Contribution n°20 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 13h16
La loi Climat et Résilience adoptée en août 2021, vise à renforcer la lutte contre le changement climatique et à promouvoir la transition écologique. Elle s'inscrit dans le cadre des engagements de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de protection de l'environnement. Elle encourage notamment une urbanisation durable et la préservation des espaces naturels.
Comment avoir pu saccager un tel espace naturel sur le site de l’Ormelière, une vraie zone humide, dans laquelle 40 espèces d’oiseaux avaient été identifiées, et que beaucoup d’espèces migratoires utilisaient comme relais ? Aucune étude environnementale n’a été engagée avant les premiers travaux sur le terrain. Malgré nos demandes et l’obligation prévue dans le Code de l’Urbanisme, la mairie n’a donné aucune suite à cette obligation en 2023. Mais, en 2024, se rendant compte de cette erreur, et pour respecter le code de l’Urbanisme alors même que les pelleteuses avaient déjà tout dévasté, Nantes Métropole a saisi, au début des congés d’été, le 4 juillet 2024, la Mission Régionale d’autorité environnementale (MRae) qui a 2 mois pour donner un avis. Cet avis n’étant pas parvenu avant le 4 septembre, soit après les mois de Juillet et Août, le conseil métropolitain a considéré son avis comme favorable !!!!! Comment qualifier cette démarche autrement qu’un contournement des obligations règlementaires de la part de collectivités territoriales ?
Aucune concertation
Il n’y a eu AUCUNE consultation, ni concertation dans la mise en place de ces terrains d’insertion temporaires. Il n’y a eu aucune étude sur l’efficience de ces équipements, aucune étude sur l’efficacité d’une telle opération. Les populations Roms n’ont, pour l’essentiel, aucune intention d’habiter dans les logements sociaux, ni les enfants de fréquenter les écoles. Le communautarisme est leur mode de fonctionnement et vouloir leur appliquer nos modes de vie est une pure perte ! Cette évidence est démontrée en Europe depuis plusieurs siècles. Comment imaginer un seul instant que ces terrains d’insertion temporaires vont remplir leur objectif. Ils ne seront aucunement temporaires puisque les populations vont s’y installer sans aucun objectif de quitter leur communauté pour s’insérer dans un logement social ! Aujourd’hui, TOUS les enfants roms quittent l’école à 16 ans au plus tard ! Comment compte faire la municipalité, ou la Métropole, pour contraindre ces familles à accéder à une éducation et un parcours propice à l’ascenseur social ? Le travail social engagé auprès de ces familles est individuel et leur permet simplement de faire le plein des prestations sans aucun objectif d’insertion.
Cette méthode, sans associer ni concerter les populations concernées, que ce soit les riverains ou les migrants arrivant sur ce terrain, risque de monter les communautés les unes contre les autres au lieu de les rapprocher ! Mais nos politiques ne semblent pas concernés par ces potentielles confrontations !! La Métropole est-elle consciente de ce clivage et de cette probable opposition de communautés ?
Des expériences malheureuses
Les expériences des campements passées et actuelles sont désastreuses. Outre l’état SCANDALEUX dans lequel se retrouvent les sites, et leurs abords, qu’ils ont occupé illégalement (engageant des centaines de milliers d’euros de travaux pour les propriétaires qui « récupèrent » leur terrain), AUCUNE expérience d’insertion engagée par les collectivités territoriales ou(et) les pouvoirs publics
n’a connu ne serait-ce qu’un début de succès au niveau local et national. Comment la municipalité, ou (et) la Métropole, pensent-elles répondre à ces comportements abjects ? Pourquoi ce terrain serait-il mieux « tenu » que tous les autres dans la métropole dans lesquels les forces de l’ordre évitent aujourd’hui à entrer ? La Mairie nous ayant indiqué, par ailleurs, que ceux qui ne règleraient pas leur (très faibles) loyer ou leurs charges ne pourront rester sur le terrain !!!!!!! Parlerait-on alors d’expulsion !!!!!!!??????
Incohérence des propos des élus de la Métropole.
Lors de la seule réunion d’information sur le sujet des aménagements des terrains d’insertion en projet dans le périmètre de la Métropole, il a été clairement dit que les logements seront en priorité attribués à des familles correspondantes à certains critères et notamment à celles dont au moins un membre de la famille peut justifier d’un emploi pérenne. Ce à quoi, il a été précisé que la majorité de ces emplois sont dans le maraichage situé en Sud Loire.
