Les contributions

Contribution n°4394 (Web)

Par Durieux Alain
Déposée le 24 février 2025 à 16h40
Le dossier soumis à enquête publique ne fait pas apparaitre pour le site Puymaud la réduction de surface qui va résulter de la préemption [...]
Le dossier soumis à enquête publique ne fait pas apparaitre pour le site Puymaud la réduction de surface qui va résulter de la préemption des terrains nécessaires à la mise à 2X2 voies de la RN147.
Du viaduc de la Glane jusqu'au giratoire de la Pivauderie, cette emprise va réduire considérablement la surface pâturable de l'exploitation, puisqu'il s'agit prairies naturelles proches du bâtiment principal utilisées aujourd'hui par Mr Thomas pour que les vaches aient un accès à l'extérieur.
Ma compréhension est que cette réduction de surface est de nature à remettre en cause le nombre de bêtes acceptables sur ce site.

Contribution n°4393 (Web)

Par OTHILY Cedic
Déposée le 24 février 2025 à 16h40
Ce projet présente un certain nombre d'incohérences quand on lit les documents il apparait des dissonances entre eux
On nous parle [...]
Ce projet présente un certain nombre d'incohérences quand on lit les documents il apparait des dissonances entre eux
On nous parle de 2120 vaches comme le conseille l avis de la MRAE mais les bâtiments construits le seront pour 2440 vaches


on peut se poser également la question de la sincérité des éléments annoncés et n avoir aucun doute que les outils utilisés servent l'intérêt du projet
le bien être animal reste en souffrance :

En effet dans le document : 05 Descriptif des modifications du projet - Annexe 6 à 8 page 3; le rapport boviwell ( qui est une solution d'évaluation poussée par interbev ) le rapport s'étonne du taux de mortalité élevée des vaches et le signal dans les commentaires tout en donnant des notes excellentes pour les libertés 1 2 4 et 5 et supérieure pour la liberté 3 qui s intéresse a la sante des animaux qui ne doivent pas souffrir de blessures ou de maladies mais enfermées en bâtiments pendant 12 mois dans les stabulations telles que exposées dans les photos des documents
mais est ce naturel pour des vache de manger de la mélasse voir p 24 du document 08 Reponse à l'avis de la MRAE.pdf ?
Est ce naturel de rester enfermés pendant 12 mois à manger notament de la melasse ?
Et quel comportements naturels propres a leur espece pourront exprimes les vaches dans ces conditions ?


Est ce que les inventaires concernant les mammifères sont fiables ?
Dans le rapport d'inventaire on s'aperçoit que les seuls mammifères observés sont des renards et des blaireaux
pas de traces de hérissons, de souris ou de mulots, d écureuils, …


Enfin sans faire concernant le bruit une étude présente dans les annexes relevés des niveaux sonores faibles
En revanche aucune projection de bruits a venir concernant les 15 passages quotidiens que devront aussi supporter les riverains


Dans le volet d'impact environnemental 5500 t d'effluents seront traités dans un projet de méthaniseur a venir
Que se passera t il si le projet ne se fait pas ?
les effluents seront épandus ?
transportés ailleurs ?


Dans le volet abatage des vaches ainsi produites il mentionnés les abattoirs de la région
Ces structures seront elles adaptées ? Les personnels formés ? Respecteront t elles les règles en matière d abattage notamment


Ce projet n'est pas raisonnable ni raisonné il va induire beaucoup de nuisance animale
Je reste fermement opposé à cette démarche

Contribution n°4392 (Web)

Par Michelle
Déposée le 24 février 2025 à 16h39
Je m'oppose vivement à la nouvelle mise en scène de ce projet de ferme-usine

Comme le soulignent les conseils municipaux des 4 communes [...]
Je m'oppose vivement à la nouvelle mise en scène de ce projet de ferme-usine

Comme le soulignent les conseils municipaux des 4 communes concernées, les modifications apportées depuis la première enquête publique n'effacent en rien l'aberration environnementale et agronomique que constitue le projet d'unité d'engraissement de la SAS T'Rhéa « Terre de Chavaignac ». D'ailleurs le site reste dimensionné pour accueillir 3 100 animaux (bâtiments, capacité de stockage, réserve d’eau), et le nouveau document n'apporte aucune garantie à long terme sur le prétendu redimensionnement.

