Contribution n°163 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 17h48
Déposée le 28 juin 2024 à 17h48
Bonjour, travaillant à Technolac, il y a un grand nombre de bâtiments vides (comme l'ancien bâtiment EDF). Il me semble préférable de remettre à niveau ces bâtiments avant d'en construire de nouveaux.
Laissons de la verdure dans cette zone. Il y a de quoi faire sur l'existant.
Laissons de la verdure dans cette zone. Il y a de quoi faire sur l'existant.
Contribution n°162 (Web)
Par Missaghieh--Poncet Justin
Déposée le 28 juin 2024 à 17h41
Déposée le 28 juin 2024 à 17h41
Je suis contre l’extension de Technolac en ZAC3, pour les raisons suivantes.
Comme nombre de mes citoyens, je suis particulièrement sensible à la préservation de notre territoire, et à la promotion d’une gestion durable des ressources. Ces dernières années, de nombreuses lois et accords, à l’échelle nationale et internationale, vont en ce sens, tels que la loi zéro artificialisation nette prévoyant de limiter l’étalement urbain, les accords de Paris sur le climat visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la loi « Climat et résilience » visant à adapter nos territoires face au dérèglement climatique. À l’échelle locale, le travail remarquable de La Motte-Servolex en matière d’environnement, à travers par exemple les trames vertes et bleues, ayant valu à la commune de recevoir le label « Territoire engagé pour la nature » de la part de l'Office français de la Biodiversité.
À l’heure du changement climatique, de plus en plus visible localement, un tel projet d’un autre temps parait être une aberration. En effet, si ce projet d’extension peut sembler justifié au regard des dynamiques économiques et de l’attractivité du site de Technolac, dans un contexte de crise écologique, un projet de bifurcation est nécessaire. Il me semble nécessaire de penser un projet alternatif pour préserver ces espaces agricoles et naturels. Si le projet d’Atawey n’est, en soi, pas mauvais (il faut décarboner nos modes de vie), il est nécessaire de bien le concevoir, pour éviter qu’il soit contre-productif.
En effet, le lieu de l’implantation de la ZAC3 présente un intérêt agronomique, du fait de la présence de terres agricoles de haute qualité, les meilleures du Grand Chambéry du fait des dépôts limoneux du lac et de la Leysse. Cet atout est crucial, notamment lorsque l’autonomie alimentaire du Grand Chambéry est loin d’être atteinte (nous sommes à moins de 50 % d’autonomie alimentaire. Selon le simulateur CRATER, nous sommes très loin de la résilience : https://crater.resiliencealimentaire.org/diagnostic/communaute-d-agglomeration-du-grand-chambery).
De plus, ce milieu présente une riche biodiversité, présentant un intérêt floristique et faunistique véritable patrimoine vivant (même les espèces communes ont le droit de cité), servant de corridor écologique majeur, où l’assèchement des zones humides et son artificialisation menacerait ce bien commun, mais aussi renierait les engagements et les travaux passés de la commune.
Finalement, Ancien motterain, travailleur actuel à Technolac, je ne peux que constater l’intérêt paysager de cette zone de verdure, tranchant avec le béton de la zone des Landiers et de Prairie, et permettant de donner un cadre agréable de travail et participant à l’attractivité du site. Cet espace de nature contribue également fortement à créer un « ilot de fraicheur » plus que salutaire dans un contexte de canicules de plus en plus fréquent, mais aussi la limitation des inondations en absorbant l’eau, avec des pluies de plus en plus abondantes dues au dérèglement climatique. Bref, cette zone nous rend des services écosystémiques inestimables.
Des solutions alternatives existent, et où La Motte-Servolex pourrait être en avant-garde d’un développement vert, écologique et socialement responsable des territoires. Ce projet alternatif montrerait qu’il est possible de faire un réel développement durable, permettant de concilier des activités du secteur primaire (agricole), secondaire (avec l’usine d’Atawey) et tertiaire (avec l’université et les entreprises), et montrerait la force et la résilience de notre commune, et serait un exemple de développement remarqué à l’échelle nationale. Cela passe par :
- La promotion d’une activité agricole soutenable. La Motte-Servolex est la première commune agricole de Savoie en termes de superficie. Elle a la chance d’héberger un lycée agricole en pointe sur l’innovation et la formation. Il est possible de mettre un projet de maraichage novateur et agroécologique sur ces 21ha, en lien avec le lycée Reinach et le travail scientifique de Technolac. Ce projet permettrait de subvenir en partie au besoin d’approvisionnement local, notamment en légumes et céréales, permettant une sécurité alimentaire de notre territoire.
