Contribution n°241 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 23h58
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1. Demande d’avis défavorable sur le projet arrêté du PLUi
Arguments juridiques et réglementaires :
Non-respect des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols
L’article L.101-2 du Code de l’urbanisme impose une utilisation économe des espaces naturels et agricoles. L’orientation d’aménagement et de programmation (OAP) de Sablassou prévoit la construction d’un grand établissement de santé et de logements, ce qui contrevient à cet objectif en renforçant l’artificialisation dans une zone ayant une fonction agricole et écologique forte.
Absence d’alternative sérieuse analysée pour l’implantation de la Clinique du Parc
L’article L.104-2 du Code de l’urbanisme exige que toute modification de zonage prenne en compte plusieurs scénarios d’aménagement. Or, aucune étude comparative approfondie ne semble avoir été menée concernant l’implantation de la clinique sur d’autres terrains déjà urbanisés.
Incompatibilité avec le Plan Climat et le SRADDET Occitanie
Le projet de PLUi Climat se donne pour objectif de préserver les espaces naturels et agricoles, conformément au Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET). L’urbanisation de Sablassou va à l’encontre de cette logique et n’apporte pas de garanties suffisantes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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2. Demande de retrait de l’OAP Sablassou
Arguments juridiques et réglementaires :
Incohérence avec la loi Climat et Résilience (loi n° 2021-1104 du 22 août 2021)
Cette loi impose la réduction de l’artificialisation des sols et encourage la préservation des espaces agricoles. L’OAP de Sablassou prévoit la construction d’environ 50 000 m² de surfaces urbanisées, ce qui va à l’encontre de ces orientations.
Menace sur la biodiversité et continuités écologiques
L’Autorité Environnementale (MRAe) a souligné que le projet de PLUi pourrait avoir un impact négatif sur des zones à forte valeur écologique. L’artificialisation des terres de Sablassou risque de compromettre les corridors écologiques essentiels.
Non-respect du principe de réversibilité de l’urbanisation
L’article L.151-11 du Code de l’urbanisme exige que l’urbanisation prenne en compte des mécanismes permettant un retour possible à l’état naturel. Or, l’OAP de Sablassou n’apporte aucune garantie en ce sens.
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3. Demande de mise en place d’un PENAP sur la totalité de la zone A du secteur Sablassou
Arguments juridiques et réglementaires :
Protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PENAP, article L.143-2 du Code de l’urbanisme)
La création d’un Périmètre de protection des Espaces Naturels et Agricoles Périurbains (PENAP) sur l’ensemble de la zone A permettrait de protéger durablement cette zone agricole nourricière de l’étalement urbain.
Compatibilité avec les objectifs de transition écologique et alimentaire
La Métropole affiche une volonté de développer une agriculture locale et résiliente face aux crises climatiques. L’urbanisation de Sablassou est en contradiction avec ces objectifs.
Non-prise en compte du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)
Le SCoT impose une préservation des espaces agricoles stratégiques. Une urbanisation sur la zone A du secteur Sablassou contrevient à ces orientations et compromet la souveraineté alimentaire locale.
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4. Demande de lancement d’une étude indépendante sur l’emplacement futur de la Clinique du Parc
Arguments juridiques et réglementaires :
Application du principe de précaution (article L.110-1 du Code de l’environnement)
Compte tenu des enjeux environnementaux et fonciers liés à l’implantation de la Clinique du Parc, une étude indépendante en collaboration avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) est nécessaire avant toute décision d’implantation.
Conformité avec l’avis de la MRAe
L’Autorité Environnementale a relevé l’insuffisance des justifications sur l’impact environnemental et la consommation foncière de ce projet. Une étude indépendante permettrait d’évaluer des alternatives plus respectueuses de l’environnement et du cadre de vie des habitants.
Manque de transparence dans la procédure
L’absence de concertation spécifique sur l’implantation de cet établissement hospitalier renforce la nécessité d’un débat public fondé sur des données indépendantes et impartiales.
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Conclusion
En conséquence, je sollicite :
1. Un avis défavorable sur le projet de PLUi Climat, en raison de son incohérence avec les objectifs de préservation des espaces agricoles et naturels.
2. Le retrait de l’OAP Sablassou, pour préserver les terres nourricières et limiter l’artificialisation.
3. La mise en place d’un PENAP sur la totalité de la zone A du secteur Sablassou, afin de garantir la protection à long terme de ces terres agricoles.
4. La réalisation d’une étude indépendante sur l’implantation de la Clinique du Parc, avant toute décision de modification du zonage.
Contribution n°240 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 23h16
Pas d’effet négatif sur le paysage et le patrimoine, voire des effets positifs !
Comment des immeubles de 6 à 14 étages ne peuvent pas avoir d'effet négatif sur le paysage ?
Les effets sur le trafic et les mobilités issus du projet resteraient localisés mais devraient être mis en perspective de la gestion des flux et des trafics à venir à l’échelle communale. C'est de pire en pire chaque année, je n'ai rien vu de mis en perspective à LATTES pour améliorer ces dernières années le trafic. Les personnes qui font ces évaluations vivent elles sur le secteur ?
