Les contributions

Contribution n°53 (Web)

Anonyme
Déposée le 30 juin 2024 à 17h49
Bonjour ,

Suis très favorable à ce formidable projet original, innovant mais surtout unique en Europe.
Économiquement intéressant [...]
Bonjour ,

Suis très favorable à ce formidable projet original, innovant mais surtout unique en Europe.
Économiquement intéressant à tout point de vue, tourisme, emploi pour les jeunes de la région, activités pour les enfants etc...
Le Limousin est une magnifique région qui mérite d'être mieux connue.

Alain

Contribution n°52 (Web)

Par BOUCHER Jeanne
Déposée le 30 juin 2024 à 14h34
De tous les documents mis à disposition du public dans le cadre de l'enquête publique à laquelle je participe en tant qu'administrée [...]
De tous les documents mis à disposition du public dans le cadre de l'enquête publique à laquelle je participe en tant qu'administrée de la Communauté de Communes, celui intitulé DDEP-A, de 477 pages, a le mérite de compiler ce qui est le plus important et je suis stupéfaite de lire, rien que dans cette compilation, une production très embrouillée dans les idées, les formulations et la mise en page.

Le 20 février 2024, le Conseil National de la Protection de la Nature a rendu un avis défavorable au projet Mélofolia. J'ajoute quelque chose que le promoteur passe sous silence : le 29 février 2024, la promesse de vente signée entre lui et la Communauté de Communes de St-Yrieix-la-Perche, en 2016 et 3 fois prorogée, est venue à échéance. Je relève cette contre-vérité écrite en bleu p 451 : « De plus, un compromis de vente est déjà signé, témoignant d’une forte projection vers de site (et sa préservation) tout implication en une préinvestissement financier pour ce projet. » (sic !). En plus d'être inintelligibles, ces propos sont faux : à l'heure où le promoteur de Mélofolia les assume, en avril 2024, le domaine de Chauffaille est libre de tout engagement car la dernière prorogation de la promesse de vente par la Communauté de Communes, propriétaire, est venue a échéance le 29 février 2024 (délibération N°2022-082, accessible sur le site de la Communauté de Communes). En droit, la société DREAMGEST n'a actuellement plus d'engagement avec la Communauté de Communes.

La compilation DDEP-A de 477p intègre le dossier de demandes conjointes d'autorisation environnementale et de permis d'aménager par le promoteur (jusqu'à la p 429) puis l'avis du CNPN, très acéré dans son analyse et défavorable au projet (de la p 430 à la p 441) puis un ajout du promoteur, bâclé en catastrophe avant l'enquête publique pour tenter de relativiser l'avis du CNPN, ajout intitulé "note de réponse à l'avis du Conseil National de Protection de la Nature", de la p 442 à la p 477. Je veux préciser à quel point ces 35 dernières pages sont à l'image de l'amateurisme du promoteur depuis le départ de l'affaire de projet de parc d'attractions à Chauffaille. Cette note est bâtie de la façon suivante : l'avis du CNPN en noir comme trame, entrecoupé de réponses du promoteur en bleu, avec insertion en grisé de paragraphes entiers repris dans les 429 premières pages du document (on peut même repérer des passages laissés par erreur en grisé mais qui devraient être en bleu, comme tout le bas de la p 445) ; ainsi, les p 446 à 450 sont un copié-collé des p 66 à 70, et les p 451 à 460 sont un copié-collé des p 57 à 61, documents iconographiques compris. Donc au total, sur les 35 pages de réponse au CNPN, il y a déjà les 11 p du texte du CNPN et 19 p de copié-collé de propos que le CNPN a déjà eu à examiner en amont. Le promoteur assume donc de prendre vraiment à la légère le travail professionnel des services de l'Etat puisque pour contrer l'avis du CNPN, il lui ressert des propos et documents que ce même CNPN a déjà évalués.

