Contribution n°358 (Web)
Anonyme
Déposée le 22 juin 2024 à 16h37
Déposée le 22 juin 2024 à 16h37
Non aux eoliennes dans les milieux naturels.
Messieurs les commissaires enquêteurs pensez à la biodiversité. Elle ne peut pas parler pour elle. Ç est dommage, elle aussi aurait des choses à nous dire..
Le grand duc, le Milan Royal, voire les espèces non protégées qui un jour aussi seront en voie de disparition si nous n y prenons pas garde.
Merci de penser à eux
Messieurs les commissaires enquêteurs pensez à la biodiversité. Elle ne peut pas parler pour elle. Ç est dommage, elle aussi aurait des choses à nous dire..
Le grand duc, le Milan Royal, voire les espèces non protégées qui un jour aussi seront en voie de disparition si nous n y prenons pas garde.
Merci de penser à eux
Contribution n°357 (Web)
Par MERCIER BRUNO
Déposée le 22 juin 2024 à 16h35
Déposée le 22 juin 2024 à 16h35
Messieurs les Commissaires ,
Monsieur Guy Fabre ( contribution 349 ) : Prenez le temps de lire et vous verrez que vos arguments pèsent bien peu ….
Je vous invite à prendre connaissance de quelques passages du rapport de l'Ecole de Guerre Economique sur l'ingérence des fondations politiques allemandes dans notre politique énergétique.
Vous trouverez en pièce jointe le rapport complet démontrant comment l’Allemagne veut assurer son hégémonie au plan industriel et bien évidement mettre à terre le système énergétique français et dont voici quelques passages :
La lutte messianique que mènent les Ayatollahs du vent et du soleil d’outre-Rhin contre l’atome vise précisément à miner la compétitivité économique française. Ne supportant pas de voir fondre ses excédents commerciaux, privée d’hydrocarbures russes depuis la guerre en Ukraine, et ne pouvant compter sur le nucléaire pour produire de l’énergie bon marché à l’instar de la France, il ne reste plus qu’une solution à l’Allemagne : subvertir l’opinion publique pour priver l’hexagone de l’avantage comparatif du nucléaire.
Ce rapport démontre que l’Allemagne agit dans le champ cognitif afin d’affaiblir la France, notamment dans le domaine du nucléaire, et d’assurer la suprématie de son modèle énergétique national. En effet, en prenant la place de leader par l’arrêt définitif de l'énergie nucléaire en 2022, l'Allemagne aspire et œuvre depuis longtemps à ce que l’ensemble des États européens suivent son initiative. À cet effet, l’Allemagne instrumentalise la peur de l’atome pour asseoir sa stratégie d’influence normative.
Le gouvernement d’Angela Merkel, impliquant la fermeture des 17 centrales nucléaires du pays au plus tard le 31 décembre 2022. Quelques mois après l’accident de Fukushima, l’Allemagne est ainsi la première grande puissance industrielle à arrêter définitivement le nucléaire civil, qui représentait alors 22 % de sa production d’électricité. L’une des conséquences de cette orientation est le recours massif au gaz fossile (27 % de la consommation d'énergie allemande en 2021, dont 55 % de l'approvisionnement provenait de Russie). En dépit du conflit en Ukraine et de l’arrêt de l’approvisionnement russe, cette orientation ne se dément pas et l’Allemagne continue à investir dans les centrales électriques au gaz et à développer ses capacités d’importation. Dès la fin 2023, la capacité d’importation de GNL de l’Allemagne approchera les deux tiers des volumes autrefois fournis par Moscou, dans le but d’atteinte un mix énergétique de 80 % d’électricité produite à partir des énergies renouvelables et 20 % à partir de gaz fossile à l’horizon 2030 .
De plus, par son rôle stratégique dans la distribution du gaz à l’échelle européenne, L' 'Allemagne cherche à se positionner comme véritable hub gazier du continent, et entend devenir un acteur énergétique indispensable au sein de l’Union européenne, renforçant ainsi son rôle de poumon économique. Cette grille de lecture permet de comprendre l’intérêt de l’Allemagne à défendre le gaz fossile comme énergie de transition et à refuser le qualificatif « vert » à l’hydrogène produit à partir d’électricité nucléaire .
Afin d’assurer la suprématie de son modèle énergétique et le succès de ses mesures nationales, Berlin entend modeler la politique européenne de l’énergie selon ses intérêts nationaux, plus particulièrement économiques. En effet, le modèle promu par l’Energiewende n’est viable que par la coopération des pays voisins, capables de réguler la production d’électricité allemande issue des énergies renouvelables. L’enjeu, pour l’Allemagne, réside dans sa capacité à influencer les instances décisionnelles européennes afin de pérenniser son modèle énergétique. Sur le plan économique, l’Allemagne dispose de trois entreprises majeures dans le secteur des énergies renouvelables - Siemens, Enercon et Nordex - qui bénéficient de nombreuses aides européennes grâce au lobbying allemand.
