Contribution n°24 (Web)
Par Laurent ARTHUR
Déposée le 14 octobre 2024 à 16h11
Déposée le 14 octobre 2024 à 16h11
Contribution à l’Enquête Publique du projet éolien de Parc de Ségry-Saint Ambroix
Référent : Laurent ARTHUR, pour l’association « Chauve-Qui-Peut »
Monsieur le commissaire enquêteur,
L’étude d’impact portée par GINCKO/CERA environnement pour le projet de parc éolien de Ségry-Saint Ambroix, datée de 2018, se révèle discutable dans plusieurs domaines.
La principale lacune vient d’une absence de mat de mesure qui ne permet pas de juger de l’activité acoustique des chauves-souris évoluant en altitude. Cette carence inexcusable ne permettra pas d’appréhender le statut et le comportement des espèces migratrices de chauves-souris de haut vol comme les Noctules et la Pipistrelle de Nathusius, espèces les plus impactées par les pales des aérogénérateurs.
Pourtant l’accidentologie relevée depuis 2016 sur les parcs mitoyens de Bois Ballay et des Forges, puis sur celui des Pierrots, à Saint Ambroix, démontre amplement la dangerosité du secteur pour ces chauves-souris. En effet 55 cadavres ont été découverts sur ces trois parcs, comptabilisant 15 Noctules communes et Noctules de Leisler, avec pourtant des mesures de bridage effectives. Ces faits auraient dû entrainer une vigilance accrue du bureau d’études et conduire à des techniques de recherches acoustiques rigoureuses er adaptées.
Les suivis de mortalité réalisés de 2020 à 2022 sur le parc éolien des Pierrots, à Saint Ambroix, par EXEN, un bureau d’étude compétent, ne figurent pas davantage dans la présente étude de GINCKO/CERA. L’étude d’EXEN montre des résultats probants des mesures de bridage pour la Pipistrelle commune, mais ces régulations de plus en plus conséquentes n’arrivent toujours pas à stopper la mortalité des espèces migratrices comme les Noctules et la Pipistrelle de Nathusius. Nous rappellerons une fois de plus que tous les bureaux d’études et les développeurs s’accordent sur le fait que pour une chauve-souris trouvée morte, 10 ne sont pas découvertes. C’est bien ce que confirme EXEN quant à la mortalité prévisible résultante de leurs statistiques sur le parc mitoyen du projet de Ségry-Saint Ambroix : « entre 92 et 220 cas pour le parc entier et pour 2022, (page 59) ». Facteur aggravant pour l’étude de GINCKO/CERA, on constate que les mesures de régulation proposées pour Ségry-Saint Ambroix sont nettement inférieures à celles proposées par EXEN.
Quant à la mesure proposée par GINCKO/CERA d’un d’éloignement des machines de 200 m par rapport aux structures paysagères, si cette préconisation peut être utile pour les espèces qui évoluent à moyenne altitude comme le Grand murin, très présent sur le secteur, elle sera insuffisante pour protéger efficacement les Noctules. Une étude menée sur le département du Cher en 2023 par l’association « Chauve-Qui-Peut » se référant aux 77 noctules actuellement découvertes au pied des aérogénérateurs, démontre que 31 cadavres l’ont été à plus de 200 m d’une haie et 10 à plus d’un kilomètre de toute zone végétalisée. La mesure d’éloignement des haies n’est donc pas adaptée pour un département où les Noctules, espèces à grand rayon de déplacement parcourent jusqu’à 20 km de rayon en une nuit et plus de 1000 km en phase de migration européenne. Cette espèce montre encore de fortes populations concentrées sur les vallées du Cher, de l’Arnon et de l’Auron, et ces regroupements hivernaux sont les plus importantes connus actuellement en France pour cette espèce (source cartographie SFEPM 2024).
D’autre part, l’étude d’impact de GINCKO/CERA, datée de 2018 est obsolète, elle ignore les recommandations constantes des experts régionaux Chiroptères qui considèrent les vallées alluviales comme des zones particulièrement accidentogènes pour les chauves-souris. Des lacunes apparaissent également dans les données pour les colonies de chauves-souris en périphérie du projet. Il n’en est souligné que cinq dans un rayon de 5 km alors que 20 sont référencées en 2024 et 80 colonies sont identifiées dans un rayon de 10 km autour du projet, dont 42 de Pipistrelles et 9 de Sérotines, toutes espèces de haut vol.
