Les contributions

Contribution n°77 (Web)

Par Gérard
Déposée le 26 octobre 2024 à 17h17
Comment peut-on faire une enquête sur une monstruosité pareille, à savoir des éoliennes industrielles dans un des rares coins de France [...]
Comment peut-on faire une enquête sur une monstruosité pareille, à savoir des éoliennes industrielles dans un des rares coins de France qui a encore la possibilité de rester à l’état naturel, nécessaire à notre équilibre et surement plus à celui de nos enfants!
Avec votre accord, combien de mètres cubes de béton, de matériels engendreurs de CO2, vont être définitivement déversés sur notre planète ?
Avec votre permission, combien d’oiseaux migrateurs et locaux vont finir leur jour dans les pales insouciantes de ces monstres ?
Pour le profit de qui ? D’un promoteur avide et de gestionnaires communaux incompétents, qui se soucient peu du bien être de leurs concitoyens locaux et de leurs visiteurs amateurs de nature.
Que penseront de nous et de vous nos enfants, quand dans quelques années, ils se retrouveront au milieu de forêts de ferrailles rouillées, dont les bénéfices attendus aujourd’hui, ne pourront jamais être prouvés ?
Merci d’avance de bien vouloir éclairer par votre enquête la population et surtout leurs élus sur tous ces désagréments, que vous ne pouvez en toute bonne foi ignorer.
Dans l’attente recevez mes très sincères salutations et mes très respectueux sentiments.

Contribution n°76 (Web)

Par SOULIER Yvonne et Jean
Déposée le 26 octobre 2024 à 16h10
Madame, Monsieur,

Je vis et réside à St Paul de Tartas à l'année. En 2019, les affouagistes (personnes inscrites sur les listes électorales [...]
Madame, Monsieur,

Je vis et réside à St Paul de Tartas à l'année. En 2019, les affouagistes (personnes inscrites sur les listes électorales et vivant à l'année sur la commune) de St Paul de Tartas ont émis un avis défavorable au projet éolien présenté par EDF énergie nouvelle sur la commune de St Paul de Tartas car le projet consistait à déforester la forêt de Montchamp située à côté de la forêt de la Chabassole et à implanter en terre des m2 de béton.
Dans un souci de cohérence, j'émets un avis très défavorable à ce projet qui denaturerait le site, artificialiserait notre campagne.
En tant qu'ancien Maire de la commune de St Paul de Tartas, j'estime que nous contributions à l'effort national pour la production d'énergie dites vertes avec les panneaux photovoltaiques placés sur une ancienne décharge désaffectée et les toits des agriculteurs. Ce fut un long combat pour obtenir l'arrêt des déchargements de déchets au site de Lafayette et obtenir la réhabilitation avec des panneaux photovoltaique. St Paul de Tartas ne doit pas être le souffre douleur de Pradelles ni considéré comme des "Ploucs" par EDF énergie nouvelle qui ne voit chez nous qu'un désert où l'on peut mettre des éoliennes. D'autant que nous n'avons aucun retour de tout cela. A quoi bon alors vouloir dégrader notre cadre de vie, nos paysages et l'avenir de nos enfants ?
M. Et Mme Soulier Jean et Yvonne

Contribution n°75 (Web)

Par Lafont Françoise
Déposée le 26 octobre 2024 à 14h52
Cela fait 75 ans que je séjourne à Pradelles quatre fois par an pendant les vacances, pour entretenir notre maison (immeuble Boutavin, [...]
Cela fait 75 ans que je séjourne à Pradelles quatre fois par an pendant les vacances, pour entretenir notre maison (immeuble Boutavin, place de la halle) et profiter de ce pays magnifique, propice aux randonnées, cueillettes… Je suis donc particulièrement attachée à Pradelles.
J’entends bien tous les arguments développés pour refuser l’implantation d’éoliennes dans la Chabassole…
Mais le changement climatique est là et nous devons tous prendre part à la lutte contre le réchauffement ; c’est un devoir pour les générations futures.
Pour sortir des énergies fossiles, il faut développer les énergies renouvelables. Le projet éolien entre dans ce cadre.
Même si on préfèrerait évidemment que l’implantation se fasse ailleurs, on ne peut pas pour autant refuser que Pradelles participe à ce projet.

