Les contributions

Contribution n°114 (Email)

Anonyme
Déposée le 30 mars 2025 à 10h15
Objet : AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE UNIQUE

Vous osez appeler ça un projet d’intérêt général ? Ce barrage n’est qu’un permis de détruire, [...]
Objet : AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE UNIQUE

Vous osez appeler ça un projet d’intérêt général ? Ce barrage n’est qu’un permis de détruire, une infrastructure de plus pour justifier l’inacceptable : urbaniser les zones inondables, maintenir le profit immobilier au sommet. Vos études d’impact sont biaisées, vos « mesures compensatoires » un écran de fumée. Avec ces projets vous poussez à la révolte !

Contribution n°113 (Web)

Par Saro
Déposée le 30 mars 2025 à 12h58
Je connais cet endroit mieux que beaucoup J’y viens depuis des années, presque tous les jours, peu importe le temps. Je n’ai pas besoin [...]
Je connais cet endroit mieux que beaucoup J’y viens depuis des années, presque tous les jours, peu importe le temps. Je n’ai pas besoin de cartes ou de panneaux pour m’y retrouver : chaque arbre, chaque recoin du Riou de l’Argentière me parle. C’est chez moi ici, ou du moins, c’est l’endroit où je me sens le plus libre.

Quand les premières chaleurs arrivent et que le soleil cogne sur les collines, je sais exactement où trouver un coin d’ombre. Je descends vers l’eau, je glisse entre les fourrés, je connais les passages que peu empruntent. Là-bas, je retrouve la fraîcheur du courant, le chant discret des insectes, le bruissement doux des feuillages au-dessus. C’est un monde simple, vivant, sans prétention. Et pourtant, il m’apporte tout : le calme, la fraîcheur, le plaisir de sentir la nature, de marcher.

On parle aujourd’hui de le barrer, de l’arrêter, de le maîtriser. On parle de sécurité, d’ingénierie, de contrôle. Mais aucun de ces mots ne résonne avec ce lieu. On ne contrôle pas un ruisseau, on l’écoute. On ne maîtrise pas une vallée, on la respecte.

Je n’ai pas de grands discours à faire. Je ne suis pas du genre à porter des costumes. Mais je sais reconnaître un lieu précieux quand j’y vis chaque jour, quand j’y ressens la vie, quand je vois des traces anciennes et nouvelles, des allées et venues qui témoignent d’une harmonie fragile.

Ce projet menace tout cela. Il menace cette nature. Il menace ceux que je croise parfois, au détour d’un sentier, ceux qui comme moi viennent chercher ici autre chose que le bruit, la vitesse ou le profit.

Je ne sais pas si ceux qui décident se promènent encore vraiment. Je ne sais pas s’ils écoutent la nature, s’ils savent ce que c’est que d’aimer un lieu sans mots, sans pouvoir. Moi, je sais.

Je m’oppose à ce barrage. Parce que j’aime ce lieu. Et parce que s’il disparaît, c’est une part de moi qu’on enterrera sous ces gravats.

Contribution n°112 (Web)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 21h13
Je suis opposé à ce projet car il menace un écosystème fragile dans le massif de l’Estérel. La construction de l’ouvrage entraînera [...]
Je suis opposé à ce projet car il menace un écosystème fragile dans le massif de l’Estérel. La construction de l’ouvrage entraînera le défrichement d’espaces naturels protégés, mettant en danger la biodiversité locale, notamment des espèces protégées comme la tortue d’Hermann et plusieurs espèces de chauves-souris.

Il existe des alternatives écologiques plus durables pour gérer les crues, comme la restauration des zones humides ou la renaturation des berges, qui devraient être priorisées. Ce projet représente une atteinte grave à l’équilibre écologique de la région et ne doit pas être réalisé en l’état.

