Contribution n°74 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 18h12
Des alternatives respectueuses existent.
Favoriser l’essor des énergies renouvelables ne signifie pas pour autant sacrifier nos terres agricoles. Il existe des solutions plus cohérentes et moins destructrices : pourquoi ne pas privilégier l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments, les parkings, les friches industrielles ou encore les abords d’infrastructures routières ? Ces alternatives permettraient de développer une production énergétique propre sans menacer notre capacité à nous nourrir.
Afin d’apporter une réponse à la question posée, je vous propose de télécharger et d’écouter l’émission de radio via le lien ci-dessous :
https://zoom-ecologie.net/spip.php?page=recherche&recherche=agrivoltaisme
On pourra sans se méprendre constater que cette émission n’a pas été réalisée par des pro-nucléaires.
Le Conseil National de Protection de la Nature, qui n’a pas une activité pro-nucléaire non plus, écrit dans son autosaisine relative à la politique de déploiement du photovoltaïque et ses impacts sur la biodiversité :
"Mais alors que l’ambition répétée par tous les acteurs institutionnels est d’équiper d’abord les zones artificialisées, l’installation de ces centrales sur des espaces naturels et semi-naturels s’amplifie, au point que de nombreux scientifiques alertent les instances publiques sur le risque d’incohérence entre le développement des énergies renouvelables sur des milieux naturels et semi-naturels d’une part et les enjeux de préservation des puits de carbone et de la biodiversité d’autre part. En France, nombre d’écosystèmes présentant une grande richesse en espèces sont détruits au motif qu’il s’agit d’anciennes carrières, de friches, ou de forêts jugées à faible « enjeu » ou à faible « patrimonialité », ou encore d’espaces agricoles, naturels ou forestiers considérés comme « incultes »."
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En France il existe près de 500 000 hectares qui sont des zones d’activité sous toutes leurs formes, industrielles, commerciales, artisanales, qui sont des espaces privilégiés pour le développement des EnR avec une acceptabilité sociale presque totale car ce sont des espaces déjà anthropisés, où il n’y a pas d’enjeux paysager particulier, peu d’impact sur la biodiversité.
Ce sont sur ces endroits que nous devons concentrer nos forces en matière de PV, mais également pour la géothermie et les réseaux de chaleur ; parce qu’il y a une acceptabilité sociale, parce qu’il y a une maîtrise publique, et enfin c’est très important, parce qu’il y a des capacités d’autoconsommation sur place par les activités économiques qui sont déjà sur site.
Enfin ces zones sont proches des villes et des agglomérations, ce qui permet d’évacuer les surplus d’énergie produite au-delà de l’autoconsommation, qui peut être mise à disposition des villes à un tarif abordable.
On a donc ici une boucle extrêmement vertueuse, avec une économie des sols agricoles et une protection de la biodiversité et des paysages, un cycle court de production/ consommation d’énergie, une acceptabilité sociale.
Les ZA sont un eldorado pour le développement du PV et des EnR en général, ce sont les plus vertueuses si on considère l’ensemble des critères sociaux, environnementaux et économiques de développement durable, dans une logique de maîtrise par la puissance publique au bénéfice de l’économie et de la société.
Contribution n°73 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 17h34
Je connais bien la région du Tardenois, car enfant, je passais mes vacances chez mes grands-parents à Coulonges-Cohan. Avec mes cousins, nous nous sommes baladés de nombreuses fois sur les chemins de terre, nous rendant sur la tombe de Roosevelt à Chamery, à l’abbaye d’Igny… Cependant depuis plusieurs mois (voire années), je suis désagréablement surpris par les gens du Tardenois qui sont contre les énergies renouvelables ; Ils nous imposent une pollution visuelle avec leurs pancartes anti-éolien sur les bords de route ou sur les maisons à proximité d’églises classées.
