Les contributions

Contribution n°112 (Web)

Par Marie-Claude Tucker
Déposée le 4 avril 2025 à 11h35
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,

Pas de vent.

Veuillez trouver en pièce jointe, copie d’une lettre qui m’a été confiée, selon [...]
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,

Pas de vent.

Veuillez trouver en pièce jointe, copie d’une lettre qui m’a été confiée, selon laquelle le promoteur Eurocape New Energy France renonce à son projet éolien à Épineuil-le-Fleuriel, faute de vent.

Cordialement,

Marie-Claude Tucker.

Contribution n°111 (Web)

Par BERTRAND MENONVILLE
Déposée le 4 avril 2025 à 11h09
Madame, Monsieur,


L’implantation d’éoliennes entraîne :

- Une pollution visuelle,
- Une production intermittente, d’autres sources [...]
Madame, Monsieur,


L’implantation d’éoliennes entraîne :

- Une pollution visuelle,
- Une production intermittente, d’autres sources de production d’électricité sont de toutes façons indispensables pour pourvoir aux besoins en électricité,
- L’utilisation de métaux, bétons (un massif d’éolienne nécessite environ 400M3 de béton) de matériaux « rares ».


Ce ne sont que quelques éléments qui militent en défaveur de ces installations faussement « écologiques », quid de leur coût de maintenance, de leur vieillissement et du coût de démantèlement.

Ce projet est d’inutilité publique.


Cordialement

Contribution n°110 (Web)

Par Association PPTBB
Déposée le 3 avril 2025 à 20h14
La présente contribution est effectuée au nom de l'association Paysages du Pays de Tronçais et du Bocage Bourbonnais, donc je suis [...]
La présente contribution est effectuée au nom de l'association Paysages du Pays de Tronçais et du Bocage Bourbonnais, donc je suis président.
Notre association, forte de plus d’une centaine d’adhérents, a pour objet de veiller à préserver le paysage de notre région de toute atteinte visuelle majeure, et en premier lieu à évaluer de manière critique l'atteinte au cadre de vie que représentent les projets d’implantation de parcs industriels éoliens.

Le projet du Bois de l'Epôt nous paraît à cet égard emblématique du comportement inacceptable, strictement spéculatif, des promoteurs éoliens, comportement d'autant moins recevable de la part d'une entreprise multinationale française de premier plan comme Total Energie.
Ce projet présente en effet, au regard d'une contribution effective minime à l'effort de décarbonatation de l'énergie française, des impacts majeurs, durables, voire irréversible pour un environnement et un cadre de vie qui avait pu être jusqu'ici préservés vierges de toute industrialisation paysagère.

En effet, ce projet présente un niveau élevé de nuisance sur plusieurs sujets majeurs :
- Le réseau hydrologique
- L’avifaune
- Les chiroptères,
- Une incompatibilité visuelle avec le paysage existant, avec effet de rupture ;
- Une atteinte majeure à la qualité de vie des habitants des villages et hameaux voisins ;
- Une forte diminution de l'attractivité touristique des abords du projet.

En regard, les mesures correctives proposées par Total Energie apparaissent globalement insuffisantes ou peu susceptibles d'être vérifiées sur la durée de vie d’un parc éolien.
Il est (par exemple) bien connu que les mesures de bridage invoquées par les promoteurs éoliens en réponse aux atteintes portées aux chauves-souris ne sont pas ou peu respectées en phase d’exploitation.

À titre d'exemple complémentaire, on peut sérieusement mettre en doute (comme semble le faire la MRAe dans son avis du 14 juin 2024) l'affirmation selon laquelle la mise en place d'un busage et d'un pont en béton armé seraient suffisante pour remédier au risque fort que représente le projet pour la dégradation de la Queugne.

Il est encore incompréhensible de pouvoir considérer que les mesures proposées pour remédier au risque majeur que représente le projet pour certaines espèces protégées de chauves-souris (noctules communes, de Leisler et grandes noctules, pipistrelles communes et pipistrelles de Nathusius) puissent suffire à faire passer ce risque en « faible ». L'implantation d'un parc éolien industriel aura inéluctablement un impact majeur sur la nidification de plusieurs de ces espèces. Comme déjà relevé, les mesures de bridage proposées sont invérifiables après la mise en en œuvre du projet, qui ne manquera pas de porter irrémédiablement atteinte à la conservation d'espèces fragile ou protégée.

Généralement, le choix d'une implantation à 3 éoliennes, présenté comme susceptible de faire passer l'impact visuel du projet de « fort » à « modéré » » semble largement incantatoire, de même que la synchronisation des feux de balisage pour remédier à la gêne visuelle créée en phase d'exploitation – ces éléments ont probablement pesé dans l’évaluation de la Dréal, et son avis défavorable sur le projet.

Par ailleurs, bon nombre d'impacts défavorable sont classifiés comme « très faibles », « faible » ou « modérés » de manière manifestement subjective et sans se mettre un instant à la place de celles et ceux qui auront à subir pendant des décennies les nuisances visuelles et sonores associés à l’implantation d’un parc d’aérogénérateurs.