Contribution n°74 (Web)

Par Ribeiro isabelle
Déposée le 26 octobre 2024 à 10h09
Encore un parc éolien !!!
Au nom de l'écologie vous n'hésitez pas à maltraiter nos montagnes, et que vous importent les animaux qui [...]
Encore un parc éolien !!!
Au nom de l'écologie vous n'hésitez pas à maltraiter nos montagnes, et que vous importent les animaux qui y vivent, les arbres que vous déracinez puisque les humains peuvent avoir des voitures électriques, du chauffage... en voilà une écologie exemplaire !

Contribution n°73 (Web)

Par Aurec Environnement
Déposée le 25 octobre 2024 à 17h40
Au regard des éléments à disposition, l’association Aurec Environnement émet un avis défavorable sur le projet éolien de Pradelles [...]
Au regard des éléments à disposition, l’association Aurec Environnement émet un avis défavorable sur le projet éolien de Pradelles :
• Pas de respect des règles environnementales au vu de l’impact concernant la faune (notamment les oiseaux)
• Pas d’intégration dans le paysage
• Pas de financement participatif
• Pas d’intérêt écologique

Document joint


Contribution n°72 (Email)

Anonyme
Déposée le 25 octobre 2024 à 09h36
Objet : Essai

Envoyé à partir de Courrier<https://go.microsoft.com/fwlink/?LinkId=550986> pour Windows

Contribution n°71 (Web)

Par Clocher de Notre-Dame de Pradelles
Déposée le 25 octobre 2024 à 09h08
Madame, Messieurs

Je suis un « Vieux Monsieur », aux formes rhomboïdales et coiffé de la statue bienveillante de Notre-Dame, ce qui [...]
Madame, Messieurs

Je suis un « Vieux Monsieur », aux formes rhomboïdales et coiffé de la statue bienveillante de Notre-Dame, ce qui est, pour le moins, peu commun, mais pourtant complètement familier aux yeux des « bonnes gens » de Pradelles.
Eh Oui, je suis le clocher de Notre-Dame de Pradelles, pradelain d’origine s’il en est, puisque ma pierre fondamentale a été posée en 1613 : C’est dire si j’appartiens à l’histoire de ma cité et si j’y ai vu bien des épisodes de ses tribulations qui ont « fait » ce village et forgé son caractère et celui de ses habitants.

Alors, en la circonstance, merci de me laisser prendre la parole qui, depuis que je suis clocher, s’est voulue unificatrice : mon recul historique, ma suprématie locale, m’ont appris la sagesse et les bienfaits du dialogue.

Oui, voyez, je suis de ces rares clochers qui veillent sur leur cité, non pas du haut mais du bas de leur domaine, parce que c’est au bas de mon territoire que je suis érigé ; et c’est aussi depuis « ce bas » que sont issus mes gens avec leur bon sens et leur bonne mesure des choses.
Voyez encore : Mon regard s’étend par-dessus le Val d’Allier jusqu’au Gévaudan et la Margeride, il vient cheminer sur les monts d’Ardèche et puis il vient s’estomper sur les hauts plateaux et les sucs vellaves... Ah quels magnifiques horizons, quel somptueux territoire !... Depuis toujours cet univers m’entoure dans un fameux équilibre, autant visuel que spirituel, pour ma belle cité.
D’ailleurs mes nombreux visiteurs, de passage sous ma singulière « estrade » (porche), en sont éblouis et ne cessent de m’en féliciter.

Oui mais, la crise énergétique, encore une, est venue par ses effets, troubler mes horizons tranquilles ...et peu à peu sont venues s’y dresser des balises en forme de tourniquets, qui plus est, se transforment de nuit, en sémaphores lumineux clignotants, au point qu’on se croirait au centre d’une zone de "Grand Danger" : Eh oui, ce sont des « éoliennes » qui nous entourent.

Les dignes créateurs de mon sanctuaire Notre-Dame, les frères dominicains, seraient aujourd’hui bien abasourdis d’un tel spectacle environnemental, eux qui en banales sandales sont allés à la rencontre de ces horizons pour y quérir les pèlerins et leur dire que là-bas, là d’où ils venaient, en cité de Pradelles, était une Vierge miraculeuse en une chapelle et sous un clocher qu’ils lui avaient édifié, et qui valait bien un pèlerinage... et quel pèlerinage !!! Eux, n’avaient alors, pour repères, que l’étoile du Berger, pour guider leurs pas, un peu à la façon des Rois mages...
Et il faut bien leur reconnaitre combien ils ont ainsi contribué à l’essor intense de la place de Pradelles.
Alors oui, le progrès engendre le progrès, l’énergie doit devenir propre, le renouvelable est plus raisonnable que le fossile et que même le nucléaire, mais ... mais... je finis par me demander en vieille bâtisse, « raisonnée » et « lissée » par mon vécu, si les choix sont véritablement mesurés et suffisamment contraints pour ne point déraper dans un phénomène en vogue, un peu facile ???
- Car force est de constater que l’impact visuel de ces machines n’est pas des plus harmonieux avec nos paysages...
- Force est de constater que les bilans énergétiques de ces mêmes installations ne sont pas de la même échelle que ceux qu’ils sont censés remplacer...
- Et force est de constater que leur impact écologique est quelque peu ambigu...

