Contribution n°154 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 11h32
Déposée le 28 juin 2024 à 11h32
Le projet de création de la ZAC "SAVOIE TECHNOLAC - ZAC 3" est en contradiction avec les objectifs de l'accord de Paris sur le climat.
L'artificialisation des sols et l'imperméabilisation de presque 15 ha (avec notamment de nombreux parkings) impliquant la suppression de terres agricoles est un non sens en vue du défi qui nous attend les prochaines années avec le changement climatique.
Pour avoir travaillé pendant 12 ans à Technolac jusque fin 2023, je connais bien l'occupation des bâtiments existants et il reste encore beaucoup de bâtiments vides qui seraient à prioriser avant de construire de nouveaux ... Notamment les anciens locaux d'EDF totalement vides et le bâtiment SIRIUS qui est très peu occupé, quasiment vide.
De plus, la construction de parkings supplémentaires privilégie le tout voiture alors que nous savons tous que ce n'est pas une solution d'avenir. Adapter les transports en communs à la demande serait bien plus pertinent.
L'artificialisation des sols et l'imperméabilisation de presque 15 ha (avec notamment de nombreux parkings) impliquant la suppression de terres agricoles est un non sens en vue du défi qui nous attend les prochaines années avec le changement climatique.
Pour avoir travaillé pendant 12 ans à Technolac jusque fin 2023, je connais bien l'occupation des bâtiments existants et il reste encore beaucoup de bâtiments vides qui seraient à prioriser avant de construire de nouveaux ... Notamment les anciens locaux d'EDF totalement vides et le bâtiment SIRIUS qui est très peu occupé, quasiment vide.
De plus, la construction de parkings supplémentaires privilégie le tout voiture alors que nous savons tous que ce n'est pas une solution d'avenir. Adapter les transports en communs à la demande serait bien plus pertinent.
Contribution n°153 (Web)
Par Noémie
Déposée le 28 juin 2024 à 11h13
Déposée le 28 juin 2024 à 11h13
Bonjour,
Nous sommes le 21 Juin, il fait plus froid et avec plus de précipitations qu'au mois de Février, pendant lequel nous étions en T-shirt. On peut se rendre compte au quotidien du dérèglement climatique, pas besoin de lire le rapport du GIEC quand on sort les T-shirts en Février et les pulls en Juin.
Pourquoi vouloir continuer un projet qui avait éventuellement du sens il y a 30 ans quand il a été initié mais qui n'en a plus aujourd'hui. Il y a 30 ans on avait encore de la neige en plaine en hiver et des étés corrects pendant lesquels il ne faisait pas 45 degrés en plaine et 30 degrés à 2000m d'altitude.
Tous les scientifiques alertent sur les conséquences du dérèglement climatiques à l'échelle mondiale avec les tornades, les inondations, les tempêtes, les sécheresses , mais vous continuez quand même à vouloir artificialiser, bétonner et imperméabiliser des terres.
On a vu avec les guerres, les sécheresses comment une action, un battement d'aile de papillon pouvait déclencher des tempêtes en France, dans notre cocon qu'on estimait protégé de tout avec nos privilèges. Nous avons enfin découvert que nos rayons de supermarchés, toujours plus opulents, pouvaient également être vides de produits. Mais vous souhaitez quand même supprimer de magnifiques terres agricoles, qui pourraient participer à l'autonomie alimentaire de votre ville. Pourquoi ne pas plutôt s'en servir pour que la ville de La Motte-Servolex puisse nourrir sa population actuelle et future, les élèves des différentes écoles maternelles et primaires ? Cette future génération est votre population de demain, imaginez si dans 20 ans ils se souviennent qu'ils ont mangé à l'école des légumes produits directement sur la commune où ils ont grandi, ils pourront dire avec fierté que leur ville était en avance, sur son temps sous tel maire. La question est de savoir ce que vous voulez laisser à la postérité, comme héritage et comme souvenir. Voulez-vous être la mairie qui a continué un projet aberrant, ou la mairie qui a su prendre le virage à temps ?
