Les contributions

Contribution n°135 (Web)

Anonyme
Déposée le 25 septembre 2024 à 15h42
La remise en question de l’extension de la sablière pourrait être évoquée si tous les acteurs impactés directement ou indirectement [...]
La remise en question de l’extension de la sablière pourrait être évoquée si tous les acteurs impactés directement ou indirectement n’avaient été informés ou représentés.Or,ce n’est pas le cas.
L’extraction du sable reste un vecteur de développement de l’économie (bâtiments,réseaux routiers…) permettant d’apporter de l’emploi et une qualité de vie,avec bien entendu des contrôles sur l’environnement.
Lorsque l’on évoque le monde agricole comme étant la première victime de cette extension de sablière,il impératif de savoir que compte tenu des coûts de reprise d’exploitation agricole et des conditions de travail,aucun « candidat » ne semble intéressé.
Pour ma part,je suis donc pour l’extension de la sablière

Contribution n°134 (Web)

Anonyme
Déposée le 25 septembre 2024 à 15h22
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je souhaite exprimer mon opposition au projet d'extension des sablières pour les raisons suivantes : [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je souhaite exprimer mon opposition au projet d'extension des sablières pour les raisons suivantes :
-Le sable extrait est pour une grande partie utilisé pour des exploitations maraichères qui pratiquent un mode de culture intensif nocif à l’environnement (pollution des nappes, consommation d’eau excessive…), destruction du paysage, conditions de travail peu respectueuses des salariés.
- Le sable extrait est également utilisé pour la fabrication du béton. En agrandissant le site, on encouragerait une fabrication accrue de ciment et l’augmentation de l’extraction de graviers. On s'engagerait dans tout autre chose qu'un cercle vertueux.
- La motivation pour agrandir les carrières de st Colomban est une motivation économique : le but de l’entreprise GSM est seulement de générer son propre profit. La vitalité du territoire, le nombre d’emplois permis par l’agrandissement me semblent dérisoires comparés aux nuisances occasionnées. La logique capitaliste qui préside à cet agrandissement est bien connue : socialisation des pertes et privatisation des bénéfices.
- L’enfouissement des déchets sur le site d’extraction compromet la qualité des sols et des nappes et par extension celle du lac de Grand Lieu, réserve naturelle. Il met en péril les espèces qui s’y trouvent. Nommer cet acte qui s'apparente au recouvrement des décharges pratiqué dans les années 70 « valorisation » est un mensonge et un crime écologique.

Pour conclure, je regrette que la sagesse des politiques d’hier ait été balayée par les lobbys d’aujourd’hui.

Contribution n°133 (Web)

Anonyme
Déposée le 25 septembre 2024 à 11h36
Bonjour,
de la p.225 à la p.235 de l’étude d’impact, des scénarii ont été étudiés en substituant les granulats alluvionnaires par [...]
Bonjour,
de la p.225 à la p.235 de l’étude d’impact, des scénarii ont été étudiés en substituant les granulats alluvionnaires par d’autres types de granulats (marins, roche dure concassée…). Tous les granulats envisagés entraîneraient cependant de fors impacts environnementaux qu’on ne peut passer sous silence, et s’il ne me semble pas souhaitable, pour le bien commun, que GSM étende son exploitation et qu’on modifie pour cela le PLU, il ne m’est pas non plus souhaitable que GSM (ou une autre entreprise ! - rien de personnel contre vous messieurs-dames de GSM !) aille détruire ailleurs ce qu’elle ne détruira pas à Saint Colomban.
En revanche, aucune solution alternative ne semble exister pour ce qui est de la substitution des besoins eux-même (et je le comprends bien, cela ne va pas dans le sens de l’entreprise… !). Effectivement, il est possible de cultiver sans sable. La suppression de ce débouché entraînerait une transformation du maraîchage qui aurait des impacts positifs sur le territoire en termes environnementaux, mais aussi en termes d’emplois. De même, le sable utilisé pour le secteur de la construction pourrait, lui, être revu à la baisse en considérant les matériaux (autres que granulats) de substitution (matériaux biosourcés par exemple). Une diminution drastique de l’offre en sable permettrait :
- d’envisager les transformations de la transition écologique demandée par tous ;
- de diminuer l’extraction de sable, tout en augmentant les prix
- et ainsi de pérenniser l’activité de l’entreprise dans le temps (renouvellement d’autorisation sur les parcelles aujourd’hui exploitées) sans démultiplier les conséquences néfastes de son activité (absence d’extension et protection des terres agricoles pérennes de Saint Colomban).
Je suis contre l’extension de GSM et contre la modification du PLU en vue de cette extension car des alternatives sont là, prêtes à être déployées… C’est une question de choix !

Contribution n°132 (Web)

Anonyme
Déposée le 25 septembre 2024 à 08h57
Bonjour,
Je m'oppose à cette nouvelle extension des carrières de Saint Colomban qui participe à la détérioration et à l'enlaidissement [...]
Bonjour,
Je m'oppose à cette nouvelle extension des carrières de Saint Colomban qui participe à la détérioration et à l'enlaidissement du paysage rural de la commune.
Ne devrait-on pas plutôt réfléchir au réemploi des matériaux de déconstruction en transformant en sable les produits de la déconstruction plutôt qu'en les enfouissant sous des terres qui serviront ensuite au maraîchage ?

