Contribution n°252 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 18h07
Réveillons nous !....
Contribution n°251 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 18h06
Seule une agriculture a taille humaine doit se developper dans cette region magnifique déjà bien abimée par les infrastructutes existantes pour lesquelles des forêts ont été sacrifiées.
Ou est l intérêt general dans cette affaire ?
Contribution n°250 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 17h51
Ce projet de nature hautement spéculative, dès le processus de rachat des terres par l’actuel propriétaire, va à l’encontre des tendances actuelles soucieuses des enjeux environnementaux et patrimoniaux. Il repose sur une exploitation intensive et spécialisée qui accroît les risques d’épidémie et de faillite économique (en cas de problèmes dans la filière), risques qu’une diversification des activités agricoles peut limiter.
Ce projet ne propose aucune recherche d’économie circulaire aussi bien au niveau des « entrants » (alimentation et soin des animaux) que des « extrants » (principalement pour l’exportation), à part la méthanisation et une vague intention de développement d’une filière locale. Conçu de façon technocratique et sans vraiment de consultation collective, il ne favorise pas les échanges économiques et sociaux avec les agriculteurs locaux, maraîchers et autres acteurs de l’alimentation, facteurs essentiels pour créer et protéger des biens communs.
Au-delà des différentes nuisances (terre et hydrographie, olfactive, sonore), c’est aussi la dégradation de nos paysages naturels et de la biodiversité qui est à craindre, avec la construction de bâtiments et d’infrastructures de transport qui détruisent l’harmonie de nos si belles lignes limousines et troublent nos eaux profondes. D’autres solutions économiques sont possibles basées sur des exploitations plus artisanales et plus riches en relations sociales, en emploi et en petits trésors patrimoniaux. J’ai grandi dans ce pays qui pourrait enfin donner l’exemple d’une meilleure façon d’habiter le monde aux rythmes lents de nos terres précieuses.
Je donne donc un avis très défavorable à ce projet qui n’est basé que sur l’intérêt privé et qui apporte plus d’inconvénients que d’avantages à notre développement socio-économique et notre cadre de vie.
Contribution n°249 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 17h24
Contribution n°248 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 16h40
Les agriculteurs ne gagnent pas leur vie grâce à leur travail, ils sont pris dans un système d'endettement qui les oblige à foncer tête baissée vers plus, toujours plus.
Ce n'est pas la solution, rien ne va dans la bonne direction.
Ce projet amène plus de mal être pour les animaux, pour les éleveurs, pour les riverains, pour l'environnement.
Contribution n°247 (Email)
Déposée le 20 février 2025 à 12h05
Madame, Monsieur,
Je suis propriétaire du domaine de Fôt à Peyrilhac, je loue 76 ha à M. Emmanuel THOMAS, le bail a expiré le 31 décembre 2022 reconductible chaque année.
J'ai découvert le projet porté par M. Emmanuel THOMAS au journal télévisé de France 2 le 8 mars 2024. Ni M. Emmanuel THOMAS, exploitant actuel, ni la société T-Rhéa ne m'ont contacté à ce sujet.
J'envisage un autre avenir pour mes terres, l'installation d'un ou plusieurs agriculteurs pour une exploitation à taille humaine pour une production de qualité et locale. Je m'oppose au projet de T-Rhéa.
Salutations
Diane Scherb
Contribution n°246 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 15h21
les bêtes sont faites pour vivre dehors et grandir heureuses dans un pré
Il est honteux de faire des usines à CANCER
IL SERAIT TEMPS que des responsables Maires Conseillers départementaux ou régionaux que Madame la MINISTRE DE L AGRICULTURE ouvrent leurs yeux et leurs oreilles pour ENTENDRE LE BON SENS DES PAYSANS De cette belle région ou la RACE LIMOUSINE EST L'HONNEUR DES ELEVEURS FRANCAIS
VIVE L'AGRICULTURE ET LA PAYSANNERIE FRANCAISE
POUR QUE VIVE LA. FRANCE.
Contribution n°245 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 14h17
Il y a encore une dizaine d’années, j’allais y photographier les oiseaux (hérons, grandes aigrettes, cormorans, chouettes chevêches, huppe fasciée, etc.) mais depuis l’installation des stabulations (particulièrement du second site), ils sont de moins en moins nombreux, certaines espèces ne venant tout simplement plus depuis plusieurs années. J’ai également vu la dégradation importante des routes, par moment impraticables à cause de la boue et des nids de poules (d’autruches !) de plus en plus nombreux. J’ai vécu aux côtés d’habitants qui ne sont plus là aujourd’hui pour s’exprimer, mais qui, bien qu’ayant consenti à ses changements, ne les ont jamais approuvés. Dans un village où tout le monde se connaît, rien de simple à s’affirmer contre le projet d’un concitoyen.
Mais aujourd’hui, le changement d’envergure qu’entraînerait la reprise du site de Chavaignac par la SAS T’RHEA est bien trop brutal pour ne pas provoquer un soulèvement des habitants contre ce projet ! Outre la dévaluation de leur maison, annoncée de 30 à 40%, le flux important de camions (plus de 100 par mois !), et l’impact direct sur leur qualité de vie, les riverains se sont également levés contre des pratiques d’élevage à la fois contraire au bien-être animal, à l’éthique et au respect de l’environnement. Ce qui, au départ, était une « révolte » locale a trouvé énormément de soutiens auprès d’associations ou de structures diverses œuvrant pour la protection de l’environnement et des ressources en eau, pour le respect du bien-être animal, ou encore pour la préservation d’une agriculture respectueuse et plus traditionnelle. Tous sauront dire mieux que moi en quoi ce projet est une aberration.