Contribution n°111 (Web)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 19h16
opposition au projet des Barnières :

Ce projet incarne une vision dépassée de la gestion des rivières, une vision qui détruit pour [...]
opposition au projet des Barnières :

Ce projet incarne une vision dépassée de la gestion des rivières, une vision qui détruit pour "protéger", qui artificialise pour "préserver", qui sacrifie le vivant sur l’autel de l’aménagement.

Le Riou de l’Argentière est un fleuve méditerranéen vivant, sinueux, fragile et précieux. Ce que vous appelez crue, nous l’appelons respiration du fleuve. Les crues ne sont pas un problème à éradiquer, ce sont des phénomènes naturels que les équilibres écologiques intègrent depuis des millénaires. Les zones d’expansion naturelles des crues sont peu à peu remplacées par des zones d’expansion techniques, construites, contrôlées, soumises à un pilotage humain et non à la logique du vivant.

Vous défrichez. Vous artificialisez. Vous dérivez le cours d’eau. Vous érigez un barrage dans un verrou naturel. Vous détruisez des espèces protégées.

Ce projet, soi-disant conçu pour "préserver la sécurité humaine", va raser plus des dizaines hectares de zone naturel, perturber la continuité écologique du cours d’eau, affecter de bien nombreuse espèces pourtant protégées — autant d’individus que vous classez comme "enjeux modérés", à défaut de pouvoir les entendre hurler sous les bulldozers.

Vous vous retranchez derrière des "mesures compensatoires", derrière un rapport d’impact formaté, derrière des volumes en mètres cubes comme s’il s’agissait de simples calculs de débit. Mais on ne compense pas des espèces protégées avec des tableaux Excel. Et on ne compense pas la rupture du lien entre un fleuve et sa vallée avec une fiche de suivi naturaliste.

Ce projet n’est ni utile, ni raisonnable, ni compatible avec l’état d’urgence écologique et climatique.

Vous évoquez une crue cinquantennale (Q50), mais vous ne posez jamais la question fondamentale : pourquoi continuons-nous à construire dans des zones inondables ? Pourquoi avoir laissé l’urbanisation gangrener l’aval, imposant aujourd’hui une solution technique lourde en amont ?

Ce projet est un échec politique avant même d’être un échec écologique. Il est le symptôme d’un système incapable de se remettre en question. Un système qui pense qu’il pourra toujours tout maîtriser, tout endiguer, tout bétonner, y compris l’eau, y compris la vie.

Nous, citoyennes et citoyens soucieux du vivant, refusons cette fuite en avant. Nous nous opposons à ce projet. Et nous appelons à une gestion décentralisée, douce, coopérative, des rivières, qui redonne de l’espace à l’eau plutôt qu’elle ne l’enferme.

Ce n’est pas le fleuve qu’il faut ralentir, c’est le saccage organisé de ce qu’il reste de vivant.

Contribution n°110 (Web)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 18h59
Bonjour. Je m'oppose fermement à ce projet de barrage qui impacte une zone naturelle unique et protégée. Des zones inondables ont [...]
Bonjour. Je m'oppose fermement à ce projet de barrage qui impacte une zone naturelle unique et protégée. Des zones inondables ont était impunément urbanisées pendant des années, et la seule solution serait la bétonisation et la condamnation d'une partie du massif de l'Estérel ? Inacceptable !

Contribution n°109 (Email)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 11h08
Objet : Reponse enquete publique barrage de l'esterel

Monsieur le Commissaire Enquêteur,


Je vous écris avec colère, tristesse [...]
Objet : Reponse enquete publique barrage de l'esterel

Monsieur le Commissaire Enquêteur,


Je vous écris avec colère, tristesse et détermination. Le projet de barrage sur le Riou de l’Argentière est une aberration, et je tiens à m’y opposer fermement, clairement, sans détour.


On parle ici de détruire un site exceptionnel dans le massif de l’Estérel, pour construire un ouvrage massif, lourd, risqué, et franchement dépassé. Vous croyez protéger Mandelieu avec ce projet ? Vous détruisez surtout ce qu’il reste de vivant autour. Des forêts, des espèces protégées, des paysages qu’on pensait à l’abri de ce genre de décisions absurdes.


