Contribution n°4437 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h36
Contribution n°4436 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h34
je suis absolument opposée à ce projet de ferme-usine que la société T'Rhéa porte sur les communes de Peyrilhac et Nieul.
On sait aujourd'hui, car c'est largement documenté sur les cas d'élevages en Bretagne, que ce type d'élevages industriels est mortífère. Pour les animaux dont les conditions de vie sont pour les humains qui y travaillent, dont les conditions professionnelles sont dégradantes, pour l'environnement qui subit toutes les pollutions (eau notamment). Pourquoi laisser ce type de projets s'installer alors qu'une première enquête publique a donné largement des avis défavorables ? C'est incompréhensible. Nous avons besoin d'une agriculture respectueuse de la nature, de l'humain, des animaux, adaptée au vivant et à la catastrophe climatique en cours. La course effrénée à toujours plus de gains (pour qui ?) détruit la planète et le vivant. Nous le savons, prenons en acte et agissons en conséquence. Merci de porter ces voix d'opposition si peu écoutées et respectées.
Contribution n°4435 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h34
Contribution n°4434 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h33
La mobilisation antérieure avait déjà généré 99 % d'avis défavorables des 12000 réponses.
Les ajustements mineurs du dossier pour cette nouvelle enquête:
1. ne supprime toujours pas les nuisances pour l'environnement ni pour la condition animale.
2. reste dans une logique industrielle à contresens total des urgences planétaires.
3. va encore à l'encontre des désirs de la population locale.
Je vous demande de rejeter ce projet destructeur de ferme usine de 2000 bovins voire d'avantage.
Cordialement
Didier patyn
Contribution n°4433 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h31
Contribution n°4432 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h28
J’ai pris note que, par rapport à la version initiale, des modifications du projet ont été prévues pour diminuer son impact environnemental, notamment la réduction de 3 000 à 2 120 de l’effectif maximum de bovin.
Mais je regrette que la nature de ce projet reste dans une logique industrielle. Relativement aux impacts environnementaux, le changement me semble être seulement un changement de degré : nuisances sonores et olfactives, pollution de l’air et de l’eau, consommation d’eau, ...
L’achat d’aliments en grandes quantités reste nécessaire avec ce que cela implique comme coût énergétique lié au transport, et comme coût pour la biodiversité lié l’occupation de surfaces pour leur culture.
En ce qui concerne l’incidence sur le bien-être animal, le porteur du projet semble insister sur le fait que les bâtiments apportent une protection aux animaux. Mais l’un des 5 critères du bien-être animal est la liberté dans l’expression du comportement normal propre à l’espèce. Or l’un des comportements normaux propres aux bovins est de pouvoir brouter, donc d’avoir un accès au pâturage. Si bien-être du troupeau existant est jugé satisfaisant, en quoi cela offre-t-il une garantie pour un effectif 3 fois plus important ?
Je note aussi l’opposition au projet des conseils municipaux des 4 communes concernées pas le projet et je souscris entièrement aux arguments qu’ils développent.
Pour que l'engraissement des bovins soit une ressource pour la région, il devrait être réalisé sur de petits sites dispersés et en système herbager bocager. Avec plus de 2 000 bovins, le nouveau projet soumis à enquête publique est malsain pour les animaux (concentration propice aux maladies et contraire à l'éthologie), préjudiciable aux riverains (nuisances sonores et olfactives, ballet de camions) et catastrophique pour l'environnement (pollutions, pression sur les sites naturels). Son énorme consommation d'eau déstabiliserait le bassin aval et dégraderait les sols et la biodiversité. Les céréales, les oléoprotéagineux et la pulpe de betterave alimentant les animaux seraient mobilisées en France et en Amérique du Sud au détriment de l’alimentation humaine et avec une empreinte carbone désastreuse.
Parce que la préservation des milieux et des animaux nous concerne tous, parce qu'un refus de prendre en compte la puissante opposition locale pourrait demain avoir des conséquences dans toutes les régions françaises, je suis parfaitement concerné par cette enquête publique et je vous demande de rejeter ce projet à contresens des urgences planétaires.
Cordialement.
Contribution n°4431 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h24
Contribution n°4430 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h24
La ferme d'engraissement portée par la société T'Rhéa ne peut pas être évaluée sous un angle strictement local. En effet, elle est par définition profondément intégrée à un système d'élevage littéralement industriel (engraissement d'animaux nés sur d'autres sites, approvisionnement par des cultures issues de grands domaines français ou sud-américains, débouché à l'international). Il est impossible de réaliser une évaluation de ce projet en escamotant ces soubassements, tout comme celui de ses impacts systémiques sur l'environnement.
D'autres contributeurs ont expliqué en quoi le site, qui reste dimensionné en réalité pour 3000 bovins malgré un affichage d'une "réduction" (très relative) à 2000 bovins, est insoutenable à la fois pour les animaux (bâtiments inadaptés aux fortes chaleurs), pour les riverains (ballet de camions pour apporter les aliments et la paille, puis emporter les animaux et les effluents ; nuisances sonores et olfactives), pour les milieux aquatiques (consommation d'eau, perturbation des écosystèmes concernés, rejets pollués dans les cours d'eau)...
Il faut ajouter que cette ferme-usine consacre un "modèle" qui réduit le nombre d'agriculteurs et détruit le tissu rural, mettant en danger la résilience agricole de la France.
Ces dégâts ne se limitent pas aux communes directement impliquées dans le site lui-même et l'épandage de ses effluents. Valider un tel projet, c'est explicitement conforter la dérive industrielle qui produit le dérèglement climatique, l'effondrement de la biodiversité, la paupérisation des petits paysans vertueux, la dépendance de la France aux importations d'aliment du bétail, la dégradation de la ressource en eau. Il n'est plus temps de faire semblant que des initiatives aussi provocatrices et caricaturales ne dérangeraient que quelques riverains supposés négligeables. Non seulement l'opposition claire et très majoritaire des riverains doit être prise en compte à sa juste valeur et doit donc conduire mécaniquement au rejet du projet, mais en outre son impact environnemental et social national doit être intégré à l'analyse.
C'est pourquoi, au nom de notre association, je vous demande de tourner le dos aux logiques archaïques qui ont conduit notre agriculture dans une crise profonde, et de regarder vers l'avenir en refusant ce projet.
Contribution n°4429 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h22
Au vu de l'absence de prise en compte sérieuse des impacts du projet d'atelier d'engraissement de bovins par la SAS T'Rhéa sur la biodiversité, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (Délégation Territoriale Limousin) y est fermement opposée. Notre avis défavorable est étayé dans la contribution ci-jointe.
Document joint
Contribution n°4428 (Web)
Déposée le 24 février 2025 à 17h21
La préservation des milieux et des animaux nous concerne tous, et le refus de prendre en compte la grande opposition locale et nationale pourrait demain avoir des conséquences dans toutes les régions françaises, raison pour laquelle je suis parfaitement concerné par cette enquête publique et que je vous demande de rejeter fermement ce projet à contresens de l'histoire et des urgences planétaires.
Parce que ce nouveau projet soumis à enquête publique est malsain pour les animaux , préjudiciable aux riverains et catastrophique pour l'environnement et l’hydrologie en raison de l’énorme consommation d'eau qu’il nécessite :
Je m'oppose vivement à la nouvelle mise en scène de ce projet de ferme-usine