Dans un article daté du 13 janvier 2025, Monsieur Affilé chargé des déplacements et des transports publics à la Métropole et par ailleurs Maire de Saint Herblain nous explique qu’il y a besoin d’un changement de mentalité et que, aujourd’hui, quand on vit à 40 km de Nantes, il faut travailler à 40 km et que quand on veut travailler à Nantes peut être qu’il faut y vivre ! En clair, il faudra dans les années à venir réduire nos déplacements et reconsidérer nos lieux d’habitation par rapport à nos lieux de travail. Donc acte !
En toute logique, les membres de ces familles ayant un emploi dans le maraichage, et installés en Nord-Loire devront parcourir à minima entre 25 et 30 km, passer la Loire (pont de Cheviré ou pont de Saint Luce) et ainsi grossir le flux du trafic déjà saturé. Outre le temps passé en transport, le coût en carburant pour ces familles sera important ! Et cela vient en totale contradiction avec les efforts demandés pour réduire la pollution générée par le trafic automobile.
Si on s’en réfère aux affirmations de Monsieur Affilé, en toute logique et en cohérence avec les propos et arguments avancés, les implantations de ces terrains d’insertion devraient se situer en
Sud Loire et à proximité des zones de maraichage. Quelle réponse apporter à cette incohérence entre les déclarations et les projets de réalisation ?
Problème de logement dans la métropole
Dans le chapitre 2 - Exposé des modifications - Préambule il est écrit : « Parmi les solutions d’habitat ou d’hébergement adapté, les terrains dit d’insertion, sont aménagés et équipés par la puissance publique, destinés aux familles en capacité de poursuivre leur trajectoire résidentielle, voire d’accéder à un logement conventionnel par la suite… »
Il a effectivement été avancé, lors de la seule réunion d’information, qu’une période de 6 mois à un an maximum serait nécessaire pour accompagner les familles vers l’accession à un logement conventionnel. Pourtant selon l’ADIL 44 (Agence Départementale d’Information sur le Logement), début 2024 plus de 57 000 dossiers étaient en attente en Loire Atlantique dont plus de 37 000 sur Nantes Métropole avec un délai d’attente de plus de 3 ans!
Y aurait-il des passe-droits dans l’attribution de ces logements ? Pourquoi mettre ces populations en priorité sur des critères ethniques ?
Si c’est le cas, ces attributions sont discriminatoires vis-à-vis des personnes en liste d’attente depuis des années et qui verront une fois de plus leur demande repoussée.
Il est d’ailleurs plus que probable que cette insertion ne se fera pas et que la collectivité aura contribué à l’installation d’un nouveau bidonville métropolitain !
A quoi sert le PLUM ?
Le PLUM avait pour belle ambition d’harmoniser le développement urbain et paysager au sein de la Métropole et de préserver notre si bel environnement nantais ! Il a défini les hameaux et les villages pour les préserver et en faire une spécificité au sein de la Métropole urbanisée. Une telle modification à l’entrée des villages détruirait l’esprit architectural dès l’entrée, sans compter qu’il y a dans le secteur un bâtiment patrimonial.
Il est surprenant de découvrir aujourd’hui qu’un tel équipement s’inscrit aux yeux de la mairie comme un projet s’insérant dans le hameau des villages. Un ensemble de mobile home implanté en rond et entouré de grillages à l’entrée n’a aucune cohérence avec les villages. Cela ne semble pas respecter la vision globale du Plum afin de faciliter l’implantation d’un projet plutôt que d’avoir une vision globale et stratégique pour l’urbanisme des villages. Sans compter qu’il y a un enjeu démographique et social avec une arrivée potentielle de 80 à 100 personnes dans un hameau alors que le plum prévoit un développement limité. Un tel développement aussi fort et rapide n’a jamais eu lieu et pourrait menacer l’esprit de quartier qui est une plus-value au sein de la métropole nantaise. La classification ne doit donc pas évoluer afin de maintenir un développement des hameaux dans une dimension environnementale et agricole.