Pour que l'engraissement des bovins soit une ressource pour la région, il devrait être réalisé sur de petits sites dispersés et en système herbager bocager. Avec plus de 2 000 bovins, le nouveau projet soumis à enquête publique est malsain pour les animaux (concentration propice aux maladies et contraire à l'éthologie), préjudiciable aux riverains (nuisances sonores et olfactives, ballet de camions) et catastrophique pour l'environnement (pollutions, pression sur les sites naturels). Son énorme consommation d'eau déstabiliserait le bassin aval et dégraderait les sols et la biodiversité. Les céréales, les oléoprotéagineux et la pulpe de betterave alimentant les animaux seraient mobilisées en France et en Amérique du Sud au détriment de l’alimentation humaine et avec une empreinte carbone désastreuse.

Valider un tel projet contre l'avis des communes et de l'immense majorité des riverains, et en négligeant les recommandations de la Mission régionale d'autorité environnementale (MRAE), constituerait un précédent extrêmement grave dont tous les citoyens de France pourraient ensuite pâtir. Parce que la préservation des milieux et des animaux nous concerne tous, parce qu'un refus de prendre en compte la puissante opposition locale pourrait demain avoir des conséquences dans toutes les régions françaises, je suis parfaitement concerné par cette enquête publique et je vous demande de rejeter fermement ce projet à contresens de l'histoire et des urgences planétaires.

Contribution n°4391 (Web)

Par ROUSSELOT Dominique
Déposée le 24 février 2025 à 16h39
Membre de One Voice, L214, CIWF, WELFARM, je suis contre l'exploitation et la maltraitance inouïes des animaux, qui ne font que s'accroître [...]
Membre de One Voice, L214, CIWF, WELFARM, je suis contre l'exploitation et la maltraitance inouïes des animaux, qui ne font que s'accroître dans notre société soi-disant civilisée.

Le seul nom d'industrialisation est infiniment choquant concernant des êtres vivants doués d'intelligence et de sensibilité.

Pour du fric, toujours plus de fric. C'est à vomir.

Contribution n°4390 (Web)

Par Petit marie Hélène
Déposée le 24 février 2025 à 16h35
J habite à quelques kilomètres en amont., sur le bord de la Glane La quantité de lisier produite par un tel élevage ne peut que contaminer [...]
J habite à quelques kilomètres en amont., sur le bord de la Glane La quantité de lisier produite par un tel élevage ne peut que contaminer les cours d eau par épandage. Son transport vers un hypothétique methaniseur ainsi que le transport d animaux et de nourriture va provoquer un afflux de camions sur nos très petites routes déjà difficiles à entretenir.
D autre part, je suis contre l emprise de sociétés industrielles sur notre terroir. Il faut trouver une solution pour permettre à de nouveaux petits agriculteurs de s installer. Un tel domaine pourrait être partagé. La France ne doit pas copier les erreurs agricoles d'autres pays. Le Limousin peut et doit engraisser ses vaches dans ses prairies.
Donc je m opposé fermement à ce projet !

Contribution n°4389 (Web)

Par Barrier Emilie
Déposée le 24 février 2025 à 16h35
A l’intention de M. Le Commissaire Enquêteur,

Monsieur, je souhaiterais vous faire part de mon opposition au projet de centre d’engraissement [...]
A l’intention de M. Le Commissaire Enquêteur,

Monsieur, je souhaiterais vous faire part de mon opposition au projet de centre d’engraissement bovin par T’Rhéa sur les terres de Chavaignac et alentours,

Voici les raisons pour lesquelles je m’oppose à ce projet :

QUALITÉ DES EAUX
Le porteur de projet refuse de s’engager à contrôler la qualité des eaux superficielles, arguant qu’il serait trop difficile de déterminer si la pollution serait issue des zones d’épandages ou d’autres facteurs. Ce refus semble traduire :
-Soit une recherche déraisonnable de maximiser les bénéfices en limitant les dépenses, quitte à ignorer une potentielle pollution.
-Soit la crainte que des contrôles de qualités de l’eau révèlent une importante dégradation des eaux.

