Les contributions

Contribution n°108 (Web)

Anonyme
Déposée le 27 janvier 2025 à 09h36
Il est impératif que le projet de décret devienne réalité.

Contribution n°107 (Web)

Par DASSONVILLE Sam
Déposée le 27 janvier 2025 à 09h23
Scandula : le projet de révision du décret réglementant la réserve naturelle ne doit pas être revu à la baisse !

Contribution n°106 (Web)

Par Jacques
Déposée le 27 janvier 2025 à 09h22
En 1997, j'ai traversé à pied une partie de la réserve de SCANDULA. J'en garde un souvenir merveilleux. Il faut préserver cela pour [...]
En 1997, j'ai traversé à pied une partie de la réserve de SCANDULA. J'en garde un souvenir merveilleux. Il faut préserver cela pour le futur...

Contribution n°105 (Web)

Par Hervé Jeune
Déposée le 27 janvier 2025 à 09h17
Le projet de révision du décret réglementant la réserve naturelle ne doit pas être revu à la baisse. Face au niveau de dégradation [...]
Le projet de révision du décret réglementant la réserve naturelle ne doit pas être revu à la baisse. Face au niveau de dégradation écologique du site constaté par les scientifiques, notamment par le Conseil national de protection de la nature (CNPN), un nouveau plan de gestion plus protecteur est une nécessité. Les acteurs économiques dans la réserve ont tout intérêt à ce que sa qualité biologique s’améliore, notamment sa ressource halieutique et son riche écosystème gage de son attractivité touristique et qui est mis à mal par une forte anthropisation dérégulée.

Contribution n°104 (Web)

Par laurent mireille
Déposée le 27 janvier 2025 à 08h52
Ne balayons pas les miettes de vie qui restent dans des confetti ...mais peuvent peut-être encore se répandre si l'homme arrête de [...]
Ne balayons pas les miettes de vie qui restent dans des confetti ...mais peuvent peut-être encore se répandre si l'homme arrête de détruire son biotope !

Contribution n°103 (Web)

Par Marie-Cécile SEIGLE-VATTE
Déposée le 27 janvier 2025 à 08h49
Protection intégrale de la réserve de Scandola, joyau de la Corse.

Contribution n°102 (Web)

Par Olivier
Déposée le 27 janvier 2025 à 08h44
La réserve naturelle de Scandula est un sanctuaire unique que menace de développement de l'activité humaine à ses abords. Pour maintenir [...]
La réserve naturelle de Scandula est un sanctuaire unique que menace de développement de l'activité humaine à ses abords. Pour maintenir l'équilibre de ce lieu et la survie des espèces protégées, je vous prie de bien vouloir maintenir la protection totale de cette réserve.

Contribution n°101 (Web)

Par Francois xavier
Déposée le 26 janvier 2025 à 21h19
Il est vrai que la réserve naturelle de Scandola souffre actuellement d'une obsolescence de réglementation qui date encore de 1975. [...]
Il est vrai que la réserve naturelle de Scandola souffre actuellement d'une obsolescence de réglementation qui date encore de 1975. Inutile de préciser que l'activité humaine présente il y a 50 ans sur la zone est bien différente de ce que l'on peut observer aujourd'hui (démocratisation du marché du nautisme plaisancier et professionnel, location de bateaux, promenades en mer...).

Inutile d'épiloguer sur le fait qu'il faut agir d'un point de vue écologique sur la zone et ainsi mettre en œuvre une politique qui sera capable de trouver son équilibre entre économie et écologie.

Nous nous devons de rappeler que plusieurs socio-professionnels du secteur sont déjà depuis 10 ans à l'œuvre à travers une association a la suite d'une prise de conscience sur la nécessité de protection du site (zone de quiétude, mouillage, vitesse...).
Je suis batelier dans cette zone depuis plus de 12 ans et notre profession représente un pan important de l’économie local, plus de 100 emplois direct (CDI – CDD), qualifiés et qualifiants, un support pour les activités hôtelières, et indirectement les chantiers navals, les petits commerces...

A ce titre, nous voulons faire entendre notre voix dans un sens commun afin de relever les problématiques du terrain face à cet enjeu écologique.

Il serait facile de régler le problème en interdisant toute navigation dans la réserve de Scandola mais cela aura des répercussions direct et indirect sur l'ensemble de la microrégion (création d'emploi, désertification des zones rurales, mise en péril des acteurs impliqués...). Je pense que personnes ne s'accorde à dire que cela serait une solution viable.

L'enjeu actuel est de trouver un équilibre entre l'écologie d'un site qu'il faut préserver sans concession et la prise en compte de la complexité d'un secteur à fort potentiel économique et social dans la région ouest Corse.