Certains risques (pourtant connus et reconnus) semblent même avoir été omis. Il est frappant de lire que l’étude d’impact admet (page 445) que « des connaissances acquises récemment sur la physiologie du système cochléovestibulaire ont révélé chez l’animal l’existence d’effets physiologiques induits par l’exposition à des infrasons de forts niveaux », mais reste absolument muette sur l’impact plausible d’un parc éolien sur le bétail, dans une région où l’élevage représente cependant une des « productions dominantes » (cf. p 249).

On peut encore relever le montant dérisoire (au regard du coût – non communiqué - de construction et des bénéfices d’exploitation – non communiqués - du parc éolien) de la garantie financière proposée par Total Energie (270k€) pour la remise en état du site au terme de son exploitation.

Indépendamment des conclusions de l'étude d'impact, la stratégie largement adoptée par les promoteurs éoliens en France et en Europe, qui consiste à prendre prétexte de l'approbation d'un premier projet pour tenter d'appuyer ensuite des demandes similaires à proximité du premier site conduit à recommander que le projet de l'Epôt soit rejeté afin d'éviter une stratégie du « pied-dans-la-porte ». On relèvera notamment à cet égard que le poste source de raccordement, situé en Auvergne Rhône Alpes confère au projet une dimension interrégionale et peut laisser craindre une multiplication des sites éoliens à proximité de ce raccordement, aboutissant à un effet de mitage qui démultiplierait sur une grande échelle les nuisances liées à l’éolien industriel.

En conclusion, et au regard (1) de la persistance de nuisances fortes du projet auxquelles il ne peut être remédié (impact visuel, dégradation des conditions de vie des habitants, attente durable à la biodiversité) et/ou (2) au caractère manifestement insuffisant des mesures proposés par la société Totale Energie (en dépit de ses ressources financières et techniques considérables) pour pallier ces nuisances, et enfin (3) de la contribution purement symbolique que ce projet représente à la politique de décarbonation de l'énergie électrique en France, nous considérons que ce projet aurait un effet extrêmement dommageable pour son environnement humain, animal et paysager.

Nous invitons la commission d'enquête à suivre les avis émis par la Dreal et l’Architecte des Bâtiments de France, et à préconiser le rejet de la demande d'autorisation de la société Total Energie.

Contribution n°109 (Web)

Par Association PPTBB
Déposée le 3 avril 2025 à 20h11
La présente contribution est effectuée au nom de l'association Paysages du Pays de Tronçais et du Bocage Bourbonnais, donc je suis [...]
La présente contribution est effectuée au nom de l'association Paysages du Pays de Tronçais et du Bocage Bourbonnais, donc je suis président.
Notre association, forte de plus d’une centaine d’adhérents, a pour objet de veiller à préserver le paysage de notre région de toute atteinte visuelle majeure, et en premier lieu à évaluer de manière critique l'atteinte au cadre de vie que représentent les projets d’implantation de parcs industriels éoliens.

Le projet du Bois de l'Epôt nous paraît à cet égard emblématique du comportement inacceptable, strictement spéculatif, des promoteurs éoliens, comportement d'autant moins recevable de la part d'une entreprise multinationale française de premier plan comme Total Energie.
Ce projet présente en effet, au regard d'une contribution effective minime à l'effort de décarbonatation de l'énergie française, des impacts majeurs, durables, voire irréversible pour un environnement et un cadre de vie qui avait pu être jusqu'ici préservés vierges de toute industrialisation paysagère.

En effet, ce projet présente un niveau élevé de nuisance sur plusieurs sujets majeurs :
- Le réseau hydrologique
- L’avifaune
- Les chiroptères,
- Une incompatibilité visuelle avec le paysage existant, avec effet de rupture ;
- Une atteinte majeure à la qualité de vie des habitants des villages et hameaux voisins ;
- Une forte diminution de l'attractivité touristique des abords du projet.

En regard, les mesures correctives proposées par Total Energie apparaissent globalement insuffisantes ou peu susceptibles d'être vérifiées sur la durée de vie d’un parc éolien.
Il est (par exemple) bien connu que les mesures de bridage invoquées par les promoteurs éoliens en réponse aux atteintes portées aux chauves-souris ne sont pas ou peu respectées en phase d’exploitation.

À titre d'exemple complémentaire, on peut sérieusement mettre en doute (comme semble le faire la MRAe dans son avis du 14 juin 2024) l'affirmation selon laquelle la mise en place d'un busage et d'un pont en béton armé seraient suffisante pour remédier au risque fort que représente le projet pour la dégradation de la Queugne.

Il est encore incompréhensible de pouvoir considérer que les mesures proposées pour remédier au risque majeur que représente le projet pour certaines espèces protégées de chauves-souris (noctules communes, de Leisler et grandes noctules, pipistrelles communes et pipistrelles de Nathusius) puissent suffire à faire passer ce risque en « faible ». L'implantation d'un parc éolien industriel aura inéluctablement un impact majeur sur la nidification de plusieurs de ces espèces. Comme déjà relevé, les mesures de bridage proposées sont invérifiables après la mise en en œuvre du projet, qui ne manquera pas de porter irrémédiablement atteinte à la conservation d'espèces fragile ou protégée.