Malgré les mises en gardes récurrentes des spécialistes Chiroptères, il est désespérant de constater que les projets de parcs éoliens continuent à se multiplier dans notre département et principalement autour des vallées alluviales. Neuf parcs avec 54 aérogénérateurs encadrent actuellement la vallée de l’Arnon. Il ne devrait plus y avoir de nouveaux projets de parcs éoliens autour de cette vallée déjà largement équipée et connue pour être l’une des plus mortifère du département pour les chauves-souris.
Ce nouveau parc s’il était mis en œuvre avec 12 nouveaux aérogénérateurs, dont un à 300 m du lit de la rivière ne fera qu’amplifier la destruction des chauves-souris de haut vol. Les suivis de mortalité, malgré les mesures de bridages, prévoient régulièrement une accidentologie dépassant les 100 individus toutes espèces de haut vol confondues, par parc, et par an. Pour les Noctules qui ne font au maximum que deux petits annuellement, et ont la plus courte longévité comparée aux autres grandes espèces de Chiroptères, l’accroissement du nombre de parcs éoliens conduit à une ponction de plus en plus forte et continue dans les populations régionales ne permettant pas d’assurer sur le long terme le bon état de conservation des populations de Noctules communes. Nous tenons à souligner que le patrimoine environnemental que représente cette espèce est de plus en plus reconnu à l’échelle nationale et que le département du Cher à la responsabilité d’en assurer la conservation.
Laurent ARTHUR, expert en chauves-souris, le 14 octobre 2024
Référent : Laurent ARTHUR, pour l’association « Chauve-Qui-Peut »
Monsieur le commissaire enquêteur,
L’étude d’impact portée par GINCKO/CERA environnement pour le projet de parc éolien de Ségry-Saint Ambroix, datée de 2018, se révèle discutable dans plusieurs domaines.
La principale lacune vient d’une absence de mat de mesure qui ne permet pas de juger de l’activité acoustique des chauves-souris évoluant en altitude. Cette carence inexcusable ne permettra pas d’appréhender le statut et le comportement des espèces migratrices de chauves-souris de haut vol comme les Noctules et la Pipistrelle de Nathusius, espèces les plus impactées par les pales des aérogénérateurs.
Pourtant l’accidentologie relevée depuis 2016 sur les parcs mitoyens de Bois Ballay et des Forges, puis sur celui des Pierrots, à Saint Ambroix, démontre amplement la dangerosité du secteur pour ces chauves-souris. En effet 55 cadavres ont été découverts sur ces trois parcs, comptabilisant 15 Noctules communes et Noctules de Leisler, avec pourtant des mesures de bridage effectives. Ces faits auraient dû entrainer une vigilance accrue du bureau d’études et conduire à des techniques de recherches acoustiques rigoureuses er adaptées.
Les suivis de mortalité réalisés de 2020 à 2022 sur le parc éolien des Pierrots, à Saint Ambroix, par EXEN, un bureau d’étude compétent, ne figurent pas davantage dans la présente étude de GINCKO/CERA. L’étude d’EXEN montre des résultats probants des mesures de bridage pour la Pipistrelle commune, mais ces régulations de plus en plus conséquentes n’arrivent toujours pas à stopper la mortalité des espèces migratrices comme les Noctules et la Pipistrelle de Nathusius. Nous rappellerons une fois de plus que tous les bureaux d’études et les développeurs s’accordent sur le fait que pour une chauve-souris trouvée morte, 10 ne sont pas découvertes. C’est bien ce que confirme EXEN quant à la mortalité prévisible résultante de leurs statistiques sur le parc mitoyen du projet de Ségry-Saint Ambroix : « entre 92 et 220 cas pour le parc entier et pour 2022, (page 59) ». Facteur aggravant pour l’étude de GINCKO/CERA, on constate que les mesures de régulation proposées pour Ségry-Saint Ambroix sont nettement inférieures à celles proposées par EXEN.