Cette posture offensive allemande s’illustre par le biais de différentes actions hybrides, mais surtout à travers un long travail d’influence pour assurer le soutien financier de son modèle
de production électrique (éolien et solaire), tout en excluant des subventions européennes ses partenaires européens pro-nucléaires. L’objectif recherché est de s’accaparer les subventions de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur les énergies reconnues comme “vertes” par Bruxelles, notamment par l’opposition quasi systématique de l’Allemagne à la reconnaissance européenne de l’atome comme énergie durable et décarbonée.
Pour servir ses intérêts, l’Allemagne s’appuie sur son important réseau de lobbying. Respectant une organisation stricte, les pratiques de lobbying allemandes ont vocation à cibler les représentants allemands au sein des institutions européennes. Un document fédéral et public d’août 2015, au sein duquel sont recensés l’ensemble des partenaires (institutions publiques, groupes politiques, syndicats industriels et société civile) de l’Energiewende, illustre la disparité de représentation entre les énergies renouvelables et la filière nucléaire. Ainsi, une vingtaine de syndicats et associations représentent les industries des énergies renouvelables allemandes (solaire, éolien, biogaz, etc.), alors qu’aucune ne s’inscrit dans la défense des intérêts des travailleurs de la filière nucléaire.
Notre voisin d’Outre-rhin exploite ainsi la transition énergétique comme un outil politique, industriel et commercial. Il mène des campagnes de déstabilisation pour éteindre la filière du nucléaire en France, considérée comme l’obstacle le plus important à son hégémonie sur le marché de l'énergie bas carbone. À titre d’illustration, il recrute des activistes qui dénoncent systématiquement des lobbies du nucléaire, comme le Deutsches Atomforum - suscitant l’hostilité des populations locales.
Voilà qui clarifie la position d'une Allemagne hégémonique qui règne en maître à Bruxelles et qui entend bien finir de mettre à genoux le peu d 'industrie qui nous reste .
L'électricité produite en France étant décarbonnée à 90 % grâce à son nucléaire et son hydraulique , 4 éoliennes à BRANSAT vont-elles améliorer ce score que l'Allemagne est bien incapable d 'atteindre ? Elles serviront juste à engraisser un peu plus une société allemande avec la complicité d 'un maire en transe pour quelques redevances dont il n 'a aucune certitude quant à leur pérennité dans le temps ! Ce même élu , censé être bienveillant envers ses administrés reste insensible et bien incapable d 'apprécier les dégâts collatéraux sur le cadre de vie de ces concitoyens , sur la faune , les zones humides , l'activité économique, le tourisme , le vignoble à proximité de l'Allier une des rivières les plus sauvages d' Europe . Affligeant !
Non à cette ESCROLOGIE organisée .
Monsieur Guy Fabre ( contribution 349 ) : Prenez le temps de lire et vous verrez que vos arguments pèsent bien peu ….
Je vous invite à prendre connaissance de quelques passages du rapport de l'Ecole de Guerre Economique sur l'ingérence des fondations politiques allemandes dans notre politique énergétique.
Vous trouverez en pièce jointe le rapport complet démontrant comment l’Allemagne veut assurer son hégémonie au plan industriel et bien évidement mettre à terre le système énergétique français et dont voici quelques passages :
La lutte messianique que mènent les Ayatollahs du vent et du soleil d’outre-Rhin contre l’atome vise précisément à miner la compétitivité économique française. Ne supportant pas de voir fondre ses excédents commerciaux, privée d’hydrocarbures russes depuis la guerre en Ukraine, et ne pouvant compter sur le nucléaire pour produire de l’énergie bon marché à l’instar de la France, il ne reste plus qu’une solution à l’Allemagne : subvertir l’opinion publique pour priver l’hexagone de l’avantage comparatif du nucléaire.
Ce rapport démontre que l’Allemagne agit dans le champ cognitif afin d’affaiblir la France, notamment dans le domaine du nucléaire, et d’assurer la suprématie de son modèle énergétique national. En effet, en prenant la place de leader par l’arrêt définitif de l'énergie nucléaire en 2022, l'Allemagne aspire et œuvre depuis longtemps à ce que l’ensemble des États européens suivent son initiative. À cet effet, l’Allemagne instrumentalise la peur de l’atome pour asseoir sa stratégie d’influence normative.
