Contribution n°159 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 16h52
Ayant une résidence secondaire à Peyrilhac je me sens très concernée par l'impact sur notre commune du projet Terres de Chavaignac.
J'interviens d'abord à propos de la réponse de T'RHEA à la recommandation N°6 qui demande quelles sont les MODALITES RETENUES pour le SUIVI de la qualité de l'eau dans les cours d'eau, sur le site (incluant la zone d'infiltration), dans les zones d'épandage et concernant les eaux souterraines.
Dans sa réponse, T'RHEA fait remarquer qu'il n'est pas obligatoire de mettre en place un dispositif de suivi de la qualité des eaux dans le contexte du projet et d’autre part qu’un tel suivi rencontre des obstacles techniques et économiques.
T'RHEA écrit que le suivi ne permettrait pas d'attribuer avec certitude à T'RHEA la cause des impacts négatifs sur la qualité des eaux et donc qu'un suivi serait trompeur quant au responsable de problèmes de qualité de l'eau.
Or on peut objecter que les analyses chimiques, biologiques, ADN etc. permettent dans la plupart des cas d'identifier ou exclure l'origine et la nature des pollutions (exemple : détection de présence d'antibiotiques, de vermifuge etc.). La crainte d'être accusé à tort ne justifierait pas d’éliminer un suivi de la qualité des eaux.
En ce qui concerne l'eau venant des toitures et des espaces de circulation non bétonnés, eau qui sera envoyée sur la zone d'infiltration, T'RHEA annonce un effet favorable sur la zone humide grâce à l'infiltration de cette eau. Or intervenir dans le fonctionnement naturel de la zone humide n'est pas une chose favorable puisque cela enlève à la zone humide une part de son caractère naturel. Qui plus est, cette eau peut avoir été polluée, surtout dans les espaces de circulation.
En ce qui concerne la qualité des eaux souterraines, T'RHEA détaille les techniques de surveillance. Cependant les verbes utilisés sont au conditionnel et il n'y a pas d'engagement à mettre en place cette surveillance.
En fait, dans la réponse de T’RHEA à la recommandation N°6, AUCUNE modalité n’est retenue pour le suivi de la qualité de l'eau : ni dans les cours d'eau, ni sur le site (incluant la zone d'infiltration), ni dans les zones d'épandage, ni concernant les eaux souterraines.
Il me semble évident que, sans dispositif de suivi on ne verra pas (ou on verra bien trop tard!) la dégradation de la qualité des eaux, si elle a lieu, que ce soit en fonctionnement normal ou en fonctionnement accidentel.
Ce manque de précaution constitue, pour l’environnement, un risque qu’il ne faut absolument pas prendre.
J’interviens aussi à cause de la réponse à la recommandation N°3 relative au plan d’épandage et au transfert des baux ruraux.
Cette réponse indique dans quelles conditions Monsieur THOMAS peut transférer ses baux ruraux à une société d’exploitation agricole. Une lettre à T’RHEA des avocats Chagnaud Chabaud &associés est jointe ; elle mentionne la CREATION d’une société d’exploitation agricole. Si ce n’est pas T’RHEA (société de commerce de viande en gros) qui réalise le projet « Terres de Chavaignac » que deviennent les engagements de tous types pris par T’RHEA dans le cadre de l’étude d’impact ?
Je vous remercie de prendre en considération mes observations. Avec mes sincères salutations.
Contribution n°158 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 16h40
NON NON NON
Vive les petites exploitations !!
Contribution n°157 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 16h37
Les nuisances olfactives sont déjà présente et seront encore plus insupportables, avec des odeurs persistantes liées à l’élevage intensif et à l’épandage du fumier. La consommation d’eau sera énorme alors que nous subissons déjà des périodes de sécheresse préoccupantes. L’impact sur la biodiversité sera également dramatique : pollution des sols et des cours d’eau, destruction des habitats naturels, perturbation de la faune locale.
Enfin, la gestion du fumier pose problème, son stockage et son épandage risquent de polluer les nappes phréatiques et de dégrader la qualité de l’eau.
Ce projet n’est ni viable ni raisonnable pour notre territoire. Il doit être stoppé avant d’avoir des conséquences irréversibles sur notre cadre de vie et notre environnement.
Contribution n°156 (Email)
Déposée le 17 février 2025 à 16h00
Mesdames, messieurs,
Concernant le projet de la société T'Rhéa,
je suis contre la ferme-usine :
pour de nombreuses raisons déjà citées* comme inepties écologiques,
agricoles, animales, touristiques... j'ajoute ces raisons :
-le nombre phénoménal de véhicules qui vont circuler dans le sud de la
Haute-Vienne avec la pollution carbone induite -réchauffement planète-
les dommages aux chaussées, le bruit et le stress des animaux
transportés ici et là...
-transport et stockage d’ammonitrates, qui ont montré leur capacité à
faire "boum" à Toulouse, à Beyrouth et qui sont des engrais chimiques...
-les élevages intensifs de volailles sont déjà une plaie avec leurs
risques de contaminations ...
je repense à la crise de la vache folle ...
C'est à donner envie de devenir végétarien, pourtant une vraie viande de
vache limousine sait être délicieuse quand la bête a eu le temps de
brouter paisiblement avec ses copines et le taureau.
Bref l’appât du gain fait vraiment perdre la tête !