Dans ses modifications, le PLUM laisse apparemment très peu de place aux citoyens qui sont rarement concertés dans cette perspective ! Au lieu de cela, cela devient un sujet d’opposition et de scission entre les résidents au sein même de la Métropole ! Nos politiques, dont la tâche n‘est certes pas facile, devraient être les garants de la paix sociale et de l’harmonie du paysage, tout au contraire ils cristallisent, souvent, les tensions et entretiennent, parfois, la polémique par des attitudes obstinées et autoritaires !
A l’heure où nos politiques nationaux nous donnent une bien mauvaise image de la concertation et de l’écoute du peuple, nos politiques locaux s’obstinent à décider des actions qui ne seront pas efficaces et sans aucune concertation avec la population.
Contribution n°19 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 10h33
Contribution n°18 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 08h14
Par contre, nous pouvons constater tous les désagréments et la multiplication des problèmes depuis 7 ans que nous sommes à St Herblain
Contribution n°17 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 07h07
Contribution n°16 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 21h19
Contribution n°15 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 16h33
La modification du PLUM pour répondre à une absence de maitrise du sujet par la mairie est un passage en force, et donc un message TRES FORT envoyé à la population ; En effet une grande partie de la population et particulièrement les villages entourant ce projet sont non seulement non favorables à ce programme, et particulièrement très agacés par la manière de faire de la mairie.
La population a tenté d’échanger avec la mairie pour trouver d’autres solutions à ce besoin indiscutable d’insertion mais sans écoute du maire qui continue d'oublier les riverains dans un dédain extrême, refusant totalement la discussion.
Pourtant nous, riverains, avons certains messages/rappels à faire passer :
- La population défend La loi Climat et Résilience – Loi totalement ignorée par la mairie
- La population émet des doutes certains quant au projet imposé. En effet, les expériences des campements passées et actuelles sont désastreuses. Outre l’état scandaleux dans lequel se retrouvent les sites, et leurs abords, qu’ils ont occupé illégalement. Aucune expérience d’insertion engagée par les collectivités territoriales ou(et) les pouvoirs publics n’a connu de succès au niveau local et national. Pourquoi ce terrain serait-il mieux « tenu » que tous les autres dans la métropole dans lesquels les forces de l’ordre évitent aujourd’hui à entrer par peur et manque d’effectif ?
- La population Herblinoise, dans le besoin de logements sociaux, se trouvent mis en fond de liste à cause d’une soi-disante priorité. Qui est la mairie pour juger de qui est prioritaire ?
En effet, le délai d’attente d’un logement social sur Nantes est de 3 ans, contre 6 mois pour la population Roms comme le précise la mairie. INEGALITE TOTALE
La modification du PLUM, tout comme la mise en place du projet de l’Ormelière sont imposées par la mairie. Le projet de l’Ormelière a été mis en place sans aucune consultation, ni concertation. Que ce soit le voisinage, comme la population Roms se trouvent complètement oubliés dans la construction d’un programme d’insertion qui requiert par définition de la volonté de tous les partis. Une population comme les Roms vit en communauté, et ne souhaite pas d’installer au milieu d’une population qui elle -même n’accepte pas cette proximité imposée.
Le bilan sera catastrophique, entre heurts et violence, l’insertion sera impossible.
Contribution n°14 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 11h18
Le PLUM avait pour belle ambition d’harmoniser le développement urbain et paysager au sein de la Métropole et de préserver notre si bel environnement nantais ! Il a défini les hameaux et les villages pour les préserver et en faire une spécificité au sein de la Métropole urbanisée. Une telle modification à l’entrée des villages détruirait l’esprit architectural dès l’entrée, sans compter qu’il y a dans le secteur un bâtiment patrimonial.
Il est surprenant de découvrir aujourd’hui qu’un tel équipement s’inscrit aux yeux de la mairie comme un projet s’insérant dans le hameau des villages. Un ensemble de mobile home implanté en rond et entouré de grillages à l’entrée n’a aucune cohérence avec les villages. Cela ne semble pas respecter la vision globale du Plum afin de faciliter l’implantation d’un projet plutôt que d’avoir une vision globale et stratégique pour l’urbanisme des villages. Sans compter qu’il y a un enjeu démographique et social avec une arrivée potentielle de 80 à 100 personnes dans un hameau alors que le plum prévoit un développement limité. Un tel développement aussi fort et rapide n’a jamais eu lieu et pourrait menacer l’esprit de quartier qui est une plus-value au sein de la métropole nantaise. La classification ne doit donc pas évoluer afin de maintenir un développement des hameaux dans une dimension environnementale et agricole.