Le gouvernement d’Angela Merkel, impliquant la fermeture des 17 centrales nucléaires du pays au plus tard le 31 décembre 2022. Quelques mois après l’accident de Fukushima, l’Allemagne est ainsi la première grande puissance industrielle à arrêter définitivement le nucléaire civil, qui représentait alors 22 % de sa production d’électricité. L’une des conséquences de cette orientation est le recours massif au gaz fossile (27 % de la consommation d'énergie allemande en 2021, dont 55 % de l'approvisionnement provenait de Russie). En dépit du conflit en Ukraine et de l’arrêt de l’approvisionnement russe, cette orientation ne se dément pas et l’Allemagne continue à investir dans les centrales électriques au gaz et à développer ses capacités d’importation. Dès la fin 2023, la capacité d’importation de GNL de l’Allemagne approchera les deux tiers des volumes autrefois fournis par Moscou, dans le but d’atteinte un mix énergétique de 80 % d’électricité produite à partir des énergies renouvelables et 20 % à partir de gaz fossile à l’horizon 2030 .
De plus, par son rôle stratégique dans la distribution du gaz à l’échelle européenne, L' 'Allemagne cherche à se positionner comme véritable hub gazier du continent, et entend devenir un acteur énergétique indispensable au sein de l’Union européenne, renforçant ainsi son rôle de poumon économique. Cette grille de lecture permet de comprendre l’intérêt de l’Allemagne à défendre le gaz fossile comme énergie de transition et à refuser le qualificatif « vert » à l’hydrogène produit à partir d’électricité nucléaire .
Afin d’assurer la suprématie de son modèle énergétique et le succès de ses mesures nationales, Berlin entend modeler la politique européenne de l’énergie selon ses intérêts nationaux, plus particulièrement économiques. En effet, le modèle promu par l’Energiewende n’est viable que par la coopération des pays voisins, capables de réguler la production d’électricité allemande issue des énergies renouvelables. L’enjeu, pour l’Allemagne, réside dans sa capacité à influencer les instances décisionnelles européennes afin de pérenniser son modèle énergétique. Sur le plan économique, l’Allemagne dispose de trois entreprises majeures dans le secteur des énergies renouvelables - Siemens, Enercon et Nordex - qui bénéficient de nombreuses aides européennes grâce au lobbying allemand.
Cette posture offensive allemande s’illustre par le biais de différentes actions hybrides, mais surtout à travers un long travail d’influence pour assurer le soutien financier de son modèle
de production électrique (éolien et solaire), tout en excluant des subventions européennes ses partenaires européens pro-nucléaires. L’objectif recherché est de s’accaparer les subventions de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur les énergies reconnues comme “vertes” par Bruxelles, notamment par l’opposition quasi systématique de l’Allemagne à la reconnaissance européenne de l’atome comme énergie durable et décarbonée.
Pour servir ses intérêts, l’Allemagne s’appuie sur son important réseau de lobbying. Respectant une organisation stricte, les pratiques de lobbying allemandes ont vocation à cibler les représentants allemands au sein des institutions européennes. Un document fédéral et public d’août 2015, au sein duquel sont recensés l’ensemble des partenaires (institutions publiques, groupes politiques, syndicats industriels et société civile) de l’Energiewende, illustre la disparité de représentation entre les énergies renouvelables et la filière nucléaire. Ainsi, une vingtaine de syndicats et associations représentent les industries des énergies renouvelables allemandes (solaire, éolien, biogaz, etc.), alors qu’aucune ne s’inscrit dans la défense des intérêts des travailleurs de la filière nucléaire.
Notre voisin d’Outre-rhin exploite ainsi la transition énergétique comme un outil politique, industriel et commercial. Il mène des campagnes de déstabilisation pour éteindre la filière du nucléaire en France, considérée comme l’obstacle le plus important à son hégémonie sur le marché de l'énergie bas carbone. À titre d’illustration, il recrute des activistes qui dénoncent systématiquement des lobbies du nucléaire, comme le Deutsches Atomforum - suscitant l’hostilité des populations locales.
Voilà qui clarifie la position d'une Allemagne hégémonique qui règne en maître à Bruxelles et qui entend bien finir de mettre à genoux le peu d 'industrie qui nous reste .
L'électricité produite en France étant décarbonnée à 90 % grâce à son nucléaire et son hydraulique , 4 éoliennes à BRANSAT vont-elles améliorer ce score que l'Allemagne est bien incapable d 'atteindre ? Elles serviront juste à engraisser un peu plus une société allemande avec la complicité d 'un maire en transe pour quelques redevances dont il n 'a aucune certitude quant à leur pérennité dans le temps ! Ce même élu , censé être bienveillant envers ses administrés reste insensible et bien incapable d 'apprécier les dégâts collatéraux sur le cadre de vie de ces concitoyens , sur la faune , les zones humides , l'activité économique, le tourisme , le vignoble à proximité de l'Allier une des rivières les plus sauvages d' Europe . Affligeant !
