Contribution n°76 (Web)
Déposée le 22 juin 2024 à 16h09
Ensuite, il s'agit aussi d'étendre une zone urbanisée sur un espace à la fois agricole et également milieu naturel qui abrite une biodiversité et des écosystèmes aussi riches qu'utiles pour l'équilibre du climat, et du fonctionnement planétaire global. Aujourd'hui, nous sommes nombreuses et nombreux à dire non à ce projet qui compromet aussi l'avenir de nos agricultrices et agriculteurs qui ont leurs terres ici et donc leur vie.
Aussi, il existe certainement d'autres lieux d'accueil pour ces entreprises déjà existants (friches industrielles proche de la piscine du stade , ou autres..)
Au nom de la vie et du bienfait des populations, arrêtons d'urbaniser des milieux naturels qui ont une valeur intrinsèque.
Je suis étudiante sur le campus du Bourget du Lac et côtoie de nombreux scientifiques également opposés au projet parce qu'il n'est pas cohérent vis-à-vis des enjeux d'aujourd'hui et de demain. Je souhaite que dans les alentours de ma zone d'étude et de vie ne pullulent pas de bâtiments et d'asphalte.
Contribution n°75 (Web)
Déposée le 22 juin 2024 à 15h32
- il faut absolument veiller à la préservation de sols de qualité à des fins agricoles et nourricières. Ces 21 ha sont des terres d’un potentiel agronomique très qualitatif. Elles peuvent permettre de créer et/ou consolider des fermes à taille humaine et contribuer à une alimentation de qualité et locale. Elles contribuent également à la préservation d’espaces de biodiversité, nécessaires dans ces zones périurbaines, et indispensables de façon plus globale pour apporter de la résilience au changement climatique. Chaque surface compte ! Il est urgent de ralentir l’emprise bétonnée au sol, et d’utiliser des espaces déjà artificialisés pour développer les activités économiques. Des efforts architecturaux et urbanistiques doivent être réalisés pour optimiser l’espace artificialisé.
- Je me rends tous les jours au travail en empruntant la RD 1504, et cette route est déjà saturée de personnes seules dans leur voiture. Comment imaginer demain, si cette création de ZAC était effective ? D’autant que des activités artisanales et industrielles amènent nombre de camions sur les routes, non adaptées à ces fréquentations. La préservation d’un cadre de vie de qualité pour les habitants de ce bassin de vie me parait également essentielle.
Contribution n°74 (Web)
Déposée le 22 juin 2024 à 12h04
N’étant pas sûr de l’avenir, je pense qu’on sera content d’avoir investit du temps et de l’argent dans une terre plutôt que dans du béton.
La terre cultivable apporte des fruits et des légumes, quant au béton, il ne nous apportera que de la chaleur
Contribution n°73 (Web)
Déposée le 22 juin 2024 à 11h39
En densifiant les ZAC1 et 2 déjà existantes, et en rénovant des bâtiments déjà présents, il apparaît tout à fait possible que les entreprises souhaitant s'installer sur la ZAC3 s'installent en fait sur les zones bétonnées déjà existantes (que ce soit ici ou sur les autres pôles d'activité déjà bétonnés en Savoie et permettant de les accueillir).
Qui plus est, la zone est déjà saturée de voitures. Implanter de nouvelles entreprises impliquerait alors l'arrivée de nouvelles voitures conduites par des personnes seules. Avant de penser à agrandir les voies, repensons aussi notre manière de nous déplacer.
Pour conclure, sacrifier des terres agricoles pour un projet vieux de plusieurs dizaines d'années, et pensé dans un contexte qui était complètement différent à l'époque, est impensable. Il faut repenser et réinventer ce projet qui n'a plus de sens aujourd'hui. Notre seule clé face à tous les dérèglements environnementaux est l'adaptation raisonnée. Donc, adaptons-nous et remettons nos pratiques et projets en question. Nous préférons avoir des agriculteurs et agricultrices qui nous nourrissent, qui contribuent à créer un tissu social et d'entraide solide, et qui participent à l'autonomie alimentaire de notre territoire, plutôt que des rangées de bureaux partiellement occupés et du béton éliminant toute vie.
Contribution n°72 (Web)
Déposée le 22 juin 2024 à 10h38
Contribution n°71 (Web)
Déposée le 22 juin 2024 à 08h47
Contribution n°70 (Web)
Déposée le 22 juin 2024 à 08h18
Contribution n°69 (Web)
Déposée le 21 juin 2024 à 23h36
Je ne suis pas d'accord avec l'évaluation environnementale de la procédure de mise en compatibilité du PLUI-HD. En effet, page 62/67, il est indiqué que le projet de ZAC3 prend en compte les objectifs régionaux du SRADDET.
Ce qui est faux.
En effet, le secteur sud-lac est identifié comme corridor écologique majeur à préserver. Il est indiqué que " le SRADDET a pour objectif la préservation et la restauration des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques pour assurer une meilleure connectivité des milieux".
Ainsi, plusieurs objectifs du SRADDET ne sont clairement pas respectés par le projet d'extension de Technolac :
- " Défendre une gestion économe du foncier et la désimperméabilisation des sols"
- " Préserver la trame verte et bleue"
- " Préserver les espaces agricoles et boisés"
- " Préserver les paysages"
Il serait vraiment dommageable de détruire un corridor biologique existant, alors même qu'il est si coûteux et si compliqué de restaurer les continuités écologiques une fois qu'elles sont dégradées.