Généralement, le choix d'une implantation à 3 éoliennes, présenté comme susceptible de faire passer l'impact visuel du projet de « fort » à « modéré » » semble largement incantatoire, de même que la synchronisation des feux de balisage pour remédier à la gêne visuelle créée en phase d'exploitation – ces éléments ont probablement pesé dans l’évaluation de la Dréal, et son avis défavorable sur le projet.

Par ailleurs, bon nombre d'impacts défavorable sont classifiés comme « très faibles », « faible » ou « modérés » de manière manifestement subjective et sans se mettre un instant à la place de celles et ceux qui auront à subir pendant des décennies les nuisances visuelles et sonores associés à l’implantation d’un parc d’aérogénérateurs.

Certains risques (pourtant connus et reconnus) semblent même avoir été omis. Il est frappant de lire que l’étude d’impact admet (page 445) que « des connaissances acquises récemment sur la physiologie du système cochléovestibulaire ont révélé chez l’animal l’existence d’effets physiologiques induits par l’exposition à des infrasons de forts niveaux », mais reste absolument muette sur l’impact plausible d’un parc éolien sur le bétail, dans une région où l’élevage représente cependant une des « productions dominantes » (cf. p 249).

On peut encore relever le montant dérisoire (au regard du coût – non communiqué - de construction et des bénéfices d’exploitation – non communiqués - du parc éolien) de la garantie financière proposée par Total Energie (270k€) pour la remise en état du site au terme de son exploitation.

Indépendamment des conclusions de l'étude d'impact, la stratégie largement adoptée par les promoteurs éoliens en France et en Europe, qui consiste à prendre prétexte de l'approbation d'un premier projet pour tenter d'appuyer ensuite des demandes similaires à proximité du premier site conduit à recommander que le projet de l'Epôt soit rejeté afin d'éviter une stratégie du « pied-dans-la-porte ». On relèvera notamment à cet égard que le poste source de raccordement, situé en Auvergne Rhône Alpes confère au projet une dimension interrégionale et peut laisser craindre une multiplication des sites éoliens à proximité de ce raccordement, aboutissant à un effet de mitage qui démultiplierait sur une grande échelle les nuisances liées à l’éolien industriel.

En conclusion, et au regard (1) de la persistance de nuisances fortes du projet auxquelles il ne peut être remédié (impact visuel, dégradation des conditions de vie des habitants, attente durable à la biodiversité) et/ou (2) au caractère manifestement insuffisant des mesures proposés par la société Totale Energie (en dépit de ses ressources financières et techniques considérables) pour pallier ces nuisances, et enfin (3) de la contribution purement symbolique que ce projet représente à la politique de décarbonation de l'énergie électrique en France, nous considérons que ce projet aurait un effet extrêmement dommageable pour son environnement humain, animal et paysager.

Nous invitons la commission d'enquête à suivre les avis émis par la Dreal et l’Architecte des Bâtiments de France, et à préconiser le rejet de la demande d'autorisation de la société Total Energie.

Contribution n°108 (Web)

Par LEBRUN, Matthieu
Déposée le 3 avril 2025 à 20h06
Né à Bourges, j'ai passé de nombreux moments à parcourir le sud du Cher, à pied ou à vélo. Je réside actuellement dans le nord de [...]
Né à Bourges, j'ai passé de nombreux moments à parcourir le sud du Cher, à pied ou à vélo. Je réside actuellement dans le nord de l'Allier et continue à me rendre fréquemment aux alentours immédiat d'Epineuil le Fleuriel, notamment à Hérisson ou à Meaulnes.
Ayant pris connaissance du projet de demande d'autorisation déposé par la société Total Energies, je tiens à manifester mon opposition à ce projet, pour les principales raisons suivantes :
• l'implantation d'aérogénérateurs industriels dans le paysage d'Epineuil le Fleuriel et Sainte-Vitte représente une atteinte majeure au paysage environnant, ainsi que le relève l'étude d'impact.
• Le bocage ouvert ne se prête en aucune manière à l'implantation d'éoliennes de plus de 200m de haut, et ne pourra manquer de créer un effet d'écrasement important compte tenu de la nature essentiellement horizontal des reliefs propre au bocage
• l'étude d'impact reconnaît en outre que le projet aurait une incidence visuelle fortement négative pour plusieurs sites patrimoniaux profondément ancrés dans la vie culturelle et spirituelle des habitants de la région, en premier lieu le Musée du Grand Meaulnes à Epineuil (qu’on pourrait également considérer comme une atteinte à la mémoire de Alain Fournier), ainsi que l’Eglise Saint Agathe, dont la situation en surplomb serein d’un paysage de bocage ouvert serait immanquablement abîmée par la vue des éoliennes ;
• les mesures d'accompagnement proposées par le porteur du projet (bourse aux arbres, bardage des postes de transformation) sont manifestement très insuffisantes pour permettre de palier la destruction, pour plusieurs décennies, d’un paysage aujourd'hui heureusement préservé ;
• par ailleurs, et ainsi que le relèvent à juste titre la MRAE, ainsi que la DREAL et l’architecte des bâtiments de France, le projet de Total Energie, s’il identifie correctement les enjeux, ne prend pas en compte l’ensemble des nuisances qu’il implique en matière de biodiversité et de paysage – ce qui signifie que ne projet, s’il était accepté, ne manquerait pas d'affecter de manière extrêmement négative l'écosystème environnant ;
• A ce titre, la reconnaissance par Total Energie de l'effet néfaste de son projet pour des espèces fragiles et protégées tel que les cigognes blanches et noires, et diverses espèces protégées de chiroptères dont la grande noctule, suffit seul à déterminer caractère inacceptable de la demande d'autorisation
Au-delà de la dégradation dramatique des conditions de vie des habitants d’Epineuil le Fleuriel et des commune et hameaux avoisinants (largement sous-évalué par l’étude d’impact de Total Energie), ce projet apparaît comme une dégradation injustifiée d'un paysage qui m'est cher.
En effet, la gravité des atteintes relevées n'est en aucune mesure compensée par la contribution, au demeurant fort modeste, de ces 3 aérogénérateurs à la décarbonatation de l'énergie électrique française.
Pour l'ensemble de ces raisons, j'invite les commissaires enquêteurs à suivre la vie exprimer par les représentants de la Dreal et l'architecte des Bâtiments de France, et de rejeter purement et simplement ce projet qui dénature (au sens propre) un espace de vie et de culture qu'il importe de préserver.

