Les contributions

Contribution n°14 (Web)

Par Christelle Peybernes
Déposée le 19 juin 2024 à 06h34
Ce projet n'a plus de sens dans un monde où le gouvernement, les collectivités et les grandes entreprises reconnaissent le changement [...]
Ce projet n'a plus de sens dans un monde où le gouvernement, les collectivités et les grandes entreprises reconnaissent le changement climatique.
Il faut garder des terres agricoles et soutenir des projets agricoles.
Il faut renover pour remplir les espaces sous utilisés de la ZAC 1. Autour du bâtiment de l'horloge ça se vide.
Les bâtiments ne sont pas attractifs car ce sont des passoires thermiques.
Nous sommes en train de créer une friche de bureaux, c'est inacceptable.
De plus les communes doivent avant tout faire des voies de bus pour limiter l'engorgement de cette zone, pour s'y rendre en bus en moins de 15 minutes depuis Chambéry comme c'était le cas auparavant.
Vous avez considérablement favoriser la recharge de véhicules électriques : ceci favorise l'utilisation de la voiture !
Proposez des locaux sécurisés, ombragés pour les vélos.
En bref : ameliorez et travaillez l'existant avant de détruire le vivant.
L'agriculture est une activité essentielle.

Contribution n°13 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 juin 2024 à 22h03
Travaillant sur Technolac depuis plus de 10 ans, j'ai apprécié l'intervention de MM le maire du Bourget et de La Motte en juin dernier. [...]
Travaillant sur Technolac depuis plus de 10 ans, j'ai apprécié l'intervention de MM le maire du Bourget et de La Motte en juin dernier. Pour autant, j'ai quelques réserves quant aux arguments évoqués.

* sur la nécessité et l'intérêt du projet: M le maire du Bourget lui-même souligne la difficulté à se loger pour les bourgetains modestes. Ce projet d'extension risque d'accroitre ces difficultés.

* sur la nature des entreprises accueillies et le rythme des travaux: il n'y aurait que des entreprises liées aux énergies nouvelles dans la future ZAC, et les constructions se feront "en tant que de besoin" plutôt que "tout d'un coup". Ce n'est pas ce qui a été fait: entre 2019 et 2021, plus de 6 bâtiments sont sortis de terre, côté sud de l'actuel Technolac. Ils abritent des écoles de commerce et d'esthétique, une agence de voyage, la chambre des métiers etc. Sans compter les parkings, non ombragés et totalement imperméables. Par ailleurs les voitures trop nombreuses n'hésitent pas à stationner en dehors des places. Difficile de croire aux promesses actuelles quand c'est tout le contraire qui a été fait si récemment.

* le trafic routier: l'étude d'impact se base sur des données d'avant ces dernières constructions... Force est de constater, contrairement à ce qui est écrit, qu'il n'y a pas de marge de capacité ! Et les chiffres projetés à partir des données 2017 sont comparés à des comptages de 2021, en pleines restrictions sanitaires. On ne peut pas se baser sur ces données pour évaluer correctement la situation actuelle et future.

* les bus: d'abord, précisons, contrairement à ce qui est écrit dans l'étude d'impact, qu'il n'y a pas que des bus articulés, loin de là, sur la ligne A. Ensuite, outre que les bus sont pris dans les bouchons, ils mettent 10 à 15 minutes de plus qu'une automobile pour venir de Chambéry, ce qui les rend non compétitif pour beaucoup de monde. Surtout, ils sont surchargés aux heures de pointe. La cadence actuelle (6 minutes), n'est que théorique: d'une part, il arrive régulièrement qu'un bus soit trop plein et ne prenne pas tous les passagers à l'arrêt; dans ce cas il faut patienter à nouveau pour prendre le suivant. D'autre part (le matin, sens Chambéry -> Le Bourget), les bus ayant le centre-ville à traverser, ils sont soumis aux aléas de trafic. La cadence de 6 minutes n'est pas tenue aux heures de pointes. Il est fréquent de voir un "train" de 2 bus se succéder, l'un, trop plein, ayant pris du retard, le second, presque vide, ayant pris de l'avance. Ensuite il y a de nouveau un "trou", et le "train-train" recommence. Il ne semble pas possible d'augmenter en conditions réelles et de manière effective cette cadence. Il y a tout simplement trop de monde concentré sur une zone faiblement accessible.