Les copié-collé aux pages 446 à 450 et 451 à 460 sont des tentatives désepérées d'invalider l'avis du CNPN qui ne reconnaît aucune RIIPM. Seule une Raison Impérative d'Intérêt Public Majeur pourrait éventuellement permettre de porter atteinte aux espèces protégées présentes sur le site, par dérogation. Or, il est absurde d'imaginer un instant que ce projet de parc de loisirs (où les visiteurs viendraient expérimenter des "vibrations", des "émotions" musicales) relève de la Raison Impérative d'Intérêt Public Majeur (RIIPM).
Que ce projet représente un Intérêt, tout court, dèjà, cela est impossible à connaître vu que le promoteur ne communique rien de tangible sur le contenu. Et s'il est inintéressant, (tout porte à le croire, j'y reviens plus loin) il n'y aura pas de visiteurs, il n'y aura donc pas l'activité ni les emplois prétendus.
Que le projet représente un Intérêt Public, c'est faux, c'est un intérêt privé, celui de faire des affaires et peut-être de faire valoir l'ego de quelqu'un qui fut touché par une "vision" de piano sortie de la Meuse... vision déclinée en piètres "expériences" d'instruments géants.
Que le projet représente un Intérêt Public Majeur, c'est une imposture ; on comprend ce qualificatif de "majeur" pour la création d'un hôpital, une voie de transport, un équipement collectif d'énergies renouvelables... mais pour déambuler dans un violon géant semi-enterré ou s'émerveiller d'une trottinette musicale, ce n'est vraiment pas sérieux.
Qu'il existe une quelconque Raison Impérative à ce que ce projet ait lieu, et qu'il ait lieu ici et nulle part ailleurs, c'est une imposture de plus, d'autant qu'en amont, M. Hodiamont parlait de l'implanter en bien d'autres endroits, par forcément en France d'ailleurs. Ce projet n'ayant aucun ancrage nulle part, on peut le poser n'importe où. Le "génie", la "trouvaille" du promoteur, ce sont des instruments géants, c'est tout ; on peut faire cela n'importe où, c'est transposable, il n'y a pas de Raison Impérative à ce que ce soit à Chauffaille. Le promoteur inverse l'argument quand il dit en substance : j'ai tout essayé et il n'y a que là qu'on m'a voulu ; cela laisse à penser qu'en bien des lieux, on a très vite vu que son "projet" était du vent ; et cela laisse voir aussi que Chauffaille est un site et un cadre exceptionnels qu'on lui a fait miroiter ; donc, désormais, plus rien d'autre ne lui conviendrait. Il appelle cela Raison Impérative d'Intérêt Public Majeur. Nous lisons p 451 "Aucune solution alternative n’a pu être sélectionnée, les critères spécifiques ne répondant pas non plus aux impératifs de fonctionnement et d’exploitation pour DREAMGEST France". En clair, le promoteur veut impérativement Chauffaille, ça ne va pas plus loin que cela, ça n'a rien à voir avec la notion de Raison Impérative pour la dérogation qu'il demande.
Que de propos effarants par le détournement de sens, comme ces lignes p 70 et répétées p 450 : "En conclusion des volets développés, la concrétisation de MELOFOLIA est dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publique, dans l’intérêt public majeur de nature sociale et économique et comportera des conséquences bénéfiques primordiales pour l’environnement." Quel toupet ! Quel bricolage verbal !

Je constate que ce qu'on appelle "projet Mélofolia" est vide et l'a été depuis le début, il y a une dizaine d'années. Il n'y a que des évocations théoriques de ce que veut faire le promoteur. Le dossier répète des phrases vagues comme "Un parc où régnera l’harmonie entre les Êtres, la Nature et la Musique. Un espace où la musique sera au cœur d’attractions familiales et d’expériences ludiques qui permettront de vivre la musique et de vibrer à l’intérieur d’instruments de musique géants. Une manière de mettre la musique à la portée de tous et de placer chaque visiteur au centre de l’action pour qu’il puisse y vivre à la fois des émotions et des sensations à son propre rythme, fil conducteur du parc". Ce ne sont là que des boniments, rien de concret.
Quelques images non datées, données à la presse par-ci par-là au fil des années, sont reproduites à diverses reprises dans le dossier. Est mentionné le clip de promotion de Mélofolia encore visible sur Internet, cette pathétique animation de synthèse. Je me permets de dire sans détour que le contenu culturel est nul et les animations imaginées nulles aussi. Nul ça veut dire vide. Le promoteur a un peu senti que ça ne passait pas son Mélofolia du clip, alors il déclare caduque cette étape du projet ; il a cherché à réduire le nombre d'instruments géants, à les dissimuler en les enterrant, à effacer les aspects les plus has been du parc initial. Mais dans le dossier, les plans ne nous donnent aucune idée de ce que nous verrons, entendrons, expérimenterons, musicalement parlant à Mélofolia. C'est secret ? Ou bien c'est le vide ? M Hodiamont estime sa trouvaille géniale et en danger de piratage industriel. Quelle prétention ! D'ailleurs, à la réunion publique de septembre 2019, personne ne devait enregistrer ou filmer alors qu'il avait lui-même invité la presse ! C'est totalement imprudent d'accorder le permis d'aménager à ce promoteur.
Nous sommes habitués depuis une dizaine d'années à ses propos lénifiants ponctuées d'affirmations optimistes, vraies ou fausses, peu importe (je me souviens de sa péroraison sur la musique et le rythme en réunion publique en septembre 2019 à Chauffaille, où il a tout de même affirmé que ce n'est pas la musique qui nous unit mais le rythme, car nous avons des goûts musicaux différents mais nous avons tous le même rythme cardiaque ; il a publiquement aussi affirmé antérieurement ne rien connaître à la musique ; visiblement, ce n'est pas qu'à la musique qu'il ne connaît rien !).
Voyant que son idée est déconnectée de tout ancrage limousin, le promoteur a maquillé au fur et à mesure son concept d'un peu de "local", comme cet accordéon à l'entrée, ces matériaux locaux promis dans la construction, ces produits du terroir évoqués dans la restauration sur place... mais c'est comme le reste : M. Hodiamont n'y connaît strictement rien, ni à la musique (c'est lui qui s'en targuait dans un entretien filmé), ni au monde du tourisme (projet hors-sol, combines sur combines pour le retoquer et pour prolonger la crédulité des élus). J'espère que Chauffaille, magnifique bijou public, le restera et échappera à la société DREAMGEST pour des projets bien plus adaptés à notre époque et à ses impératifs.
Le promoteur croit démontrer que son projet colle avec un besoin de pôle touristique phare dans la région, locomotive de l'emploi et de l'activité. Et d'accumuler sans les articuler, une série de morceaux de texte de différents collectivités ou organismes sur le développement économique (p 415 à p 428). Imaginons un instant juste la question de l'emploi impacté : pour qu'il y ait de l'emploi, il faut de l'activité ; pour qu'il y ait de l'activité, il faut une affluence de visiteurs et pour qu'il y ait une affluence (300 000 par an selon le dossier) il faut une proposition culturelle et des attractions intéressantes. On ne peut pas faire confiance là-dessus à un promoteur dissimulant le concret de ses projets et si peu sérieux sur tant de domaines.