Vivant dans leur bulle, ces personnes ne savent pas que nous dépendons fortement des pays étrangers pour l’énergie. Vu les tensions actuelles dans le monde, il serait temps de réagir en accélérant la construction de sites produisant de l’électricité. Contre l’éolien et l’agrivoltaïque, j’en déduis qu’ils sont pros nucléaires. Pour ma part, je trouve la construction d’une centrale couteuse et dangereuse et nous avons toujours d’énormes problèmes pour recycler les déchets radioactifs produits.
De plus, ce projet d’agrivoltaïsme à Goussancourt contribue à la transition énergétique en combinant agriculture et production d'énergie renouvelable : Cela réduira les émissions de CO2 et les émissions de gaz à effet de serre, ce qui est essentiel pour lutter contre le changement climatique. L’implantation de prairie lutte efficacement contre le ruissellement et les inondations. Et, la plantation de haies offrira des habitats pour de nombreuses espèces d'insectes, d'oiseaux, de mammifères et de plantes.
Pour toutes ces raisons, je suis favorable à ce projet.
Contribution n°72 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 17h26
Je suis très attachée à cette région où mes parents vivent et où je reviens tous les week-ends et en vacances. Cette campagne splendide me permet de me ressourcer. Je serais choquée si je voyais des coteaux zébrés de lignes noires lors de mes promenades et parcours à vélo avec mes amis. Ici, il n’y a pas la mer ni les montagnes; l’intérêt, c’est la beauté des paysages vallonés. Il ne faudrait pas les défigurer.
En plus ne négligeons pas la faune, qui trouve refuge dans les bois et fonds de vallées. Le champ de 35 hectares à Goussancourt est justement entre deux bois et permet actuellement le libre passage des animaux. Encercler les champs de grillages est particulièrement dommageable pour les lapins, les chevreuils, comme le gibier en général. Les oiseaux comme le reste de la faune pourraient se trouver piégés. Mettre des haies est un leurre, une justification à un acte violent d’emprisonnement d’une parcelle de grande taille.
En plus d'être nuisible, ce projet est inutile. D’après toutes les informations indépendantes du lobby des renouvelables (ceux-ci cherchant à placer de l’éolien et du photovoltaïque parce que c’est très subventionné), il apparaît clairement que le photovoltaïque en plein champ ne convient pas au mix énergétique de la France, qui a besoin d’énergies renouvelables pilotables. L’électricité produite dans le cadre du projet de Goussancourt arriverait majoritairement l’été, quand les prix spots sont très bas, voire négatifs. Ce projet ne ferait qu’alourdir le montant de la facture pour les Français.
Le photovoltaïque en grande toiture ne présente pas autant d'inconvénients et coûte moins cher à la collectivité. D'ailleurs un projet est en cours dans mon le village où se trouve ma maison de famille. Il ne rencontre pas d'objection de la part des habitants.
Je vous remercie de noter mon refus total du projet agrivoltaïque de Goussancourt.
Contribution n°71 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 17h10
Contribution n°70 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 16h35
Je suis opposé à ce projet de Goussancourt, comme je le suis à tous les autres de la grappe du Tardenois.
Ne devrait-on pas considérer que dans le Tardenois, la priorité est à la préservation de la biodiversité?
Les installations industrielles photovoltaïques devraient être mises en ville, sur les ZAC, les zones commerciales, les parkings, les toits d’immeubles, les parkings. En milieu rural, il faut être précautionneux: sur les grandes toitures type hangars agricoles, sur les maisons individuelles, pourquoi pas.
De plus les installations photovoltaïques comme dans le projet de Coulonges/grappe du Tardenois ne sont pas pertinentes dans notre région peu ensoleillée.
L’efficacité de l’agrivoltaïsme n’est pas prouvée jusqu’à présent sur l’ensemble du territoire français, alors dans l’Aisne, c’est encore moins crédible. Les pièces du projet font des suppositions et emploient le conditionnel. La culture de foin va faire perdre de la valeur à la production agricole locale. C’est la rente de la production énergétique qui va primer sur l’exploitation agricole de la parcelle de 35 hectares.
On ne devrait pas laisser faire cette expérimentation d’agrivoltaïsme à si grande échelle, 411 hectares au total pour l’ensemble du projet, alors qu’il n’y a aucun recul sur ce changement de production couplé avec une couverture (même partielle) de panneaux photovoltaïques au nord de la France.