Quant à la mesure proposée par GINCKO/CERA d’un d’éloignement des machines de 200 m par rapport aux structures paysagères, si cette préconisation peut être utile pour les espèces qui évoluent à moyenne altitude comme le Grand murin, très présent sur le secteur, elle sera insuffisante pour protéger efficacement les Noctules. Une étude menée sur le département du Cher en 2023 par l’association « Chauve-Qui-Peut » se référant aux 77 noctules actuellement découvertes au pied des aérogénérateurs, démontre que 31 cadavres l’ont été à plus de 200 m d’une haie et 10 à plus d’un kilomètre de toute zone végétalisée. La mesure d’éloignement des haies n’est donc pas adaptée pour un département où les Noctules, espèces à grand rayon de déplacement parcourent jusqu’à 20 km de rayon en une nuit et plus de 1000 km en phase de migration européenne. Cette espèce montre encore de fortes populations concentrées sur les vallées du Cher, de l’Arnon et de l’Auron, et ces regroupements hivernaux sont les plus importantes connus actuellement en France pour cette espèce (source cartographie SFEPM 2024).
D’autre part, l’étude d’impact de GINCKO/CERA, datée de 2018 est obsolète, elle ignore les recommandations constantes des experts régionaux Chiroptères qui considèrent les vallées alluviales comme des zones particulièrement accidentogènes pour les chauves-souris. Des lacunes apparaissent également dans les données pour les colonies de chauves-souris en périphérie du projet. Il n’en est souligné que cinq dans un rayon de 5 km alors que 20 sont référencées en 2024 et 80 colonies sont identifiées dans un rayon de 10 km autour du projet, dont 42 de Pipistrelles et 9 de Sérotines, toutes espèces de haut vol.
Malgré les mises en gardes récurrentes des spécialistes Chiroptères, il est désespérant de constater que les projets de parcs éoliens continuent à se multiplier dans notre département et principalement autour des vallées alluviales. Neuf parcs avec 54 aérogénérateurs encadrent actuellement la vallée de l’Arnon. Il ne devrait plus y avoir de nouveaux projets de parcs éoliens autour de cette vallée déjà largement équipée et connue pour être l’une des plus mortifère du département pour les chauves-souris.
Ce nouveau parc s’il était mis en œuvre avec 12 nouveaux aérogénérateurs, dont un à 300 m du lit de la rivière ne fera qu’amplifier la destruction des chauves-souris de haut vol. Les suivis de mortalité, malgré les mesures de bridages, prévoient régulièrement une accidentologie dépassant les 100 individus toutes espèces de haut vol confondues, par parc, et par an. Pour les Noctules qui ne font au maximum que deux petits annuellement, et ont la plus courte longévité comparée aux autres grandes espèces de Chiroptères, l’accroissement du nombre de parcs éoliens conduit à une ponction de plus en plus forte et continue dans les populations régionales ne permettant pas d’assurer sur le long terme le bon état de conservation des populations de Noctules communes. Nous tenons à souligner que le patrimoine environnemental que représente cette espèce est de plus en plus reconnu à l’échelle nationale et que le département du Cher à la responsabilité d’en assurer la conservation.
Laurent ARTHUR, expert en chauves-souris, le 14 octobre 2024
Contribution n°23 (Web)
Par SCI du Château d'Ainay-le-Vieil
Déposée le 13 octobre 2024 à 19h48
Déposée le 13 octobre 2024 à 19h48
L’implantation d’un parc éolien remet en cause l'agriculture, l'écosystème. L'impact ne pourrait être que négatif sur un lieu tel que Mareuil-sur-Arnon avec son plan d'eau, ses moulins et sa rivière. Faune et flore en patiront.
Contribution n°22 (Web)
Par MORAISIN Valérie
Déposée le 11 octobre 2024 à 14h17
Déposée le 11 octobre 2024 à 14h17
Bonjour,
Des éoliennes encore et encore, STOP, ça suffit. Notre village et ses habitants sont déjà extrêmement trop impactés par les parcs éoliens existants. Du bruit, des flashs blancs en pleine nuit (absence de surveillance et de maintenance !!!), pollution visuelle nocturne des flashs rouges à perte de vue, pollutions environnementale et visuelle.