Contribution n°107 (Web)

Par Laurent ARTHUR
Déposée le 3 avril 2025 à 14h40
Contribution au projet éolien du parc de Saint-Vitte / Epineuil Le Fleuriel
Les tableaux et graphiques sont dans le PDF en pièce jointe


Monsieur [...]
Contribution au projet éolien du parc de Saint-Vitte / Epineuil Le Fleuriel
Les tableaux et graphiques sont dans le PDF en pièce jointe


Monsieur le commissaire enquêteur,
Si le projet de parc éolien sur les communes de Saint-Vitte/Epineuil Le Fleuriel voyait le jour, il aurait de fortes répercutions sur les chauves-souris de haut vol, et sur les Noctules en particulier. Ces espèces, en région, ont une spécificité patrimoniale nationale de plus en plus reconnue et la nécessité de les protéger se voit confortée au fil des plus récentes découvertes. C’est le cas de trois nouvelles études menées en région Centre-Val de Loire en 2024 et 2025 qui confirment les hypothèses défendues par l’association « Chauve-Qui-Peut » depuis plus de 10 ans quand à l’incidence de cette énergie renouvelable sur certaines espèces de chauves-souris.
L’étude d’impact menée par Biotope pour ce projet de parc éolien est de bonne qualité. Elle documente clairement les transits acoustiques en altitude. Voici quelques phrases explicites de l’étude sur les enjeux liés aux Chiroptères : « En comparaison avec l’ensemble des écoutes en altitude réalisées par Biotope en France et en Belgique, cette activité apparait forte voire très forte, toutes espèces confondues ». « Les espèces de haut vol sont fréquentes sur le site et présentes dans près de 85 % des nuits, sur la période d’activité principale des chauves-souris (avril à octobre). Les principales espèces contactées sont la Noctule de Leisler, la Noctule commune, la Grand Noctule, la Pipistrelle commune et le groupe pipistrelle de Kuhl / P. de Nathusius », « Il apparait que les chauves-souris sont présentes en altitude aussi bien en période estivale qu’en période de migration pour les Noctules communes, Noctule de Leisler et Grande Noctule ». « Les écoutes en altitude, réalisées sur un mât de mesures en 2021, ont mis en évidence la présence d’une espèce supplémentaire : la Grande Noctule ».
On peut toutefois regretter que ces observations ne conduisent pas à recommander un abandon du projet compte tenu de la densité de chauves-souris de haut vol sur la zone d’implantation prévue du parc.
La MRAE reprend ces données dans son document et s’inquiète sur les mêmes enjeux : « L’activité globale est jugée forte à très forte sur cette période. Les mois les plus actifs sont août et septembre (et juillet-août pour les Noctules), avec également une forte activité en juin, ce qui laisse supposer des gîtes probables des deux voire trois espèces de Noctules à proximité (la forêt de Tronçais abrite des gîtes connus de Noctules à environ 7,5 km) ».
D’autre part, un autre parc éolien proche de St Vitte et d’Epineuil Le Fleuriel est en projet à six kilomètres, en région Auvergne, sur la commune d’Audes. Si la rigueur des deux études d’impact diffère et que les propositions de mesures ERC divergent, les données acoustiques se complètent et ne font que souligner le caractère dangereux de l’installation d’aérogénérateurs dans ce secteur géographique qui s’avère particulièrement attractif pour les chauves-souris car à proximité du massif forestier de Tronçais et de la vallée du Cher. Les enjeux les plus clairement soulignés par les deux études d’impacts sont la présence de Noctules à toutes les saisons, avec de très probables colonies de mises-bas non encore découvertes pour la Noctule commune et la Noctule de Leisler.
Ce faits ont d’ailleurs alerté les experts de l’association « Chauves-souris Auvergne » pour le projet d’Audes : « Les résultats de l’étude d’impact réalisée sont d’autant plus préoccupants qu’ils indiquent pour les périodes de transit automnal, de transit printanier et de mise bas « Nous pouvons très nettement observer deux pics d’activité pour la Noctule commune et la Noctule de Leisler. […] Ces résultats confirment la présence de gîtes à proximité immédiate de la zone d’étude. » (page 202). La proximité de gîtes de cette espèce augmente donc considérablement le risque de collision ou de barotraumatisme. Nous ne sommes donc pas les seuls experts en Chiroptères à nous inquiéter de l’extension de nouveaux projets éoliens dans cette zone éminemment à risque pour les Noctules et les autres chauves-souris de haut vol.
Pour revenir au projet de Saint-Vitte/Epineuil Le Fleuriel, il s’avère que la proposition émanant d’Eurobats, figurant dans l’étude d’impact et le document de la MRAE, recommandant une distance d’au moins 200 m entre les aérogénérateurs et les haies et lisières boisées ne répondent plus aux connaissances régionales actuelles. Il apparaît aujourd’hui que ce principe de précaution, datant de 10 ans n’est pas suffisant pour offrir une réelle sécurité aux Noctules, les espèces les plus emblématiques du secteur, en nombre comme en patrimonialité.