A qui profiteraient financièrement toutes ces infrastructures qui dégraderaient notre territoire? A un promoteur étranger . Quelles garanties quant à la dépollution du site? Notre région peu peuplée n'a pas besoin de ces installations industrielles démesurées.
Préservons pour nous tous et les générations futures les beaux paysages du Tardenois!
Contribution n°69 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 16h05
2 AGRIVOLTAISME : un sacrifice de 35 hectares de terres agricoles
3 UNE INSTALLATION TOTALEMENT INUTILE qui vient s'ajouter aux EnR intermittentes et donc inefficaces et totalement non compétitives.
Cette nouvelle installation viendrait s'ajouter au parc national existant en tant que système de production électrique excédentaire conduisant ainsi à des prix de MWh exportés à perte et au "remboursement"par l'Etat aux promoteurs du manque à gagner à hauteur de 10 Mds € par an, ce aux frais du contribuable.
F. TETREAU PARIS
Contribution n°68 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 15h36
Je m’oppose à ce projet.
Il est monté par des personnes extérieures à Goussancourt : un propriétaire foncier extérieur à la commune et un promoteur danois dont la spécialité est de construire des projets éoliens et photovoltaïques puis de les revendre à d’autres sociétés pour réaliser un profit (quid de la charge du démantèlement complet et de la dépollution du sites en fin d’exploitation ?).
Ce profit ainsi que l’électricité produite, ne bénéficieront pas à la communauté locale ni à la communauté nationale, car la production ayant lieu majoritairement en été et dans la journée,non stockable, est revendue à perte.
Ce sont les Français qui payent au final ces investissements inutiles.
De plus :
- ce projet est démesuré par rapport à la consommation locale d'électricité
- l' Aisne contribue déjà suffisamment à la production d’énergie renouvelable avec l’éolien
Le territoire perdrait de l’attractivité, car sa richesse principale, il la doit à ses paysages, sans oublier les coteaux de Champagne qui sont en bordure.
Le projet porterait atteinte à un environnement naturel préservé qui est un des rares refuges de l’Aisne pour la faune.
Comme il fait partie d’un projet plus vaste appelé la grappe du Tardenois par le promoteur, les monuments et sites mémoriels en nombre se retrouveraient entourés par des sites industriels. Les habitants comme les touristes en seraient consternés.
Ce projet se dit agrivoltaïque. On voit bien l’effet d’aubaine créé par les récentes dispositions législatives. Raconter que la production d’herbe va soudainement avantageusement remplacer les précédentes cultures dans notre région céréalière est une duperie. Le propriétaire foncier attend une rente énorme.
On peut lire dans la presse que 16 hectares de panneaux solaires peuvent rapporter un loyer de 120.000 € par an comme à Séranon, dans le sud de la France ( plus ensoleillé que chez nous, il est vrai). Le revenu agricole serait dérisoire à côté. La production de foin ferait perdre de la valeur à la production agricole du territoire, qui a un potentiel bien supérieur avec les céréales., qui nourrissent la planète.
Refusons ce projet démesuré et très dommageable pour Goussancourt ainsi que celui de la grappe du Tardenois.
Contribution n°67 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 12h52
1. Impact environnemental
Atteinte au paysage
L’implantation de panneaux solaires au sol va profondément modifier le cadre naturel et paysager de la région. Goussancourt est situé dans un environnement rural caractérisé par des paysages vallonnés, des terres cultivées, des prairies pâturées par des bovins et des espaces boisés. L’installation de panneaux photovoltaïques sur 35,3 hectares clôturés va créer une rupture visuelle forte, banalisant le paysage et altérant le charme naturel du village et de ses environs.
Perte de biodiversité et modification des habitats naturels
Le projet va significativement modifier les écosystèmes locaux en perturbant les espèces animales et végétales présentes. La clôture des 35 hectares va restreindre les déplacements de la faune sauvage, en particulier du gibier, ce qui risque d’entraîner une concentration plus importante d’animaux sur les parcelles agricoles voisines, causant des nuisances aux cultures. De plus, l’altération de l’habitat pourrait favoriser certaines espèces au détriment d’autres, bouleversant l’équilibre écologique local.