Alors certes, la cause énergétique concerne tout le monde et on ne peut sans cesse renvoyer chez nos voisins ce que nous souhaitons écarter de chez nous !!!
Et si le besoin est réel, il faut bien se ranger à la notion de partage et d’équité !...
Mais si ce besoin est vraiment appréhendé, le choix de l’éolien n’est pas, non plus, forcément le plus approprié, même s’il est le plus « commode », à court terme.

Je ne veux pas ici ré-énumérer les « pour » et les « contre » : ils sont les uns comme les autres, presque devenus des « lieux communs » et des « évidences » aux dires de leurs souteneurs.

Je souhaite plutôt livrer ici, quelques réflexions issues de mon historique :

Car, c’est à la Chabassole qu’il est envisagé de « planter » 4 éoliennes ... complémentaires. Hors, je suis le témoin historique, que La Chabassole comme Chanteperdrix et Terres rouges, ses voisines, étaient depuis toujours, des landes de pacages allouées aux troupeaux qui
« montaient » en estive depuis les proches vallées cévenoles.
Il n’était donc, ni sur ces parcelles ni ailleurs sur le territoire de Pradelles, de présence de véritable forêt ; au point même, que des droits de bois de chauffage avaient été
« monnayés » avec les seigneurs de Montlaur en leurs propriétés campées en forêt de Bauzon.
L’option se justifiait certes, de recours en besoin de première nécessité, mais elle ne s’avérait pas vraiment commode en ce qui concernait le charroi long et difficile des bois jusqu’à Pradelles.
Et c’est bien pour ce, que la municipalité d’alors, opta dès 1850 pour la plantation d’une
« vraie forêt », en Chabassole, afin de doter la commune de bois pour le chauffage et de bois d’œuvre, tous les deux en manque, et à portée de charrette.

Et voilà que l’on oublie ce bien-fondé ??? Cette orientation vaut pourtant bien une réflexion !!! ???
Certes, le projet décliné, ne décime pas toute la Chabassole, mais quand même, force est de constater, aussi, que ce bout de forêt patrimoniale, se trouverait bien amputé et en tous cas, réduit et balafré par les aménagements intrinsèques et connexes envisagés.

Par ailleurs, le loyer proposé de EDF Renouvelables est une considération financière qui ne se néglige certes pas pour les finances d’une commune. Néanmoins, une exploitation digne du nom, afférente à notre « vénérable » Chabassole, serait peut-être tout aussi génératrice de
profits, en revalorisant la structure forestière, à l’image de ce qu’elle a été par feu ONF, dans les années « dites heureuses » où le tout Pradelles se rendait à la Chabassole :
- pour y ramasser le bois mort et par cela participer à son entretien,
- ou pour y promener et prendre détente, dans des allées agréablement ménagées et convenablement entretenues, qu’on qualifierait maintenant « d’écologiques ».

Un autre aspect non négligeable clôturera mon propos : c’est celui de l’eau.

Là-haut, à la Chabassole est « notre château d’eau » ; Pradelles comme toutes les places fortes et d’échanges, est née de la présence d’eau, amenée en l’occurrence au cœur de sa cité, en la fontaine de la Conche ; et on sait bien ensuite au fil de l’histoire, toutes les pérégrinations qui ont été nécessaires pour « abreuver » en besoin et en qualité, par nombre de fontaines, au demeurant toujours alimentées de nos jours, tous les quartiers de « la ville » ...

Cette eau provient de sources ou de réseaux de sources convergentes, dont nul ne connait précisément les origines, ni le tracé.
Aie !!! diraient feu nos sourciers !!!
Alors, Oui, faisons en sorte que si nous décidons de piocher dans les profondeurs de la Chabassole, ce le soit avec circonspecyion, afin que notre château d’eau ne soit ni dévoyé ni perdu.

