Contribution n°13 (Web)
Déposée le 13 février 2025 à 17h24
Ce projet est encore pensé au détriment de notre quartier de Saint André. Il est conçu avec mépris de l’histoire qui fait l’âme des quartiers et du bien être de ses habitants. Pour des raisons économiques, il est élaboré sans tenir compte de la réalité du terrain. Pire, il minimise un futur de pollutions diverses et rajoute de la désespérance face à un souci de répercussion sur nos santés et notre projection pour continuer à rester dans ce quartier. La communication autour de ce projet est révélatrice de la façon de considérer les habitants : date et lieu de réunion ont été communiqués le jour même, les associations, habitants et CIQ n’ont pas été prévenus, ce qui a entrainé une lettre de recours.
La zone Actisud est effectivement une ancienne friche industrielle, celle notamment de l’entreprise Tide (Unilever et sa tour emblématique) qui a, certes fourni du travail mais surtout pollué pendant des années le quartier. A l’époque, les connaissances scientifiques en matière de pollution n’étaient pas aussi poussées et actuellement, il est impensable de continuer à favoriser ses friches industrielles polluantes. Le projet minimise la pollution. Pourtant, il suffit de lire entre les lignes pour s’apercevoir qu’il y en aura : les 280 véhicules de l’entrepôt, les 300 personnes y travaillant de 6 à 21 h, 5 voire 6 jours par semaine + les 70 employés du data center, le stockage de produits combustibles et dangereux, la pollution générée par les groupes électrogènes des datacenters, le bruit des camions et celui d’un ensemble importants de climatiseurs et de groupes électrogènes indispensables au datacenter et le danger des gaz fluorés.
Cela est d’autant plus grave que la friche est proche des maisons de nombreuses rues du quartier
Ce projet se rajoute à la pollution déjà très importante dans le quartier : pollution pour les NOx (monoxyde d’azote) , NO2 (dioxyde d’azote), PM10, PM 2,5 et benzène, pollution sonore, lumineuse avec le développement industriel du port et des croisières, le trafic routier de l’autoroute A55, les faisceaux ferroviaires déjà très importants et amenés à se densifier (programme RER, TTCM, LNPCA), le trafic aérien avec l’accroissement du nombre de vols et le choix de routes aériennes survolant jour et nuit, parfois à très basses altitudes notre quartier et qui donnent lieu à de nombreux signalements. Si aucune gêne olfactive n’est pas ressentie, il faudrait ne pas oublier que la plupart des polluants dangereux sont inodores et que l’accumulation de toutes ses pollutions engendre des maladies très fréquentes sur notre quartier comme l’asthme et qui nous font poser des questions suite à l’augmentation du nombre de cancers, notamment chez les enfants.
Ce projet imposant sera aussi construit sur des sols argileux, soumis à des gonflements retraits importants et qui continuent à fragiliser les constructions pourtant très anciennes comme l’école maternelle de Saint André Boisseau qui va être évacuée et se trouve à quelques mètres de la friche. Il ne faut pas non plus oublier les nombreuses présences de nappes phréatiques du quartier (nombreux ruisseaux et étangs couverts depuis) et les risques de pollution de celles-ci.
Ce projet est aussi aberrant car il nécessitera la création d’un réseau RTE depuis Septèmes. L’électrification est dans ce cas possible alors que nous subissons la pollution du port où électrification s’avère difficile. Alors, c’est difficile lorsque les seules bénéfices sont moins de pollution mais facile lorsque les enjeux sont financiers.
L’ampleur du trafic est incompatible avec les axes routiers de nos quartiers. Le chemin du Ruisseau Mirabeau est trop étroit et malgré les travaux, l’arrivée prochain du tramway, indispensable pour désenclaver notre quartier, réduire considérablement l’utilisation de la voiture donc la pollution et le rattacher au centre ville et ses lieux de culture, ne permet pas un flux routier important généré par l’entrepôt. Le chemin de Saint Louis au Rove est aussi régulièrement emprunté et souvent embouteillé car il permet d’accéder au lycée Saint Exupéry et aux écoles de Saint Louis le Rove et Consolat, de rejoindre la L2 par les Aygalades et est sur le trajet du futur tramway. D’autre part, le quartier est déjà encombré de nombreux poids lourds qui se garent n’importe comment, gênent souvent la visibilité et sont dangereux (nombreux accidents mortels).
