvis, le rougegorge, le Râle d'eau, le Bihoreau gris, la Grue cendrée, l'Oedicnème criard...
L'éolien est une cause de mortalité énorme sur certaines espèces lors d'erreurs d'études, exemple du massacre des rougegorges du parc éolien de Vouillon (une soixantaine de cadavres retrouvés au pied des éoliennes, nombre obligatoirement sous estimé au vu des conditions des cultures environnantes camouflant beaucoup de cadavres).
Tout ceci, laissant impossible de dire que ce site n'a pas de fort intérêt migratoire!
Le Busard st-Martin est jugé comme non nicheur aux environs du site des noisetiers, alors qu'un mâle en transport de proie que j'ai observé à côté de la ferme "le moulin à vent" début Juin, allant en direction de Tilliaires en passant par dessus le bois, donc en contact direct avec les éoliennes du projet, révèle une nidification certaine aux environs de Tilliaires avec un terrain de chasse comportant la zone d'étude.
Les noisetiers comportent aussi une forte concentration d'espèces venant s'y nourrirent:
la Sittelle torchepot
le Grosbec casse-noyaux
Les pics Vert, épeiche et mar
Mésanges charbonnières, bleue, nonnette
Corbeaux freux, Corneilles
Etourneaux
Epervier d'Europe
Buses
etc...
sont des espèces très souvent contactées aux noisetiers et fortement vulnérables en présence d'éoliennes.
Les chiroptères, encore plus vulnérable, par le fait qu'ils n'ont pas besoin de toucher une pâle pour voir la fin de leur vie, seront très impactés par ce projet, à cause de sa proximité avec des milieux boisés et forestiers et par la migration des femelles et jeunes Noctules. Toutes les femelles tuées suppriment la reproduction et encourage la disparition des espèces!
Tout ceci pour dire que ce projet, comme la plupart des projets éoliens, sera une catastrophe environnementale, et accélèrera la disparition d'espèces en danger!
Contribution n°133 (Web)
Déposée le 27 octobre 2024 à 23h52
Motivation :
saturation, oiseaux et chyroptères, contre l'avis de la commune et ses habitants.
L'indre est saturée ! Nous avons atteint nos objectifs en terme d'ENR
Co-visibilité de la Tour de Châteauroux labelisée « Architecture contemporaine remarquable » en octobre 2024 (la nuit effet de saturation de par les lumières de toutes les éoliennes à x km).
Avec mes remerciements
Contribution n°132 (Web)
Déposée le 27 octobre 2024 à 22h30
En soutien à des membres de ma famille résidant à Mâron, Je viens vous exprimer que je suis CONTRE ce projet d'éoliennes à Mâron, autour de Mâron, et en Indre d'une manière générale.
Les éoliennes défigurent les paysages et les villages de France : il faut trouver d'autres solutions de production d'électricité et arrêter de sacrifier les campagnes, notamment esthétiquement. Il faut au contraire les valoriser ( beauté , patrimoine, agriculture et élevage, artisanat... ) pour y attirer les jeunes générations actives. La beauté de la nature et ses bénéfices réels sur le cerveau et le moral peuvent être un réel argument d'attraction pour les jeunes générations : ne le sacrifions pas ( cf les livres du chercheur en neurosciences Michel Le Van Quyen notamment "Cerveau et nature" et "Cerveau et silence")
Par ailleurs, je suis étonnée de la localisation de cette société SAS Maron Energie dans le Calvados. Quel est le lien de cette société avec Mâron ?
Bien cordialement,
Anne-Cécile de la Tousche
Domiciliée à Talence en GIRONDE
Nombreux souvenirs d'enfance à Mâron + Baptême et Mariage civil et religieux à Mâron + Parents et autres membres de ma famille domiciliés à Mâron et alentours
Contribution n°131 (Web)
Déposée le 27 octobre 2024 à 21h08
Nous nous opposons à ces usines éoliennes dont le bilan carbone est extrêmement négatif ;
De plus, le bilan carbone de la France est plutôt positif, en témoigne le site https://app.electricitymaps.com/; celui-ci indique les émissions de CO2, quand elles sont connues, comme le sont celles des pays européens. A ce propos, aucune donnée n’est disponible pour la Chine d’où viennent les terres rares du rotor de la nacelle. Vous avez dit « énergie verte » ?
Comme nous allons le montrer, à toutes les étapes de construction et d’installation de ces monstres, les vertus écologiques sont loin d’être prouvées.
