Contribution n°68 (Web)
Déposée le 21 janvier 2025 à 11h59
Le projet de nouveau décret est donc très positif en instituant deux zones de protection intégrale et renforcée où toute circulation en mer est interdite toute l'année, le mouillage prohibé jour et nuit avec plus largement une zone de quiétude autour des nids de balbuzards de février à fin août , cohérente du point de vue ornithologique. Le fait de ne plus pouvoir naviguer en utilisant la passe de Gargallo entraîne un détour de moins d'un kilomètre, donc tout à fait mineur pour des bateaux généreusement motorisés. Les documents mentionnent aussi l'attribution de licences pour les bateliers sans que cette question soit évoquée plus précisément dans le projet de décret. La diminution du nombre d'embarcations sur la zone doit être un objectif, pour soulager la pression dans l'ensemble de la zone. Les intentions sont bonnes, il faut que cela soit suivi d'effet sur le terrain avec balisages, information aux loueurs, présence effective de gardes.
Les semi-rigides avec des moteurs de 2x300 CV génèrent un bruit sous-marin nocif, cette puissance devrait être réduite y compris en dehors de la Réserve de Scandola dont la surface est très limitée ( 200 Ha) par rapport à la zone classée au Patrimoine mondial. L'apparition de ces semi-rigides de 12 places ont permis l'augmentation de nombre de rotations quotidiennes sur Scandola.
Seule restriction, d'après le plan montrant la ZPI, il semble que la faille sous la Punta Palazzu dont l'entrée est orientée Nord ne soit pas incluse, mais soit seulement en ZPR, alors que c'est précisément celle qui concentre le maximum de bateaux avec une forte pollution aux hydrocarbures du fait de l'exiguïté de l'endroit. La présence d'un nid à cet endroit interdirait l'accès à la faille étant en ZPR ?
Je suis globalement favorable à ce projet de décret.
Contribution n°67 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 20h10
Contribution n°66 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 12h17
Contribution n°65 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 11h41
En plein coeur de la saison estivale, il suffit de se mettre au niveau de Gargalo pour constater que toutes les 90 secondes passe une embarcation motorisée. Et ce dès 9h le matin !
La vitesse de 5 noeuds dans la bande côtière des 300 m n'est clairement pas respectée par les semi-rigides.
Lunaire, j'ai vu des gardes aller saluer et demander si tout va bien à des personnes ayant débarqué pour pique-niquer à terre au fond de l'anse de Gattaghja. Des bateaux SR et vedettes passer plein pot sous les nids HYPER visibles au sud de Cala di Ponte.
Faire des isochrones sur une carte et dire qu'il est interdit d'y passer c'est bien mais cela restera moins efficace que d'accompagner les acteurs économiques locaux par une label, un recyclage et des contrôles sur le respect des chartes (cf. Syndicat de Gestion des Gorges de l'Ardèche). L'accès ne doit pas y être interdit, il doit être davantage réglementé, contrôlé. Privilégier des bateaux plus petits, plus discret, instaurer des quotas.
Enfin raisonner uniquement sur Scandola va déplacer le problème de la sur-fréquentation sur d'autres sites tels que le Capo Rosso... Pour rappel, Scandola n'est pas la plus grosse concentration de balbuzards sur la façade ouest. Vous avez des nids autour du Senino, et encore 3-4 nids au moins entre le Senino et Porto. Deux entre Porto et Ficaghjola, Facilement 4 voire 5 encore entre Ficaghjola et Arone. Dans la baie de Topiti et autour d'Orchinu 2-3 nids supplémentaires.
Contribution n°64 (Web)
Déposée le 20 janvier 2025 à 09h00
Contribution n°63 (Web)
Déposée le 23 janvier 2025 à 13h29
Contribution n°62 (Web)
Déposée le 31 janvier 2025 à 09h42
La surfréquentation induit une dégradation de la biodiversité.
Je partage l'avis d'U Levante : la révision du décret s'impose naturellement.
Contribution n°61 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 12h51
Il ne s’agit pas simplement d’éviter de se rapprocher trop près, car, 250 m pour les nids de balbuzards cela est encore beaucoup trop proche. D’ailleurs beaucoup d’ornithologues s’accordent sur ce principe. Pourquoi ?
Il faut tenir compte des besoins et des capacités sensorielles des balbuzards, nettement supérieurs au nôtre, pour comprendre l’importance de leur quiétude :
Il faut chercher à comprendre, par la réflexion, la physique et la physiologie de ce bel oiseau.
En effet, le balbuzard pêcheur fait son nid sur le piton rocheux, afin de se protéger, et surtout, de protéger ses petits, de toute intrusion d'un prédateur éventuel qui viendrait, soit du sol, soit de la mer .
Cette espèce est importante, car, même, s'il vit dans un environnement aérien, il a besoin de la mer pour se nourrir de poissons assez gros !
De son nid , Il peut observer sa zone de chasse et, ainsi, détecter, dans les mouvements de l'eau, une proie éventuelle. (les petites proies sont moins visibles que les grosses. Elles sont plus aptes à s'enfuir, avec ses serres, le balbuzard n'a pas autant de capacités à prendre cette petite proie .).
Lorsqu’il a détecté sa cible, il s'élance, vole en direction de celle-ci , agit au plus vite dans son approche, afin de ne pas faire fuir le gros poisson en question … puis, trempe , seulement, ses serres dans l'eau, et, en une fraction de seconde, capture sa nourriture et décolle, péniblement, avec une charge conséquente, pour lui, avant de se rediriger vers son nid, où l'attend la mère de ses petits pour les nourrir .