Les éoliennes existantes sont à 1100 mètres des premières habitations c'est déjà beaucoup trop près. La santé et le bien être des habitants doivent être votre priorité.
Il est d'utilité public de refuser ce projet.
Valérie MORAISIN
Des éoliennes encore et encore, STOP, ça suffit. Notre village et ses habitants sont déjà extrêmement trop impactés par les parcs éoliens existants. Du bruit, des flashs blancs en pleine nuit (absence de surveillance et de maintenance !!!), pollution visuelle nocturne des flashs rouges à perte de vue, pollutions environnementale et visuelle.
Les éoliennes existantes sont à 1100 mètres des premières habitations c'est déjà beaucoup trop près. La santé et le bien être des habitants doivent être votre priorité.
Il est d'utilité public de refuser ce projet.
Valérie MORAISIN
Contribution n°21 (Web)
Par jean palma
Déposée le 11 octobre 2024 à 13h22
Déposée le 11 octobre 2024 à 13h22
Bonjour,
Les infrasons sont aujourd’hui l’angle mort de la réglementation sur le bruit dans de nombreux pays, dont la France. La variabilité des niveaux sonores est également mal prise en compte lors des études préalables à l’implantation de nouvelles installations industrielles, notamment les parcs éoliens. les laboratoires de mesures sont très mal équipés pour mesurer ces infrasons et l'impact sur la santé n'est toujours pas connue, un principe de précaution doit être appliqué pour l'implantation des parcs éoliens , nous subissons ces infrasons en permanence ils occasionnent des troubles du sommeil.
Non, nous ne voulont pas de cette extension du parc éolien.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/infrasons-ces-ondes-sonores-que-rien-narrete?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
https://www.anr-pibe.com/
Les infrasons sont aujourd’hui l’angle mort de la réglementation sur le bruit dans de nombreux pays, dont la France. La variabilité des niveaux sonores est également mal prise en compte lors des études préalables à l’implantation de nouvelles installations industrielles, notamment les parcs éoliens. les laboratoires de mesures sont très mal équipés pour mesurer ces infrasons et l'impact sur la santé n'est toujours pas connue, un principe de précaution doit être appliqué pour l'implantation des parcs éoliens , nous subissons ces infrasons en permanence ils occasionnent des troubles du sommeil.
Non, nous ne voulont pas de cette extension du parc éolien.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/infrasons-ces-ondes-sonores-que-rien-narrete?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
https://www.anr-pibe.com/
Contribution n°20 (Web)
Par Maggy
Déposée le 10 octobre 2024 à 23h47
Déposée le 10 octobre 2024 à 23h47
L’abbaye de la Prée accueille des personnes fragiles qui ont besoin de calme
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Les Petits Frères des Pauvres accueillent des personnes âgées souffrant d’isolement, prioritairement les plus démunies, en situation de handicap ou en perte d’autonomie afin de les aider à retrouver une dynamique de vie.
La sérénité et le calme d’un environnement apaisant en pleine nature sont évidemment essentiels pour l’amélioration de l’état de santé de ces personnes fragilisées par l’âge et des épreuves.
Or dans l’avis de la MRAe ont peut relever la phrase suivante :
« Les résultats obtenus montrent que le parc éolien des Stellaires est celui qui contribuera le plus au bruit généré sur 10 des 13 points de mesure (étude d’impact, page 504). »
Ainsi que la recommandation ci-après qui évoque entre autres les risques pour la santé humaine
« L’autorité environnementale recommande de mener une recherche de solutions alternatives d’implantation, indépendamment d’un terrain initialement identifié. La recherche doit être basée sur, des critères permettant de justifier l’implantation définitive à l’échelle d’un territoire pertinent et au regard des incidences du projet sur l’environnement et la santé humaine. »
La prise en compte du risque sanitaire est primordiale eu égard à la grande proximité de l’Abbaye et du projet éolien.
On ne peut exposer des personnes vulnérables au bruit des éoliennes.