En page 33 de son dossier de présentation, le porteur de projet avance, que même avec l’appui du SABV et des ETPB, « la faisabilité ou l’efficacité » d’un contrôle des eaux ne serait pas garantie. Il semble donc énoncer que les contrôles ne lui paraissent pas nécessaire, ce qui dénote un réel manque de sérieux et de sens des responsabilités, surprenant et déplacé pour un acteur de cette importance.

Concernant des pollutions potentielles, le porteur de projet cité lui même l’article 23 de l’arrêté du 27 décembre 2013 : « Hors zone vulnérable aux pollutions par les nitrates, les fumiers compacts (…) peuvent être stockés ou compostés sur une parcelle d’épandage. »
Je ne sais pas ce que considère comme « zone vulnérable » la réglementation, et si elle est sensée ou non, mais en tant que citoyenne il me semble qu’un bord de rivière en pente devrait, selon le bon sens, être considéré comme « une zone vulnérable aux pollutions par les nitrates ».
L’épandage est d’ailleurs interdit dans toutes les zones inondables, et beaucoup de parcelles prévues dans le plan d’épandage sont probablement, vu leur localisation, considérées comme inondables dans l’Atlas des Zones Inondables.

Je m’oppose donc totalement à ce que des parcelles en bord de cours d’eau (Glane et ses affluents) puissent servir de zone d’épandage, et demande le retrait du projet de la totalité des zones concernées par la proximité d’un cours d’eau.

BAIGNADES
En outre, bien qu’elle ne soit pas officiellement baignable, nous ne pouvons faire l’impasse sur le fait que les habitudes ont la vie dure et la plupart des hauts viennois du secteur, ainsi que de très nombreux touristes, notamment des enfants, se baignent dans la Glane chaque été.
Dans un contexte de réchauffement climatique, et notamment lors des canicules, ces temps de baignades sont un plaisir tentant pour touristes et habitants. Il paraît compliqué d’informer la totalité des baigneurs de l’important danger sur la santé qu’impliquerait à l’avenir une telle activité, ce qui risque donc d’avoir un impact sanitaire potentiellement grave sur les citoyens.

RESSOURCE EN EAU
Le porteur de projet, qui cite lui-même la sensibilité à la sécheresse du bassin versant, et le fait que les étangs contribuent à ce risque par l’évaporation intensive, prévoit la construction d’une réserve d’eau de près d’1 hectare.
Je m’oppose à ce schéma de gestion des eaux, et je réclame un usage mesuré, contrôlé et partagé de la ressource en eau. L’eau est un bien commun, et son utilisation doit être parcimonieuse et dirigée vers l’intérêt général et les activités prioritaires, plutôt que vers l’activité industrielle non-indispensable.
La consommation massive d’eau par les animaux, l’évaporation, les pollutions engendrée par l’épandage, et les nombreuses modifications apportées au cycle habituel de l’eau sur la zone traduisent une volonté d’appropriation de la ressource commune, et un désintérêt pour la dégradation des eaux qui en découlera.
Le porteur de projet parle d’ailleurs dans son dossier de nappes phréatiques, alors que le département en est quasiment dépourvu et que celles que nous avons sont superficielles, ce qui traduit une méconnaissance du territoire qu’il entend exploiter, et pose donc la question de ses compétences.
Cela questionne aussi son affirmation d’un impact nul sur la ZNIEF, au motif qu’elle se situe sur un autre bassin versant.

BIODIVERSITÉ
Le refus du porteur de projet de réaliser un inventaire de la biodiversité en place est assez difficile à entendre. Il met en avant le fait que, les bâtiments étant déjà existants, il n’y a pas de nécessité d’un inventaire initial. Mais comment peut-on penser que l’impact de 2100 bêtes sera le même que que celui des 800 têtes présentes actuellement ? Rien que le rejet de nitrates aura mécaniquement un impact très significatif sur la biodiversité. Au delà de la question de construction de nouveaux bâtiments, c’est bel et bien bien la montée en charge de l’activité et son basculement dans un modèle désormais industriel (et non agricole), qui aura un impact fort sur la faune, la flore, le milieu aquifère…

Ce refus ne peut donc être interprété que comme une volonté d’évitement de coûts, ou par la crainte de constater dans quelques années une dégradation effective de la biodiversité, si jamais un état des lieux initial permettait d’avoir un référentiel.