Non à cette ESCROLOGIE organisée .
Document joint
Contribution n°356 (Web)
Par Guichard Jean-François
Déposée le 22 juin 2024 à 15h49
Déposée le 22 juin 2024 à 15h49
Je suggère à Monsieur Fabre et aux 3 commissaires de lire le livre de l'ancien PDG d'EDF Mr PROGLIO : "Comment la France a perdu sa souveraineté énergétique". C'est un devoir de votre part afin de donner une conclusion éclairée pour votre rapport à la Préfecture. ON compte sur vous ! La France met 50 milliard par an dans la transition énergétique pour aller où...à une augmentation vraisemblable en production de CO2 par rapport à notre point de départ, c'est scandaleux. Mr Broglio, plus au fait que nous tous, affirme que "les énergies renouvelables éoliens et solaires perturbent la rentabilité et l'efficacité du système électrique en France". " c'est un gâchi et gaspillage sans fond".
Je suis CONTRE ce projet absurde éolien de Bransat.
Je suis CONTRE ce projet absurde éolien de Bransat.
Contribution n°355 (Web)
Anonyme
Déposée le 22 juin 2024 à 14h45
Déposée le 22 juin 2024 à 14h45
Je m'inquiète beaucoup des dégâts qui seraient occasionnés lors de l'installation : on ne fait pas rouler des camions gigantesques , très lourds et très longs, sur les petits chemins ou sentiers qui desservent les lieux choisis pour l'implantation, notamment vers le Ris des Créchoux... C'est du saccage organisé , en plus des tonnages pharaoniques de béton utilisés pour maintenir les éoliennes. J'espère donc vivement ne pas voir mon village irrémédiablement abîmé.
Je préfère rester anonyme afin de ne pas générer de mésentente ultérieure dans la commune.
Je préfère rester anonyme afin de ne pas générer de mésentente ultérieure dans la commune.
Contribution n°354 (Web)
Par Chantal et Louis René
Déposée le 22 juin 2024 à 13h53
Déposée le 22 juin 2024 à 13h53
Bonjour Messieurs les commissaires enquêteurs
A la lecture des contributions, à ce jour, je constate ceci :
• Beaucoup sont anonymes ; les unes sont favorables aux éoliennes d’autres non. Celles qui sont favorable aux éoliennes viennent de personnes travaillant avec le lobby éolien (soit promoteur, soit entrepreneur de travaux publics, etc, …) qui ont intérêt à ce que le projet voit le jour ; d’autres (les plus nombreuses) sont opposées aux éoliennes et viennent d’habitant de Bransat qui ont peur du maire, M Petitjean, qui est réputé pour sa brutalité et qui n’osent pas s’opposer ouvertement à lui et je les comprends !
• D’autres proviennent de quelques personnes qui s’expriment nominativement, mais à de très nombreuses reprise car ces personnes « en ont marre » d’avoir à rabâcher les mille raisons pour lesquelles elles ne veulent pas de zones industrielles éoliennes dans le Bourbonnais.
• Certaines viennent de riverains ou habitants de territoires proches qui légitimement s’expriment, souvent sous l’angle de l’atteinte au paysage car il y a manifestement atteinte au paysage : en effet, au lieu de voir le tranquille bocage bourbonnais, ils voient des pales d’éoliennes tourner bruyamment dans le vide. Il est évident que les habitants des grandes villes ne craignent rien car ils n’auront jamais d’éoliennes près de chez eux et n’auront pas d’atteinte à leur paysage !
C’est pourquoi, les contributions anonymes opposées aux éoliennes sont importantes. Je me joints à ces contributions et vous informe que je suis opposé fermement à ce projet qui a été refusé il y a deux ou trois ans. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la réduction de 6 éoliennes à 4 ou l’abaissement de la hauteur de 241m à 200m va changer quoi que ce soit pour les oiseaux migrateurs et les chauve souris ; j’ai même l’impression que l’abaissement des extrémités des pales à 50 mètres du sol risque au contraire de leur nuire. Merci d’avance de bien vouloir donner un avis défavorable à ce projet.
A la lecture des contributions, à ce jour, je constate ceci :
• Beaucoup sont anonymes ; les unes sont favorables aux éoliennes d’autres non. Celles qui sont favorable aux éoliennes viennent de personnes travaillant avec le lobby éolien (soit promoteur, soit entrepreneur de travaux publics, etc, …) qui ont intérêt à ce que le projet voit le jour ; d’autres (les plus nombreuses) sont opposées aux éoliennes et viennent d’habitant de Bransat qui ont peur du maire, M Petitjean, qui est réputé pour sa brutalité et qui n’osent pas s’opposer ouvertement à lui et je les comprends !