D’autant plus que le trouble anormal de voisinage causé par des éoliennes a été reconnu entre autres par 2 jugements :
- Le 8/7/21 par la Cour d’appel de Toulouse
- Le 12/3/24 par la Cour d’appel de Rennes.
Ces 2 jugements évoquent des nuisances acoustiques récurrentes, des nuisances pour la santé et le confort…
Extrait du jugement de la CAA de Toulouse :
« La Cour d'appel ordonne par conséquent leur condamnation in solidum au versement de diverses sommes à M. et Mme. Y en réparation des préjudices subis (perte de valeur du bien, trouble de jouissance, frais, souffrances endurées, déficit fonctionnel temporaire et préjudice moral).
Pour cette raison, je vous demande de donner un avis défavorable à ce projet éolien qui serait très préjudiciable à la santé des personnes hébergées par l'Abbaye , et au travail fabuleux des personnes qui encadrent les malades
Je vous prie Monsieur le Commissaire enquêteur d’agréer mes cordiales salutations.
Maggy Ernst
Présidente de la Fédération Vent Contraire en Touraine et Berry
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Les Petits Frères des Pauvres accueillent des personnes âgées souffrant d’isolement, prioritairement les plus démunies, en situation de handicap ou en perte d’autonomie afin de les aider à retrouver une dynamique de vie.
La sérénité et le calme d’un environnement apaisant en pleine nature sont évidemment essentiels pour l’amélioration de l’état de santé de ces personnes fragilisées par l’âge et des épreuves.
Or dans l’avis de la MRAe ont peut relever la phrase suivante :
« Les résultats obtenus montrent que le parc éolien des Stellaires est celui qui contribuera le plus au bruit généré sur 10 des 13 points de mesure (étude d’impact, page 504). »
Ainsi que la recommandation ci-après qui évoque entre autres les risques pour la santé humaine
« L’autorité environnementale recommande de mener une recherche de solutions alternatives d’implantation, indépendamment d’un terrain initialement identifié. La recherche doit être basée sur, des critères permettant de justifier l’implantation définitive à l’échelle d’un territoire pertinent et au regard des incidences du projet sur l’environnement et la santé humaine. »
La prise en compte du risque sanitaire est primordiale eu égard à la grande proximité de l’Abbaye et du projet éolien.
On ne peut exposer des personnes vulnérables au bruit des éoliennes.
D’autant plus que le trouble anormal de voisinage causé par des éoliennes a été reconnu entre autres par 2 jugements :
- Le 8/7/21 par la Cour d’appel de Toulouse
- Le 12/3/24 par la Cour d’appel de Rennes.
Ces 2 jugements évoquent des nuisances acoustiques récurrentes, des nuisances pour la santé et le confort…
Extrait du jugement de la CAA de Toulouse :
« La Cour d'appel ordonne par conséquent leur condamnation in solidum au versement de diverses sommes à M. et Mme. Y en réparation des préjudices subis (perte de valeur du bien, trouble de jouissance, frais, souffrances endurées, déficit fonctionnel temporaire et préjudice moral).
Pour cette raison, je vous demande de donner un avis défavorable à ce projet éolien qui serait très préjudiciable à la santé des personnes hébergées par l'Abbaye , et au travail fabuleux des personnes qui encadrent les malades
Je vous prie Monsieur le Commissaire enquêteur d’agréer mes cordiales salutations.
Maggy Ernst
Présidente de la Fédération Vent Contraire en Touraine et Berry
Contribution n°19 (Web)
Par Maggy
Déposée le 10 octobre 2024 à 22h52
Déposée le 10 octobre 2024 à 22h52
Objet: De par la triple vocation de l’Abbaye de la Prée, il n’est pas envisageable de lui porter atteinte avec un projet de 12 éoliennes
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Dans cette contribution je souhaite aborder sa valeur patrimoniale
Je suis présidente d’une fédération d’associations qui s’oppose à l’industrialisation des paysages dans l’Indre, le Cher, l’Indre et Loire et l’Allier.
Nous sommes par ailleurs des fervents défenseurs d’un développement des énergies renouvelables respectueux des personnes, de leur santé, du paysage, du patrimoine et de la biodiversité… en priorité avec des énergies renouvelables pilotables (géothermie, méthanisation, biomasse, petit hydraulique...)