Contribution n°12 (Web)

Par DEGRANGE Damien
Déposée le 18 juin 2024 à 18h27
Opposition à l'expropriation des parcelles BB 51 et 53

Madame la Commissaire enquêtrice,

Je vous prie de trouver en pièce jointe, [...]
Opposition à l'expropriation des parcelles BB 51 et 53

Madame la Commissaire enquêtrice,

Je vous prie de trouver en pièce jointe, notre courrier d'observations portant contestation de l'utilité publique à exproprier nos parcelles cadastrées BB 51 et 53, situées au sein de la ZAC 3 de TECHNOLAC.

Vous en souhaitant bonne réception,

Recevez, Madame la Commissaire enquêtrice, mes respectueuses salutations.

Damien DEGRANGE
Propriétaire des parcelles BB 51 et 53

Document joint


Contribution n°11 (Web)

Par Clocher Gilles
Déposée le 18 juin 2024 à 18h08
A une époque ou l'on revendique à longueur de médias l'autonomie alimentaire du pays,
il est tout de même paradoxal de vouloir sacrifier [...]
A une époque ou l'on revendique à longueur de médias l'autonomie alimentaire du pays,
il est tout de même paradoxal de vouloir sacrifier des terres agricoles productives depuis bien longtemps, et ce, alors qu 'un nombre important de locaux sont disponibles ou inoccupés depuis un certain temps, sur le site actuel !

Contribution n°10 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 juin 2024 à 15h28
Bonjour,
Comment vouloir urbaniser les dernières terres agricoles de qualité alors même que l'autonomie alimentaire du territoire [...]
Bonjour,
Comment vouloir urbaniser les dernières terres agricoles de qualité alors même que l'autonomie alimentaire du territoire n'atteint qu'à peine 2%? Pourquoi vouloir passer d'un territoire attractif à un territoire répulsif en allant trop loin dans l'urbanisation? Qu'est ce que nous avons tous à gagner à continuer à imperméabiliser, densifier, réchauffer, à appauvrir les terres, congestionner les routes, saturer les réseaux et infrastructures publiques et privées, générer du bruit et de la pollution...? Je n'ai pas la réponse de la contrepartie attendue pour toutes ces nuisances...? En attendant, en tant que riverains du parc d'activité de technolac, ce que je sais c'est que je préférai dans un monde où l'énergie vient à se raréfier serait d'aller chercher mes fruits et légumes de saison à vélo à proximité. La coopérative du tremblay et les quelques Gaec qui existent ne suffisent pas à alimenter la population grandissante correctement. Il est temps de prendre au sérieux les problématiques, alimentaires, énergétiques, et écologiques. Ou du moins de ne pas les aggraver. Merci de renoncer à ce projet passéiste de développement d'entreprises pour le développement d'entreprises. Manger pour manger n'a aucun sens. Croitre pour croitre n'a aucun sens. Par contre chercher à améliorer les conditions de vies et les moyens de mieux alimenter la population, c'est un projet qui a du sens. Pourvu que l'humain prenne enfin ses responsabilités et habite la terre comme s'il n'y était pas que de passage...

Contribution n°9 (Web)