• D’autres proviennent de quelques personnes qui s’expriment nominativement, mais à de très nombreuses reprise car ces personnes « en ont marre » d’avoir à rabâcher les mille raisons pour lesquelles elles ne veulent pas de zones industrielles éoliennes dans le Bourbonnais.
• Certaines viennent de riverains ou habitants de territoires proches qui légitimement s’expriment, souvent sous l’angle de l’atteinte au paysage car il y a manifestement atteinte au paysage : en effet, au lieu de voir le tranquille bocage bourbonnais, ils voient des pales d’éoliennes tourner bruyamment dans le vide. Il est évident que les habitants des grandes villes ne craignent rien car ils n’auront jamais d’éoliennes près de chez eux et n’auront pas d’atteinte à leur paysage !
C’est pourquoi, les contributions anonymes opposées aux éoliennes sont importantes. Je me joints à ces contributions et vous informe que je suis opposé fermement à ce projet qui a été refusé il y a deux ou trois ans. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la réduction de 6 éoliennes à 4 ou l’abaissement de la hauteur de 241m à 200m va changer quoi que ce soit pour les oiseaux migrateurs et les chauve souris ; j’ai même l’impression que l’abaissement des extrémités des pales à 50 mètres du sol risque au contraire de leur nuire. Merci d’avance de bien vouloir donner un avis défavorable à ce projet.
Contribution n°353 (Web)
Anonyme
Déposée le 21 juin 2024 à 21h02
Déposée le 21 juin 2024 à 21h02
Tiens c'est bizarre pourquoi ils n'en mettent pas au Touquet ?
Contribution n°352 (Web)
Anonyme
Déposée le 21 juin 2024 à 21h00
Déposée le 21 juin 2024 à 21h00
Il faut savoir que les éoliennes polluent énormément par des rejets d'huile au niveau des rotors entre autres.
Ils sont devenus FOUS avec leurs éoliennes
On n'en veut pas dans le Bourbonnais. OUI au TOUQUET !
Ils sont devenus FOUS avec leurs éoliennes
On n'en veut pas dans le Bourbonnais. OUI au TOUQUET !
Contribution n°351 (Web)
Anonyme
Déposée le 21 juin 2024 à 20h49
Déposée le 21 juin 2024 à 20h49
Et Oui MONSIEUR les éoliennes aboutissent finalement qu'à des tensions inutiles dans nos zones rurales.
Mais vous les bobos des villes, pourquoi vous n'en mettez pas dans vos grandes avenues ?
Ce serait joli !
Non Monsieur, votre transition écologique est RUINEUSE, hideuse, on n'en veut pas.
NON AUX EOLIENNES Messieurs les commissaires.
Mais vous les bobos des villes, pourquoi vous n'en mettez pas dans vos grandes avenues ?
Ce serait joli !
Non Monsieur, votre transition écologique est RUINEUSE, hideuse, on n'en veut pas.
NON AUX EOLIENNES Messieurs les commissaires.
Contribution n°350 (Web)
Par Loubens nathalie
Déposée le 21 juin 2024 à 18h51
Déposée le 21 juin 2024 à 18h51
Les éoliennes ne sont que des DESASTRES ECOLOGIQUES, SANITAIRES et FINANCIERS !
Elle ne produisent RIEN !
C'est un véritable SCANDALE !
Elle ne produisent RIEN !
C'est un véritable SCANDALE !
Contribution n°349 (Web)
Par Fabre Guy
Déposée le 21 juin 2024 à 18h42
Déposée le 21 juin 2024 à 18h42
Mesdames, Messieurs les commissaires enquêteurs(trices)
A la lecture des contributions, à ce jour :
- Beaucoup (40 à 50%) sont anonymes ou signées d’un simple prénom,
- D’autres proviennent de quelques personnes qui s’expriment nominativement, mais à de très nombreuses reprises (certaines plus de 30),
- Certaines viennent de riverains ou habitants de territoires proches qui légitimement s’expriment, souvent sous l’angle de l’atteinte au paysage,
- Le reste avance des arguments rarement étayés par des éléments scientifiques et développant ainsi des contrevérités : voici quelques informations pour répondre, faire écho à ces derniers et ainsi compléter cette connaissance par des sources autres que la rumeur, le bruit de fond (avec des comparaisons, des références souvent scientifiques, des renvois de textes législatifs que j'ai pu au fil des années collecter, consolider).
Je livre ici quelques réponses à des "affirmations" souvent avancées :
- - - -Les éoliennes sont bruyantes.
La loi française impose, selon les circonstances :
• Pour les aéroports, selon les zones, de 50 à 70 dB
• Pour les lignes TGV, 60 dB le jour et 55 dB la nuit
• Pour le réseau routier, un maximum de 65 dB (machine à laver en essorage)
• Pour les éoliennes, à 500 m de 30 à 40 dB, soit le niveau sonore d'une conversation à voix basse (ADEME du 24 /01/22).