Enfin, lorsqu’on parle d’emplois pour justifier tant de pollution, là encore, il faut être conscient que l’impact des 400 emplois n’est que très peu profitable aux habitants du quartier. Il s’agit souvent de postes spécifiques qui sont souvent peu en adéquation avec le profil de nos habitants. Chaque fois on nous fait miroiter des emplois mais il suffit de faire le bilan des emplois des anciennes zones franches du quartier pour voir que peu de travailleurs locaux y sont employés, contrairement aux promesses. Notre tissu économique est invisible dans le quartier, il est difficile de savoir quelles sont les entreprises qui y travaillent, juste signalées par de petites plaques et chez lesquels les jeunes de nos quartier n’arrivent jamais à décrocher de stages. De plus, ce projet risque de mettre en danger la santé économique des petites entreprises de transport du quartier, ce qui provoquerait donc des pertes d’emplois directs et indirects et viendraient réduire voire annihiler les projections d’emplois.
Il y a déséquilibre entre les quartiers Nord et Sud de Marseille, les jolis parcs sont inaugurés de l’autre côté alors que l’on ne nous propose que des projets industriels et polluants. La ville ne semble pas prendre soin de ses quartiers Nord, sacrifié car considéré comme insignifiant, à l’instar de la fauvette mélanocéphale et le serin cini. Il ne doit pas être décidé de favoriser n’importe quel projet sans avoir une vision globale, systémique et sur le moyen et le long terme des conséquences sur la vie du quartier. Nous demandons que ce projet soit refusé, déplacé sur des territoires moins proches des habitations et qu’enfin l’espace soit utilisé pour des projets écologiques, culturels et économiquement profitables aux habitants pour rattraper le retard.
J’espère que cette contribution permettra de réaliser à quel point notre quartier a besoin de prise en compte de la réalité du terrain et de la considération des partenaires publics et économiques sur les enjeux sociétaux de cette partie de la ville. Il s’agit d’une urgence.
Je vous prie d’agréer mes salutations distinguées.
Contribution n°12 (Web)
Déposée le 13 février 2025 à 16h02
Quant à nous, nous allons devoir attendre 2029 pour espérer entrevoir une connexion électrique des quais de la forme 10 du chantier naval !
Vous lirez avec intérêt l'avis réservé du Conseil Municipal de la Ville de Marseille à la demande d'autorisation environnementale présentée par la société Digital Realty pour le data center MRS5. Malgré cet avis, le commissaire enquêteur avait émis un avis favorable sans réserve !
N'est-il pas urgent, comme l'indiquait Sébastien BARLES dans un article de Libération, de "réguler ce secteur avec une vraie planification territoriale et une optimisation de son impact spatial et énergétique" ?
Mais le plus impactant pour nos quartiers, c'est l'installation de l'entrepôt logistique de 34000 m² sur trois niveaux qui va s'ajouter aux entrepôts déjà existants (Transcausse, Dascher, France Colis Express, Naja logistique, Sophimex, TLMP, Général Transports Services, APHM ...) et qui va drainer un flux important de camions supplémentaire, empruntant d'après les documents fournis par Segro l'avenue André Roussin, le chemin du Littoral et le chemin du Ruisseau Mirabeau.
Les flux de VL et surtout de PL n'ont été étudiés que sur un périmètre restreint aux abords du projet, entre le boulevard Gravitz et et l'accès à l'entrepôt. La zone d'étude doit être étendue jusqu'au rond-point du Dr Maria, en haut de l'avenue André Roussin qui donne accès à l'autoroute A55.
Plus grave encore, le projet ne prend pas en compte le tracé de la future extension du tramway T3 dont la variante littoral retenue doit emprunter le chemin du Ruisseau Mirabeau, le chemin du Littoral puis l'avenue André Roussin jusqu'à la Castellane, c'est à dire le même circuit que les camions.
Cet entrepôt logistique aurait pu idéalement être installé en lieu et place du futur data center MRS5 de Digital Realty, à l'emplacement de l'ancien silo à sucre de la société Saint-Louis, en prise directe avec l'autoroute A55 par la porte 4 du Grand Port Maritime de Marseille. Sur ce site, la Ville de Marseille avait d'ailleurs envisagé semble-t-il l'installation d'un entrepôt logistique, supplanté hélas par la puissance financière d'un acteur du numérique. L'intérêt des marseillais et des marseillaises n'a pas du peser lourd dans la balance !