Un fil d’eau c’est fragile et capricieux, c’est également « susceptible » et « fuyant », surtout lorsqu’il est menacé... Alors Merci de l’épargner !
Car si nous pouvons nous passer d’électricité, il n’en est pas de même, de l’eau...
Je veux bien que « mon Bourdon » soit encore sonné à bras d’homme plutôt qu’électriquement ; c’est d’ailleurs plus authentique, puisque j’y ressent alors, la ferveur et la fierté des sonneurs dans leur tâche...
Mais, si ceux-ci ne peuvent se désaltérer entre deux volées, ma cloche restera vite et définitivement silencieuse !

Prudence donc, au cas où !!!

Voilà,
En « Vieux Monsieur, » que je suis, il me semblait sage d’apporter ces connotations d’un autre ordre...

Bon vent, dirais-je banalement, puisque c’est, pour le sujet, de circonstance !

Merci à la plume de Georges G. pour la transcrip5on de ces mots !...

Signé
Clocher de Notre-Dame de Pradelles, porte-paroles des gens « vrais » de Pradelles...

Contribution n°70 (Web)

Par Samantha Ribeiro
Déposée le 24 octobre 2024 à 21h06
Absolument opposée à ce projet. Raser une forêt, la bétonner... et ce, sous couvert d'écologie? Un non sens total. Une forêt, du vivant [...]
Absolument opposée à ce projet. Raser une forêt, la bétonner... et ce, sous couvert d'écologie? Un non sens total. Une forêt, du vivant qui sert le vivant, draine l'eau, abrite toute une faune et une flore spécifique, recycle naturellement l'air, et même un plaisir pour les sens! Et vous voulez encore en raser une, y poser béton et éoliennes, et donc encore des matériaux en partie non recyclables, des métaux et terres rares (puisés dans la terre comme s'ils étaient inépuisables et comme si miner tout cela n'était pas déjà en soi un problème); minimisant ces faits, arguant que seule 10% environ ne serait pas recyclable, or il y a déjà des milliers d’éoliennes en France, et à renouveler tout les 20/25 ans! Vous ne réfléchissez pas du tout sur le temps long, et clairement, l'objectif de ce projet totalement irrespectueux de l'environnement est uniquement financier, quitte à détruire le vivant et menacer ce qu 'il en reste. EDF demande une dérogation dans le cas de la destruction d'espèces... Mais comment de tels projets peuvent-ils en être même seulement arrivé à l'enquête publique?! N'y a t-il donc aucun décisionnaire qui se demande, au moins, si c'est franchement une bonne idée que l'homme choisisse son petit confort, voire son compte en banque, avant la survie des autres espèces? Oh, et bien sûr, puisque le côté très égoïste et qui peut vous concerner dans l'immédiat, vous les décisionnaires, vous parlera sans doute davantage, ajoutons: Les éoliennes, ça gâche le paysage et la tranquillité. Il n'y a déjà presque plus moyen de regarder les étoiles à cause de la pollution lumineuse terrestre, et même des satellites, qui nous gâchent ce plaisir pourtant gratuit et toujours renouvelé; ni moyen d'observer sous le soleil nos monts environnants sans voir déjà des colonies d'éoliennes. Alors vous vous dites quoi? Peut être qu'au point où ça en est, autant en rajouter encore une couche? Nous expliquerons à nos enfants, qu'en fait le spectacle, c'est elles. "Oh regarde les beaux moulins à vent! C'était moche de mon temps, il n'y avait que du vert. Écoute comme c'est joli! De mon temps c'était des oiseaux, affreux, tout ces sons variés. Et puis tu sais, grâce à elles, tu peux utiliser smartphone, console, voiture, tant de choses électriques sans lesquelles l'humain ne serait rien! Vois comme nous avons progressé! Quels merveilleux spectacle sons et lumières maintenant, regarde! les beaux clignotis sur la montagne. Et quand à l'argument green washiste (à nouveaux maux, nouveaux mots) selon lequel il nous faut plus d’énergie verte... Peut-être que ce qu'il nous faut, c'est surtout plus de sobriété! Plutôt que se complaire à croire qu'il nous ait indispensable de multiplier nos besoins en énergie! Êtes vous profondément sûr que vous avez davantage besoin de recharger votre smartphone (et tout le reste) que de recharger vos batteries... en forêt?

Contribution n°69 (Web)

Par DUPIN Jean-Jacques
Déposée le 24 octobre 2024 à 07h52
Dupin-Veillet Madeleine, native de Pradelles
Dupin Jean-Jacques
Dupin Séverine
"Le château" route de Langogne 43420 Pradelles. Résidence [...]
Dupin-Veillet Madeleine, native de Pradelles
Dupin Jean-Jacques
Dupin Séverine
"Le château" route de Langogne 43420 Pradelles. Résidence principale depuis 1936, puis secondaire depuis les années 1960. Occupée régulièrement en toutes saisons, demeure historique bien entretenue en plein centre de Pradelles.