A ce jour, la seule étude qui existe a été réalisée uniquement sur le site de Chavaignac, et ne prend donc pas en compte les zones d’épandages.
En outre, cet inventaire a été réalisé, en août, (période ou la biodiversité est en sommeil et à son niveau le plus bas). On peut aisément supposer qu’un relevé à ce moment de l’année permet de déceler bien moins d’espèces qu’à d’autres périodes de l’année, notamment parmi les populations d’oiseaux. (Le porteur de projet reconnaît d’ailleurs de lui même que « l’époque de prospection ne permet pas d’avoir une quelconque information sur le caractère nicheur des espèces observé » et n’est donc pas en mesure d’établir si le site comprend des zones de reproductions et de nidification.)
Ce choix de saison, surprenant pour établir ce type d’étude, paraît traduire une volonté de minimiser la qualité initiale des biotopes, en ayant un point de référence très bas.
Il paraît donc difficile d’affirmer que « les conséquences du projet T’Rhéa sur la biodiversité sont au pire nulle, au mieux positives », quand on refuse dans le même de prendre le risque d’établir un etat des lieux initial.

QUALITÉ DES SOLS
Bien qu’il soit considéré que l’amendement peut améliorer la qualité des sols, cela ne sera pas le cas avec un épandage aussi intensif (10 000 tonnes…) et certainement pas sur des sols aussi sensibles, humides, sablonneux et proches des cours d’eaux. Cela permettra peut-être effectivement d’améliorer le « rendement à l’hectare », mais certainement pas la qualité biologique des sols.

MALADIES
Le nombre élevé d’animaux dans les bâtiments aggravera le risque d’épidémies.

TOURISME
Le porteur de projet, évoque le fait que l’activité agricole « contribue au maintien des paysages ». Cela est souvent vrai pour les activités agricoles, mais jamais pour les fermes-usines : un rapide coup d’œil sur Google map permet de constater les dégradations très importantes du paysage qu’ont engendré les activités industrielles porcines basées à Berneuil. Notre département doit conserver ses paysages naturels, très apprécié des touristes.

ACCÈS AUX TERRES AGRICOLES / PRIX DU FONCIER ET IMMOBILIER
T’Rhéa affirme que son projet permettra le « maintien de l’activité agricole et la déprise des terres ». Mais en mobilisant 600 hectares, cela aura l’effet inverse : impossibilité pour de nouveaux paysans de s’installer sur ces terres, montée du prix du foncier agricole…
A l’inverse, l’installation de cette ferme usine engendrera une dégradation de la qualité de vie des habitants et donc une forte dévaluation de leurs biens immobiliers (les prix des biens situés à Peyrhillac sont déjà impacté et le marché stagne fortement autour de la zone). De nombreux habitants ont investi pour créer un lieux de vie familial ou encore des gîtes de qualité. Nous refusons une dégradation de notre environnement local et de nos conditions de vie. Nombreux sont les habitants qui ont emprunté pour vivre sur ce territoire et ont réalisé des aménagements. Ils ne souhaitent probablement pas que leurs investissements se dévaluent et que l’activité économique touristique baisse.
En outre, ce projet sera certainement subventionné d’une manière ou d’une autre (aménagement routier, allègement de cotisations, aide à la création d’une retenue d’eau…). En tant que contribuable, je m’oppose à cette utilisation de l’argent public, qui permettra d’augmenter l’export, au lieu de permettre l’installation de paysans qui permettrait de nourrir les populations locales.

QUALITÉ DE VIE DES HABITANTS
Les odeurs, l’augmentation du trafic (transport des bêtes mais aussi d’aliments, de fumier…), la dégradation du paysage et de la qualité de l’eau auront un impact fort sur la qualité de vie des habitants. En outre, ce projet risque d’entraîner une baisse de nombre d’habitants sur la zone, et cette désertification aura un impact économique négatif pour le territoire.

