Contribution n°16 (Web)
Déposée le 16 janvier 2025 à 00h42
La Scandola était encore pour nous, il y a 3 ou 4 ans, un bijou si absolu que nous n'osons plus y aller, par RESPECT de son intégrité, si fragile - à juste titre donc...
Contribution n°15 (Web)
Déposée le 15 janvier 2025 à 19h19
Contribution n°14 (Web)
Déposée le 15 janvier 2025 à 19h17
Contribution n°13 (Web)
Déposée le 15 janvier 2025 à 18h49
Contribution n°12 (Web)
Déposée le 15 janvier 2025 à 18h47
Contribution n°11 (Web)
Déposée le 15 janvier 2025 à 18h19
Contribution n°10 (Web)
Déposée le 15 janvier 2025 à 12h13
Contribution n°9 (Web)
Déposée le 14 janvier 2025 à 14h51
Contribution n°8 (Web)
Déposée le 12 janvier 2025 à 06h51
Le projet présenté répond bien aux besoins de protection du patrimoine naturel et culturel que représente la Réserve naturelle de Scàndula. En rendant la fréquentation humaine et le tourisme durables, il ne nuit pas aux activités économiques. Tout au contraire, il les favorise. En outre, le maintien d'une pêche artisanale responsable, comme elle l'a été depuis 50 ans, est pérennisé.
À l'heure où l'UNESCO s'interroge sur le renouvellement (ou non) de l'inscription au Patrimoine mondial du golfe de Porto (dont fait partie Scàndula), la révision du décret de création de la Réserve de Scàndula constituera un message fort envoyé par le Ministère de l'environnement et par la Corse.
Pour toutes ces raisons, j'approuve sans réserves le projet de révision qui est présenté.
Contribution n°7 (Web)
Déposée le 11 janvier 2025 à 23h57
Ce qui arrive au balbuzard pêcheur dans la réserve n'est que la partie émergée de l'iceberg pour la biodiversité de la réserve. Les poissons emblématiques de la réserve: mérou brun, corb, sars, fuient la réserve, du fait du bruit incessant provoqué par les bateaux à moteur. L'herbier de posidonie est fortement dégradé par les mouillages. les exceptionnels trottoirs à lithophyllum sont dégradés par les vagues des bateaux. Toute la réserve est en souffrance. à ce rythme là, il n'y aura bientôt plus que les pierres et les falaises à admirer à Scandola: un théatre vide, où les acteurs ont fuit.
Il faut impérativement réduire drastiquement et urgemment la fréquentation de la réserve. en premier lieu interdire l'accès de tous les bateaux à moins de 250 m de tous les nids de balbuzard. Ensuite il faut agrandir la zone de réserve intégrale, sans pêche. Enfin, il faut limiter le nombre de bateaux et embarcations diverses pénétrant dans la réserve chaque jour. La priorité devrait être donnée aux quelques pêcheurs professionnels et aux bateliers professionnels, mais dans un nombre très limité, contrôlé, qui feraient preuve de bonnes pratiques vis-à-vis des visites touristiques, en respectant la biodiversité, avec des agents de la réserve à leur bord pour les contrôler (comme ce qui est fait dans d'autres sites emblématiques comme la réserve des Sept Iles en Bretagne par exemple). Toutes les autres embarcations devraient être interdites, au moins pendant quelques années pour que la nature récupère.
Seulement à ces conditions on peut espérer que la nature reprenne ses droits et que Scandola redevienne ce joyau de biodiversité. Scandola est un site fragile, sensible, il ne peut y avoir de tourisme de masse: il faut un tourisme restreint et accompagné par des professionnels.
Olivier Duriez
ornithologue, écologue, Université de Montpellier-CNRS.