En effet une première étude menée en 2024 dans le Cher par l’association « Chauve-Qui-Peut », démontrait que l’éloignement des éoliennes à plus de 200 m des structures végétalisées n’a qu’un impact positif très limité sur les Noctules. Le document confirmait que ces espèces, évoluant à haute altitude, s’affranchissaient des structures végétalisées au sol pour leurs déplacements migratoires ou leurs transits saisonniers. L’étude reprenait l’intégralité des localisations des 77 cadavres de Noctules récoltés lors des suivis de mortalité du Cher. 31 corps étaient découverts à plus de 200 m de toute structure végétalisé, soit 40,3% des effectifs. 10 individus, étant localisés au-delà de 1000m de toute végétation, en pleine zone d’openfield.



Une seconde étude couvrant cette fois toute la région Centre-Val de Loire, publiée en mars 2025 par quatre étudiants de la faculté d’Angers, confirme cette tendance avec 37% des 209 Noctules, les trois espèces confondues, trouvées mortes dans les 200 m, et donc 53% des collisions intervenant au-delà de cette distance préconisée par Eurobats.


Compte tenu du pourcentage d’individus découverts à plus de 200 m des aérogénérateurs et de cette constante régionale, les propositions d’Eurobats restent certes utiles, mais sont nettement insuffisantes pour assurer en région Centre-Val de Loire une sécurité suffisante pour les Noctules. Je rappelle que pour un individu découvert mort, 10 échappent à un recensement lors des suivis. Cela donne une idée de la mortalité cumulative sur les populations régionales et souligne qu’avec de telles ponctions sur le long terme, le bon état de conservation de cette espèce soit menacé. Le danger vient clairement du déploiement de nouveaux parcs éoliens dans des zones que l’on sait très densément peuplées par ces espèces de chauves-souris comme c’est le cas pour ce secteur sud du Cher.

D’autre part, concernant les mesures de bridage préconisées pour le projet de Saint-Vitte/Epineuil Le Fleuriel, elles sont insuffisantes pour assurer une protection sans faille pour les Noctules. Nous pouvons déjà le constater sur d’autres parcs éoliens du Berry déjà en activité, où malgré des efforts constants de régulation, des Noctules sont toujours retrouvées au pied des machines. C’est le cas du parc des Pierrots à Saint-Ambroix, avec encore deux Noctules impactées lors du dernier suivi de mortalité, ou celui de Chassepain dans l’Indre avec sept individus des trois espèces retrouvées au pied des aérogénérateurs en 2023. Les seuils de 95 % de contacts acoustiques épargnés et les bridages à 6 m/s ne se montrent malheureusement toujours pas assez efficaces.

Une dernière étude concerne les déplacements migratoires de la Noctule commune, publiée elle aussi début 2025, par l’un des centres de recherche les plus reconnus en Europe en matière de chauves-souris, celui du Dr Christian Voigt à Berlin. La publication démontre par des analyses isotopiques de poils prélevés sur les cadavres des Noctules collectés dans le cadre des suivis de mortalité au pied des aérogénérateurs principalement en région Centre-Val de Loire, que 2/3 des Noctules communes sont d’origine sédentaires. Un tiers seulement sont des migratrices au long cours et proviennent encore de l’Est de l’Europe. La destruction de ces derniers individus est en contradiction avec les accords de Berne sur les espèces migratrices.

Les deux cartes suivantes publiées par la SFEPM en mars 2025 après deux ans de prospections à l’échelle de la France le confirment une nouvelle fois. La région Centre-Val de Loire abrite bien l’une des plus fortes densités actuellement connues de Noctules communes avec la région Pays de la Loire. Le département du Cher étant le premier en France pour l’hibernation de cette espèce de chauves-souris, mais aussi, et ce qui est logique, le premier en région pour la mortalité de cette espèce avec actuellement 81 individus tués.