- En parallèle, il est possible d’optimiser la zone actuelle. Cela passe par la densification des bâtiments, la réutilisation de bâtiments vides (songeons aux nombreux locaux de la ZAC1, comme les anciens locaux d’EDF laissés en 2019) ou en développant des « tours de parkings ». Cela ouvre la perspective d’étudier une possible implantation de l’usine d’Attaway en ZAC1.
- Cela passe également par une modification de nos mobilités : les voies d’accès à Technolac sont trop encombrées aux heures de pointe. À travers un soutien à un développement des cadences des transports en commun, à la promotion des mobilités douces, inciter au télétravail, il est également possible de réduire le besoin de places de parkings, mais aussi de rendre plus agréable la venue sur le site.
- Finalement, il est plus que nécessaire d’associer les citoyens à l’avenir de notre territoire. Nous connaissons une crise de la représentativité et un déficit de confiance de la part des citoyens envers le politique. La Motte s’est démarquée par le passé à travers des concertations (Agenda21). Pourquoi pas mettre en place une convention citoyenne locale permettant de débattre de l’usage de notre territoire et de réfléchir à sa résilience face au changement climatique ?
N’opposons pas « le vert contre le vert ». La transition écologique n’est possible qu’à travers une vision systémique du territoire, et en intégrant les différents enjeux. Ne succombons pas aux sirènes de la technologie verte au détriment de la souveraineté alimentaire, de la résilience de nos écosystèmes, de la sobriété de nos modes de vie, et de la démocratie locale. Une autre innovation est possible, en intégrant les exigences sociales et environnementales, et d’un développement technologique responsable.
Comme nombre de mes citoyens, je suis particulièrement sensible à la préservation de notre territoire, et à la promotion d’une gestion durable des ressources. Ces dernières années, de nombreuses lois et accords, à l’échelle nationale et internationale, vont en ce sens, tels que la loi zéro artificialisation nette prévoyant de limiter l’étalement urbain, les accords de Paris sur le climat visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la loi « Climat et résilience » visant à adapter nos territoires face au dérèglement climatique. À l’échelle locale, le travail remarquable de La Motte-Servolex en matière d’environnement, à travers par exemple les trames vertes et bleues, ayant valu à la commune de recevoir le label « Territoire engagé pour la nature » de la part de l'Office français de la Biodiversité.
À l’heure du changement climatique, de plus en plus visible localement, un tel projet d’un autre temps parait être une aberration. En effet, si ce projet d’extension peut sembler justifié au regard des dynamiques économiques et de l’attractivité du site de Technolac, dans un contexte de crise écologique, un projet de bifurcation est nécessaire. Il me semble nécessaire de penser un projet alternatif pour préserver ces espaces agricoles et naturels. Si le projet d’Atawey n’est, en soi, pas mauvais (il faut décarboner nos modes de vie), il est nécessaire de bien le concevoir, pour éviter qu’il soit contre-productif.
En effet, le lieu de l’implantation de la ZAC3 présente un intérêt agronomique, du fait de la présence de terres agricoles de haute qualité, les meilleures du Grand Chambéry du fait des dépôts limoneux du lac et de la Leysse. Cet atout est crucial, notamment lorsque l’autonomie alimentaire du Grand Chambéry est loin d’être atteinte (nous sommes à moins de 50 % d’autonomie alimentaire. Selon le simulateur CRATER, nous sommes très loin de la résilience : https://crater.resiliencealimentaire.org/diagnostic/communaute-d-agglomeration-du-grand-chambery).
De plus, ce milieu présente une riche biodiversité, présentant un intérêt floristique et faunistique véritable patrimoine vivant (même les espèces communes ont le droit de cité), servant de corridor écologique majeur, où l’assèchement des zones humides et son artificialisation menacerait ce bien commun, mais aussi renierait les engagements et les travaux passés de la commune.
Finalement, Ancien motterain, travailleur actuel à Technolac, je ne peux que constater l’intérêt paysager de cette zone de verdure, tranchant avec le béton de la zone des Landiers et de Prairie, et permettant de donner un cadre agréable de travail et participant à l’attractivité du site. Cet espace de nature contribue également fortement à créer un « ilot de fraicheur » plus que salutaire dans un contexte de canicules de plus en plus fréquent, mais aussi la limitation des inondations en absorbant l’eau, avec des pluies de plus en plus abondantes dues au dérèglement climatique. Bref, cette zone nous rend des services écosystémiques inestimables.