Nous nous opposons fermement à la réalisation de ce projet éolien qui porterait une atteinte irréparable à l’Abbaye de la Prée et à ses activités sociales, caritatives et artistiques.
Tout d’abord, il est important de rappeler que l’abbaye de la Prée est un haut lieu patrimonial dont l’histoire est conservée dans les archives départementales du Cher.
En effet, l’Abbaye de la Prée est « la plus ancienne abbaye cistercienne du Berry et l’une des premières fondées par Saint-Bernard ». La vie religieuse a pris fin à la Révolution et le patrimoine de l’Abbaye a été mis aux enchères en 1791. En 1954 la famille de Bellefon en a fait don à l’Association Petits Frères des Pauvres.
L’Abbaye de nos jours, apparaît comme « un site chargé d’Histoire dans un environnement calme et apaisant au plus près de la nature ». Elle puise toute sa vocation dans le caractère hors du temps qu’offre son écrin apaisant aux personnes qu’elle se donne pour mission d’accueillir.
Or elle est située dans une très grande proximité du projet éolien Stellaire, et on peut lire dans les avis de la MRAe que :
« L’implantation retenue sur le site sélectionné n’apparaît pas comme celle ayant le moins d’incidences en matière de paysage et de patrimoine. »
Ainsi, l’implantation de ces deux machines interpelle la notion « de solutions de substitution raisonnables » d’implantation. Dans l’étude d’impact, à partir de la page 338 et suivantes, le porteur de projet présente les éléments de justification du choix définitif de son projet. Trois variantes de la conception du parc y sont bien étudiées mais aucune d’entre-elles n’explore un autre territoire d’implantation.
En conséquence et contrairement aux dispositions de l’article R. 122-5 II 7° du Code de l’environnement, le choix de localisation du projet n’est pas issu d’une réelle analyse de solutions de substitution raisonnables.
Ce constat conduit l’autorité environnementale à recommander plus loin de présenter des solutions alternatives au choix du site et de la variante retenue, au regard des incidences sur l’environnement, notamment sur le paysage, à l’échelle d’un territoire pertinent. »
Cette seule raison, suffit à disqualifier le choix du promoteur.
Le passé ne nous appartient pas et nous avons le devoir de transmettre aux générations futures un patrimoine exceptionnel tel que celui de l’Abbaye de la Prée.
Je vous remercie Monsieur le Commissaire enquêteur de donner un avis défavorable à ce projet irrespectueux et vous prie d’agréer mes cordiales salutations.
Maggy Ernst
Présidente de la Fédération Vent Contraire en Touraine et Berry
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Dans cette contribution je souhaite aborder sa valeur patrimoniale
Je suis présidente d’une fédération d’associations qui s’oppose à l’industrialisation des paysages dans l’Indre, le Cher, l’Indre et Loire et l’Allier.
Nous sommes par ailleurs des fervents défenseurs d’un développement des énergies renouvelables respectueux des personnes, de leur santé, du paysage, du patrimoine et de la biodiversité… en priorité avec des énergies renouvelables pilotables (géothermie, méthanisation, biomasse, petit hydraulique...)
Nous nous opposons fermement à la réalisation de ce projet éolien qui porterait une atteinte irréparable à l’Abbaye de la Prée et à ses activités sociales, caritatives et artistiques.
Tout d’abord, il est important de rappeler que l’abbaye de la Prée est un haut lieu patrimonial dont l’histoire est conservée dans les archives départementales du Cher.
En effet, l’Abbaye de la Prée est « la plus ancienne abbaye cistercienne du Berry et l’une des premières fondées par Saint-Bernard ». La vie religieuse a pris fin à la Révolution et le patrimoine de l’Abbaye a été mis aux enchères en 1791. En 1954 la famille de Bellefon en a fait don à l’Association Petits Frères des Pauvres.
L’Abbaye de nos jours, apparaît comme « un site chargé d’Histoire dans un environnement calme et apaisant au plus près de la nature ». Elle puise toute sa vocation dans le caractère hors du temps qu’offre son écrin apaisant aux personnes qu’elle se donne pour mission d’accueillir.