Ce texte a été commencé le 21 juin par un 15 degrés sous la pluie et a été terminé le 27 juin après avoir passé la journée sous un soleil de plomb. Le dérèglement climatique est déjà là, prenez vos responsabilités de dirigeants aujourd’hui. Comme le dit si bien B. Werber dans sa nouvelle "Et l'on pendra tout les pollueurs" dans son recueil Paradis sur Mesure : "Le monde est condamné, ils continueront de polluer par bêtise, par avidité et manque de conscience. [...] Le plaisir de faire vroum-vroum sera toujours supérieur au désir de sauver nos enfants. [...] Il en faut si peu pour basculer"
Nous sommes le 21 Juin, il fait plus froid et avec plus de précipitations qu'au mois de Février, pendant lequel nous étions en T-shirt. On peut se rendre compte au quotidien du dérèglement climatique, pas besoin de lire le rapport du GIEC quand on sort les T-shirts en Février et les pulls en Juin.
Pourquoi vouloir continuer un projet qui avait éventuellement du sens il y a 30 ans quand il a été initié mais qui n'en a plus aujourd'hui. Il y a 30 ans on avait encore de la neige en plaine en hiver et des étés corrects pendant lesquels il ne faisait pas 45 degrés en plaine et 30 degrés à 2000m d'altitude.
Tous les scientifiques alertent sur les conséquences du dérèglement climatiques à l'échelle mondiale avec les tornades, les inondations, les tempêtes, les sécheresses , mais vous continuez quand même à vouloir artificialiser, bétonner et imperméabiliser des terres.
On a vu avec les guerres, les sécheresses comment une action, un battement d'aile de papillon pouvait déclencher des tempêtes en France, dans notre cocon qu'on estimait protégé de tout avec nos privilèges. Nous avons enfin découvert que nos rayons de supermarchés, toujours plus opulents, pouvaient également être vides de produits. Mais vous souhaitez quand même supprimer de magnifiques terres agricoles, qui pourraient participer à l'autonomie alimentaire de votre ville. Pourquoi ne pas plutôt s'en servir pour que la ville de La Motte-Servolex puisse nourrir sa population actuelle et future, les élèves des différentes écoles maternelles et primaires ? Cette future génération est votre population de demain, imaginez si dans 20 ans ils se souviennent qu'ils ont mangé à l'école des légumes produits directement sur la commune où ils ont grandi, ils pourront dire avec fierté que leur ville était en avance, sur son temps sous tel maire. La question est de savoir ce que vous voulez laisser à la postérité, comme héritage et comme souvenir. Voulez-vous être la mairie qui a continué un projet aberrant, ou la mairie qui a su prendre le virage à temps ?
Ce texte a été commencé le 21 juin par un 15 degrés sous la pluie et a été terminé le 27 juin après avoir passé la journée sous un soleil de plomb. Le dérèglement climatique est déjà là, prenez vos responsabilités de dirigeants aujourd’hui. Comme le dit si bien B. Werber dans sa nouvelle "Et l'on pendra tout les pollueurs" dans son recueil Paradis sur Mesure : "Le monde est condamné, ils continueront de polluer par bêtise, par avidité et manque de conscience. [...] Le plaisir de faire vroum-vroum sera toujours supérieur au désir de sauver nos enfants. [...] Il en faut si peu pour basculer"
Document joint
Contribution n°152 (Web)
Par Sigel, Colas
Déposée le 28 juin 2024 à 10h34
Déposée le 28 juin 2024 à 10h34
Au regard des enjeux environnementaux et sociaux qui nous font face, des politiques mises en places telles que la loi ZAN, il m’apparaît comme insupportable de constater une volonté d'agrandissement du pôle technolac sur des surfaces agricoles fertiles.
Une volonté d'artificialisation au détriment d'une réflexion plus globale du territoire sur les besoins futurs de notre autosuffisance alimentaire (synonyme d'atténuation et d'adaptation) est impertinente.