Vous nous parlez de ralentissement dynamique des crues. Mais qui va ralentir la destruction massive de biodiversité que vous préparez ? Qui va répondre aux conséquences à long terme de cette artificialisation du sol, à la perte irréversible d’habitats ? Qui assume le coût climatique de tout ça ? Ce projet est un non-sens écologique, mais aussi technique. Et tout ça pour plusieurs millions d’euros qui pourraient être investis ailleurs, dans des solutions durables, intelligentes, plus respectueuses du territoire et de ses habitants.


On connaît ces solutions : désimperméabiliser les sols, restaurer les zones naturelles d’expansion des crues, relocaliser les activités humaines loin des zones à risque. C’est possible. Mais il faut le courage de changer de modèle. Vous, vous restez coincés dans l’ancien monde.


Ce projet, c’est l’incarnation parfaite de ce contre quoi des milliers de personnes se lèvent aujourd’hui. Une logique de béton, de contrôle, de mépris pour le vivant. Une logique qui nous mène droit dans le mur. Mais sachez-le : ce genre de projet ne passera pas sans résistance. Discrète ou visible. Administrative ou enracinée. La terre a ses lignes rouges, et ici, vous les franchisez.


Refusez ce projet. Rouvrez la discussion. Écoutez le vivant. Il hurle déjà.

Contribution n°108 (Email)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 10h32
Objet : STOP a la destruction de l'esterel

Le béton, toujours le béton. Vous croyez qu’on va laisser passer ça ? Ce coin, il est [...]
Objet : STOP a la destruction de l'esterel

Le béton, toujours le béton. Vous croyez qu’on va laisser passer ça ? Ce coin, il est précieux ! Pas juste pour les animaux, mais pour nous aussi, pour respirer, marcher, se sentir vivant. Et vous voulez le rayer pour un barrage douteux. Ce n’est pas un “ouvrage”, c’est une trahison. Nous n’accepteront pas ça.

Contribution n°107 (Email)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 10h26
Objet : Plus de beton dans l'esterel

Vous prétendez protéger Mandelieu, mais à quel prix ? Détruire des hectares d’un des derniers [...]
Objet : Plus de beton dans l'esterel

Vous prétendez protéger Mandelieu, mais à quel prix ? Détruire des hectares d’un des derniers espaces sauvages de la région ? C’est indéfendable, juridiquement comme moralement. Et inefficace ! À l’heure où l’on parle de justice environnementale, ce projet est une provocation. Il est temps d’écouter la terre, avant qu’elle ne crie trop fort. Nous, on est déjà là. Et on ne recule pas.

Contribution n°106 (Email)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 10h20
Objet : NON a la destruction de l'Esterel !

Encore un grand projet inutile et imposé. Rien ne justifie de raser un bout de l’Estérel [...]
Objet : NON a la destruction de l'Esterel !

Encore un grand projet inutile et imposé. Rien ne justifie de raser un bout de l’Estérel pour une infrastructure bancale et coûteuse. Vous parlez de protection, mais vous piétinez le vivant. C’est absurde et révoltant. On ne laissera pas faire ça sans bruit. Et si des digues se lèvent, certaines pourraient bien être humaines.

Contribution n°105 (Email)

Anonyme
Déposée le 29 mars 2025 à 10h15
Objet : NON au barrage !

J’ai grandi à deux pas de l’Estérel. Le voir menacé pour un projet de barrage, ça me mets la rage. Détruire [...]
Objet : NON au barrage !

J’ai grandi à deux pas de l’Estérel. Le voir menacé pour un projet de barrage, ça me mets la rage. Détruire pour “protéger” ? C’est une logique de l’ancien monde. Ce qu’il faut, c’est s’adapter à la nature, pas tenter de la contrôler à coup de béton. Vous croyez que les gens vont rester les bras croisés ? Vous verrez que certaines forces sont déjà en mouvement. La nature a ses défenseurs.

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