Le support des éoliennes
Le gigantisme des éoliennes nécessite pour la semelle d’un seul pylône près de 1500 tonnes de béton et d’acier
Le coût pour la nature :
- Les matériaux et énergies nécessaires aux centaines de tonnes de béton
extraction du sable,
extraction du calcaire et de l’argile pour la fabrication du ciment et coût énergétique pour atteindre les 1450 °C https://www.lafarge.fr/fabrication-du-ciment
Pour sa part, le ciment Portland, un des composants du béton, émet 866 kg de CO2 / tonne de ciment. La production du ciment génère 5 à 6 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2), selon la GCCA (Association mondiale du ciment et du béton https://unfccc.int/fr/news/l-association-mondiale-du-ciment-appelle-le-secteur-a-agir-d-urgence-en-faveur-du-climat), soit trois fois plus que le transport aérien.
l’artificialisation des sols (2000 m2 par éolienne, ajouter les pistes pour apporter le matériel), 900 km2 des terres françaises ont été artificialisées.
Les machines :
Les divers matériaux et l’énergie utilisés pour leur construction
Les terres rares utilisées pour le rotor de la nacelle (200kg, dont le néodyme), extraites en Chine, avec son lot de leucémies autour des mines.
https://www.courrierinternational.com/article/2013/01/24/un-poison-radioactif-dans-nos-smartphones)
L’acier pour les mâts, les résines pour les pales : autre coût carbone pour leur fabrication et pour leur recyclage, qui semble ne pas être encore au point.
La pollution générée par les éoliennes et par leur nettoyage
Les huiles pour les moteurs, les détergents pour le nettoyage des pales* est aussi nécessaire pour l’efficacité de ces engins.
*Des milliards d’insectes s’écrasent sur les pales, autre destruction de la faune https://viapl.fr/des-milliards-dinsectes-secrasent-contre-les-eoliennes/ et https://www.lefigaro.fr/environnement/2012/04/04/01029-20120404ARTFIG00817-la-puissance-des-eoliennes-plombee-par-les-insectes.php
Le coût carbone du transport de l’électricité
Le cuivre utilisé pour le raccordement des éoliennes au concentrateur, puis au réseau : pour la France, 10 000 km. Source Eolien la belle illusion de Morvent en colère
https://www.youtube.com/watch?v=UxlWfLuyiVE ; https://www.youtube.com/@morventencolere8613
Enfin, la pollution liée au démantèlement, quand celui-ci a bien lieu….
Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la commission d'enquête, nos salutations respectueuses.
Pour OÏKOS KAÏ BIOS Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices
Association OÏKOS KAÏ BIOS
Patrimoine Nature et Vie
3, rue Branly
74100 AMBILLY
http://www.oikoskaibios.com/
oikos.kai.bios@orange.fr
Document joint
Contribution n°130 (Web)
Déposée le 27 octobre 2024 à 17h04
Nous nous opposons fermement à ce projet destructeur de la faune sauvage.
Selon l’avis de la MRAe (Mission Régionale d’Autorité environnementale), page 4/19, « Le projet prévoit l’implantation de quatre aérogénérateurs à l’Est de Châteauroux sur la commune de Mâron et s’implante essentiellement dans la Champagne Berrichonne, plus particulièrement dans la plaine d’Ardentes. Le projet comprend également des ouvrages annexes, notamment les plateformes, un poste de livraison électrique et un réseau de raccordement électrique souterrain.»
Tout d’abord, l’Avis de la mRAe mentionne, page 7/19 « L’autorité environnementale recommande de compléter l’étude d’impact par une évaluation de l’ensemble des incidences susceptibles d’être générées par le raccordement du projet au réseau »
Après ce manquement dans les dossiers, la zone est riche de son patrimoine naturel et y installer des éoliennes est impensable.