Contribution n°131 (Web)

Par Beillevaire, Boris
Déposée le 24 septembre 2024 à 19h45
Bonjour,
Je souhaite exprimer ici mon opposition au projet d'extension des sablières. En effet, une part importante du sable extrait [...]
Bonjour,
Je souhaite exprimer ici mon opposition au projet d'extension des sablières. En effet, une part importante du sable extrait sert aux exploitations maraîchères intensives du territoires, exploitations qui ont de nombreuses conséquences négatives sur l'environnement, notamment :
- Perte de fertilité : L'utilisation intensive de sable peut diluer la matière organique et les nutriments essentiels du sol, réduisant ainsi sa fertilité à long terme et la résilience des écosystèmes agricoles.
- Consommation excessive d'eau : Les sols sablonneux nécessitent plus d'irrigation car ils drainent l'eau rapidement, ce qui peut accentuer la pression sur les ressources en eau, surtout en période de sécheresse.
- Pollution des nappes phréatiques : L'irrigation fréquente et l'utilisation d'engrais dans les sols sablonneux peuvent faire descendre les nutriments et produits chimiques plus profondément dans le sol, ce qui peut finir par contaminer les réserves d'eau souterraines et les rivières.
- Risque de ruissellement et d'inondation : Les sols sablonneux ont une capacité limitée à retenir l'eau en raison de leur structure poreuse, ce qui permet à l'eau de s'infiltrer rapidement. Si l'irrigation est excessive ou en cas de fortes pluies, l'eau peut ne pas être suffisamment absorbée par le sol, surtout si les pratiques agricoles intensives ont compacté la terre ou appauvri la matière organique.
- Érosion éolienne : Les sols sableux, lorsqu'ils sont mal protégés par une couverture végétale, sont plus vulnérables à l'érosion éolienne, ce qui peut causer la perte de sol fertile.

Ces pratiques agricoles ne doivent pas perdurer. L'extension des sablière n'a donc pas lui d'être.

Contribution n°130 (Web)

Par Évelyne
Déposée le 24 septembre 2024 à 19h42
Bonjour Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je m'oppose à ce projet monumental qui est pour moi une pollution considérable de la nature [...]
Bonjour Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je m'oppose à ce projet monumental qui est pour moi une pollution considérable de la nature environnementale. Pensons à l'avenir de nos enfants et aux générations futures.
Je suis interpellée par la question de l'eau, qu'on nous demande de préserver, alors que ce projet met à nue la nappe des Sables, engendrant une évaporation énorme et donc des conséquences importantes sur la biodiversité et l'alimentation du lac de Grand-Lieu.
Bien sûr, on a besoin de sable mais ce projet est tellement démesuré qu'il dégrade tout : l'environnement, avec la disparition de haies, qui constitue l'habitat de la biodiversité locale (faune et flore), mais aussi la qualité de l'habitat des populations riveraines.
Un autre sujet me préoccupe, c'est l'agriculture à taille humaine, qui est remise en cause par ce projet du fait de la dérogation des Espaces agricoles pérennes qu'on obtenu les carrières.

Contribution n°129 (Web)

Par Harold
Déposée le 24 septembre 2024 à 19h21
Bonjour Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je suis contre ce projet car il est prévu d'accueillir sur le site des déchets, dits inertes, [...]
Bonjour Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je suis contre ce projet car il est prévu d'accueillir sur le site des déchets, dits inertes, dont l'encadrement reste flou, notamment parce que les contrôles se feront en interne, ce qui est sujet à de sérieux doutes.
La question de l'eau est aussi importante car la nappe phréatique est mise à nue par l'exploitant et enlève à sa circulation souterraine le filtre naturel qu'est le sable.

Contribution n°128 (Web)

Par Anne
Déposée le 24 septembre 2024 à 18h47
Bonjour Monsieur Le Commissaire enquêteur,
Je suis contre l'extension de la carrière GSM pour les raisons suivantes :
Ce projet est [...]
Bonjour Monsieur Le Commissaire enquêteur,
Je suis contre l'extension de la carrière GSM pour les raisons suivantes :
Ce projet est néfaste à l'environnement, à la biodiversité (animaux, plantes), il artificialise notamment les sols et modifie le paysage de façon définitive puisque les espaces exploités ne retrouveront jamais leurs qualités d'origine.
Il est connu que l'eau est une ressource en danger. Ce projet modifie et altère considérablement cette ressource en eau, notamment sur la qualité et la circulation de la nappe des Sables.
La poursuite de cette activité industrielle dégrade également considérablement les routes.
Il est notable aussi que l'industrie du ciment est extrêmement polluante alors qu'il y a d'autres matériaux alternatifs pour la construction.