Or elle est située dans une très grande proximité du projet éolien Stellaire, et on peut lire dans les avis de la MRAe que :
« L’implantation retenue sur le site sélectionné n’apparaît pas comme celle ayant le moins d’incidences en matière de paysage et de patrimoine. »
Ainsi, l’implantation de ces deux machines interpelle la notion « de solutions de substitution raisonnables » d’implantation. Dans l’étude d’impact, à partir de la page 338 et suivantes, le porteur de projet présente les éléments de justification du choix définitif de son projet. Trois variantes de la conception du parc y sont bien étudiées mais aucune d’entre-elles n’explore un autre territoire d’implantation.
En conséquence et contrairement aux dispositions de l’article R. 122-5 II 7° du Code de l’environnement, le choix de localisation du projet n’est pas issu d’une réelle analyse de solutions de substitution raisonnables.
Ce constat conduit l’autorité environnementale à recommander plus loin de présenter des solutions alternatives au choix du site et de la variante retenue, au regard des incidences sur l’environnement, notamment sur le paysage, à l’échelle d’un territoire pertinent. »
Cette seule raison, suffit à disqualifier le choix du promoteur.
Le passé ne nous appartient pas et nous avons le devoir de transmettre aux générations futures un patrimoine exceptionnel tel que celui de l’Abbaye de la Prée.
Je vous remercie Monsieur le Commissaire enquêteur de donner un avis défavorable à ce projet irrespectueux et vous prie d’agréer mes cordiales salutations.
Maggy Ernst
Présidente de la Fédération Vent Contraire en Touraine et Berry
Contribution n°18 (Web)
Par jean
Déposée le 10 octobre 2024 à 19h46
Déposée le 10 octobre 2024 à 19h46
Bonjour, trop trop de nuisances
Nous sommes déjà très impacté par les éoliennes existantes: elles génères beaucoup de bruits, des flaches lumineux blanc (qui devraient être rouge) la nuit qui entrent dans l'habitation, et personne ne réagit, je suis contre de nouvelles installations et surtout entre le villages et les éoliennes déjà implantées à 1100 mètres .
Nous sommes déjà très impacté par les éoliennes existantes: elles génères beaucoup de bruits, des flaches lumineux blanc (qui devraient être rouge) la nuit qui entrent dans l'habitation, et personne ne réagit, je suis contre de nouvelles installations et surtout entre le villages et les éoliennes déjà implantées à 1100 mètres .
Contribution n°17 (Web)
Par LUNG Véronique
Déposée le 10 octobre 2024 à 11h09
Déposée le 10 octobre 2024 à 11h09
Absolument contre ce projet d'éoliennes. Cette implantation va dénaturer cette campagne paisible. Nuire aux habitants tant par le bruit engendré que par la vue et perturber la faune.
Implantation des éoliennes beaucoup trop proche des habitations
Implantation des éoliennes beaucoup trop proche des habitations
Contribution n°16 (Web)
Par jeannerot pascal
Déposée le 9 octobre 2024 à 15h34
Déposée le 9 octobre 2024 à 15h34
nuisance sonore suplémentaire prévisible , actuellement , par vent d'est 60 décibels
Contribution n°15 (Web)
Anonyme
Déposée le 8 octobre 2024 à 18h18
Déposée le 8 octobre 2024 à 18h18
Je suis absolument favorable à cette implantation.
C'est une des solutions pour réduire drastiquement les émissions de gas à effet de serre, cause majeure du changement climatique.
De plus, soyons modernes: les paysages et par conséquent les humains s'adaptent parfaitement aux éoliennes dans le monde entier, pensons à la sauvegarde de la planète pour les générations de nos enfants et petits enfants.
Définitivement pour.
C'est une des solutions pour réduire drastiquement les émissions de gas à effet de serre, cause majeure du changement climatique.
De plus, soyons modernes: les paysages et par conséquent les humains s'adaptent parfaitement aux éoliennes dans le monde entier, pensons à la sauvegarde de la planète pour les générations de nos enfants et petits enfants.
Définitivement pour.
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