Compte tenu des différentes analyses présentées dans ce courrier, il en ressort que le département du Cher, comme la région Centre-Val de Loire a une lourde responsabilité de protection vis-à-vis de la Noctule commune, et chaque nouvel individu tué par les aérogénérateurs n’est plus acceptable si l’on veut protéger sur le long terme ce patrimoine environnemental sédentaire exceptionnel. Si le développement éolien s’arrête sur les zones les plus densément peuplées par les Noctules, notre région pourrait être le réservoir national indispensable pour cette espèce quand les éoliennes européennes auront détruit les populations migratrices. Quant à la Noctule de Leisler, sa répartition géographique nationale la protège davantage, même si l’on ne peut que déplorer les très fortes mortalités enregistrées en région Centre-Val de Loire. Il conviendrait également de se pencher à l’avenir sur le statut de la Pipistrelle de Nathusius dont les effectifs impactés par les éoliennes sont largement sous-estimés lors des suivis de mortalité. Quant aux enregistrement de Grande Noctule, captés lors des écoutes en altitude sur le mat de mesure de Saint-Vitte, ils s’avèrent être les plus importants en nombre actuellement connus pour le département du Cher pour cette espèce. Les Noctules étant présentes autant en nombre qu’en espèces, en transit comme en reproduction, ce projet, situé proche du massif forestier de Tronçais et de la vallée du Cher reste l’un des secteurs de la région les plus inadéquats pour y implanter de nouveaux parcs éoliens.

Je reste à votre disposition si vous aviez besoin d’autres précisions.
Bien sincèrement
Laurent Arthur, expert en chauves-souris







Contribution au projet éolien du parc de Saint-Vitte / Epineuil Le Fleuriel
Les tableaux et graphiques sont dans le PDF en pièce jointe
Monsieur le commissaire enquêteur,
Si le projet de parc éolien sur les communes de Saint-Vitte/Epineuil Le Fleuriel voyait le jour, il aurait de fortes répercutions sur les chauves-souris de haut vol, et sur les Noctules en particulier. Ces espèces, en région, ont une spécificité patrimoniale nationale de plus en plus reconnue et la nécessité de les protéger se voit confortée au fil des plus récentes découvertes. C’est le cas de trois nouvelles études menées en région Centre-Val de Loire en 2024 et 2025 qui confirment les hypothèses défendues par l’association « Chauve-Qui-Peut » depuis plus de 10 ans quand à l’incidence de cette énergie renouvelable sur certaines espèces de chauves-souris.
L’étude d’impact menée par Biotope pour ce projet de parc éolien est de bonne qualité. Elle documente clairement les transits acoustiques en altitude. Voici quelques phrases explicites de l’étude sur les enjeux liés aux Chiroptères : « En comparaison avec l’ensemble des écoutes en altitude réalisées par Biotope en France et en Belgique, cette activité apparait forte voire très forte, toutes espèces confondues ». « Les espèces de haut vol sont fréquentes sur le site et présentes dans près de 85 % des nuits, sur la période d’activité principale des chauves-souris (avril à octobre). Les principales espèces contactées sont la Noctule de Leisler, la Noctule commune, la Grand Noctule, la Pipistrelle commune et le groupe pipistrelle de Kuhl / P. de Nathusius », « Il apparait que les chauves-souris sont présentes en altitude aussi bien en période estivale qu’en période de migration pour les Noctules communes, Noctule de Leisler et Grande Noctule ». « Les écoutes en altitude, réalisées sur un mât de mesures en 2021, ont mis en évidence la présence d’une espèce supplémentaire : la Grande Noctule ».
On peut toutefois regretter que ces observations ne conduisent pas à recommander un abandon du projet compte tenu de la densité de chauves-souris de haut vol sur la zone d’implantation prévue du parc.
La MRAE reprend ces données dans son document et s’inquiète sur les mêmes enjeux : « L’activité globale est jugée forte à très forte sur cette période. Les mois les plus actifs sont août et septembre (et juillet-août pour les Noctules), avec également une forte activité en juin, ce qui laisse supposer des gîtes probables des deux voire trois espèces de Noctules à proximité (la forêt de Tronçais abrite des gîtes connus de Noctules à environ 7,5 km) ».
D’autre part, un autre parc éolien proche de St Vitte et d’Epineuil Le Fleuriel est en projet à six kilomètres, en région Auvergne, sur la commune d’Audes. Si la rigueur des deux études d’impact diffère et que les propositions de mesures ERC divergent, les données acoustiques se complètent et ne font que souligner le caractère dangereux de l’installation d’aérogénérateurs dans ce secteur géographique qui s’avère particulièrement attractif pour les chauves-souris car à proximité du massif forestier de Tronçais et de la vallée du Cher. Les enjeux les plus clairement soulignés par les deux études d’impacts sont la présence de Noctules à toutes les saisons, avec de très probables colonies de mises-bas non encore découvertes pour la Noctule commune et la Noctule de Leisler.
Ce faits ont d’ailleurs alerté les experts de l’association « Chauves-souris Auvergne » pour le projet d’Audes : « Les résultats de l’étude d’impact réalisée sont d’autant plus préoccupants qu’ils indiquent pour les périodes de transit automnal, de transit printanier et de mise bas « Nous pouvons très nettement observer deux pics d’activité pour la Noctule commune et la Noctule de Leisler. […] Ces résultats confirment la présence de gîtes à proximité immédiate de la zone d’étude. » (page 202). La proximité de gîtes de cette espèce augmente donc considérablement le risque de collision ou de barotraumatisme. Nous ne sommes donc pas les seuls experts en Chiroptères à nous inquiéter de l’extension de nouveaux projets éoliens dans cette zone éminemment à risque pour les Noctules et les autres chauves-souris de haut vol.
Pour revenir au projet de Saint-Vitte/Epineuil Le Fleuriel, il s’avère que la proposition émanant d’Eurobats, figurant dans l’étude d’impact et le document de la MRAE, recommandant une distance d’au moins 200 m entre les aérogénérateurs et les haies et lisières boisées ne répondent plus aux connaissances régionales actuelles. Il apparaît aujourd’hui que ce principe de précaution, datant de 10 ans n’est pas suffisant pour offrir une réelle sécurité aux Noctules, les espèces les plus emblématiques du secteur, en nombre comme en patrimonialité.