Artificialisation des sols
Même si le projet est présenté comme compatible avec l’agriculture, il entraîne une modification durable des sols. L’installation des panneaux et des infrastructures associées réduit la capacité d’infiltration de l’eau, ce qui peut :
• Accroître le ruissellement et les risques d’érosion sur ces terrains agricoles.
• Modifier le cycle hydrique local, affectant potentiellement la qualité des sols sur le long terme.
2. Pertinence agricole du projet
Risque d’abandon progressif de l’activité agricole
Le projet est présenté comme un projet agrivoltaïque, censé allier production d’électricité et maintien de l’exploitation agricole. Toutefois, en l’absence de garanties solides, rien ne prouve que l’activité agricole sera réellement maintenue sur le long terme.
Les principes de l’agrivoltaïsme en France imposent que la production agricole soit conservée ou améliorée, et que l’installation photovoltaïque apporte une plus-value à l’exploitation. Cependant, dans le cas présent, l’abandon progressif de la production agricole au profit de la seule production énergétique est un risque réel, ce qui irait à l’encontre des exigences réglementaires en vigueur.
Moindre production agricole et baisse de rendement
L’impact des panneaux solaires sur l’agriculture est bien documenté :
• L’ombre projetée par les panneaux réduit la photosynthèse des plantes, entraînant une baisse de rendement pouvant aller de 10 à 40 %, selon les conditions et la configuration des panneaux.
• Le projet prévoit de remplacer des cultures céréalières par du fourrage, un type de production moins rentable et générant des revenus inférieurs.
Ainsi, il est illusoire d’imaginer que la production de fourrage sous panneaux solaires pourrait égaler, voire surpasser, les rendements et la rentabilité de la culture céréalière actuelle
3. Conséquences sur les habitants
Perte d’attractivité du territoire
Le développement de cette centrale photovoltaïque de grande ampleur va profondément altérer l’image du village. Goussancourt est une commune rurale attractive grâce à son environnement naturel préservé. L’installation de panneaux solaires sur plusieurs dizaines d’hectares va détériorer l’identité paysagère locale et pourrait dissuader de futurs habitants ou visiteurs de s’installer ou de venir découvrir la région.
Les résidents qui ont choisi la campagne pour sa tranquillité et son caractère authentique pourraient se retrouver face à un paysage industrialisé, en contradiction avec leurs attentes.
Nuisances potentielles
Même si les panneaux solaires ne génèrent pas de pollution sonore permanente, certains désagréments sont à anticiper :
• Réflexions lumineuses : En fonction de l’orientation des panneaux, des reflets gênants pourraient affecter les riverains ou les automobilistes.
• Bruit des installations électriques : Les transformateurs et onduleurs nécessaires au fonctionnement des panneaux peuvent émettre un bruit continu, perceptible dans un environnement calme.
• Circulation accrue pendant la construction : L’installation de la centrale nécessitera des travaux lourds, impliquant un afflux de camions et d’engins de chantier sur plusieurs mois, avec des nuisances sonores et des impacts sur la voirie locale.
4. Problématiques liées à la gestion du projet
Durée du projet et incertitude sur le démantèlement
Un parc photovoltaïque a une durée de vie de 20 à 30 ans. La question du démantèlement et de la remise en état des terres après exploitation est cruciale :
• Qui prendra en charge ces opérations ?
• Y a-t-il des garanties financières pour éviter que le site ne soit laissé à l’abandon une fois les panneaux devenus obsolètes ?
• Quel sera l’impact à long terme sur la qualité des sols après plusieurs décennies d’exploitation photovoltaïque ?
Sans engagement clair du porteur de projet sur ces points, le risque de friche industrielle est réel, avec des conséquences négatives pour la commune et les propriétaires terriens concernés.