Cette absence d’effet sonore majeur issue du projet n’aurait pas non plus d’incidences sur le PLU à l’échelle communale. Et à l'échelle locale, les weekends et jours fériés, une telle densité de personnes va inéluctablement générer des nuisances.
Le projet n’aurait pas d’effets significatifs sur la qualité de l’air à l’échelle locale ni à l’échelle communale et n’aurait pas d’incidences sur le PLU.
Comment une densification de la zone avec les difficultés de déplacement locale déjà existant peuvent ne pas avoir d'effet significatifs par l'ajout 3000 logements ?
Sous prétexte de l’urgence climatique il faut construire sans prendre en compte la qualité de vie des riverains ni la cohérence par rapport aux constructions l’existante.
Contribution n°239 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 23h13
Contribution n°238 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 23h04
Contribution n°237 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 23h00
Contribution n°236 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 22h36
Habitante d'une maison situé dans l’impasse du Levant à MONTPELLIER, je souhaite exprimer ma ferme opposition à la modification des hauteurs de construction prévues dans le quartier de la Rauze dans le cadre du futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de Montpellier Méditerranée Métropole.
L’autorisation de bâtiments en R+4 et R+5 dans un secteur majoritairement composé de maisons en R+1 représenterait une rupture profonde avec l’identité pavillonnaire du quartier. Cette transformation impacterait particulièrement les habitants des impasse du Levant, impasse du couchant, impasse du Cers, impasse de l’Autan et du Clos de Centrayrargues, tous attachés à la préservation du cadre résidentiel actuel.
L’implantation de constructions de grande hauteur en face de nos maisons engendrerait des nuisances importantes :
Suppression d'espace vert (notamment un arbre remarquable juste en de chez moi)
Vis-à-vis, perte d’ensoleillement
Dévalorisation des biens immobiliers
Augmentation des nuisances sonores
Saturation des infrastructures (routes engorgées, écoles surchargées)
Renforcement du risque d’inondation dû à l’artificialisation des sols.
Face à ces impacts négatifs, je demande une révision du PLUi afin de limiter la hauteur des nouvelles constructions à R+1 dans notre secteur. Cette adaptation garantirait une cohérence avec l’existant et préserverait le caractère résidentiel du quartier.
En vous remerciant pour l’attention portée à cette requête, je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire Enquêteur, mes salutations distinguées.
Contribution n°235 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 21h55
Contribution n°234 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 20h59
Suite à l’analyse de cette carte, nous pouvons faire les constats suivants :
L’OAP présentée est très différente du projet de "poumon vert" annoncé en 2020 par M. Le Maire de Montpellier lors de la campagne municipale _ voir image. Si le projet de 2020 semblait peu réaliste, on pouvait néanmoins s’attendre à maintenir l’idée d’un projet avec une part d’espace vert dominante par rapport à la part résidentielle, et non l’inverse. En effet, le quartier ne comporte aucun parc et espace vert, hormis le parc Clémenceau mais qui se situe dans un secteur voisin. En outre, la priorité pourrait plutôt être donnée à rénover le parc de logement actuel du secteur et non à l’accroitre avec de nouveaux logements (même si certainement, il s'agira d'une réhabilitation des locaux de Groupama - du neuf serait une aberration !). A noter qu’un complexe résidentiel du même type que celui prévu dans l’OAP existe déjà dans le quartier (rue Adam de Craponne - anciennement la friche à mimi) et a des difficultés à se remplir à ce jour.
L’OAP propose une piétonisation de l’intersection entre l'avenue de la liberté et la rue Adam Craponne. Or cette rue est actuellement l’unique entrée et sortie du quartier Figuerolles/Gambetta. Les récents aménagements ont enclavé le quartier. Il ne serait pas judicieux de l’enclaver davantage. Par ailleurs, la suppression de ce point d’accès entrainera d’une part, un flux de véhicules beaucoup plus important sur le boulevard Renouvier, zone non adaptée pour un tel flux, et d’autre part, un flux de véhicule plus important sur la Place du 8 mai 1945 qui connait déjà actuellement de nombreux bouchons alors que le Tram 5 n’est pas encore en circulation.
Ce quartier reste un quartier très résidentiel, et même si les cycles ont largement augmenté, ce qui est louable, notamment sur le cours Gambetta, il reste nécessaire de garder un accès au quartier pour les véhicules (résidents, artisans, commerces, livraisons, écoles, …).
Un aménagement à étudier pourrait être la réalisation d’une passerelle piétonne, à l’intersection entre l'avenue de la liberté et la rue Adam Craponne, pour permettre aux piétons de traverser l'avenue de la liberté en toute sécurité, et de ne pas supprimer l’accès aux véhicules pour les résidents et artisans.
Document joint
Contribution n°233 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 20h43
Créer certains espaces Vert accessible sans dégradation des lieux.
Ne pas oublier le rôle important des animaux aussi petits soient-ils.
Contribution n°232 (Web)
Déposée le 3 février 2025 à 20h29
Aussi la construction de logements classiques et sociaux sur les berges du Lez vont dans le même sens alors que cette zone devrait être remise à la nature en cas de transfert de la clinique du Parc