Il convient d'ajouter que ce projet semble en désaccord avec des politiques publiques comme la Loi ZAN, la stratégie nationale de la biodiversité 2030 (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Cahier-des-fiches-mesures-SNB2030.pdf), les accords de Paris sur le climat, et en opposition frontale à toutes les conclusions des rapports de l'IPBES sur la menace d'extinctions d'espèces végétales et animales ( avec notamment la demande de dérogation de destructions de 62 espèces protégées Page 9 : https://www.savoie.gouv.fr/contenu/telechargement/22428/176786/file/02_zac_technolac_projet.pdf )
Ce qui est décevant, c'est le manque de volonté politique à se projeter sur un futur soutenable en étudiant et proposant des alternatives à la construction :
- la rénovation
- la densification des zones technolac 1 et 2 actuelles
- l'utilisation des batiments actuels vides
- réduire la proportion de parking, alors que la voiture est déjà une technologie quasi-obsolète dans laquelle on s'enfonce.
- proposer ses surfaces agricoles comme solution à l'autonomisation alimentaire du territoire.
Puisse ce projet être revu pour être en accord avec les enjeux socio-écologiques et contribuer à faire une société plus soutenable à l'heure des canicules qui tuent des milliers de personnes dans le reste du monde, en Inde et au Pakistan récemment.
Une volonté d'artificialisation au détriment d'une réflexion plus globale du territoire sur les besoins futurs de notre autosuffisance alimentaire (synonyme d'atténuation et d'adaptation) est impertinente.
Il convient d'ajouter que ce projet semble en désaccord avec des politiques publiques comme la Loi ZAN, la stratégie nationale de la biodiversité 2030 (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Cahier-des-fiches-mesures-SNB2030.pdf), les accords de Paris sur le climat, et en opposition frontale à toutes les conclusions des rapports de l'IPBES sur la menace d'extinctions d'espèces végétales et animales ( avec notamment la demande de dérogation de destructions de 62 espèces protégées Page 9 : https://www.savoie.gouv.fr/contenu/telechargement/22428/176786/file/02_zac_technolac_projet.pdf )
Ce qui est décevant, c'est le manque de volonté politique à se projeter sur un futur soutenable en étudiant et proposant des alternatives à la construction :
- la rénovation
- la densification des zones technolac 1 et 2 actuelles
- l'utilisation des batiments actuels vides
- réduire la proportion de parking, alors que la voiture est déjà une technologie quasi-obsolète dans laquelle on s'enfonce.
- proposer ses surfaces agricoles comme solution à l'autonomisation alimentaire du territoire.
Puisse ce projet être revu pour être en accord avec les enjeux socio-écologiques et contribuer à faire une société plus soutenable à l'heure des canicules qui tuent des milliers de personnes dans le reste du monde, en Inde et au Pakistan récemment.
Contribution n°151 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 09h30
Déposée le 28 juin 2024 à 09h30
Je suis résolument opposée à ce projet de destruction de bonnes terres agricoles qui hébergent une biodiversité indispensable à la santé des êtres vivants. Je m'interroge sérieusement sur l'esprit de responsabilité des personnes qui, a l'époque que nous vivons, envisagent de tels projets ! Je suis favorable au projet alternatif du collectif agricole.
Contribution n°150 (Web)
Par Rocher Stéphanie
Déposée le 28 juin 2024 à 08h56
Déposée le 28 juin 2024 à 08h56
- Avis défavorable pour la création de la ZAC 3 Technolac : destruction d'une zone humide (dérogation indéfendable au code de l'environnement et mal compensée par le projet), atteintes à la biodiversité ( dérogation au code de l'environnement), artificialisation de terres arables de très bonne qualité ( planes, limoneuses) alors que l'autonomie alimentaire du grand Chambéry est déjà très nettement insuffisante, de l'ordre de 2 %.
- Un projet alternatif pour concilier les besoins économiques du territoire, la protection de la biodiversité et la prise en compte de la question de la souveraineté alimentaire : le projet alternatif du "Collectif pour un projet agricole à Technolac", passant en particulier par la densification des ZAC 1 et 2 existantes, dont la réutilisation de bâtiments vides ( par exemple ceux laissés vacants par EDF).