Contribution n°11 (Web)
Déposée le 12 février 2025 à 15h15
- des activités industrielles très bruyantes implantées sur le bassin Est du grand port maritime de Marseille (jour et nuit) ;
- une autoroute et une route dite RD568 très impactante. L'aménagement promis depuis plus de 10 ans de la RD568 semble non pris en compte dans ce plan (malgré la prise en compte d'une piste cyclable que l'on attend). Il n'y a pas de réduction des vitesses des véhicules en pleine commune où la vitesse de 80km est souvent pratiquée au sortie de l'Estaque en direction de Mourepiane, et cela reste très bruyant au niveau de la traversée de la Butte Mourepiane contrairement à d'autres communes. L'imposition de vitesses limitées à 30 km/h doit-être étendue aux traversées de noyaux villageois ;
- le survol du 16e arrondissement par des aéronefs venant ou en direction de l'aéroport Marseille Provence.
Je demande donc que ces nuisances soient réduites par l'inclusion du littoral nord marseillais dans les actions M1, M2, M3, M6, M7, M8, M10, M11, R18, R20, R22, R27, R28, R31, R48, R49, R53, F54.
Contribution n°10 (Web)
Déposée le 12 février 2025 à 12h07
Ce projet ne peut pas être implanté dans notre quartier, il doit être repoussé.
- Ajouter des camions aux camions cela n’est pas acceptable. Faut-il rappeler les plates-formes déjà présentes, notamment Dascher, Transcausse, APM … et l’importance du transport en camions des conteneurs et des voitures neuves entrant ou sortant tous de l'enceinte du GPMM. Notre quartier supporte toutes les nuisances d’une ville de la taille de Marseille. Pourquoi tout concentrer dans les quartiers Nord ? La sécurité et la santé des riverains de la Calade, Saint-Henri, Saint-André, l’Estaque et Mourepiane doivent-elles être une variable d’ajustement ? Doit-on comprendre que nous sommes des sous-Marseillais ?
- Quel trajet pour tous ces camions ? La RD 568 pour laquelle nous attendons depuis plus de 10 ans un aménagement compatible avec une vie de quartier ? et qui n’a pas besoin de plus de camions pour gêner la vie des quartiers ! L’arrivée du tramway, indispensable pour faire diminuer le trafic automobile et faciliter le lien avec le centre-ville, ne semble pas voir été intégrée dans ce projet !
Que dire de la qualité de l’étude d’impact….doit-on une nouvelle fois comprendre que la vie des habitants de nos quartiers une fois de plus n’est pas un critère dirimant.
On ne parlera même pas de la promesse d’emplois dans un secteur où le chômage est prégnant. On nous a déjà fait le coût dans de précédents dossiers. Cela pourrait être assimilé à une manipulation pour faire accepter l’inacceptable.
Quant au Datacenter : un de plus ! avec tous ces impacts sur l’environnement et l’écologie.
Alors merci de faire repenser ce projet et mieux mieux de le rejeter
Marie Prost-Coletta
Contribution n°9 (Web)
Déposée le 11 février 2025 à 19h50
Contribution n°8 (Web)
Déposée le 11 février 2025 à 16h17
- traffic camions. Le secteur est déjà fortement impacté par la présence d'une part de plusieurs plate-formes logistiques (notamment Dascher, Transcausse, APM, etc.) et d'autre part par le transport en camions d'une part des conteneurs et d'autre part de voitures neuves entrant ou sortant de l'enceinte du GPMM. Ajouter autant de camions est impensable à moins de déclarer publiquement que la sécurité et la santé des riverains de la Calade, Saint-Henri, Saint-André et Mourepiane sont négligeables.
- un tramway devrait arriver en 2029 et empruntera les voies longeant les périmètres nord, Est et Sud du projet. La Rd568 devrait passer à 2 fois une voie avec la création d'une piste cyclable promise depuis si longtemps : ces aménagements ne sont réellement pas pris en compte dans ce dossier. Bref, le dossier présenté doit être repris et complété.