Des solutions alternatives existent, et où La Motte-Servolex pourrait être en avant-garde d’un développement vert, écologique et socialement responsable des territoires. Ce projet alternatif montrerait qu’il est possible de faire un réel développement durable, permettant de concilier des activités du secteur primaire (agricole), secondaire (avec l’usine d’Atawey) et tertiaire (avec l’université et les entreprises), et montrerait la force et la résilience de notre commune, et serait un exemple de développement remarqué à l’échelle nationale. Cela passe par :
- La promotion d’une activité agricole soutenable. La Motte-Servolex est la première commune agricole de Savoie en termes de superficie. Elle a la chance d’héberger un lycée agricole en pointe sur l’innovation et la formation. Il est possible de mettre un projet de maraichage novateur et agroécologique sur ces 21ha, en lien avec le lycée Reinach et le travail scientifique de Technolac. Ce projet permettrait de subvenir en partie au besoin d’approvisionnement local, notamment en légumes et céréales, permettant une sécurité alimentaire de notre territoire.
- En parallèle, il est possible d’optimiser la zone actuelle. Cela passe par la densification des bâtiments, la réutilisation de bâtiments vides (songeons aux nombreux locaux de la ZAC1, comme les anciens locaux d’EDF laissés en 2019) ou en développant des « tours de parkings ». Cela ouvre la perspective d’étudier une possible implantation de l’usine d’Attaway en ZAC1.
- Cela passe également par une modification de nos mobilités : les voies d’accès à Technolac sont trop encombrées aux heures de pointe. À travers un soutien à un développement des cadences des transports en commun, à la promotion des mobilités douces, inciter au télétravail, il est également possible de réduire le besoin de places de parkings, mais aussi de rendre plus agréable la venue sur le site.
- Finalement, il est plus que nécessaire d’associer les citoyens à l’avenir de notre territoire. Nous connaissons une crise de la représentativité et un déficit de confiance de la part des citoyens envers le politique. La Motte s’est démarquée par le passé à travers des concertations (Agenda21). Pourquoi pas mettre en place une convention citoyenne locale permettant de débattre de l’usage de notre territoire et de réfléchir à sa résilience face au changement climatique ?
N’opposons pas « le vert contre le vert ». La transition écologique n’est possible qu’à travers une vision systémique du territoire, et en intégrant les différents enjeux. Ne succombons pas aux sirènes de la technologie verte au détriment de la souveraineté alimentaire, de la résilience de nos écosystèmes, de la sobriété de nos modes de vie, et de la démocratie locale. Une autre innovation est possible, en intégrant les exigences sociales et environnementales, et d’un développement technologique responsable.
Contribution n°161 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 14h57
Déposée le 28 juin 2024 à 14h57
Bonjour, dans le cadre de la protection de l'environnement et de la biodiversité, il me semble que ce projet n'est pas réaliste. On parle beaucoup de 0 artificialisation des sols, et là j'imagine le pire.
Je me prononce contre ce projet.
Je me prononce contre ce projet.
Contribution n°160 (Web)
Par Sylvie BRISSON
Déposée le 28 juin 2024 à 14h36
Déposée le 28 juin 2024 à 14h36
Le projet d'agrandissement de Savoie Technolac avec la création de la "ZAC 3" me paraît complètement à contre-courant des besoins criants de sobriété, de densification du bâti, de diminution de la circulation automobile au profit des transports en commun, du covoiturage, ainsi que de mutualisation des espaces.
En outre, il est indispensable de préserver des terres agricoles pour permettre à des jeunes désireux de s'installer de le faire et, en créant une activité économique, de contribuer à une meilleure autonomie alimentaire locale, avec des méthodes respectueuses de l'environnement.
De même, la proximité de cette zone avec la réserve naturelle du sud du lac rend indispensable son maintien comme corridor écologique.
En outre, il est indispensable de préserver des terres agricoles pour permettre à des jeunes désireux de s'installer de le faire et, en créant une activité économique, de contribuer à une meilleure autonomie alimentaire locale, avec des méthodes respectueuses de l'environnement.
De même, la proximité de cette zone avec la réserve naturelle du sud du lac rend indispensable son maintien comme corridor écologique.
Contribution n°159 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 14h17
Déposée le 28 juin 2024 à 14h17
En 2024, peut-on envisagez l'innovation et l'aspect scientifique d'un point de vue de la protection des derniers espaces semi-naturels de cette zone ?
" La ligne directrice de cet aménagement est d’intégrer totalement l’environnement existant dans le projet et de s’en servir comme ressource." De quel environnement parle-t'on ? Maintenir les arbres au sein d'une ZAC ne constitue en rien un environnement naturel ! Ni l'imperméabilisation de plus de la moitié de la surface du projet.