Contribution n°127 (Web)

Par Anne FOGLIA
Déposée le 24 septembre 2024 à 18h43
Monsieur le commissaire enquêteur

Je m'oppose à l'extension de la carrière d'extraction de sable de l'entreprise GSM. Je suis scandalisée [...]
Monsieur le commissaire enquêteur

Je m'oppose à l'extension de la carrière d'extraction de sable de l'entreprise GSM. Je suis scandalisée par leur absence de considération de la population locale. En effet, comment peut-on faire la promotion de la destruction de l'environnement quotidien des habitants sans prendre en compte leur avis. L'entreprise GSM va pour son profit détruire durablement l'écosystème - toute une flore et faune, va épuiser les ressources en eau et en sable...etc...Il s'agit du bien commun. les élus devraient se battre pour le préserver.

Contribution n°126 (Web)

Anonyme
Déposée le 24 septembre 2024 à 11h45
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Je vous écris pour exprimer mon opposition à l'autorisation environnementale unique demandée par [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Je vous écris pour exprimer mon opposition à l'autorisation environnementale unique demandée par la société GSM pour le renouvellement et l'extension de la carrière de la Grande Garde.
Comme le souligne la citation de Duperrex (2019), « l’usage des sédiments est la matrice de tout ce développement technique des humains que le verbe habiter implique » (Duperrex 2019, p.53). Cela rappelle que l’acte d'habiter est intrinsèquement lié à l’exploitation des ressources naturelles. Toutefois, ce lien ne doit pas nous conduire à un modèle extractiviste, qui, au nom du développement, détruit les bases mêmes sur lesquelles repose notre existence écologique.
L'extractivisme, en tant que pratique d'exploitation massive et intensive des ressources naturelles, repose sur une logique à court terme qui ignore les conséquences à long terme sur les écosystèmes et les communautés locales. Ce modèle, motivé par la recherche de profits immédiats, ne tient pas compte des impacts écologiques irréversibles, comme la dégradation des habitats, l’érosion des sols et l’effondrement de la biodiversité, ni des conséquences sociales. La carrière de la Grande Garde s'inscrit dans cette dynamique destructrice.
Comme l'a bien décrit le géographe William Jamieson (2020), « pour que l'urbanisation soit rentable, le sable doit être sous-évalué, avec des effets catastrophiques sur les écosystèmes des sites d'extraction » (Jamieson 2020, p.15). L’exploitation du sable, ressource rare et finie, alimente un modèle de développement urbain axé sur la suraccumulation, où la valeur marchande prime sur les écosystèmes. À Saint-Colomban, cette sous-évaluation fait du sable non plus un élément naturel intégral aux paysages qu'il façonne, mais un simple instrument de croissance économique spéculative, au service d’un marché immobilier effréné et d’un modèle agricole intensif.
Les effets de l’extraction du sable sont multiples : d’une part, elle dégrade gravement l’environnement local, avec des conséquences socio-environnementales sur les habitant.e.s, sur la faune et la flore, l’hydrologie des sols et la qualité des paysages. D’autre part, elle contribue à l'épuisement des ressources naturelles dans un contexte où la demande en matériaux de construction explose, notamment en raison de la croissance urbaine des métropoles comme Nantes. En favorisant cette exploitation sans limite, nous mettons en péril notre capacité à maintenir les écosystèmes qui nous nourrissent et nous protègent.
Pire encore, l’externalisation des coûts environnementaux, sciemment ignorée dans les projets d'urbanisation, est au cœur de cette dynamique extractiviste. Le sable, au lieu d’être valorisé pour son rôle écologique dans son milieu naturel, devient le support d’une économie déconnectée des réalités écologiques. Comme l’a bien dit Pena-Ruiz (2018), ce déplacement des conséquences négatives hors du champ de vision est la marque de fabrique du capitalisme.
Il est temps de changer de cap. Au lieu de continuer à accorder des autorisations qui prolongent ce modèle d'exploitation destructeur, pourquoi ne pas envisager de nouveaux récits et imaginaires ? Des récits qui honorent la valeur intrinsèque des ressources naturelles, qui protègent la biodiversité locale, et qui envisagent l'avenir au-delà d'une simple course à la croissance matérielle. Si le sable n'était pas retiré de son milieu pour nourrir l'urbanisation spéculative et l’agriculture intensive, que pourrait-il devenir ? Peut-être qu’il continuerait à dessiner des écosystèmes riches, à jouer son rôle dans le maintien de la stabilité des sols et des zones humides, à offrir un habitat aux espèces locales.
En conclusion, je vous invite à refuser l'autorisation environnementale demandée par GSM. Il est temps de penser autrement notre relation aux ressources naturelles, de sortir du cycle extractiviste qui détruit notre environnement et de bâtir des modèles de développement qui respectent les équilibres écologiques tout en garantissant un avenir soutenable pour les générations à venir.
Respectueusement,

Apportez votre contribution à cette enquête publique : Déposer une contribution

Apportez votre contribution

Déposer un avis sur le registre dématérialisé de cette enquête publique est simple, sécurisé et si vous le souhaitez anonyme.

Il vous reste encore 28 jours.

Déposer une contribution