Pour pouvoir capturer sa proie, le poisson doit, obligatoirement, être tout près de la surface et pour ce, dans la plupart des cas, il est poursuivi par un prédateur, entre autres, par un dauphin.
Là aussi, si les bateaux poursuivent ou naviguent à côté du dauphin, le bruit sous-marin, des moteurs et des hélices, fera fuir les poissons et empêcheront les balbuzards et les dauphins de se nourrir !
Encore une fois, il s’agit de respecter la loi de 2011 modifiées en 2017 et en 2021 où il est bien spécifié qu’il est strictement interdit de POURSUIVRE et d’HARCELER les mammifères marins ainsi que les reptiles marins. Ceci est particulièrement important pour le balbuzard, car, entre ces deux espèces, il y a un mécanisme vital et collaboratif pour eux. J’en oublie le même système qu’il existe dans bien d’autres cas entre bien d’autres espèces… !
Toutes ces manœuvres que doit faire le balbuzard, demandent beaucoup d'efforts pour lui, aussi, il a besoin d’un certain espace pour l'approche, pour redécoller en charge , sans pour autant, s'arrêter et flotter sur l'eau comme un canard, car, physiologiquement, il n'est pas constitué pour cela !
La description du vol que je viens de vous expliquer est du ressort, essentiellement, de la physique où se joue tout un ensemble de vecteurs force, , de centre de gravité , de l'aérodynamisme, de l'hydrodynamique, et tous ces éléments qui font que cet animal a une physiologie parfaitement adaptée depuis des millions d'années … !
A l'image d'un Canadair, qui s'approche de la surface de l'eau pour écoper ses 6 tonnes d'eau de mer, il doit redécoller avec sa charge, péniblement, avec toute sa puissance , il lui faut également , toutes proportions gardées, un espace pour la totalité de ses manœuvres … !
Dans ce cas-ci, on peut, directement percevoir, la raison de la mise en danger de l'espèce ,car les balbuzards de la réserve de Scandola sont en nette régression , beaucoup de petits meurent dans leur nid et dans la souffrance, assommés par le soleil , par manque de protection des ailes des parents qui sont partis défendre leur nid à l'encontre des bateaux qui s'approchent trop près de celui-ci … !
La première raison de ce danger de disparition est, sans doute, la pêche qu'il y a, trop près, autour de la réserve, qui diminue les réserves halieutiques.
Le bruit sous-marin, par des bateaux qui s'approchent dans la zone de quiétude de ces oiseaux , de plus, la présence de ces bateaux empêche l'oiseau d'avoir son espace d'approche et de décollage, et, en plus, pour les bateaux qui rentrent entre les rochers, et particulièrement, avec un voilier, l'ensemble tremblant, par les vibrations du moteur dans le mât, le bruit émanant de l'antenne VHF et de la girouette, qui trépigne sur son axe, a pour conséquence, de faire décoller les parents, tournent autour des bateaux en question, en criant, non pas pour dire "bonjour", mais pour menacer les intrus que sont ces bateaux, voiliers et autres bateaux avec haut-parleurs et moteurs … !
Pendant qu’il tourne en rond et qu’il crie,, il ne peut nourrir ses petits, les protéger de leurs ailes, ce qui génère du stress et donc, de la souffrance… !
l'on comprendra, alors, que le rayon de quiétude autour des nids doit être très important ,selon des ornithologues, ce rayon doit faire au moins 1250 m , alors que la préfecture n'a accordé que 250 mètres.
La pêche, Le tourisme, avec ces dérangements, le stress créé par les bruits sous-marins et aériens, sont responsables de la mise en danger de cette espèce … !
Trop peu de scientifiques tiennent compte de l’éthologie des espèces et de l’interférence entre ceux-ci pour prodiguer des conseils de protection de la biodiversité.
Contribution n°60 (Web)
Déposée le 19 janvier 2025 à 10h08
Par ailleurs, les trottoirs d'algues calcaires sont déjà bien protégés.
Il faut protéger la faune et la flore, mais pas au détriment des hommes.
Ils faut permettre aux corses de vivre et de travailler en Corse.
Donc je suis contre ce projet. Il faut l'amender et le rendre moins coercitif.
Michel Ceccaldi
Contribution n°59 (Web)
Déposée le 22 janvier 2025 à 12h26
Cela dit, ce décret ne doit pas être une occasion supplémentaire de nous diviser en raison d'intérêts économiques par ailleurs respectables, mais secondaires en l'occurrence.
Les plaintes des pêcheurs professionnels sont bien compréhensibles mais elles sont hors sujet. Le problème n'est pas votre déroutement pour aller sur vos zones de pêche périphériques, la négociation d'indemnités sera toujours possible et vous le savez bien. Non, le danger ce sont les pêcheurs braconniers estivaux de tous acabits, ceux-là sont des dangers impardonnables, le décret va les exposer davantage, même si ce n'est pas objectif évidemment.
Les plaintes des bateliers sont moins admissibles. Votre activité est largement possible ailleurs que dans la zone de protection envisagée. Il faudra réorganiser vos circuits, ce ne sera pas simple, mais c'est possible.
Nous devons faire collectivement l'effort de défendre et protéger notre bien commun, celui que la nature nous offre dans sa générosité confiante.
D'accords ou pas, nous avons tous un devoir impérieux vis à vis de l'avenir et de cette terre , pour nos enfants à qui nous transmettons nos grâces mais aussi nos obligations. Devoir vis à vis de ce pays que nous devons défendre dans le respect de tous les interlocuteurs, mais aussi avec l'exigence qu'impose le respect supérieur de notre terre. Merci.