En effet une première étude menée en 2024 dans le Cher par l’association « Chauve-Qui-Peut », démontrait que l’éloignement des éoliennes à plus de 200 m des structures végétalisées n’a qu’un impact positif très limité sur les Noctules. Le document confirmait que ces espèces, évoluant à haute altitude, s’affranchissaient des structures végétalisées au sol pour leurs déplacements migratoires ou leurs transits saisonniers. L’étude reprenait l’intégralité des localisations des 77 cadavres de Noctules récoltés lors des suivis de mortalité du Cher. 31 corps étaient découverts à plus de 200 m de toute structure végétalisé, soit 40,3% des effectifs. 10 individus, étant localisés au-delà de 1000m de toute végétation, en pleine zone d’openfield.



Une seconde étude couvrant cette fois toute la région Centre-Val de Loire, publiée en mars 2025 par quatre étudiants de la faculté d’Angers, confirme cette tendance avec 37% des 209 Noctules, les trois espèces confondues, trouvées mortes dans les 200 m, et donc 53% des collisions intervenant au-delà de cette distance préconisée par Eurobats.


Compte tenu du pourcentage d’individus découverts à plus de 200 m des aérogénérateurs et de cette constante régionale, les propositions d’Eurobats restent certes utiles, mais sont nettement insuffisantes pour assurer en région Centre-Val de Loire une sécurité suffisante pour les Noctules. Je rappelle que pour un individu découvert mort, 10 échappent à un recensement lors des suivis. Cela donne une idée de la mortalité cumulative sur les populations régionales et souligne qu’avec de telles ponctions sur le long terme, le bon état de conservation de cette espèce soit menacé. Le danger vient clairement du déploiement de nouveaux parcs éoliens dans des zones que l’on sait très densément peuplées par ces espèces de chauves-souris comme c’est le cas pour ce secteur sud du Cher.

D’autre part, concernant les mesures de bridage préconisées pour le projet de Saint-Vitte/Epineuil Le Fleuriel, elles sont insuffisantes pour assurer une protection sans faille pour les Noctules. Nous pouvons déjà le constater sur d’autres parcs éoliens du Berry déjà en activité, où malgré des efforts constants de régulation, des Noctules sont toujours retrouvées au pied des machines. C’est le cas du parc des Pierrots à Saint-Ambroix, avec encore deux Noctules impactées lors du dernier suivi de mortalité, ou celui de Chassepain dans l’Indre avec sept individus des trois espèces retrouvées au pied des aérogénérateurs en 2023. Les seuils de 95 % de contacts acoustiques épargnés et les bridages à 6 m/s ne se montrent malheureusement toujours pas assez efficaces.

Une dernière étude concerne les déplacements migratoires de la Noctule commune, publiée elle aussi début 2025, par l’un des centres de recherche les plus reconnus en Europe en matière de chauves-souris, celui du Dr Christian Voigt à Berlin. La publication démontre par des analyses isotopiques de poils prélevés sur les cadavres des Noctules collectés dans le cadre des suivis de mortalité au pied des aérogénérateurs principalement en région Centre-Val de Loire, que 2/3 des Noctules communes sont d’origine sédentaires. Un tiers seulement sont des migratrices au long cours et proviennent encore de l’Est de l’Europe. La destruction de ces derniers individus est en contradiction avec les accords de Berne sur les espèces migratrices.

Les deux cartes suivantes publiées par la SFEPM en mars 2025 après deux ans de prospections à l’échelle de la France le confirment une nouvelle fois. La région Centre-Val de Loire abrite bien l’une des plus fortes densités actuellement connues de Noctules communes avec la région Pays de la Loire. Le département du Cher étant le premier en France pour l’hibernation de cette espèce de chauves-souris, mais aussi, et ce qui est logique, le premier en région pour la mortalité de cette espèce avec actuellement 81 individus tués.