ÉCONOMIE
Ce projet aura des retombées néfaste sur le dynamisme touristique, sur le prix de foncier (baisse de l’immobilier, augmentation du prix des surfaces agricoles…). Comme T’Rhea dispose de ses propres abattoirs, il fera probablement peu appel à l’abattoir de Limoges (et n’y fait d’ailleurs déjà quasiment plus appel aujourd’hui).
Les retombées économique ne profiteront donc pas, ou très peu au territoire, le nombre d’emploi prévu étant seulement de 8 (sans qu’il soit d’ailleurs, il me semble, précisé si il s’agit d’Equivalents Temps Plein ou d’emplois à Temps Partiel).
Le projet paraît donc déséquilibré, très favorable à T’Rhéa mais totalement défavorable aux Haut-Viennois

ÉCOLOGIE
Ce projet, va à l’encontre de toutes les recommandations scientifiques du GIEC (notamment celle de diminuer notre consommation de viande rouge) et contribuera à aggraver le dépassement des limites planétaires (utilisation massive d’eau, effondrement de la biodiversité, pollution des sols et des eaux…). Il aura un impact fort sur les émissions carbones (transport massif d’aliments, fourrage et fumiers, transport des bêtes incessant du lieu de naissance au lieu d’engraissement, d’abattage, de conditionnement, d’export, jusqu’aux lieux de vente…)

DIFFICULTÉS DE MISE EN ŒUVRE À VENIR
A ce jour, le projet ne paraît pas correspondre aux attentes des habitants du territoire et comporte encore beaucoup trop d’incertitudes, (maîtrise du foncier, études reportées à plus tard…)
En effet, à ce jour M. Thomas ne souhaite pas prendre sa retraite, mais il changera peut-être d’avis ou sera forcément conduit à le faire, l’âge avançant. Quid alors du plan d’épandage, qui repose aujourd’hui très majoritairement sur des baux ruraux et des commodats ? T’Rhréa fournit bien quelques lettres d’intentions d’agriculteurs se disant intéressés par le fumier, mais cette pratique semble illégale, comme cela est d’ailleurs précisé dans le « guide des bonnes pratiques de biosécurité pour se protéger de la tuberculose bovine », (consultable dans l’annexe 9 du projet) : « Si le fumier n’est pas assaini, il ne peut faire l’objet de vente ou d’échanges ».
En outre, le projet repose en grande partie sur le partenariat avec un méthanisateur, dont on ne sait pas encore si il verra ou pas le jour, ce qui menacerait l’équilibre, déjà bancal et précaire, du projet.

Concernant l’oppositions des hauts-viennois au projet de T’Rhèa, il est à noter que de nombreux habitants prévoient d’ores et déjà de se joindre au recours administratif qu’entend déposer L214 et que plusieurs réunions locales ont déjà eu lieu en ce sens. De nombreuses associations locales sont également vent debout contre ce centre d’engraissement (Terres de Liens, Limousin Nature Environnement…) car il va à l’encontre de toutes les recommandations scientifiques sur le climat et la biodiversité.
Il est aussi à noter que ce projet va également à l’encontre de la totalité des revendications du Syndicat Agricole majoritaire sur le Département.
En outre les 4 conseils municipaux concernés ont voté contre, et la précédente enquête publique avait rassemblé une majorité écrasante d’oppositions au projet.
Je me permets d’ailleurs d’attirer votre attention sur le fait que le registre dématérialisée a dysfonctionné à partir de 17h56 le 23 février, car trop de personnes se sont connectées en même temps (à priori pour s’opposer au projet, si on en croit la teneur des contributions précédentes). Le nombre de contribution sera donc, au final, probablement très inférieur au nombre réel de personnes qui auraient souhaité y prendre part, car l’adresse email était difficile à trouver, et beaucoup de gens ignorent complètement qu’il est possible de répondre par ce biais.