Par Lionel Allizond
Déposée le 18 juin 2024 à 15h19
Bonjour Madame la commissaire enquêtrice,
Je suis surpris de constater l'ampleur de ce nouveau projet à technolac, j'ai lu et écouté [...]
Bonjour Madame la commissaire enquêtrice,
Je suis surpris de constater l'ampleur de ce nouveau projet à technolac, j'ai lu et écouté les arguments de chacun ,pro ou anti projet d'extension de la ZAC. En tant qu'ancien salarié des organisations agricoles titulaire d'un BTS agricole, ancien salarié de la société de paysage Millet SA de 1992 à 2002 qui a longuement travaillé au verdissement et à l'entretien des espaces de la ZAC que l'on connait et fervent défenseur de l'environnement et de la qualité de vie dans notre beau Pays de Savoie, ce nouveau projet m'inspire les commentaires suivants:
-Qu'en est-il de la prise en compte de la loi sur la non-artificialisation des sols qui doit permettre de sauvegarder les terres agricoles et permettre l'infiltration des eaux pluviales en particulier dans les pèriodes de fortes pluies comme nous en connnaissons, hélas, de plus en plus.
-La majorité des citoyens tiennent à pouvoir favoriser une alimentation locale, comment alors justifier ette nouvelle expropriation de terres agricoles dans un bassin Chambériens déjà bien dévasté en ce domaine par les zones commerciales, économiques ou les lotissements tous trois grands prédateurs de ces terres agricoles précieuses pour nous et les générations à venir.
-Les arguments concernant le reverdissement ne tiennent malheureusement pas, ce qui a été fait à Technolac est certe assez agréable à observer (et je suis assez fier du résultat) mais ce n'est malheureusement que du "green washing" par rapport à la diversité écologique naturelle des zones humides, les gazons et alignements d'arbres d'ombrage ne remplacent pas les roselières et autres aulnaies humides ou forêts alluviales de saules, trembles, vernes qui sont le refuge des oiseaux, batraciens , tortues, insectes et mammifères qui peuplent ces zones depuis la nuit des temps.
-Je ne vois dans ce projet aucune mention faisant référence à une étude qui aurait permis de voir si parmi toutes les friches industrielles du département il n'existe pas déjà des lieux artificialisés abandonnés par l'industrie. Cela permettrait une meilleure répartition des pôles d'emploi et éviterait d'accroitre une concentration étouffante de cette activité dans le seul bassin d'Aix les Bains- Chambéry et redonnerait du souffle à d'autres secteurs (exemple l'avant pays, la combe de Savoie, les friches industrielles de la Maurienne, de la Tarentaise et du Val d'Arly...) . Cette option permettrait de limiter les migrations quotidiennes de nos salariés vers un seul pôle, source de pollution de l'air, de bruits, de stress.
- Concernant la pollution de l'air et du bruit, tout les spécialistes s'accordent pour dire que le transport aérien est l'une des pires sources de ces nuisances. Il me paraitrait donc cohérent d'imaginer que l'on puisse étudier l'extension partielle (pour en laisser un peu aux autres secteurs du département) de l'entreprise de panneaux solaires en lieux et place de l'actuel aéroport de Chambéry-Aix les Bains dont une grande part de l'activité consiste à l'atterrissage et aux décollages de jets privés puis d'hélicoptères pour que dees privilégiés rejoignent leurs chalets de montagne où les chutes de neige se raréfient à cause... des gaz à effet de serre! Le bruit occasionné par ces avions lors des grandes migrations est un vrai fléau pour les populations habitant le bassin Chambérien, je le constate chaque Week-end en accompagnant des jeunes au foot, "on entend même plus le sifflet de l'arbitre" me disait un dirigeant de Chambéry le Haut... La suppression de l'aéroport au profit d'une zone d'activité paysagé ferait certainement l'unanimité...
Alors nous devons concilier qualité de vie, préservation de l'environnement, développement doux des énergies renouvelables, productions agricoles vivrières locales, maintien de l'emploi. Les modes d'installations industrielles et de développement du logement des deux derniers siècles ont malheureusement laissé de vilaines cicatrices dans nos montagnes et nos vallées, certaines se verront ou se ressentiront encore longtemps.
En conclusion il me semble urgent de suspendre ce projet en attendant des études de projets alternatifs plus respectueux des habitants de la Savoie dans son ensemble et de notre environnement. Je vous remercie par avance pour le temps que vous aurez consacré à la lecture de mes remarques, bien cordialement, Lionel Allizond

Contribution n°8 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 juin 2024 à 14h03
Avant de penser extension de la zone il serait bon d'étudier les perspectives de bâtiments disponibles ainsi que des possibilités [...]
Avant de penser extension de la zone il serait bon d'étudier les perspectives de bâtiments disponibles ainsi que des possibilités de densification. On peut évoquer les anciens bâtiments d'EDF, le bâtiment de l'horloge, le site de l'INES avec de nombreux locaux inoccupés , les perspectives d'évolution de beaucoup d'acteurs locaux comme Patriarche, Bayard ...
Pourquoi ne pas recencer l'ensemble des locaux de Savoie Technolac pour présenter les différentes occupations ce qui permettrait de garantir une réelle nécessité d'extension?

Contribution n°7 (Web)

Par lagoutte
Déposée le 18 juin 2024 à 01h03
Madame la commissaire enquêtrice
Enquête publique DUP /Parcellaire/ MECDU
Projet d'aménagement de la ZAC 3 Savoie Technolac
36 avenue [...]
Madame la commissaire enquêtrice
Enquête publique DUP /Parcellaire/ MECDU
Projet d'aménagement de la ZAC 3 Savoie Technolac
36 avenue Costa de Beauregard
73290 LA MOTTE-SERVOLEX

