Contribution n°156 (Web)
Déposée le 13 novembre 2024 à 14h23
Tout cela est déjà bien lourd. Nous manquons de zones naturelles pour préserver la biodiversité. A cause du réchauffement climatique, les glaciers fondent et ne pourront plus jouer leur rôle de château d’eau, qui aide à nous approvisionner en été, et les périodes de sécheresse se multiplient. Nous avons déjà, et aurons de plus en plus, des problèmes pour irriguer les champs, voire pour notre boisson et notre hygiène. Notre environnement est déjà bien pollué par les usines, les transports, les pesticides. ST Microélectronics en rajoute encore, et renforce le cocktail délétère pour notre santé.
Malgré tous ces impacts négatifs sur notre support de vie, ST Microélectronics veut s’agrandir pour produire encore plus de puces. Inévitablement, toutes ces nuisances vont s’aggraver, sans compter l’impact des nouveaux salariés pour lesquels il faudra construire des logements, et qui augmenteront la circulation avec leurs déplacements.
Toutes ces puces serviront à numériser de plus en plus d’équipements. Cette numérisation peut apporter des bienfaits à notre société, par exemple la météo, la robotisation des travaux toxiques et dangereux, l'organisation des secours, la circulation des trains…. Mais les services publics sont de plus en plus dématérialisés, alors que 15 % de la population souffre d’illectronisme. On fait des montres connectées : gadget ! La vidéosurveillance nous guette partout, avec la menace de la reconnaissance faciale. Et on essaie la voiture autonome ! Naturellement, tout cela augmente notre consommation d’énergie, alors qu’on devrait faire des économies. Ces quelques exemples montrent qu’on va trop loin. Remettons des guichets et des agents pour améliorer le service public, beaucoup de gens ne se sentiront plus abandonnés. La voiture autonome est un cul-de-sac. Il vaut mieux réserver la conduite à des professionnels, avec des transports en commun et des taxis pas chers pour tous ceux qui ont seulement besoin de se déplacer. Il y a trop de voitures, bourrées d’électronique, qui restent 22h/24 sans rouler, ce qui est un gaspillage de matières premières, d’énergie, de travail, et de puces !
Si nous étions attentifs à utiliser nos précieuses puces à bon escient, dans un esprit économe, nous en aurions assez et nous n’aurions pas besoin d’en produire plus.
C’est pourquoi je m’oppose à l’extension de ST Microélectronics et je demande aux Commissaires Enquêteurs de donner un avis très défavorable à cette extension.
Contribution n°155 (Web)
Déposée le 13 novembre 2024 à 09h48
Contribution n°154 (Web)
Déposée le 12 novembre 2024 à 14h04
Je retiens aussi la volonté de ST d’aller au-delà, en se fixant des objectifs très ambitieux sur l’environnement, pour faire une avancée significative dans le développement durable.
ST démontre une réelle motivation pour contribuer positivement à l’avenir du bassin Grenoblois.
Je pense qu’il faut donner toutes les chances à ce projet d’aboutir - riche d’une expérience de 30 années de production de semiconducteurs, et conçu pour assurer les 30 prochaines.
Contribution n°153 (Web)
Déposée le 12 novembre 2024 à 12h38
Contribution n°152 (Web)
Déposée le 11 novembre 2024 à 18h57
Contribution n°151 (Web)
Déposée le 11 novembre 2024 à 08h24
Contribution n°150 (Web)
Déposée le 9 novembre 2024 à 20h19
Contribution n°149 (Web)
Déposée le 9 novembre 2024 à 17h19
Contribution n°148 (Web)
Déposée le 9 novembre 2024 à 17h18
Par ailleurs, STMicroelectronics engage des investissements très importants pour le recyclage de l eau et le traitement des rejets acqueux, ce qui me paraît être une bonne illustration de l'engagement de STMicroelectronics sur les enjeux relatifs à la ressource en eau.
Contribution n°147 (Web)
Déposée le 9 novembre 2024 à 14h35
Les aspects économiques pour Grenoble et sa région sont évidents, mais cela va bien au delà, et touche l'ecosysteme local avec ses écoles ses universités, ses centres de recherche, l'emploi indirect.
Ce projet s'inscrit dans un cadre beaucoup plus large d' indépendance stratégique de la France et de l'Europe face aux géants Taiwanais et Chinois, sur des technologies digitales avancées, que nous n'avons pas aujourd'hui.
Coté environnement, la récente révision du projet montre l'implication des différents acteurs pour réduire au maximum l'impact sur l'environnement et sur les besoins en eau, au coeur des Alpes, en toute transparence. Tout en étant perfertible.
Comment immaginer qu'importer des puces Chinoises serait plus éco-responsable que de les produire localement?