Bénéfices économiques limités pour la commune
Contrairement à ce qui est parfois avancé, les retombées économiques pour la commune risquent d’être marginales :
• L’installation photovoltaïque est exploitée par une entreprise privée, avec peu de bénéfices directs pour les habitants.
• Les revenus fiscaux générés par la centrale sont souvent insuffisants pour compenser les impacts négatifs sur le paysage et l’environnement local.
Ainsi, alors que la commune et ses habitants subiront les nuisances visuelles, environnementales et économiques, les principaux profits bénéficieront aux investisseurs privés et non au territoire.
Conclusion : un projet contestable sur plusieurs aspects
Ce projet de parc agrivoltaïque soulève de nombreuses préoccupations qui remettent en question sa pertinence et ses bénéfices réels :
1. Un impact environnemental fort, avec une atteinte au paysage, une perte de biodiversité et une modification des sols.
2. Une rentabilité agricole incertaine, avec un risque d’abandon progressif de l’activité agricole et une baisse prévisible des rendements.
3. Des nuisances pour les habitants, menaçant l’attractivité et la qualité de vie du village.
4. Une gestion à long terme mal définie, posant des questions sur le démantèlement et les bénéfices pour la commune.
C’est pourquoi je m’oppose à ce projet
Contribution n°66 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 12h46
Je suis favorable à ce projet.
Le tardenois est une région sinistrée au niveau économique, la création de projet va permettre l'arrivée de nouvelles entreprises sur le secteur, et la création de nouvelles filières.
Ces zones qui ne seront plus traité vont favoriser la biodiversité.
Contribution n°65 (Web)
Déposée le 4 mars 2025 à 08h56
Préserver l’agriculture : une priorité vitale
L’agrivoltaïsme est souvent présenté comme un modèle vertueux conciliant agriculture et production d’énergie. Pourtant, sa mise en œuvre détourne insidieusement les terres de leur vocation première : nourrir la population. Dans un contexte où les défis climatiques et économiques mettent déjà nos agriculteurs à rude épreuve, devons-nous vraiment accepter que nos champs produisent de l’électricité plutôt que des céréales, des fruits ou des légumes ?
Que mettrons nous demain dans nos assiettes ? Des kilowatts ? Les panneaux photovoltaïques, aussi innovants soient-ils, ne rempliront ni nos greniers ni nos marchés. L’extension massive de ces infrastructures pourrait même aggraver la raréfaction des terres cultivables, contribuant ainsi à une hausse des prix alimentaires et à une dépendance accrue aux importations.
Une altération irréversible de nos paysages et de notre environnement
Notre commune se distingue par son patrimoine naturel et agricole, façonné au fil des générations. L’installation de vastes parcs agrivoltaïques transformerait profondément nos paysages, menaçant ainsi l’identité de notre territoire et son attractivité.
Au-delà de l’impact visuel, ces infrastructures génèrent des déséquilibres environnementaux préoccupants :
Dérèglement du cycle de l’eau : Les panneaux solaires modifient l’infiltration naturelle des eaux de pluie, exacerbant le ruissellement et favorisant l’érosion des sols.
Menace sur la biodiversité : L’implantation de clôtures autour des installations restreint la circulation de la faune sauvage, perturbant des écosystèmes déjà fragiles.
Atteinte aux micro-organismes du sol : La présence de câbles enterrés et l’émission de champs électromagnétiques peuvent nuire à l’activité biologique des sols, élément fondamental de leur fertilité.
Des alternatives respectueuses existent
Favoriser l’essor des énergies renouvelables ne signifie pas pour autant sacrifier nos terres agricoles. Il existe des solutions plus cohérentes et moins destructrices : pourquoi ne pas privilégier l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments, les parkings, les friches industrielles ou encore les abords d’infrastructures routières ? Ces alternatives permettraient de développer une production énergétique propre sans menacer notre capacité à nous nourrir.
Face à ces enjeux cruciaux, il est impératif de rejeter ce projet, qui entre en contradiction avec l’intérêt général et le principe du développement durable. L’avenir ne doit pas opposer agriculture et transition énergétique, mais les réconcilier dans une approche équilibrée et respectueuse de notre territoire.