N'y a t'il toujours pas en France une volonté d'être exemplaire sur le respect de l'environnement et notre relation à celui-ci ?
La compensation n'améliorera pas la situation écologique actuelle... EVITER - REDUIRE - Et compenser en dernier recours.
N'y a t'il pas une volonté affichée de relocaliser l’alimentation au niveau du bassin chambérien ? L'économie agricole n'est pas une alternative aussi valable et défendable ?
" La ligne directrice de cet aménagement est d’intégrer totalement l’environnement existant dans le projet et de s’en servir comme ressource." De quel environnement parle-t'on ? Maintenir les arbres au sein d'une ZAC ne constitue en rien un environnement naturel ! Ni l'imperméabilisation de plus de la moitié de la surface du projet.
N'y a t'il toujours pas en France une volonté d'être exemplaire sur le respect de l'environnement et notre relation à celui-ci ?
La compensation n'améliorera pas la situation écologique actuelle... EVITER - REDUIRE - Et compenser en dernier recours.
N'y a t'il pas une volonté affichée de relocaliser l’alimentation au niveau du bassin chambérien ? L'économie agricole n'est pas une alternative aussi valable et défendable ?
Contribution n°158 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 13h33
Déposée le 28 juin 2024 à 13h33
Je me positionne contre le projet d'agrandissement de la ZAC Savoie Technolac
Et pour la proposition alternative du collectif pour un projet agricole à Technolac
Préservons les terres agricoles, cessons de tout bétonner svp..
Et pour la proposition alternative du collectif pour un projet agricole à Technolac
Préservons les terres agricoles, cessons de tout bétonner svp..
Contribution n°157 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 13h14
Déposée le 28 juin 2024 à 13h14
Au vu des conclusions des rapports du GIEC, de l'effondrement de la biodiversité, de notre absence de résilience alimentaire sur ce bassin, cette proposition est une ineptie. Il faudrait être un peu sérieux et laisser une terre vivable à nos enfants. Merci de conseiller aux élus de retourner sur les bancs de l’université et de se former sur ces questions, car tout laisse à croire qu'ils sont incompétents pour prendre des décisions sur ce sujet.
Contribution n°156 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 13h09
Déposée le 28 juin 2024 à 13h09
Non à la poursuite de l’urbanisation, oui à un projet agricole sur ces terres fertiles !
Contribution n°155 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 12h06
Déposée le 28 juin 2024 à 12h06
Je suis contre ce projet de bétonnisation. Laissez cette zone agricole, source de biodiversité, de vie. Y en a marre de ce saccage systématique de la nature au profit du goudron et fric !!!
Contribution n°154 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 11h32
Déposée le 28 juin 2024 à 11h32
Le projet de création de la ZAC "SAVOIE TECHNOLAC - ZAC 3" est en contradiction avec les objectifs de l'accord de Paris sur le climat.
L'artificialisation des sols et l'imperméabilisation de presque 15 ha (avec notamment de nombreux parkings) impliquant la suppression de terres agricoles est un non sens en vue du défi qui nous attend les prochaines années avec le changement climatique.
Pour avoir travaillé pendant 12 ans à Technolac jusque fin 2023, je connais bien l'occupation des bâtiments existants et il reste encore beaucoup de bâtiments vides qui seraient à prioriser avant de construire de nouveaux ... Notamment les anciens locaux d'EDF totalement vides et le bâtiment SIRIUS qui est très peu occupé, quasiment vide.
De plus, la construction de parkings supplémentaires privilégie le tout voiture alors que nous savons tous que ce n'est pas une solution d'avenir. Adapter les transports en communs à la demande serait bien plus pertinent.
L'artificialisation des sols et l'imperméabilisation de presque 15 ha (avec notamment de nombreux parkings) impliquant la suppression de terres agricoles est un non sens en vue du défi qui nous attend les prochaines années avec le changement climatique.
Pour avoir travaillé pendant 12 ans à Technolac jusque fin 2023, je connais bien l'occupation des bâtiments existants et il reste encore beaucoup de bâtiments vides qui seraient à prioriser avant de construire de nouveaux ... Notamment les anciens locaux d'EDF totalement vides et le bâtiment SIRIUS qui est très peu occupé, quasiment vide.
De plus, la construction de parkings supplémentaires privilégie le tout voiture alors que nous savons tous que ce n'est pas une solution d'avenir. Adapter les transports en communs à la demande serait bien plus pertinent.
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