À titre personnel, j’ai fait des études en agronomie, écologie et biologie. J’ai notamment participé à un projet agronomique au Tchad, concernant la redécouverte de savoir-faire agricole autour de l’utilisation et la préservation du sol et de ses ressources. Ces savoir-faire traditionnels ayant été « perdus » au profit de pratiques agricoles mécanisées qui ont, au fil des années, appauvri le sol et diminué drastiquement les rendements. Mes connaissances sur le sujet, bien que modestes, me font ainsi me positionner fermement contre ce projet.
Tout d’abord, je suis très inquiète pour l’environnement local. En effet, comme je l’ai cité plus tôt, j’ai vu très clairement la biodiversité diminuer sur le site au fil des ans. Rien n’a été fait pour la préserver alors qu’il était déjà question, à l’époque et à la demande des habitants, de construire des haies le long de la route. Avec le triplement du cheptel présent sur le site, l’augmentation des effluents d’élevage et des infiltrations qui iront de pair, mais aussi avec la construction d’une fumière de 800m2 et d’un bassin d’abreuvement de 22 000 m3 (et donc de la bétonisation d’une partie supplémentaire du site !) cette biodiversité déjà malmenée risque de diminuer encore plus. Je citerais par exemple l’étang qui se situe en contrebas des stabulations et qui a déjà dû faire face à des pertes de poissons dues à des cyanobactéries. Il me semble que, pour un projet d’une si grande envergure, une mesure d’impact environnementale par la MRAe est absolument nécessaire.
Une autre de mes inquiétudes, et non des moindre, est la prise en compte du bien-être animal. Près de 2400 bovins seront entassés dans des box de 7m sur 10m, sans accès à l’extérieur. Dans de telles conditions, il est impossible pour les animaux d’exprimer un comportement normal ou de s’isoler de leurs congénères, et tout cela augmente le stress et l’agressivité des animaux. De plus, nous savons très bien que ce type d’élevage augmente le risque de maladie et de boiteries. Le bien-être animal est bien loin !
En outre, la consommation en eau me semble grandement sous-estimée avec seulement 30 à 35 L d’eau annoncés par bovin ! Le porteur de projet nous a expliqué que ceci est une moyenne. Certes… L’INRA estime qu’une vache qui pâture consomme environ 10L d’eau par jour puisque 90% des apports en eau viennent des végétaux, et qu’une vache nourrie à l’ensilage en consomme 60L. Dans le cas de ce projet, pour les 2400 bovins du site de Chavaignac, il sera donc clairement question de 60L par jour, et plus en cas de forte chaleur. Les estimations sont donc erronées.
Dans ce dossier, il est également précisé qu’un forage est d’ores et déjà envisagé si les eaux de ruissellement ne suffisent pas. Or, avec les bons chiffres, nous savons déjà qu’elles ne suffiront pas ! Si nous prévoyons donc ce forage comme la suite logique du projet, qu’en sera-t-il de la préservation des ressources en eau ? Et surtout, quelle sera la qualité de l’eau consommée par les bêtes, sachant que le forage se fera sur le site lui-même et qu’il sera en contact direct avec les infiltrations de nitrates et phosphates issues des effluents du site. Et sans compter les traces d’antibiotiques, indispensables dans ce type d’élevage !
Pour résumé, je suis inquiète pour la qualité de vie des animaux qui seront élevés dans de telles conditions et qui, je le rappelle, seront au nombre de 5000 par an !
Si nous revenons quelques instants sur ce chiffre, il est également source d’inquiétude. 5000 bêtes envoyées à l’abattoir par an, soit 100 par semaine. Lorsque qu’on sait que la majorité des éleveurs possèdent environ 100 vaches dans leur cheptel, c’est comme si, en validant un tel projet, nous forcions chaque mois un agriculteur à mettre la clef sous la porte. Pourtant, nous le savons également, l’agriculture et l’élevage sont essentiels à l’heure actuelle alors que la population ne cesse de croître. Valider un tel projet, c’est tout simplement favoriser une implantation d’entreprises capitalistes et destructrices dans un milieu qui devrait mettre l’Homme et l’Animal au cœur de projets pérennes et respectueux de l’environnement et de l’avenir de la planète. Le limousin est une terre d’élevage mais, face à de telles entreprises qui promettent d’engraisser 5000 bovins par an avec seulement 5 salariés, c’est aussi une région qui doit prendre position pour préserver ses agriculteurs et leurs savoir-faire.
Jusqu’ici, j’ai toujours été fière de dire : « J’ai grandi à côté de la première ferme-école de France ! » À l’avenir, j’aurai vraiment honte de dire « J’ai grandi dans le village où s’est installée la plus grosse ferme-usine de France ».
En conséquence, j'espère que vous prendrez en compte mon avis et ceux, très nombreux, des opposants à ce projet et que vous rendrez un avis défavorable.
Contribution n°244 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 13h40
Contribution n°243 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 13h32
Il est nefaste à l'équilibre ecologique du territoire
Il est une abberation en temre de bien-être animal
Il beneficie de financements qui seraient plus utiles aux producteurs-paysans locaux, dans des exploitations à taille humaine qui contribuent au developpent d'une economie locale, bénéfique en terme d'emploi, de prix raisonnables pour le producteur et le consommateur, en terme de qualité et securité alimentaire.