Les études scientifiques menées sur la réserve de Scandola laisse apparaître sans surprise l'impact de l'activité touristique sur cette zone. Nous devons nous servir à la fois de ces données quantitatives précises et de notre expérience du terrain afin de proposer une solution globale de protection qui permettra d'anticiper les problèmes de gestions et d'assurer une pérennité écologique et financière sur la réserve de Scandola. Il est important de noter que la réserve de Scandola est aujourd'hui fréquenté 6 mois de l'année d’un point de vue touristique (reparti à 70% juillet/aout) ajoutons à cela les conditions météorologiques défavorables durant cette même période d’environ 60 jours en moyenne ; cela laisse entendre qu'aucune activité humaine n'est présente pendant 8 mois de l'année. Le terme sur-fréquentation ou hyper-fréquentation utilisé à mon sens à tort par les médias en dit long sur une certaine volonté à nuire à une économie en place. Je ne m’attarderais pas a relever les chiffres diffamatoires utilisés (un bateau toutes les trois minutes, un million de visiteurs…) et laisse le soin aux personnes de bon sens de faire le tri dans un spectacle médiatique rocambolesque.

Je souhaite faire un aparté, sur le fait que le décret tel que présenté aujourd’hui, n’est en aucun point le décret sur lequel nous avons travaillé avec les différentes instances du conseil consultatif de la réserve de Scandola. Notamment le fait de sanctuariser la zone intégrale de la réserve.
Les modifications du décret à venir :

– Nouveau plan de zones, incluant la ZPI (zone de protection intégrale) et la ZPR (zone de protection renforcée), est à mon sens une directive abusive qui mérite une réflexion plus approfondi en concertation avec les scientifiques mais aussi les socios professionnels du secteur ; elle devra tenir compte à la fois d'une nouvelle gestion du flux de bateaux sur un espace sensible (risque de concentrer tout le trafic dans la zone centrale, ce qui serait contre-productif) et apporter une position sur un accès restreint a cette zone à des personnes formées conscient des enjeux écologiques du site (formation annuelle par les agents du parcs pour toutes personnes souhaitant accéder à la réserve naturelle de Scandola professionnel ou non). Ceci permettrait de mieux gérer le flux touristique et d'assurer un comportement exemplaire et respectueux dans cette zone, avec bien sûr une interdiction de mouillage et de baignade (étendre la taxe barnier à tous les usagers serait également une source de réflexion à ne pas négliger afin de renforcer les moyens financiers attribués à la protection du site).

– Le système de zones de quiétude, classées en ZPR (Zones de Protection Renforcée), nécessite des améliorations. Ces dernières années, nous avons observé l'instauration de zones de quiétude pour le balbuzard dans tout le golfe de Porto. Bien que ces zones aient un objectif clair, l'expérience a souffert d'un protocole négligé, entraînant des résultats erronés à mon avis. Les erreurs du protocole incluent l'absence de signalisation claire des zones, résultant en un passage de bateaux mal informés voire pas informés et un contrôle quasi inexistant des autorités, faute de moyens. La mise en place de ces zones doit aussi être réfléchie : seuls les nids occupés devraient être classés en ZPR, compte tenu du nombre élevé de nids pour rappel a l’origine artificiels dans le secteur. De plus, les ZPR devraient être levées sans délai si l'échec de la ponte est constaté.

– Concernant l'établissement futur de ZPR pour les trottoirs de lithophyllum ou même des grottes, il semble que leur préservation sera assurée grâce à la création de la zone ZPI, l’interdiction de mouillage et de baignade. Toutefois, étendre la ZPR à ces espèces ou lieux pourrait mener à une classification de l'ensemble de la réserve en ZPR, ce qui équivaudrait à une fermeture totale de celle-ci. Cela serait excessif et déraisonnable.

– Conscient que la vitesse d’un bateau est responsable de 80% des nuisances sonores perçue par la vie sous-marine, nous sommes d’accord sur le fait de limiter toute la partie maritime de la réserve à 5 nœuds même au-delà des 300m de la côte.

– La clause balais est source de controverse. L'influence médiatique et les manœuvres politiques de certaines associations, qui favorisent la désinformation pour attirer l'attention, pèsent lourdement sur la région. Nous sommes fermement opposés à l'introduction de cette clause, qui nous apparaît comme une menace constante pour notre profession. Contrairement aux idées reçues, nous avons prouvé que les bateliers sont activement impliqués dans les discussions sur la gestion des espaces naturels, et nous souhaitons continuer dans cette direction pour l'avenir sans cette clause ambiguë.

– Concernant le renforcement de la partie terrestre de la réserve nous sommes en accord avec tout ce qu’il est évoqué.