Attention, la mesure du bruit suit une loi mathématique exponentielle (un bruit de 60 dB ne donne pas la sensation de bruit 2 fois plus importante qu’un bruit de 30 dB, mais bien plus).
De plus les pâles sont maintenant équipées de peignent qui atténuent encore le bruit.
- - - - - Le démantèlement et la dépollution d'un socle sont complètement impossibles.
Depuis l'arrêté du 20 juillet 2010, puis, par celui du 1er juillet 2020, l'état oblige les exploitants éoliens à un recyclage à 90 %.
Novembre 2019, démantèlement de 5 éoliennes à PORT-LA-NOUVELLE avec plus de 96 % de composants recyclés.
- - - - - Les travaux d'enfouissement de câblage massacrent les prairies et les haies.
Qu'en est- il pour la construction des autoroutes ? des lignes TGV ? des ponts qui traversent les fleuves ?...
Les sociétés d’exploitation ont l’obligation (dans l’arrêté d’exploitation) de restituer les terrains dans l’état initial ou d’apporter des compensations ou contreparties (cas éventuel de haies supprimées)
- - - - - Il faut une quantité « énorme » de béton par éolienne (1 500 t)
- Nouveau pont de Moulins 5 000 T = 3 éoliennes.
- Démolition de la chaussée en béton du contournement de Moulins : 80.000 T soient 53 éoliennes (l'éclatement du béton se fait par résonnance magnétique)
- Construction de A 79 216 000 T = 144 éoliennes.
- Barrage de Cornet de Roseland en Savoie 2.268.000 T = 1512 éoliennes.
- Tunnel sous la Manche = on ne sait plus compter …
- - - - - -Les surfaces bétonnées liées à l’urbanisation mobilisent des tonnages bien plus importants que ces chiffres et surtout créent des dégâts bien plus impactants lors d’épisodes pluvieux que nous connaissons de plus en plus (par effets du changement climatique) : revégétalisons nos sols sur le foncier qui nous appartient quand on le peut.
- - - - - Démantèlement éolien à la charge des propriétaires ou des communes (coût estimé à ce jour 500.000 à 800.000 € )
- L'exploitant d'un parc éolien à l'obligation d'une garantie financière de démantèlement et c'est en aucun cas à la commune ou au propriétaire du terrain (décret n°2011-985 du 23 août 2011 et ses arrêtés du 22 juin 2020 et du 10 décembre 2021). Non seulement c’est à l’exploitant de le faire et il en a l’obligation, mais la loi l’a obligé à constituer un fonds pour le faire.
- En 2010, le coût global des travaux de démantèlement des 10 éoliennes de Sallèle Limousis a été d'environ 450.000 € soit 45.000 € par éolienne.
- D'après le magazine, LES ECHOS, du 21 février 2022, le démantèlement des éoliennes serait financièrement très intéressant. Rien qu'avec l'acier, il est possible de récupérer environ 70.000 €, à cela s'ajoutent les reventes du cuivre et du béton !
De plus certaines éoliennes de première génération connaissent une deuxième vie en étant revendues dans des pays tiers ne pouvant s’offrir des machines neuves et plus performantes (une façon également de participer à la sortie du pétrole et charbon de ces pays).
Cela suffit largement à couvrir les frais … et de plus très souvent, un projet plus performant, moins impactant est plébiscité par la commune et ses riverains (en remplacement du précédent démantelé).
- - - - - - Le budget qui revient aux communes pour une éolienne varie de 20.000 à 30.000 € suivant la puissance ce qui est insignifiant …
Ceci ne représente que l’IFER (impôt sur les société de production d’énergie), mais il faut souvent ajouter, les Taxes foncières, les conventions de voiries, de tréfonds, et les baux emphytéotiques pour le foncier (privé ou communal). Mais la commune touche à minima réglementaire que 20% de cet impôt, le reste allant au territoires supra (communauté de communes et département).
Et le capital des sociétés d’exploitation peut être ouvert à des tiers. Pourquoi ne pas susciter également un financement participatif (association, particulier, commune, département, région …) avec des retombées économiques locales.
- - - - - Les pales d'éolienne sont des hachoirs pour les oiseaux.
- Combien sont tués par les avions ? les voitures ? par les grands immeubles en ville (surtout la nuit en période de migration) …
- Selon l'article publié par BOURGOGNE FRANCE-COMTE NATURE, le 7 mars 2023, ils estiment à environ 10.000 oiseaux électrocutés sur les lignes basse tension (car non équipées d'isolateurs) ou tués par percussion avec les pylônes.