Page 7/19 de l’avis de la MRAe : « Le projet est situé à la limite avec le Boischaut Méridional, territoire de transition caractérisé par un relief de plateaux alternant vallons et vallée où le bocage Iaisse apparaître un maillage végétal important constitué de haies et de bois. La Brenne ferme l’aire d’étude au sud-ouest avec ses paysages cloisonnés par une trame bocagère dense et arborée où alternent végétation et plans d’eau. »
Dans ces paysages de bocage près du Parc Naturel de la Brenne, la biodiversité est abondante et variée, comme l’indique l’Avis de la MRAe page 10/19 « L’analyse des différents zonages de protection et d’inventaire situés dans l’aire d’étude éloignée (AEE) du projet est correctement réalisée. Elle montre que le projet s’insère dans un contexte écologique relativement riche (29 espaces remarquables présents dans l’AEE). On note la présence de sites Natura 2000(zones spéciales de conservation – ZSC) situées entre 7 et 10 km du site et du parc naturel régional de la Brenne distant de 11 km. Il faut également signaler la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) du Massif de Châteauroux située à moins de 5 km. »
En effet, selon l’Avis de la MRAe, page 10/17, les oiseaux, principales victimes de ces monstres que sont les éoliennes, sont bien présents « Concernant l’avifaune, les enjeux sont considérés comme faibles à forts, plus importants en période de migration. La diversité spécifique sur le site est relativement riche compte-tenu de la surface plutôt réduite de la ZIP (83 espèces dont dix inscrites à l’annexe I de la directive Oiseaux) au sein de laquelle différents cortèges d’espèces sont représentés (milieux ouverts, milieux semi-ouverts, boisements). Les inventaires menés sur site en période de migration, notamment automnale, montrent un flux assez faible et diffus d’oiseaux, avec des espèces patrimoniales globalement en effectifs limités (le Milan royal, sept individus observés), y compris pour la Grue cendrée (98 individus observés). En période de
reproduction, le Busard Saint-Martin, le Busard cendré et le Milan noir ont été contactés ponctuellement en vol de chasse ou de transit sans que des indices de nidification aient pu être relevés. Le Faucon hobereau et la Pie-grièche écorcheur en revanche sont identifiés comme nicheurs probables sur le site, et l’OEdicnème criard comme nicheur possible. Enfin l’Aigle Botté et la Cigogne noire, bien attestés sur le massif de Châteauroux et la forêt de Choeurs-Bommiers, n’ont pas été observés sur le site. »
Même si l’aigle et la cigogne n’ont pas été observés sur le site, le Massif de Chateauroux à 5 km est tout proche pour ces grands oiseaux.
Donc, le danger est bien réel et ce projet ne doit pas voir le jour.
Concernant les chiroptères, « La bibliographie montre que les activités de vol les plus importantes de la Noctule commune sont observées à une altitude moyenne comprise entre 55 et 60 m. Par ailleurs les cartes prédictives produites par Vigie-Chiro confirment que la région Centre-Val de Loire abrite des territoires très favorables à l’espèce, alors même qu’elle affiche un déclin très préoccupant sur le plan national (-88 %). L’enjeu régional pour cette espèce est donc d’autant plus fort. Par ailleurs, les espèces dites de vol intermédiaire (Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl, Sérotine commune), qui chassent préférentiellement en lisière, sont capables de voler aux altitudes interceptées par le rotor. Pour rappel, même si ces espèces ne sont pas considérées comme menacées, elles sont fortement impactées par les collisions (457 cadavres recensés pour ces trois espèces lors des suivis post-implantation en région).
L’autorité environnementale recommande de réexaminer la démarche d’évitement pour garantir une distance d’au moins 200 m entre les bouts de pales de l’ensemble des éoliennes et les haies et lisières boisées. »
Nous insistons sur la distance insuffisante entre les éoliennes et les bois, cf page 12/19 de l’Avis de la MRAe « L’implantation retenue ne permet donc pas de maintenir une distance minimale de 200 m de toute haie ou lisière, distance correspondant à la recommandation établie par Eurobats »
Quant au bridage proposé page 13/19, qui va vérifier ?
A ce propos, rappelons que la société Boralex a été condamnée pour défaut de cet arrêt des éoliennes par bridage ; le rendement est ainsi diminué, ce qui fait baisser la rentabilité de ces machines déjà, de nature, intermittentes.
Selon le communiqué de la Fédération Environnement Durable https://environnementdurable.org/, « Parc éolien de la forêt de Lanouée, la défaillance de l’exploitant, Boralex, est reconnue par l’État ! Les associations de protection de la nature bretonnes se sont mobilisées pour mettre en lumière la mortalité excessive de la faune sauvage autour des 17 éoliennes de la forêt de Lanouée. Après une rencontre avec les services de l’État, la défaillance de l’exploitant est reconnue et sa responsabilité pénale sera engagée par Bretagne Vivante et le GMB.
Nos associations se réjouissent que l'ensemble des interlocuteurs présents ait entendu notre demande d’arrêt nocturne des pales des 17 éoliennes de la forêt de Lanouée.
Ils se sont engagés à imposer les actions nécessaires à sa bonne réalisation.