- les camions semblent, dans le projet, emprunter la RD568 ou l'avenue de Saint-Louis au Rove par l'avenue Fernand Sardoy pour converger au rond-point de la future gare multimodale de Saint-André déjà fort embouteillé. La création du demi échangeur du pont des chasseurs devrait amener sur ce rond-point une partie des camions sortant ou se dirigeant vers la carrière Lafarge. Ce projet n'est pas articulé avec la création de la gare multimodale ni avec celle des voies du tramway et encore moins avec celui porté par Lafarge. C'est un dossier dont l'étude d'Impact sur les quartiers est bien trop restreinte.
- en contrepartie, promesses d'emplois. Pour la construction, des doutes peuvent être avancés : Bouygues dans un passé récent sur un grand aménagement peu distant a sous traité à sa filiale espagnole qui a principalement employé des salariés détachés. A-t-on une garantie que cette sous traitance soit interdite ? Concernant la conduite des poids-lourds : en regardant passer ceux de la plate-forme Dascher, la plupart des véhicules sont immatriculés hors de France. Il ne restera que les petits camions fort nombreux conduits par des personnes aux comportements "dangereux" oppressés par les contraintes auxquelles ils sont confrontés : combien d'entre eux seront habitants de Marseille, des 15e et 16e arrondissements. Ces promesses d'emplois apparaissent bien obscures...au contraire des nuisances futures que devront supporter les populations.
Quant au Datacenter : un de plus ! Peu d'emplois avec une consommation électrique bien trop élevée qui devrait être affectée prioritairement à l'électrification des quais du GPMM. De plus, la génération par les datatransfer d'une grande quantité de chaleur nécessite un refroidissement qui va se répercuter sur le climat de la ville : le système de refroidissement choisi conduira soit au réchauffement direct de l'air soit au réchauffement de fluides qui vont transmettre ensuite cette chaleur de manière plus large (par exemple, utilisation de l'eau de mer qui va contribuer à un réchauffement locale de la mer là où elle sera finalement rejetée).
En conclusion, ce projet doit être repoussé.
Contribution n°7 (Email)
Déposée le 10 février 2025 à 16h07
Monsieur le commissaire enquêteur,
Le CIQ de L'Estaque Gare vous transfère le mail qu'il vient d'adresser aux
CIQ du 16ème ainsi qu'à ses adhérents et contacts. Ce mail fera office de
contribution à l'enquête publique.
Bien cordialement,
Pour le CIQ de L'Estaque Gare, Patrick ROBERT, président
---------- Forwarded message ---------
De : Patrick ROBERT <ciq.estaquegare@>
Date: lun. 10 févr. 2025 à 14:49
Subject: Enquête publique sur un projet de data center et entrepôt
logistique sur la zone Actisud de Saint-André
To: CIQ Estaque Riaux <ciqestaqueriaux13016@>, Fédération des CIQ
du 16 <fedeciqmarseille16@>, CIQ des Hauts de l'Estaque <
ciqhautsestaque@>, CIQ Saint-André <pelliccio@>, CIQ
Estaque Le Marinier <ciq.lestaque.lemarinier@>, CIQ Saint-Henri <
ciq.sainthenri@>, CIQ Estaque Plage <estaqueplage.ciq@>
Bonjour à toutes et à tous,
La fédération des CIQ du 16ème arrondissement s'était inquiétée de
l'accélération de la construction de datacenters sur Marseille, activité
peu pourvoyeuse d'emplois et très énergivore (voir contribution à l'enquête
publique sur le datacenter MRS5 de Digital Realty ci-jointe).
Depuis le lundi 27 janvier jusqu'au vendredi 28 février se déroule une
nouvelle enquête publique sur un projet mixte, datacenter / entrepôt
logistique / parking, porté par la société britannique Segro Urban
Logistics sur le site d'Actisud à Saint-André (voir avis joint).
[image: image.png][image: image.png]
[image: image.png][image: image.png]
[image: image.png]
Le futur data center MRS5 de Digital Realty ayant saturé le poste source
Enedis de Saumaty situé dans le quartier de Saint-André, à quelques
centaines de mètres de ce nouveau projet, c'est sur le poste source de RTE
de Septèmes-les-Vallons situé à 11 kilomètres de la zone Actisud que devra
se brancher ce nouveau data center !