En ce qui concerne notre profession, il est impératif d'établir un cadre réglementaire robuste pour encadrer notre activité. Face aux défis posés par l'ubérisation (location dissimulé, plongé fictive, commercialisation depuis la France Métropolitaine de la visite de la réserve...) et l'exercice non réglementé de notre métier, nous sommes résolus à engager des discussions et à soutenir des initiatives visant à réguler de manière efficace l'activité professionnelle sur notre île. Peut-être réfléchir à une mise en place de licence sur le même modèle que les taxis afin de limiter et contrôler les installations futures et ainsi limiter à bon escient le nombre de professionnel sur zone.

Reconnaissant le rôle vital de notre secteur, ancré dans la beauté et la notoriété des sites naturels qui embellissent notre terre, notre activité ne cesse d'attirer des visiteurs de qualité, séduits par l'éclat de notre île et désireux de vivre des expériences authentiques et enrichissantes. Ces visiteurs contribuent significativement à l'économie locale, engendrant d'énormes retombées économiques et salariales qui sont vitales pour notre petite communauté.

Conscients de l'impact environnemental de chaque activité économique, nous nous efforçons de gérer cet impact de manière judicieuse et en parfaite harmonie avec les besoins économiques de la région. Nous nous engageons à offrir lors de nos visites des messages valorisants et éducatifs, reflétant notre profond amour pour la mer et notre passion dévorante pour ce métier. Nos investissements continus en matériel de pointe et en formation de notre personnel illustrent notre engagement envers l'excellence et la durabilité.

Envisageant l'avenir avec optimisme, nous sommes déterminés à continuer de partager cette passion et d'enrichir l'expérience de chaque visiteur, tout en œuvrant pour la préservation de notre précieux patrimoine marin. Nous aspirons à ce que notre engagement inspire d'autres régions et établisse de nouveaux standards pour le tourisme durable et responsable. C'est avec cet esprit que nous envisageons l'avenir, prêts à relever les défis à venir et à saisir les opportunités pour assurer la prospérité de notre belle région tout en respectant et en valorisant notre environnement naturel exceptionnel.

Contribution n°100 (Web)

Par Lionel
Déposée le 26 janvier 2025 à 20h39
Je pense que ce projet n’est ni logique ni utile ,
Fermer à toute personne une partie de l’île ( réserve ou pas est tout simplement [...]
Je pense que ce projet n’est ni logique ni utile ,
Fermer à toute personne une partie de l’île ( réserve ou pas est tout simplement inconcevable) notamment pour les populations vivant et travaillant a proximité du lieu , si c’est le cas j’espère qu’une dérogation sera mise en place autorisant la navigation aux professionnels de la mer ( batelier et pêcheurs )
Avec des règles établies et qui existent déjà sur la charte des bateliers qui se présente depuis quelque années plutôt avant-gardiste quand au fonctionnement de la bonne conduite à adopter dans cette réserve et d’un futur décret à adopter
Concernant la protection des aigles balbuzards qui ont été introduit sur le territoire et dont quasiment aucun des nids présent dans la réserve n’est naturel
Ils ont tous ou presque été construit par l’homme ,
Je suis d’accord avec le fait qu’une zone d’évitement des nids qui sont actif et seulement ceux là soit mise en place ( même si le nid le plus productif est , et a toujours été celui où il y a toujours eu le plus de passage )

Donc j’espère que l’état va revoir le décret en conséquence afin de trouver un accord afin que celui ci soit correct pour le plus grand nombre

Contribution n°99 (Web)

Par gregory
Déposée le 26 janvier 2025 à 19h21
Je suis marin professionnel et employés d'un armateur de Porto et effectue des promenade en mer, dans la réserve de Scandola, depuis [...]
Je suis marin professionnel et employés d'un armateur de Porto et effectue des promenade en mer, dans la réserve de Scandola, depuis 4 ans. Je pense que ce projet de révision du décret sur la réserve de Scandola, qui vise toute la navigation, n'est ni logique ni utile pour protéger l'environnement. Depuis que j'ai débuté à Scandola, je constate que toute les règles sont respectées, dans ce secteur par les professionnels. Pour certains plaisanciers qui ne sont pas forcément au courant, nous les tenons directement au courant, par vhf si on les voit enfreindre ces règles par ignorance. Donc notre présence est utile à ce respect, car les agents du parc ne peuvent pas être partout à la fois. Nous sensibilisont nos passagers, au respect de la nature en ramassant avec une épuisette, les déchets qui sont amenés par les tempêtes dans cette réserve, donc en y passant on contribue à sa propreté en quelques sortes.
Concernant les nids de balbuzard, j'ai pu constater étonnamment, que les nids les plus habités sont ceux qui sont fréquentés régulièrement par les bateaux. La fermeture total de la zone dite intégral de la réserve de Scandola, serait un danger pour la navigation, en cas de Mer agitée et de vent fort, car ça obligerait tout les navires, à passer à l'ouest de l'île du Gargalo, qui est un endroit à éviter, en cas de Mer mauvaise, pour la sécurité des marins et des passagers.
Gregory

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