- Un projet alternatif pour concilier les besoins économiques du territoire, la protection de la biodiversité et la prise en compte de la question de la souveraineté alimentaire : le projet alternatif du "Collectif pour un projet agricole à Technolac", passant en particulier par la densification des ZAC 1 et 2 existantes, dont la réutilisation de bâtiments vides ( par exemple ceux laissés vacants par EDF).
Contribution n°149 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 juin 2024 à 08h42
Déposée le 28 juin 2024 à 08h42
Je suis contre ce projet de création de la ZAC3 Savoie technolac.
Cette zone située au sud du lac du Bourget, très proche du cours d’eau de la Leysse et concernée par des zonages en zones humides, ne doit plus être fragmentée et artificialisée au détriment des milieux naturels et semi-naturels existants. Ce projet d’extension de la ZAC de technolac n’est plus acceptable à une période où la biodiversité dégringole, où les milieux naturels sont de plus en plus impactés par les aménagements et autres atteintes à l’environnement, qu’ils soient patrimoniaux ou ordinaires et où les problématiques de risques naturels liés à la dérégulation climatique sont de plus en plus fréquentes. Ce secteur est fortement concerné par des parcelles en zone humide et toutes destructions ou atteintes ne sont plus justifiées à ce jour vu les risques d’inondation fréquents (à court ou long termes) qui menacent la zone. Ce secteur doit également garder des parcelles favorables au maintien d’une agriculture péri-urbaine en privilégiant des cultures moins intensives que celles présentes actuellement.
Ce projet (d’un autre temps !) s’avère être en décalage par rapport aux grands enjeux environnementaux actuels et doit trouver des alternatives en développant notamment la densification ou la réhabilitation des surfaces de bâtiments ou parkings déjà existants, certains de grande surface étant anciens et inoccupés depuis longtemps. De plus, la circulation avec les rotations pendulaires journalières sont massives entre l’avant pays savoyard et le bassin chambérien. Ce phénomène de congestion journalière serait aggravé par l’augmentation du nombre d’entreprises présentes sur le site. Les infrastructures routières actuelles s’avèrent être sous dimensionnées et les solutions de déplacement écomobiles ne sont pas adaptées aux enjeux de déplacement du secteur.
Cette zone située au sud du lac du Bourget, très proche du cours d’eau de la Leysse et concernée par des zonages en zones humides, ne doit plus être fragmentée et artificialisée au détriment des milieux naturels et semi-naturels existants. Ce projet d’extension de la ZAC de technolac n’est plus acceptable à une période où la biodiversité dégringole, où les milieux naturels sont de plus en plus impactés par les aménagements et autres atteintes à l’environnement, qu’ils soient patrimoniaux ou ordinaires et où les problématiques de risques naturels liés à la dérégulation climatique sont de plus en plus fréquentes. Ce secteur est fortement concerné par des parcelles en zone humide et toutes destructions ou atteintes ne sont plus justifiées à ce jour vu les risques d’inondation fréquents (à court ou long termes) qui menacent la zone. Ce secteur doit également garder des parcelles favorables au maintien d’une agriculture péri-urbaine en privilégiant des cultures moins intensives que celles présentes actuellement.
Ce projet (d’un autre temps !) s’avère être en décalage par rapport aux grands enjeux environnementaux actuels et doit trouver des alternatives en développant notamment la densification ou la réhabilitation des surfaces de bâtiments ou parkings déjà existants, certains de grande surface étant anciens et inoccupés depuis longtemps. De plus, la circulation avec les rotations pendulaires journalières sont massives entre l’avant pays savoyard et le bassin chambérien. Ce phénomène de congestion journalière serait aggravé par l’augmentation du nombre d’entreprises présentes sur le site. Les infrastructures routières actuelles s’avèrent être sous dimensionnées et les solutions de déplacement écomobiles ne sont pas adaptées aux enjeux de déplacement du secteur.
Contribution n°148 (Web)
Anonyme
Déposée le 27 juin 2024 à 21h40
Déposée le 27 juin 2024 à 21h40
Je ne suis pas favorable à la création de la ZAC 3 sur la commune.
En revanche , je suis en accord avec la proposition alternative formulée par le collectif agricole Technolac.
En revanche , je suis en accord avec la proposition alternative formulée par le collectif agricole Technolac.