Comptant sur votre bon sens, Mme la commissaire enquêteur.
Contribution n°68 (Web)
Déposée le 21 juin 2024 à 20h06
- C'est un projet d'un autre temps qui ne répond pas aux enjeux les plus importants que rencontre le bassin chambérien à savoir (entre autres) la préservation de nos terres agricoles et la souveraineté alimentaire (- de 4% de l'alimentation de Grand Chambéry est produite localement). Les conséquences du changement climatique touchent particulièrement nos régions montagneuses et les communes se doivent de prendre leurs responsabilités quant aux choix faits pour tendre vers une transition écologique digne de ce nom.
- Présenter ce projet comme répondant à un "déficit de place" pour accueillir de nouvelles entreprises est fallacieux. En effet, de nombreux bâtiments déjà construits sur la ZAC 1 et ZAC 2 sont aujourd'hui non utilisés. Il y a donc de la place ...
- Il pose des questions globales sur les priorités mises par Grand Chambéry sur son territoire qui s'inscrivent dans une logique capitaliste destructrice de l'environnement. De quels droit détruit-on 21 hectares de terres agricoles et de zones humides au profit d'entreprises (quelle qu'elles soient) ? C'est anachronique et complètement délirant dans le contexte dans lequel nous sommes.
Ce projet est un véritable danger pour notre région et pour tout le vivant qui s'y trouve. Arrêtons le massacre. D'autres solutions existes : créations de fermes en maraîchage, préservations des zones humides, sensibilisations du public etc ... Il est temps de changer de chemin et de vision !
Contribution n°67 (Web)
Déposée le 21 juin 2024 à 19h59
Je vous prie de prendre en compte ma contribution ci-dessous, qui va dans le sens de l’ensemble de celles qui vous sont exprimées.
- La zone d'activité actuelle s'est agrandie de façon disparate sans aucune réflexion sur la densité, l’optimisation de l'espace ni la mutualisation (locaux, parkings). Il en résulte encore aujourd'hui un développement selon un modèle obsolète et qui date d'un autre temps. La question se pose de suivre encore maintenant ce type de modèle à l'heure du ZAN, de la désimperméabilisation des sols et du développement de nouvelles méthodes de travail. Ma proposition est, avant d'envisager toute nouvelle urbanisation, d'étudier finement les possibilités d'optimiser le fonctionnement de la ZAC existante.
- L'espace pressenti constitue actuellement une coupure visuelle de l'urbanisation et un espace de respiration pour tout citoyen qui sort de l'agglomération chambérienne. Le nouveau front urbain projeté va créer un masque paysager, renforçant les longs linéaires sans âme et banalisants qui sont déjà présents tout le long de la voie rapide entre Chambéry et Voglans ou encore entre Chambéry et la Motte-Servolex. Aucune plantation d'arbre pour "masquer" cette nouvelle zone d'activité ne pourra remplacer la vue ouverte qui existe actuellement avec vue imprenable sur le flanc Ouest des Bauges. C'est la seule sous cette configuration dans le secteur (grande surface plane en fond de vallée) et elle est visible quotidiennement par les milliers d'usagers qui empruntent la D1504.
- La biodiversité est très présente sur cet espace malgré des pratiques agricoles pas forcément favorables. En tous les cas elle ne survivra pas à l'urbanisation. La problématique de la destruction et de la compensation de la zone humide a été soulevée par l'autorité environnementale. En fait, on va "compenser" la destruction d'une zone humide par des mesures de gestion d'une zone humide créée sur une ancienne décharge... Malgré tout l'intérêt que peut apporter la gestion de cette zone humide, elle n'aura jamais autant de valeur de ce qu l'on va détruire de façon irréversible.
- Biodiversité toujours : le corridor écologique linéaire Bauges / Epine identifié par le SRCE puis le SRADDET, d'importance régionale, traverse le secteur du projet qui va combler les dernières possibilités de transit de la faune. En tant qu'écologue, je peux affirmer qu'il est impossible de concilier sur le même espace le transit des espèces et l'urbanisation, sauf à réduire ce transit à la portion congrue. Ce qui revient donc à supprimer ce corridor...
- Enfin, à l'heure de la transition écologique et du changement climatique, des réflexions et actions qui se mettent en place pour favoriser les circuits courts et les PAT (Plans d'alimentation territoriaux), la disparition de 21 ha terres cultivables de bonne qualité et facilement exploitables (contrairement à la majorité des terres agricoles savoyardes) pose question. On est à rebours du sens de l'Histoire.
Pourquoi l’urbanisation économique serait-elle prioritaire par rapport aux enjeux écologiques, paysagers, agricoles, climatiques, alimentaires, ..., ?
Au-delà du projet économique, ce projet interroge sur le modèle de société que l'on souhaite. En tout cas celui-ci n'est pas durable et ses conséquences seront malheureusement irréversibles.
C'est pourquoi je souhaite que vous puissiez donner, madame la commissaire enquêtrice, un avis défavorable à ce projet. Je vous en remercie.