Dans ses modifications, le PLUM laisse apparemment très peu de place aux citoyens qui sont rarement concertés dans cette perspective ! Au lieu de cela, cela devient un sujet d’opposition et de scission entre les résidents au sein même de la Métropole ! Nos politiques, dont la tâche n‘est certes pas facile, devraient être les garants de la paix sociale et de l’harmonie du paysage, tout au contraire ils cristallisent, souvent, les tensions et entretiennent, parfois, la polémique par des attitudes obstinées et autoritaires !
A l’heure où nos politiques nationaux nous donnent une bien mauvaise image de la concertation et de l’écoute du peuple, nos politiques locaux s’obstinent à décider des actions qui ne seront pas efficaces et sans aucune concertation avec la population. Gageons que cette position verra une traduction dans les urnes aux prochaines échéances !
Contribution n°13 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 11h15
Comment avoir pu saccager un tel espace naturel sur le site de l’Ormelière, à Saint Herblain, une vraie zone humide, dans laquelle 40 espèces d’oiseaux avaient été identifiées, et que beaucoup d’espèces migratoires utilisaient comme relais ?
Aucune étude environnementale n’a été engagée avant les premiers travaux sur le terrain. Malgré nos demandes et l’obligation prévue dans le Code de l’Urbanisme, la mairie n’a donné aucune suite à cette obligation en 2023. Mais, en 2024, se rendant compte de cette erreur, et pour respecter le code de l’Urbanisme alors même que les pelleteuses avaient déjà tout dévasté, Nantes Métropole a saisi, au début des congés d’été, le 4 juillet 2024, la Mission Régionale d’autorité environnementale (MRae) qui a 2 mois pour donner un avis. Cet avis n’étant pas parvenu avant le 4 septembre, soit après les mois de Juillet et Août, le conseil métropolitain a considéré son avis comme favorable !!!!! Comment qualifier cette démarche autrement qu’un contournement des obligations règlementaires de la part de collectivités territoriales ?
Contribution n°12 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 10h01
Lors de la seule réunion d’information sur le sujet des aménagements des terrains d’insertion en projet dans le périmètre de la Métropole, il a été clairement dit que les logements seront en priorité attribués à des familles correspondantes à certains critères et notamment à celles dont au moins un membre de la famille peut justifier d’un emploi pérenne. Ce à quoi, il a été précisé que la majorité de ces emplois sont dans le maraichage situé en Sud Loire.
Dans un article daté du 13 janvier 2025, Monsieur Affilé chargé des déplacements et des transports publics à la Métropole et par ailleurs Maire de Saint Herblain nous explique qu’il y a besoin d’un changement de mentalité et que, aujourd’hui, quand on vit à 40 km de Nantes, il faut travailler à 40 km et que quand on veut travailler à Nantes peut être qu’il faut y vivre ! En clair, il faudra dans les années à venir réduire nos déplacements et reconsidérer nos lieux d’habitation par rapport à nos lieux de travail. Donc acte !
En toute logique, les membres de ces familles ayant un emploi dans le maraichage, et installés en Nord-Loire devront parcourir à minima entre 25 et 30 km, passer la Loire (pont de Cheviré ou pont de Saint Luce) et ainsi grossir le flux du trafic déjà saturé. Outre le temps passé en transport, le coût en carburant pour ces familles sera important ! Et cela vient en totale contradiction avec les efforts demandés pour réduire la pollution générée par le trafic automobile.
Si on s’en réfère aux affirmations de Monsieur Affilé, en toute logique et en cohérence avec les propos et arguments avancés, les implantations de ces terrains d’insertion devraient se situer en
Sud Loire et à proximité des zones de maraichage. Quelle réponse apporter à cette incohérence entre les déclarations et les projets de réalisation ?
Contribution n°11 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 09h44
Cette méthode, sans associer ni concerter les populations concernées, que ce soit les riverains ou les migrants arrivant sur ce terrain, risque de monter les communautés les unes contre les autres au lieu de les rapprocher ! Mais nos politiques ne semblent pas concernés par ces potentielles confrontations !! La Métropole est-elle consciente de ce clivage et de cette probable opposition de communautés ?