Pour cela, la sous-préfecture de Pontivy et les services de l’État vont, pour la première fois, mettre en œuvre le principe de précaution sur un parc éolien en exigeant de l'exploitant une preuve de l’absence d’activité des chauves-souris à proximité des éoliens pour les remettre en route la nuit.
Nous déplorons cependant qu’il ait fallu attendre des mois de mortalité massive pour que l'arrêt nocturne des éoliennes soit envisagé, seule mesure qui permet de préserver les chauves-souris. Ces impacts avaient pourtant été anticipés par nos associations. Nos alertes, malgré les différents recours engagés, n'avaient pas été entendues……
La défaillance de l'exploitant, Boralex, a bien été reconnue par les représentants de l’État, un rapport de manquement, précédant une mise en demeure a d'ailleurs été rédigé. » »
.
Enfin, que pouvons-nous dire de la pertinence du choix du site quand, selon l’Avis de la MRAe, page 10/19 « En effet, les dispositions proposées :
• installent les éoliennes dans les zones à éviter,…. »
Comment pourrait-on accepter un tel projet ?
Après la chute de la population des oiseaux due aux pesticides, nous n’allons pas finir de les exterminer en ajoutant de nouvelles éoliennes ! Notons que la France en compte déjà 9000 (https://fee.asso.fr/pub/observatoire-de-leolien-2022/ ).
Nous rappelons l’étude de la LPO (Ligue Pour les Oiseaux), financée par l’État, qui montre que des espèces protégées et beaucoup de rapaces sont victimes des éoliennes. Elle est disponible à cette adresse https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/eolien_lpo_2017.pdf
Nous n’oublions pas, non plus, le gypaète barbu réintroduit dans la Drôme et tué par une pale d’éoliennes aux Pays-Bas (https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/angele-le-gypaete-barbu-reintroduit-dans-la-drome-tue-par-une-pale-d-eolienne-1622137894 ;
https://www.francetvinfo.fr/france/auvergne-rhone-alpes/drome/drome-angele-le-gypaete-barbu-reintroduit-dans-le-departement-a-ete-tue-par-une-pale-d-eolienne-aux-pays-bas_4640307.html )
Quant aux mesures compensatoires, lorsque la nature est détruite, il est trop tard ! Nous nous opposons donc fermement à ce projet du fait de l’impact très négatif sur l’avifaune.
Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la commission d'enquête, nos salutations respectueuses.
Pour OÏKOS KAÏ BIOS Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices
Association OÏKOS KAÏ BIOS
Patrimoine Nature et Vie
3, rue Branly
74100 AMBILLY
http://www.oikoskaibios.com/
oikos.kai.bios@orange.fr
Document joint
Contribution n°129 (Web)
Déposée le 27 octobre 2024 à 13h14
Comme par hasard on n'en voit pas ou peu dans les départements très touristiques où le patrimoine architectutal est préservé des éoliennes. Et heureusement aussi pour eux. Donc stop.
Contribution n°128 (Email)
Déposée le 26 octobre 2024 à 11h52
Je suis contre le projet éolien sur la commune de Mâron en Berry,Indre
Trop de nuisances bruits , et surtout sur la santé
Envoyé depuis l'application Mail Orange
Contribution n°127 (Web)
Déposée le 26 octobre 2024 à 22h23
Budget 2025 du Ministère de la transition écologique en hausse car soutien aux ENR mécaniquement en hausse de 4,5 milliards d'euros.
Monsieur le Préfet, Monsieur le Président de la commission d'enquête, Messieurs les membres de la commission d'enquête,
Sur France info, le 11 octobre 2024 :
Après la présentation par le gouvernement du projet de budget pour l'année 2025, Agnès Pannier-Runacher, chargée de la Transition écologique, a défendu la position de son ministère, vendredi 11 octobre, en conférence de presse. Elle a vanté une "hausse" de l'enveloppe accordée, puisqu'elle s'élève à 19,5 milliards d’euros pour 2025, contre 16,8 milliards d’euros pour 2024, tout en rappelant que cette augmentation est liée au soutien des énergies renouvelables, mécaniquement en hausse de 4,5 milliards d'euros.
https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/budget-2025-la-ministre-de-la-transition-ecologique-assume-une-reduction-des-depenses-et-vise-une-meilleure-efficacite-de-l-argent-public-investi_6831926.html
Voilà pourquoi, il faut dire STOP tout de suite avec ce gâchis d'argent public.
Et qui paie? le contribuable que nous sommes...
Un avis TRÈS DÉFAVORABLE s'impose.
Cordialement.