Quant à nous, nous allons devoir attendre 2029 pour espérer entrevoir une
connexion électrique des quais de la forme 10 du chantier naval !
Vous lirez avec intérêt l'avis réservé du Conseil Municipal de la Ville de
Marseille à la demande d'autorisation environnementale présentée par la
société Digital Realty pour le data center MRS5. Malgré cet avis, le
commissaire enquêteur avait émis un avis favorable sans réserve !
N'est-il pas urgent, comme l'indiquait Sébastien BARLES dans un article de
Libération, de "réguler ce secteur avec une vraie planification
territoriale et une optimisation de son impact spatial et énergétique" ?
Mais le plus impactant pour nos quartiers, c'est l'installation de
l'entrepôt logistique de 34000 m² sur trois niveaux qui va s'ajouter aux
entrepôts déjà existants (Transcausse, Dascher, France Colis Express, Naja
logistique, Sophimex, TLMP, Général Transports Services, APHM ...) et qui
va drainer un flux important de camions supplémentaire, empruntant d'après
les documents fournis par Segro l'avenue André Roussin, le chemin du
Littoral et le chemin du Ruisseau Mirabeau :
[image: image.png][image: image.png]
Les flux de VL et surtout de PL n'ont été étudiés que sur un périmètre
restreint aux abords du projet, entre le boulevard Gravitz et et l'accès à
l'entrepôt. La zone d'étude doit être étendue jusqu'au rond-point du Dr
Maria, en haut de l'avenue André Roussin qui donne accès à l'autoroute A55.
Plus grave encore, le projet ne prend pas en compte le tracé de la future
extension du tramway T3 dont la variante littoral retenue doit emprunter le
chemin du Ruisseau Mirabeau, le chemin du Littoral puis l'avenue André
Roussin jusqu'à la Castellane, c'est à dire le même circuit que les camions
:
[image: image.png]
Pour plus d'explications, je joins ma contribution personnelle à la
concertation sur l'extension nord du tramway T3.
Cet entrepôt logistique aurait pu idéalement être installé en lieu et place
du futur data center MRS5 de Digital Realty, à l'emplacement de l'ancien
silo à sucre de la société Saint-Louis, en prise directe avec l'autoroute
A55 par la porte 4 du Grand Port Maritime de Marseille. Sur ce site, la
Ville de Marseille avait d'ailleurs envisagé semble-t-il l'installation
d'un entrepôt logistique, supplanté hélas par la puissance financière d'un
acteur du numérique. L'intérêt des marseillais et des marseillaises n'a pas
du peser lourd dans la balance !
Pour finir, vous trouverez ci-joint l'annonce faite vendredi dans Marsactu
et samedi dans La Provence de l'abandon par la Ville de Marseille du projet
similaire de plateforme logistique de La Valentine qui dénonce, entre
autres, une absence d'informations précises quant à son impact circulatoire.
Vous avez jusqu'au 28 février pour apporter votre contribution à l'enquête
publique en cliquant sur le lien suivant :
https://www.registre-dematerialise.fr/5850/
Bien à vous.
Pour le CIQ de L'Estaque Gare, Patrick ROBERT, président
Documents joints
Contribution n°6 (Web)
Déposée le 11 février 2025 à 05h24
- trafic camions. Le secteur est déjà fortement impacté par la présence d'une part de plusieurs plate-formes logistiques (notamment Dascher, Transcausse, APM, etc.) et d'autre part par le transport en camions d'une part des conteneurs et d'autre part de voitures neuves entrant ou sortant de l'enceinte du GPMM. Ajouter autant de camions est impensable à moins de déclarer publiquement que la sécurité et la santé des riverains de la Calade, Saint-Henri, Saint-André et Mourepiane sont négligeable.
- un tramway devrait arriver en 2029 et empruntera les voies longeant les périmètres nord, Est et Sud du projet. La Rd568 devrait passer à 2 fois une voie avec la création d'une PISTE CYCLABE promise depuis si longtemps : ces aménagements ne sont réellement pas pris en compte dans ce dossier. NOUS NE SOMMES PAS D'ACCORD.