En conclusion, ce projet de centre d’engraissement va à contre-courant de l’Histoire.
Je m’oppose à sa mise en œuvre, et je suis contre l’industrialisation des activités agricoles, car je pense au contraire que c’est l’aide à l’installation de nombreuses exploitations à tailles humaines qui permettra de relever les défis planétaires, tout en nourrissant la population française.

En conséquence, les modifications apportées par le porteur de projet ne permettent toujours pas de répondre aux enjeux écologiques, économiques et agricoles soulevés par de nombreux habitants ainsi que par la MRAE, ou encore le GIEC.

Si le porteur de projet décidait de faire fi de l’avis des habitants, je demande à ce qu’une nouvelle étude d’impact soit réalisée par la MRAE, afin d’évaluer le nouveau projet de T’Rhéa.
Je demande également à ce qu’il soit vérifié si les zones prévues pour l’épandage sont considérées comme inondables ou pas, n’ayant pas accès moi-même à l’AZI de la Glane.

A une époque où le gouvernement lui-même prône la démocratie participative, organise des grandes consultations citoyennes et envisage un référendum, le temps n’est plus à imposer aux habitants ce type de grandes installations contre leur volonté.

Je vous remercie sincèrement d’avoir pris le temps de lire ma contribution,
Et vous prie d’agréer, Monsieur le Comissaire Enquêteur,
L’expression de mes salutations les plus respectueuses.

Contribution n°4388 (Web)

Par JEANNIN Isabelle
Déposée le 24 février 2025 à 16h34
Projet malsain pour les animaux qui y seront engraissés du fait de leur concentration favorisant le développement de maladies
Projet [...]
Projet malsain pour les animaux qui y seront engraissés du fait de leur concentration favorisant le développement de maladies
Projet catastrophique pour l'environnement du fait de l'énorme consommation d'eau nécessaire impliquant par là même une pression sur la nature et notamment sur la biodiversité , sur les sols etc....

Contribution n°4387 (Web)

Par Pollmann, Christopher
Déposée le 24 février 2025 à 16h34
Madame, Monsieur,
depuis des décennies, on constate les effets délétères de l'agrandissement des exploitations agricoles et notamment [...]
Madame, Monsieur,
depuis des décennies, on constate les effets délétères de l'agrandissement des exploitations agricoles et notamment des élevages sur les milieux naturels, la biodiversité et la santé humaine. A ces conséquences désastreuses et parfois toxiques se rajoutent de nombreuses implications socio-économiques et politiques néfastes, nullement compensées par quelques économies d'échelle qui s'annulent d'ailleurs à plus long terme. Il est donc urgent non seulement d'arrêter cette course mortifère à la rationalisation et aux gains de productivité, mais d'organiser la diminution de la taille, des capacités de production et des volumes produits des exploitations, parmi de nombreux autres impératifs de protection sanitaire et écologique des populations et en premier lieux des agriculteurs et de leurs familles, les plus exposés.
Avec mes salutations respectueuses, bien cordialement, Christopher Pollmann, professeur agrégé de droit public à l'Unversité de Lorraine, directeur du séminaire "Accumulations et accélérations", Fondation Maison des sciences de l'homme, Paris ; Visiting Fellow, Harvard Law School, Cambridge/MA.

Contribution n°4386 (Web)

Anonyme
Déposée le 24 février 2025 à 16h33
L'élevage intensif utilise à de nombreux traitements, antibiotiques ou pour favoriser la croissance... des animaux dont on fait le [...]
L'élevage intensif utilise à de nombreux traitements, antibiotiques ou pour favoriser la croissance... des animaux dont on fait le constat qu'ils peuvent être nocifs pour la santé humaine.

Contribution n°4385 (Web)

Par Lambert Vanessa
Déposée le 24 février 2025 à 16h28
Encore et toujours l'appât du gain qui génère ce genre de projet eco-suicidaire où vont être entassées ces pauvres bêtes: quid de [...]
Encore et toujours l'appât du gain qui génère ce genre de projet eco-suicidaire où vont être entassées ces pauvres bêtes: quid de la souffrance animale? ,quid de l'écologie ? Et qu'il de la souffrance des humains qui maltraitent ces êtres vivants ?
Une honte !

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