Je signale que tous les documents évoquent "DREAMGEST FRANCE SAS 5 Place du Marché, 87500, Saint-Yrieix-La-Perche" mais la société n'est plus enregistrée à cette adresse comme l'indique l'arrêté ouvrant l'enquête publique qui mentionne l'adresse 29 Rue de Las Vias, à Coussac-Bonneval. Adresse assez fictive puisque c'est un local utilisé par les agents municipaux de Coussac-Bonneval. Effectivement le promoteur a vendu l'immeuble qu'il avait acheté à Saint-Yrieix-la-Perche et dont il prétendait, il y a des années, que ce serait l'antenne locale de Mélofolia où l'on achèterait les billets pour aller au parc... qui à l'époque devait ouvrir en 2019... Dans le dossier actuelle, il est écrit que les travaux commenceront en juillet 2024 et se termineront en 2026. Décidément, rien n'est crédible avec cet encombrant projet.

Jeanne BOUCHER, habitante de Saint-Yrieix-la-Perche, bien au fait de l'affaire Mélofolia depuis des années.

Document joint


Contribution n°51 (Web)

Anonyme
Déposée le 30 juin 2024 à 11h55
Page 38/39 le Parc serait "prévu pour 2500 à 3500 personnes"
Mais les sanitaires au paragraphe 1.2.3.3 pour "2500 personnes au maximum"

Il [...]
Page 38/39 le Parc serait "prévu pour 2500 à 3500 personnes"
Mais les sanitaires au paragraphe 1.2.3.3 pour "2500 personnes au maximum"

Il y a contradiction ou étude bâclée ou projet mal réfléchi à mon avis.

Je souhaite que ma contribution soit anonyme

Contribution n°50 (Web)

Déposée le 30 juin 2024 à 11h47
Cette contribution est prise en compte mais n'est pas visible car elle comprend des propos considérés comme non publiables.

Contribution n°49 (Web)

Par Dugord Robin
Déposée le 30 juin 2024 à 11h33
Je ne crois en rien qu'un parc d'attraction puisse avoir le potentiel de dynamiser notre territoire et de le soutenir en quoi que [...]
Je ne crois en rien qu'un parc d'attraction puisse avoir le potentiel de dynamiser notre territoire et de le soutenir en quoi que ce soit. Bref c'est un avis défavorable que je soumets, considérant que l'espace et l'argent public peuvent être mis à meilleures contributions

Contribution n°48 (Email)

Anonyme
Déposée le 30 juin 2024 à 10h52
Objet : Fwd: projet Mélofolia

Bonjour

Après avoir pris connaissance du projet et de son impact sur
l'environnement, je ne suis [...]
Objet : Fwd: projet Mélofolia

Bonjour

Après avoir pris connaissance du projet et de son impact sur
l'environnement, je ne suis pas convaincue de la viabilité du projet; la
non rentabilité conduira à une fermeture du site.
En conséquence, ce site aura été détruit pour rien; et qu'adviendra -t-il ?
Je suis contre le projet.