- En 2017, la LPO estimait en moyenne, 7 volatiles tués par une éolienne soit pour 9. 000 éoliennes 63.000 oiseaux
- En 2016, selon ASPA (Association Protection des Animaux Sauvages) environ 25 millions d'oiseaux sont tués chaque année par les chasseurs dont un quart provient d'élevage (faisans, canards...)
- Selon l'article du Grand Est, du 17 avril 2023, la LPO estime à 75 millions d'oiseaux tués par des chats domestiques par an en France, sans compter les chats à l'état sauvage (étude faite par le Museum national d'histoire naturelle, la LPO, SFEPM, société française pour l'étude et la protection des mammifères).
Et enfin les études faunistiques amont permettent de tenir compte des couloirs migratoires et des écosystèmes locaux pour positionner l’implantation des mâts et éventuellement calibrer la hauteur des pâles (chiroptères) ou l’arrêt temporaire au moment des migrations (et cela est compter dans le calcul économique du projet).
- - - - - Une éolienne produit de l'électricité à un prix exorbitant largement subventionné.
Selon le magazine QUE CHOISIR, du 20 juillet 2022, l'état après avoir soutenu l'éolien terrestre, est enfin payé de retour. Pour la première fois l'état n'a rien à débourser, il en sort même gagnant et pas qu'un peu … C’est une production aujourd’hui « rentable ». Le reversement des écarts entre le prix de revient de l’éolien et le prix de marché a permis à l’Etat de financer le « bouclier tarifaire ».
- - - - - L'éolien est subventionné par la taxe CSPE sur vos factures EDF.
Cette taxe permet surtout de financer, maintenant, les enfouissements de lignes
Regardez bien sur vos factures : une autre taxe appelée CTA, sert à financer le très généreux régime de retraite d'EDF et GDF.
- - - - - - Sur une année, une éolienne ne fonctionnerait que 10 a 15% du temps …
Non, elle tourne 80 % du temps mais à des régimes très variés et plus la nuit que le jour (en complément du Photovoltaïque qui ne fonctionne, lui, que le jour et avec des rendements variables en fonction de l’ensoleillement).
Une chaudière, une Pompe A Chaleur tournent-elles toujours à pleine puissance et toute l’année ??!! Et pour autant doit on s’en passer…. Utilise-t’on sa voiture toute l’année et à pleine capacité (5 personnes par voiture) : les garages et les parking (surfaces bétonnées) les abritent bien plus souvent
- - - - - Impact négatif sur la santé (infrason …)
Ces informations sont contredites par les conclusions des deux études publiées sur ce sujet en 2017 :
- l'évaluation des effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens, réalisée par l'agence national de sécurité sanitaire (ANSES).
- le rapport sur les nuisances sanitaires des éoliennes terrestres signé de l'agence national de médecine (ANM).
- - - - - - Dépréciation immobilière de 20 à 40 %.
D'après l'étude UFC QUE CHOISIR, du 11/06/2022, (étude réalisée sur plus de 1 million de transactions immobilières réalisées entre 2015 et 2020 et d'une enquête de terrain dans 20 communes situées à moins de 5 km d'une éolienne), l'impact est nul à plus de 5 km et très faible plus près, de l'ordre de -1.5 % sur le prix du m2.
Ce chiffre de 20 % à 40 % est totalement fantaisiste et ne correspond à aucune réalité statistique.
D’autres études existent ou sont en cours, car ce sujet est important : sur des anciens parcs arrivant à terme d’exploitation, les impacts fonciers sont nuls et même un renouvellement des installations est demandé ??!!
- - - - - - Les éoliennes dénaturent la beauté des paysages
La beauté ne peut être que relative puisque les goûts sont propres à chacun – on aime ou on n’aime pas.
Même si les arguments sont toujours un peu difficiles à trouver, la sensibilité paysagère étant très subjective, on peut citer des ouvrages comme « Paysage et Energies » de Sylvain Allemand (Paysages et énergies | école nationale supérieure de paysage (ecole-paysage.fr)). Il traite de la façon dont l’énergie a façonné le paysage au cours des siècles et comment la perception du territoire d’aujourd’hui a été conditionnée par l’usage de l’énergie.
Mais il faut ainsi et aussi considérer :
- Les lignes EDF haute tension avec leurs gros pylônes et leurs fils qui quadrillent la totalité du paysage Français en traversant les champs, les rivières, et les forets …
- Les pylônes relais de télédiffusion,
- Les Ha de panneaux photovoltaïques -noirs, parfois concurrençant des surfaces agricoles cultivées (aux couleurs variées),
- Les tours de refroidissement de centrales nucléaires – qui ne sont pas chez nous)
- Les autoroutes, les voies ferrées, … (l’image et le son),
- Etc.