Compte tenu des différentes analyses présentées dans ce courrier, il en ressort que le département du Cher, comme la région Centre-Val de Loire a une lourde responsabilité de protection vis-à-vis de la Noctule commune, et chaque nouvel individu tué par les aérogénérateurs n’est plus acceptable si l’on veut protéger sur le long terme ce patrimoine environnemental sédentaire exceptionnel. Si le développement éolien s’arrête sur les zones les plus densément peuplées par les Noctules, notre région pourrait être le réservoir national indispensable pour cette espèce quand les éoliennes européennes auront détruit les populations migratrices. Quant à la Noctule de Leisler, sa répartition géographique nationale la protège davantage, même si l’on ne peut que déplorer les très fortes mortalités enregistrées en région Centre-Val de Loire. Il conviendrait également de se pencher à l’avenir sur le statut de la Pipistrelle de Nathusius dont les effectifs impactés par les éoliennes sont largement sous-estimés lors des suivis de mortalité. Quant aux enregistrement de Grande Noctule, captés lors des écoutes en altitude sur le mat de mesure de Saint-Vitte, ils s’avèrent être les plus importants en nombre actuellement connus pour le département du Cher pour cette espèce. Les Noctules étant présentes autant en nombre qu’en espèces, en transit comme en reproduction, ce projet, situé proche du massif forestier de Tronçais et de la vallée du Cher reste l’un des secteurs de la région les plus inadéquats pour y implanter de nouveaux parcs éoliens.

Je reste à votre disposition si vous aviez besoin d’autres précisions.
Bien sincèrement
Laurent Arthur, expert en chauves-souris

Document joint


Contribution n°106 (Web)

Par Kurzawa Christian
Déposée le 3 avril 2025 à 11h18
Messieurs les commissaires enquêteurs,
La zone d'implantation potentielle de ce parc éolien parait totalement inadapté au regard des [...]
Messieurs les commissaires enquêteurs,
La zone d'implantation potentielle de ce parc éolien parait totalement inadapté au regard des enjeux sur le paysage naturel, architectural, la très riche biodiversité et la proximité des lieux de vie, sur un site ouvert à la covisibilité. La réponse du promoteur à l'avis délibéré de l'autorité environnementale concernant les mesures d'évitement, de réduction et de compensation semblent peu convaincantes. D'ailleurs, les services consultés ne se sont pas trompés sur la pertinence du projet. Lors d'un comité consultatif dont j'étais membre, l'agence TACT, mandaté par Total Energie, en raison du refus d'un propriétaire foncier de louer ses terres agricoles pour l'installation d'éoliennes sur cette zone, nous a fait savoir que le promoteur cité, n'avait pas d'autres choix que de prendre les terrains restants à disposition avec les enjeux environnementaux que l'on connait.
En outre, en période hivernale, ces terrains argileux et instables sont très souvent recouverts d'eau stagnante malgré les drainages existants. Ceux-ci, espacés de 10m et enterrés entre 60 et 80cm seront arrachés par les engins effectuant les tranchées pour le raccordement des câbles électriques. Ces drains seront-ils remis en service un à un pour éviter des remontées de nappes d'eau encore plus importantes?
La rivière "La Queugne" sera inévitablement dégradé par la construction de pont et busage ainsi que la faune présente sur les lieux.
Le cheminement prévu du raccordement des câbles électriques d'une moyenne tension traversera le bourg historique d'Epineuil (Maison-école, musée du Grand- Meaulnes et proche de l'église Saint-Martin) ainsi que le bourg de Vallon en Sully dont les commerces seront pénalisés. Aberrant !
La Direction des routes et de la mobilité préconise une distance minimum supérieure à la hauteur d'une éolienne (201m-mât + pale ). L'éolienne E1 sur le plan est à 200,8m de la RD4 reliant St-Vitte à Epineuil mais beaucoup moins en bout de pale à l'horizontale ou en oblique avec des vents dominants de secteur ouest. Le risque est donc bien réel en cas de projection d'éléments de pales cassées. Pour ces raisons, j'émets un avis défavorable.
Salutations respectueuses.

Contribution n°105 (Web)

Par Hollertt Sylvia et Patrick
Déposée le 2 avril 2025 à 20h41
Nous sommes contre ce projet d'Eoliennes, Danger pour les habitations très impactées, nous sommes tous opposés à ce projet dans notre [...]
Nous sommes contre ce projet d'Eoliennes, Danger pour les habitations très impactées, nous sommes tous opposés à ce projet dans notre village et les villages alentours, il y aurait des nuisances visuelles et sonores, nuisances pour les chevaux, les vaches, etc. également pour les sols,

Contribution n°104 (Web)

Anonyme
Déposée le 2 avril 2025 à 19h44
Non aux éoliennes

Contribution n°103 (Web)

Anonyme
Déposée le 2 avril 2025 à 19h26
Non à la pollution visuelle et sonore.

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