- les camions semblent, dans le projet, emprunter la RD568 ou l'avenue de Saint-Louis au Rove par l'avenue Fernand Sardoy pour converger au rond-point de la future gare multimodale de Saint-André déjà fort embouteillé. La création du demi échangeur du pont des chasseurs devrait amener sur ce rond-point une partie des camions sortant ou se dirigeant vers la carrière Lafarge. Ce projet n'est pas articulé avec la création de la gare multimodale ni avec celle des voies du tramway et encore moins avec celui porté par Lafarge. C'est un dossier dont l'étude d'Impact sur les quartiers est bien trop restreinte.
- en contrepartie, promesses d'emplois. Pour la construction, des doutes peuvent être avancés : Bouygues dans un passé récent sur un grand aménagement peu distant a sous traité à sa filiale espagnole qui a principalement employé des salariés détachés A-t-on une garantie que cette sous traitance soit interdite ? Concernant la conduite des poids-lourds : en regardant passer ceux de la plate-forme Dascher, la plupart des véhicules sont immatriculés hors de France. Il ne restera que les petits camions fort nombreux conduits par des personnes aux comportements "dangereux" oppressés par les contraintes auxquelles ils sont confrontés : combien d'entre eux seront habitants de Marseille, des 15e et 16e arrondissements. Ces promesses d'emplois apparaissent bien obscures...au contraire des nuisances futures que devront supporter les populations.
Quant au Datacenter : un de plus ! Peu d'emplois avec une consommation électrique bien trop élevée qui devrait être affectée prioritairement à l'électrification des quais du GPMM.
Contribution n°5 (Web)
Déposée le 10 février 2025 à 18h46
Installer une zone logistique supplémentaire c’est nier la saturation en poids lourds que nous subissons et qui se traduit en difficultés de circulations, dangers d’accident et pollution.
Si le projet de déplacement de la gare du Canet aboutit c’est encore plus de poids lourd qui viendraient s’ajouter à ceux de ce projet.
Par ailleurs la nouvelle ligne de tramways n’a pas été prise en compte , elle devrait réduire les capacités de circulation des poids lourds et d’autre véhicules de livraison.
Installer un data center comme celui envisagé c’est utiliser de l’énergie électrique qui va venir à manquer pour connecter les bateaux à quai , c’est générer en pleine ville de la chaleur inutilisée l’hiver , venant s’ajouter à la canicule l’été.
Et en face de cela de cela quasiment pas d’emplois locaux.
Il fait cesser d’installer des centres logistiques et data center en pleine ville.
Contribution n°4 (Web)
Déposée le 10 février 2025 à 17h45
Alors que la circulation des poids lourds dans ces quartiers est déjà d'une scandaleuse densité et qu'elle impacte gravement la santé des habitants ce projet représente une nouvelle menace pour la santé des populations. L'étude d'impact du projet est totalement biaisée
En effet l'installation de l'entrepôt logistique de 34000 m² sur trois niveaux va s'ajouter aux entrepôts déjà existants (Transcausse, Dascher, France Colis Express, Naja logistique, Sophimex, TLMP, Général Transports Services, APHM ...) et va drainer un flux important de camions supplémentaire, empruntant d'après les documents fournis par Segro l'avenue André Roussin, le chemin du Littoral et le chemin du Ruisseau Mirabeau.
Les flux de VL et surtout de PL n'ont été étudiés que sur un périmètre restreint aux abords du projet, entre le boulevard Gravitz et et l'accès à l'entrepôt. Il est indispensable que la zone d'étude soit étendue jusqu'au rond-point du Dr Maria, en haut de l'avenue André Roussin qui donne accès à l'autoroute A55.
Par ailleurs le projet ne prend pas en compte le tracé de la future extension du tramway T3 dont la variante littoral retenue doit emprunter le chemin du Ruisseau Mirabeau, le chemin du Littoral puis l'avenue André Roussin jusqu'à la Castellane, c'est à dire le même circuit que les camions !!!
Pourquoi et comment la puissance publique peut-elle continuer à être toujours aussi défaillante et tourner le dos à une vraie planification territoriale de ce secteur ? Les habitants et les associations exigent que celle-ci soit mise de toute urgence en œuvre afin d'englober tous les impacts énergétiques et environnementaux des projets de ce type, sachant que leur environnement et leurs vies sont déjà gravement menacés !
Les 15 et 16e arrondissement de Marseille sont en train de couler sous la charge d'un développement industriel ultra polluant, d'une violence insupportable.
Nous demandons l'arrêt de ce projet