avis sur le projet de création de la ZAC « SAVOIE TECHNOLAC -ZAC 3

Madame,

Il y a 30 ans, peu se préoccupaient de souveraineté alimentaire. Ce terme était réservé aux pays en voie de développement. Depuis, le covid et la guerre en Ukraine ont montré que, dans notre pays aussi, des rayons de supermarchés peuvent rapidement être dévalisés et vides.
Il y a 30 ans, les exploitations agricoles étaient 3 fois plus nombreuses qu’aujourd’hui et peu imaginaient que nous devrions nous préoccuper de leur renouvellement.
Il y a 30 ans, les alpes faisait partie des massifs bien arrosés, la neige, l’eau étaient partout et les agriculteurs devaient plutôt drainer et se protéger des excès de pluie.
Il y a 30 ans, la place ne manquait pas et nos élus faisaient des zones d’activité avec des grands axes routiers, des parkings, des espaces verts et quelques bâtiment.
ZAC 1 et 2 de Technolac : les surfaces occupées par des bâtiments représentent 10 % des 121 hectares de ces deux zones.
Certains esprits chagrins notaient la réduction des surfaces agricoles et nos élus mettaient en place une charte foncière agricole dotée d’un observatoire du foncier agricole (création en 2011 https://www.savoie.gouv.fr/Media/Files/Charte-fonciere-agricole-et-projet-d-observatoire-du-foncier-en-Savoie) qui notaient scrupuleusement chaque année la consommation du foncier agricole.
Et depuis ? On note ….. La réduction des surfaces agricoles, la diminution du nombre d’agriculteurs, l’arrêt de l‘augmentation des rendements, le nombre de jours ou d’heures durant lesquelles une agglomération peut nourrir sa population si le trafic routier venait à être interrompu….

Aujourd’hui, alors que que le changement climatique est une réalité et que, chaque année bat les records de chaleur de l’année précédente, on trouve pertinent d’enlever à l’agriculture 21 hectares de terrains qui assurent d’excellents rendements : le potentiel agronomique de ces sols peut s’exprimer à travers les rendements de maïs : ils permettent d’obtenir 130 quintaux à l’hectare de maïs grains soit l’équivalent de terrains irrigués alors que ce rendement est obtenu sans irrigation.
Comment justifier le fait de mettre la porte une activité économique agricole pour la remplacer par des bâtiments ?
Les compensations individuelles ou collectives (chiffrées à 336 118 € en page 537 de l’étude d’impact) ne permettront pas d’inventer de nouvelles surfaces, ni d’acheter des sols. Même si des expérimentations sont en cours, la terre se fabrique assez mal et se délocalisent difficilement. Ce ne seront pas 3 bacs sur un toit ou un contener sur un parking qui seront en mesure de compenser cela.
Cette perte sera donc irrémédiable.
Les compensations, outre le fait qu’elles serviront à financer quelques structures de conseil agricole plutôt que les agriculteurs, serviront acheter durant quelques années des céréales à l’autre bout de la planète pour compenser ce manque de production et nourrir le cheptel présent sur ces communes. Cela va à l’inverse de ce que souhaitent les agriculteurs : être autonome sur l’alimentation de leurs troupeaux afin de ne pas dépendre d’achats aux budgets imprévisibles, avec des cours mondiaux qui font le yoyo.

Aujourd’hui, on compte parmi les exploitations agricoles qui utilisent des terrains des jeunes qui ont courageusement repris des structures et tentent de poursuivre leur activité en milieu péri-urbain : ils subissent les surfaces qui se réduisent, morceaux par morceaux, les obligeant à aller plus loin. Ils passent du temps et du carburant sur les routes pour aller faire des cultures ou faucher sur des communes plus éloignées. Rarement propriétaire de leurs terrains (en moyenne les agriculteurs sont propriétaire de 20% des surfaces qu’ils utilisent source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7728863?sommaire=7728903), ils se voient refuser l’accès à des contrats de locations stables (les baux ruraux). Les propriétaires espérent toucher un jour le jackpot avec une parcelle qui deviendrait constructible !

Des entreprises auraient besoin de place ? Certes, mais c’est aussi le cas des entreprises agricoles ! Comment justifier que certaines seraient prioritaires sur d’autres ? Pour certaines entreprises, on exproprie, on paye, avec l’argent public les études de faisabilité, des études d’impacts et toutes les « compensations » qui vont avec, on goudronne, on tire les réseaux, on viabilise et on plante quelques arbres pour les corridors écologiques et amener un peu d’ombre ? Quels arguments permettraient de justifier une telle disparité de traitements entre deux activités économiques? l’emploi ? Les retombées économiques pour les communes ? Certaines sont plus sexy que d’autres ? l’agriculture ne serait pas d’utilité publique ?