*sur ce site
> https://www.registre-dematerialise.fr/5954/contributions
je ne sais pas si ma contribution est passée
Salutations
Edwina
Contribution n°155 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 16h01
Contribution n°154 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 15h55
Contribution n°153 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 15h08
Je souhaite exprimer mes réserves concernant le projet "Terre de Chavaignac". La gestion de l'approvisionnement en eau me semble particulièrement problématique. Les solutions proposées, telles que la création d'un plan d'eau et l'utilisation des eaux de drainage, sont incertaines et pourraient entraîner des pénuries en période de sécheresse.
De plus, il est préoccupant de constater que cette deuxième enquête semble viser à réduire le nombre de contributions, donnant l'impression que l'opposition est moindre par rapport à la demande initiale de plus de 3000 bovins.
Je demande donc une réévaluation approfondie des besoins en eau et une transparence accrue dans le processus de consultation publique.
Merci de votre attention.
Contribution n°152 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 15h03
Tout d'abord, le projet repose sur une estimation optimiste des ressources en eau disponibles, notamment par le biais des eaux de drainage et de pluie. Cependant, ces sources sont notoirement variables et imprévisibles. Les mesures de débit des eaux de drainage montrent une grande variabilité, ce qui pourrait entraîner des pénuries en période de faible pluviométrie. Cette incertitude pose un risque majeur pour la viabilité du projet et le bien-être des animaux.
De plus, la création d'un plan d'eau de 0,94 hectare pour l'abreuvement des animaux soulève des questions importantes sur l'impact environnemental. Le remplissage de cette réserve pourrait perturber les écosystèmes locaux, surtout en période de sécheresse. Les conséquences écologiques de ce projet doivent être sérieusement évaluées avant de procéder.
En outre, le projet prévoit des solutions de secours, comme l'utilisation ponctuelle de l'eau potable, qui ne sont pas durables et pourraient compromettre l'approvisionnement en eau des autres usagers. La dépendance à des sources d'eau non pérennes pose un risque pour la stabilité de l'approvisionnement et pourrait entraîner des conflits d'usage avec d'autres acteurs locaux.
Enfin, la possibilité de réaliser un forage en cas de besoin supplémentaire d'approvisionnement en eau est présentée comme incertaine et aléatoire. Cette incertitude ajoute un niveau de risque supplémentaire au projet, sans garantie de solution pérenne.
Pour toutes ces raisons, je suis opposé à ce projet dans sa forme actuelle. Je recommande de revoir en profondeur la stratégie d'approvisionnement en eau et de garantir des solutions pérennes et durables avant de donner suite à ce projet.
Merci de prendre en compte ces préoccupations.
Contribution n°151 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 15h02
Je souhaite apporter ma contribution à l'enquête publique concernant le projet "Terre de Chavaignac" porté par la société T'RHEA. Après une lecture attentive du dossier de demande d'autorisation environnementale, plusieurs points me préoccupent, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en eau, un aspect crucial pour la viabilité et la durabilité d'un tel projet.
Problèmes d'approvisionnement en eau :
Ressources en eau insuffisantes :
Le projet prévoit un besoin en eau significatif, estimé à 75 m³ par jour pour l'abreuvement des animaux. Bien que des solutions alternatives aient été envisagées, telles que la création d'un plan d'eau pour l'abreuvement, plusieurs incertitudes demeurent. Les mesures de débit des eaux de drainage montrent une variabilité importante, allant de 86 à 173 m³ par jour, ce qui pourrait ne pas suffire à couvrir les besoins en période de faible pluviométrie. De plus, la dépendance à des sources d'eau non pérennes, comme les eaux de pluie, pose un risque pour la stabilité de l'approvisionnement.
Impact environnemental :
La création d'un plan d'eau de 0,94 hectare pour l'abreuvement soulève des questions sur l'impact environnemental. Le remplissage de cette réserve, principalement par les eaux de drainage et de pluie, pourrait perturber les écosystèmes locaux, notamment en période de sécheresse. De plus, la gestion des périodes de remplissage et d'utilisation de cette réserve pourrait entraîner des conflits d'usage avec d'autres acteurs locaux dépendant des mêmes ressources en eau.
Risques de pénurie :
Le projet repose sur une estimation optimiste des ressources en eau disponibles. En cas de sécheresse prolongée ou de variations climatiques imprévues, l'exploitation pourrait faire face à des pénuries d'eau, mettant en péril le bien-être des animaux et la viabilité économique du projet. Les solutions de secours, comme l'utilisation ponctuelle de l'eau potable, ne sont pas durables et pourraient compromettre l'approvisionnement en eau des autres usagers.
Absence de garanties :
Le dossier mentionne la possibilité de réaliser un forage en cas de besoin supplémentaire d'approvisionnement en eau. Cependant, cette solution est présentée comme incertaine et aléatoire, avec des risques d'échec malgré les études préalables. Cette incertitude ajoute un niveau de risque supplémentaire au projet, sans garantie de solution pérenne.
En conclusion, les problèmes d'approvisionnement en eau représentent un risque majeur pour le projet "Terre de Chavaignac". Les incertitudes liées aux ressources en eau, les impacts environnementaux potentiels et les risques de pénurie doivent être sérieusement pris en compte. Je recommande donc de revoir en profondeur la stratégie d'approvisionnement en eau et de garantir des solutions pérennes et durables avant de donner suite à ce projet.
Je vous remercie de l'attention portée à ma contribution.
Cordialement,
Contribution n°150 (Web)
Déposée le 17 février 2025 à 14h48