Contribution n°147 (Web)
Anonyme
Déposée le 27 juin 2024 à 17h47
Déposée le 27 juin 2024 à 17h47
Il me semble que favoriser l’implantation d’entreprises à la campagne, en plus sur les meilleurs terrains agricoles qu’on puisse avoir en Savoie, n’est pas une proposition digne d’hommes politiques qui se veulent responsables : habitant Pontcharra, je vais au travail en train parce que mon emploi est proche de la gare de Chambéry. Loin du centre, j’irais bien sur en voiture. Je trouve ce genre de projet mal pensé. Le seul argument j’ai l’impression est que ça ne coute pas cher de construire sur un terrain tout plat où il n’y a rien, mais ça entrainera de la circulation en plus, des bouchons, et il faudra prévoir des aménagements supplémentaires qu’il faudra bien payer. C’est vraiment une vision à court terme.
En même temps, on fait des discours sur les priorités écologiques… Cette incohérence entre discours et action politique incite les français à ne plus croire à la démocratie et à voter pour n’importe qui. Et cerise sur le gâteau, on donne des leçons aux brésiliens qui détruisent l’Amazonie… mais si les produits agricoles ne sont plus récoltés en France, il faut bien les produire ailleurs !
En même temps, on fait des discours sur les priorités écologiques… Cette incohérence entre discours et action politique incite les français à ne plus croire à la démocratie et à voter pour n’importe qui. Et cerise sur le gâteau, on donne des leçons aux brésiliens qui détruisent l’Amazonie… mais si les produits agricoles ne sont plus récoltés en France, il faut bien les produire ailleurs !
Contribution n°146 (Web)
Par Couchoud, Isabelle
Déposée le 27 juin 2024 à 17h01
Déposée le 27 juin 2024 à 17h01
Madame, Monsieur,
Je me positionne résolument contre ce projet d’extension de la ZAC3, en tant que citoyenne, en tant qu’usager de Savoie Technolac, et en tant qu’enseignante-chercheuse sur des sujets relatifs au changement climatique. Les raisons sont multiples : la création d’emplois, aussi vertueux soient-ils, ne peut se faire sans vision à long terme des dommages irréversibles causés à l’environnement, dont nous dépendons tous pour notre alimentation, notre santé, notre bien-être. Dans le cas présent, l’artificialisation de ces terres agricoles fertiles, denrée de plus en plus rare du fait de l’extension des zones urbanisées et industrielles dans les fonds de vallées alpines, va à contre-sens des préconisations d’augmentation de notre souveraineté alimentaire et à l’encontre de la Loi Zéro Artificialisation Nette. Dans un monde qui se réchauffe, où les catastrophes climatiques se multiplient, le prix de l’énergie augmente, et en corolaire les tensions sociétales, il serait temps de cesser de considérer les terres agricoles comme des terrains constructibles « bon marché » et en quantité « illimitée » et de leur reconnaitre le statut de ressources essentielles et précieuses.
Par ailleurs, le technopôle actuel est plein d’espaces vides, de grands parkings, de pelouses tondues à ras toutes les 2 semaines où aucune biodiversité n’a le temps de s’installer. Si l’on voulait vraiment créer plus d’emplois sur ce secteur et accueillir de nouvelles entreprises, ce serait possible simplement en densifiant ces zones déjà lourdement anthropisées et en réhabilitant les bâtiments abandonnés, voire en reconstruisant avec plus d’étages. Les parkings pourraient être hors sol, à étages. De plus toutes sortes d’initiatives pourraient être mises en œuvre pour limiter l’autosolisme (développement des transports en commun et du vélo ou VAE, organisation du covoiturage, etc.). Actuellement, les voies de circulation sont déjà saturées matin et soir et les parkings sont pleins sitôt construits.
Il y a aussi des arguments forts concernant la biodiversité, en rapport avec la présence de zones humides et de trames verte et bleue, je laisserai les spécialistes s’exprimer là-dessus. D’autres arguments concernent le bénéfice incommensurable des terres non artificialisées en termes de limitation des inondations, grâce à l’absorption des excès d’eau (d’autant que des précipitations de plus en plus abondantes sont prévues en lien avec le réchauffement de l’atmosphère, cf. rapport du GIEC) et en termes de filtration et de réduction des pollutions vers les cours d’eau et le lac.