Les Zac 1 et 2 ne pourraient-elles pas recevoir ces entreprise qui ont besoin de place  ? Ne serait-il pas possible de rehausser les bâtiments (souvent de 1 étage), d’occuper ceux qui sont vides ? D’acheter et de requalifier ceux qui sont à vendre ? De faire des parkings en hauteur pour gagner de la place et de construire des bâtiment industriels à la place ? Plus fou : d’organiser des transports en communs performants et confortables pour les usagers afin qu’ils viennent autrement qu’en voiture (bus bondés à tester aux heures de pointe qui dissuadent même les plus motivés à venir en bus) et utiliser les parkings pour ces besoins ?
CGL Chambéry Grand Lac Economie a fait faire une excellente étude : « livre blanc vers un changement de modèle pour l’immobilier productif  - 2023 » https://www.chambery-grandlac.fr/livre-blanc/ ). Pourquoi ne pas la mettre en application ?

Quant à la biodiversité, il est très clair qu’il s’agit du dernier passage entre les Bauges et la chaine de l’Epine pour les animaux non dotés d’ailes. Mettre 3 arbres et des parking filtrants sur une zone d’activité s’en fera pas un corridor fonctionnel. Ce corridor fonctionnerait beaucoup mieux avec des zones qui resteraient agricoles.

Des communes voisines ont mis en place des outils de protection du foncier agricole (Zone Agricole Protégé ou ZAP https://www.savoie.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Agriculture-et-developpement-rural/Foncier-agricole/Zones-agricoles-protegees ) qui ont permis d’installer ou de maintenir des productions agricoles au plus proche des consommateurs. Le Département de la Savoie réfléchit à développer les productions et consommations locales avec un Projet alimentaire Territorial ou PAT.

Certaines communes telle que la Motte Servolex ont même construit une cuisine centrale qui fournir les repas pour l’EHPAD et les écoles en cherchant des produits locaux pour assurer leur approvisionnement.

Le lycée agricole de la Motte Servolex forme tous les ans des jeunes dont certains rêveraient de pouvoir s’installer sur de si bons terrains ….

Compte tenu de ces quelques remarques, je pense que l’agrandissement de Technolac sur les très bons terrains de la Zac 3 n’est pas un projet adapté aux enjeux d’aujourd’hui.
Il est urgent et d’intérêt général de préserver le potentiel productif de ces sols pour des productions alimentaires, ou des productions qui seront nécessaires dans les années à venir pour se substituer aux produits pétroliers, tout en préservant la biodiversité du site.

En vous remerciant de prendre en comte des remarques des citoyennes et de citoyens, je vous prie de croire à mes sincères salutations.

Contribution n°6 (Web)

Par CORDELLE, Maïté
Déposée le 17 juin 2024 à 19h49
Je suis en désaccord total avec le projet, et en accord avec le collectif Nature en Ville qui indique les éléments suivants :

Ce [...]
Je suis en désaccord total avec le projet, et en accord avec le collectif Nature en Ville qui indique les éléments suivants :

Ce vieux projet n’est plus adapté aux enjeux d’aujourd’hui : limiter l’imperméabilisation des sols, produire les denrées alimentaires au plus proches de la population, préserver de la biodiversité, stocker du carbone, ….

Ces surfaces sont utilisées par des agriculteurs pour produire des aliments valorisés sur place.

Des entreprises souhaitent cette extension, alors même que de nombreux locaux sont vides sur les zones déjà urbanisées (ZAC 1 et 2), et qu’existent de nombreuses possibilités de densification.

Il est temps d’arrêter ce gaspillage de surfaces agricoles dont nous aurons besoin !

Réaliser ce projet, c’est :

Aggraver encore plus notre insécurité alimentaire
Augmenter les émissions de gaz à effet de serre
Imperméabiliser irrémédiablement des sols
Détruire la biodiversité


Ainsi, je souhaite que les projets agricoles déjà présents sur le site puissent y rester, être valorisés, et que la zone soit pensée pour préserver la biodiversité, l'alimentation locale et la lutte contre le changement climatique.

Contribution n°5 (Web)

Par Bruno Gachet
Déposée le 17 juin 2024 à 16h55
Bonjour,
Je n'ai pas suffisamment de connaissances des faits (et de temps à consacrer) pour avoir un avis très tranché sur le manque [...]
Bonjour,
Je n'ai pas suffisamment de connaissances des faits (et de temps à consacrer) pour avoir un avis très tranché sur le manque ou pas de locaux d'entreprises mais il me semble qu'il est important d'aller constater la réalité DE VISU dans tous les locaux existants de la zone. J'ai effectivement travaillé plusieurs années dans une entreprise à Technolac pour laquelle il avait été justifié l'acquisition de locaux, il s'est avéré que ceux-ci n'ont JAMAIS été pleinement utilisés. Ceci s'est accru avec le télétravail.
Pourquoi ne pas aller plus loin en terme d'incitation au télétravail et réorganiser l'existant pour laisser une place à un projet agricole ?
Cordialement,
BG

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