Contribution n°141 (Web)
Déposée le 16 février 2025 à 19h21
Contribution n°140 (Web)
Déposée le 16 février 2025 à 19h13
Contribution n°139 (Web)
Déposée le 16 février 2025 à 15h25
T'Rhéa, l'acteur français de la filière viande attaque le modèle limousin, industrialisant massivement et faisant fi des conditions sanitaires autant que du bien-être animal.
T'Rhéa avait déposé un « nouveau » projet à la préfecture de la Haute-Vienne en novembre dernier. Un projet modifié pour lequel la Mission régionale d’autorité environnementale de Nouvelle-Aquitaine (MRAe) avait émis une vingtaine de recommandations dans un avis délibéré rendu le 13 novembre, notamment sur la préservation de la qualité des eaux, la prise en compte du risque sanitaire, la faune et la flore, et le bilan des émissions de gaz à effet de serre.
Toujours opposés à cette « industrialisation à outrance », riverains et associations évoquent un manque de maîtrise et un « redimensionnement de T’Rhéa qui a du plomb dans l’aile » concernant le projet du centre d’engraissement de Peyrilhac.
La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) a effectivement émis un rapport accablant, soulignant des carences : absence de bilan carbone, manque de maîtrise foncière, gestion imprécise des effluents et des eaux, ou encore incertitudes sur l'utilisation d’un méthaniseur voisin.
T'Rhéa revient avec son projet soi-disant modifié, nous ne sommes pas dupes, pas mal de zones de flou ont été relevées, bien que le projet ait été revu, on est six mois après la première enquête publique et malgré cela, le porteur de projet manque toujours autant de clarté dans son dossier, notamment sur l'état actuel de l'exploitation aujourd'hui, sur la gestion du foncier, sur sa maîtrise du foncier, puisqu’il y a beaucoup de propriétaires qui sont concernés qui n'étaient même pas au courant du projet. (…) Le méthaniseur qui serait situé à Saint-Laurent-sur-Gorre on n'en connaît pas les contours aujourd'hui, voilà il y a le manque de précision concernant le suivi de la qualité des eaux, l'absence de bilan quantifié des émissions de gaz à effet de serre, bref sur les impacts environnementaux il y a encore énormément de zones d'ombres.
Les conseils municipaux des communes concernées se montrent également toujours défavorables. Peyrilhac et Veyrac ont voté contre le projet, mettant en lumière les tensions avec les riverains, qui dénoncent une pression inutile sur leurs communautés. Par ailleurs, plusieurs propriétaires de terres prévues pour le projet ont affirmé leur refus de reconduire les baux ruraux, menaçant directement la faisabilité du plan d'épandage.
Le préfet, dans le cadre de l'instruction du dossier, a demandé aux communes concernées de se positionner vis-à-vis de ce dossier. Il y a deux communes qui ont émis des avis défavorables, donc la commune de Peyrilhac qui est au cœur de ce projet et puis la commune de Veyrac, où il y a 80 à 90 hectares de terre qui étaient concernés par ce projet.
Opposons-nous à ce projet pour différentes raisons, les impacts environnementaux, le modèle agricole qui est proposé, qui est une véritable industrialisation de l'agriculture limousine.
L’abattoir de Limoges Métropole, impliqué dans ce projet, devient un autre sujet de discorde. Selon les syndicats, la société T'Rhéa, qui détient d'autres abattoirs régionaux, pourrait privilégier ces derniers, mettant en péril les emplois à Limoges. Les déclarations du représentant de T'Rhéa, évoquant un possible désengagement si le projet de Peyrilhac échoue, sont perçues comme un « chantage à l'emploi.
Avec une enquête publique complémentaire repoussée à février 2025, les opposants espèrent un abandon pur et simple du projet. Les associations plaident pour une agriculture locale et durable, à rebours d’un modèle agro-industriel qu'elles jugent destructeur pour l’environnement et l’économie locale. Nous les soutenons vivement.
Enfin, l'élevage et l'abattage intensifs sont à bannir de notre pays, car modèles sans aucune éthique.
Contribution n°138 (Web)
Déposée le 16 février 2025 à 14h31
- Une agro-industrie développée par le groupe Carnivor (basé à Toulon) via sa filiale T’Rhéa, qui prend la place d’une agriculture de fermes.
- Une zone agricole qui devient une zone industrielle.
- Un élevage hors-sol, en bâtiment
- Plus de 1500 bêtes en permanence en stabulation, un effectif qui pourrait être revu à la hausse dans le futur.
- 600 hectares de terres exploitées par l’agro-industrie, alors qu’elles pourraient bénéficier au maintien ou à l’installation de paysans dans ce territoire.
- Des impacts pour la population et l’environnement, une aberration d'un point de vue écologique, avec un intense trafic de poids lourds sur les communes concernées, notamment pour l'évacuation du fumier vers un méthaniseur en projet à Saint-Laurent-sur-Gorre, une consommation en eau considérable, un impact sur la biodiversité et sur la qualité de vie et de paysage...
Contribution n°137 (Web)
Déposée le 16 février 2025 à 12h58
Contribution n°136 (Web)
Déposée le 16 février 2025 à 12h53
Je viens ici car je suis totalement opposé à ce projet inacceptable.
Des bovins enfermés toute la journée histoire d'être engraissé. C'est un scandale pour c'est pauvres bêtes.
L'eau est aussi un point significatif. Ces bestiaux ont besoin d'une quantité énorme journalière. La pollution des camions et des sols.... Tant de choses négatives à dire, et j'en passe-
Plus de 5 000 bêtes seront abattues par an, soit une centaine par semaine. Des génisses pour la France, des jeunes bovins exportés vers l’Italie et la Grèce et des vaches de réforme (jugées inaptes pour la production de veaux et de lait) pour des bouchers et supermarchés.
NON À CETTE MASCARADE. ON A BESOIN DE VIANDE DE QUALITÉ.
Pierre
Contribution n°135 (Web)
Déposée le 16 février 2025 à 06h57
Contribution n°134 (Web)
Déposée le 15 février 2025 à 22h07
Contribution n°133 (Web)
Déposée le 15 février 2025 à 21h12
Contribution n°132 (Web)
Déposée le 15 février 2025 à 17h29
pour nous c'est de la maltraitance et bientôt les engraisseurs se plaindrons des contaminations!!!