En résumé, ce projet me semble d’un autre temps, en totale opposition avec les priorités et les besoins d’aujourd’hui et demain, et des solutions alternatives tout aussi profitables du point de vue économique me semblent réalisables. C’est aussi une décision qui sera forte de symboles, pour une région qui se targue de la qualité de son environnement et pour un technopôle et une université qui se présentent comme étant moteurs sur ces questions.
Je me positionne résolument contre ce projet d’extension de la ZAC3, en tant que citoyenne, en tant qu’usager de Savoie Technolac, et en tant qu’enseignante-chercheuse sur des sujets relatifs au changement climatique. Les raisons sont multiples : la création d’emplois, aussi vertueux soient-ils, ne peut se faire sans vision à long terme des dommages irréversibles causés à l’environnement, dont nous dépendons tous pour notre alimentation, notre santé, notre bien-être. Dans le cas présent, l’artificialisation de ces terres agricoles fertiles, denrée de plus en plus rare du fait de l’extension des zones urbanisées et industrielles dans les fonds de vallées alpines, va à contre-sens des préconisations d’augmentation de notre souveraineté alimentaire et à l’encontre de la Loi Zéro Artificialisation Nette. Dans un monde qui se réchauffe, où les catastrophes climatiques se multiplient, le prix de l’énergie augmente, et en corolaire les tensions sociétales, il serait temps de cesser de considérer les terres agricoles comme des terrains constructibles « bon marché » et en quantité « illimitée » et de leur reconnaitre le statut de ressources essentielles et précieuses.
Par ailleurs, le technopôle actuel est plein d’espaces vides, de grands parkings, de pelouses tondues à ras toutes les 2 semaines où aucune biodiversité n’a le temps de s’installer. Si l’on voulait vraiment créer plus d’emplois sur ce secteur et accueillir de nouvelles entreprises, ce serait possible simplement en densifiant ces zones déjà lourdement anthropisées et en réhabilitant les bâtiments abandonnés, voire en reconstruisant avec plus d’étages. Les parkings pourraient être hors sol, à étages. De plus toutes sortes d’initiatives pourraient être mises en œuvre pour limiter l’autosolisme (développement des transports en commun et du vélo ou VAE, organisation du covoiturage, etc.). Actuellement, les voies de circulation sont déjà saturées matin et soir et les parkings sont pleins sitôt construits.
Il y a aussi des arguments forts concernant la biodiversité, en rapport avec la présence de zones humides et de trames verte et bleue, je laisserai les spécialistes s’exprimer là-dessus. D’autres arguments concernent le bénéfice incommensurable des terres non artificialisées en termes de limitation des inondations, grâce à l’absorption des excès d’eau (d’autant que des précipitations de plus en plus abondantes sont prévues en lien avec le réchauffement de l’atmosphère, cf. rapport du GIEC) et en termes de filtration et de réduction des pollutions vers les cours d’eau et le lac.
En résumé, ce projet me semble d’un autre temps, en totale opposition avec les priorités et les besoins d’aujourd’hui et demain, et des solutions alternatives tout aussi profitables du point de vue économique me semblent réalisables. C’est aussi une décision qui sera forte de symboles, pour une région qui se targue de la qualité de son environnement et pour un technopôle et une université qui se présentent comme étant moteurs sur ces questions.
Contribution n°145 (Web)
Par Vuillequez Emilie
Déposée le 27 juin 2024 à 14h43
Déposée le 27 juin 2024 à 14h43
Plutôt que de bétonner 21 hectares, il semble de bon sens de commencer d'abord par optimiser l'espace artificialisé existant : ajouter un étage aux bâtiments existants, développer les transports en commun et le covoiturage pour réduire les parkings, et/ou ajouter des étages aux parkings pour libérer de l'espace pour des bâtiments éco-construits...
Apportez votre contribution à cette enquête publique :
Déposer une contribution