Le danger principal qui guette la forêt de la Chabassole, c’est le réchauffement climatique ! Ses effets sont déjà largement visibles. Quelques exemples tout récents : cigales entendues dans la forêt, nids de chenilles processionnaires. Depuis des années, la baisse de l’enneigement est bien visible. A cela s’ajoute l’absence d’entretien de cette forêt pendant de longues années entrainant une dégradation du couvert forestier due aux parasites divers (scolytes, acariens, phytophtoras, etc.). Les arbres infectés restant des années sans traitement ou abattage favorisent la prolifération. Les années récentes de sècheresse n’ont fait qu’accélérer ce phénomène. Notons que cela se produisit dans l’indifférence, y compris parmi les actuels pétitionnaires. On parle beaucoup de la forêt comme « poumon vert », de « puits de carbone ». Cela n’est vrai que pour une forêt qui se régénère et est entretenue. La pousse de nouveaux arbres à la place des vieux arbres dépérissant permet la captation du carbone atmosphérique. L’on ne peut donc que se féliciter de la décision récente de revigorer l’intervention de l’ONF dans la Chabassole.
Favoriser les productions d’énergie non polluantes et décarbonées est donc vitale pour le long terme ! Pradelles ne peut se refuser de participer à cet effort. Depuis plus d’un siècle nous utilisons de l’électricité (souvent polluante) produite ailleurs en France. Ce n’est pas anormal d’implanter une production décarbonées chez nous. En outre, les revenus versés à la ville de Pradelles permettront des réalisations dont tout le monde profitera.
Nous ne sommes donc pas opposés au projet d’implantation des 4 éoliennes.
Bien entendu, cela ne signifie pas avoir une confiance naïve à l’égard des entreprises choisies pour effectuer ces travaux. Il faut s’assurer que toutes les enquêtes préalables ont été faites correctement, par des entités indépendantes fiables. Le cahier des charges doit préciser clairement les engagements et pénalités en cas de non-respect. Par exemple, les percées de route d’accès restent-elles d’une largeur raisonnable ou ne répondent-elles qu’au désir de confort des installateurs ? Les 4 éoliennes déjà présentes près du Rocher du Cheylard sont desservies par des voies dont l’emprise au sol permettrait le passage d’une ligne TGV ! Est-ce bien nécessaire ? Des aires de croisement en nombre restreint ne suffiraient-elles pas ? Cela diminuerait d’autant les aires de déforestation. Ce suivi va peser lourdement sur l’équipe municipale. Un soutien réel des habitants est nécessaire pour que cela se fasse sans tensions inutiles. Une commission de suivi, associant les habitants de Pradelles, y compris celles et ceux opposés à ce projet, pourrait aider l’équipe municipale dans ce travail de suivi quotidien de ce chantier.
Gageons que, si cette implantation se fait correctement, si la Chabassole est bien entretenue avec des chemins bien tracés pour promeneurs et VTT, si les espaces libérés favorisent la pousse des framboisiers et des champignons, dans quelques années nous aurons accepté les désagréments causés par ces grands mâts.

Contribution n°68 (Web)

Par Levet Alain
Déposée le 23 octobre 2024 à 22h22
Je suis opposé au projet du parc éolien industriel de la Chabassole pour de multiples raisons dont celles-ci :
- Impact paysager : [...]
Je suis opposé au projet du parc éolien industriel de la Chabassole pour de multiples raisons dont celles-ci :
- Impact paysager : J'habite et j'ai travaillé sur le versant lozérien de l'Allier où j'ai constaté que le village de Pradelles est particulièrement remarquable depuis Grandrieu jusqu'au col du Thort de la Bastide.
- Impact sur les oiseaux et les chauves-souris : J'ai toujours été sensible à la protection des oiseaux et notamment les rapaces (diurnes ou nocturnes) sont très vulnérables aux éoliennes. Chasseur de bécasses, je connais des résultats de recherche alarmants sur des parcs éoliens responsables de la raréfaction des couples de bécasses reproducteurs.
- Dégradation inutile de l'espace naturel : La France s'est dotée récemment d'un plan de relance de la filière nucléaire depuis que cette énergie est désormais considérée par l'UE comme décarbonée.

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