Fabienne Le Tanno
demeurant à Benayes

Contribution n°47 (Email)

Par Le TANNO
Déposée le 30 juin 2024 à 10h52
Objet : Fwd: projet Mélofolia

Bonjour

Après avoir pris connaissance du projet et de son impact sur
l'environnement, je ne suis [...]
Objet : Fwd: projet Mélofolia

Bonjour

Après avoir pris connaissance du projet et de son impact sur
l'environnement, je ne suis pas convaincue de la viabilité du projet; la
non rentabilité conduira à une fermeture du site.
En conséquence, ce site aura été détruit pour rien; et qu'adviendra -t-il ?
Je suis contre le projet.

Fabienne Le Tanno
demeurant à Benayes

Contribution n°46 (Web)

Par Mouzac Fanny
Déposée le 30 juin 2024 à 10h58
Melofolia : pour quoi faire ?
L'attrait touristique de la région : il faut être assez mégalo pour penser qu'un énième parc d'attraction [...]
Melofolia : pour quoi faire ?
L'attrait touristique de la région : il faut être assez mégalo pour penser qu'un énième parc d'attraction (musical qui plus est) attirera des touristes en Haute-Vienne. Et il est triste de savoir que les politiques locales ont si peu de considération pour les richesses naturelle et culturelle de leur territoire et qu'elles jugent qu'il faudrait un parc d'attraction au département pour attirer des gens. Cela dit en passant, de nombreux lieux touristiques en reviennent, et le surtourisme est un fléau, parier sur le tourisme aujourd'hui parait complètement dépassé et non souhaitable.
Quelques soient les "garanties" environnementales présentes dans le dossier, c'est un grand projet inutile, qui n'apporte rien qui puisse justifier d'artificialiser encore des terres agricoles et naturelles. C'est un projet d'un autre temps, à l'encontre des enjeux écologiques actuels et qui n'a pas lieu d'être.

Contribution n°45 (Web)

Par Gentiane Steen
Déposée le 29 juin 2024 à 17h54
Bonjour,
J'ai eu le plaisir de rencontrer le projet "MeloFolia" tôt dans son évolution et suis très heureuse de voir qu'enfin la phase [...]
Bonjour,
J'ai eu le plaisir de rencontrer le projet "MeloFolia" tôt dans son évolution et suis très heureuse de voir qu'enfin la phase construction approche !!
Vivement que cela se concrétise et ce ne sont pas les 800 kms qui me séparent de Coussac-Bonneval qui seront un obstacle !! Loin de là, ce sera l'occasion de découvrir votre belle région.
J'espère à très vite à "MéloFolia", unique parc d'émotions au monde et c'est Coussac-Bonneval qui a été choisi !
Soyez-en fiers !!

Contribution n°44 (Web)

Par CHOUVEL Jean-Marc
Déposée le 29 juin 2024 à 10h10
Le projet ici présenté, outre le fait qu'il se propose de dénaturer au sens propre un site dont même l'armée avait eu à cœur de respecter [...]
Le projet ici présenté, outre le fait qu'il se propose de dénaturer au sens propre un site dont même l'armée avait eu à cœur de respecter l'aspect patrimonial, présente des caractéristiques culturelles affligeantes, dénaturant avec une invraisemblable violence la notion même de musique en la présentant par ses aspects les plus superficiels et les plus péjoratifs. La mise en place d'un tel projet dans un tel lieu est une insulte à la tradition musicale du Limousin, déjà largement mise à mal par des décennies d'incurie, d'ignorance et de mépris de la part des puissances publiques, devenues totalement insensibles à la nature même de ce fait culturel. S'il fait besoin en Limousin d'un grand projet musical, ce n'est absolument pas une entreprise de cette nature, qui se moque un peu plus des artistes et surtout de leur art. D'ailleurs aucun professionnel compétent ne peut être associé à cette opération de basses œuvres mercantiles. Il est urgent de repenser la façon dont on aborde le fait musical, mais dans la perspective d'une initiation sérieuse et respectueuse du public.
Je reste à la disposition des autorités pour discuter plus profondément de cette question.

Jean-Marc Chouvel
Compositeur
Président de l'association La tour de guet – visions contemporaines
Professeur des Universités
UFR de Musique de Sorbonne Université

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