Attention, il ne s’agit pas d’opposer éolien et nucléaire. Bien au contraire, car c'est grâce à ceux énergies que nous sommes indépendants. Mais vu l'évolution des technologies des panneaux photovoltaïques, de la méthanisation, des éoliennes, de l'hydrogène … on atteindra cette complémentarité dans le temps (il faudra également progresser sur comment recycler les déchets ayant une forte radioactivité et s’affranchir des importations de combustible radioactif (provenant de pays a forte sensibilité géopolitique – voir l’actualité récente avec la production au Niger, récemment traversé par un coup d’Etat – notre 2ème fournisseur)).
Les éoliennes présentent en outre quelques avantages, face à toutes ces nuisances évoquées, même si non justifiées :
- Elles ne nécessitent aucun carburant (le vent est gratuit et inépuisable).
- Ne produisent aucun déchet (toxique ou radio actif).
- Ne dégradent pas la qualité de l'air, de l'eau, des terrains, …
- Permettent de maintenir en exploitation agricole les terrains sur lesquelles elles sont implantées (à l’exception du socle d’ancrage), et ont une faible emprise au sol (les autres activités agricoles et industrielles peuvent continuer autour d'un parc éolien).
- N'émettent pas de CO2 et leur bilan carbone est positif.
- Sont recyclables à plus de 95 %.
- Ont la particularité d'avoir un rendement supérieur en hiver, car le vent est généralement plus fort pendant la saison froide. Point très positif, car les besoins des consommateurs sont nettement supérieurs au cours de la saison hivernale.
- Sont indépendantes des conflits et garantissent une sécurité d'approvisionnement (face à la variabilité des prix du baril de pétrole, du combustible nucléaire…)
- Permettent grâce aux revenus locaux (taxe professionnelle, foncière, usage des voies, …) de participer au développement local des communes.
- Seront en production plus rapidement que les EPR programmés (pour 2035 au mieux)
On peut regretter que certains projets éoliens n'aient pu aboutir. Mais au vu des nouvelles règlementations françaises et européennes dévoilées par les anti éoliens, il ne faut plus désespérer d'en avoir raisonnablement dans notre région.
A la lecture des contributions, à ce jour :
- Beaucoup (40 à 50%) sont anonymes ou signées d’un simple prénom,
- D’autres proviennent de quelques personnes qui s’expriment nominativement, mais à de très nombreuses reprises (certaines plus de 30),
- Certaines viennent de riverains ou habitants de territoires proches qui légitimement s’expriment, souvent sous l’angle de l’atteinte au paysage,
- Le reste avance des arguments rarement étayés par des éléments scientifiques et développant ainsi des contrevérités : voici quelques informations pour répondre, faire écho à ces derniers et ainsi compléter cette connaissance par des sources autres que la rumeur, le bruit de fond (avec des comparaisons, des références souvent scientifiques, des renvois de textes législatifs que j'ai pu au fil des années collecter, consolider).
Je livre ici quelques réponses à des "affirmations" souvent avancées :
- - - -Les éoliennes sont bruyantes.
La loi française impose, selon les circonstances :
• Pour les aéroports, selon les zones, de 50 à 70 dB
• Pour les lignes TGV, 60 dB le jour et 55 dB la nuit
• Pour le réseau routier, un maximum de 65 dB (machine à laver en essorage)
• Pour les éoliennes, à 500 m de 30 à 40 dB, soit le niveau sonore d'une conversation à voix basse (ADEME du 24 /01/22).
Attention, la mesure du bruit suit une loi mathématique exponentielle (un bruit de 60 dB ne donne pas la sensation de bruit 2 fois plus importante qu’un bruit de 30 dB, mais bien plus).
De plus les pâles sont maintenant équipées de peignent qui atténuent encore le bruit.
- - - - - Le démantèlement et la dépollution d'un socle sont complètement impossibles.
Depuis l'arrêté du 20 juillet 2010, puis, par celui du 1er juillet 2020, l'état oblige les exploitants éoliens à un recyclage à 90 %.
Novembre 2019, démantèlement de 5 éoliennes à PORT-LA-NOUVELLE avec plus de 96 % de composants recyclés.
- - - - - Les travaux d'enfouissement de câblage massacrent les prairies et les haies.
Qu'en est- il pour la construction des autoroutes ? des lignes TGV ? des ponts qui traversent les fleuves ?...
Les sociétés d’exploitation ont l’obligation (dans l’arrêté d’exploitation) de restituer les terrains dans l’état initial ou d’apporter des compensations ou contreparties (cas éventuel de haies supprimées)
- - - - - Il faut une quantité « énorme » de béton par éolienne (1 500 t)
- Nouveau pont de Moulins 5 000 T = 3 éoliennes.
- Démolition de la chaussée en béton du contournement de Moulins : 80.000 T soient 53 éoliennes (l'éclatement du béton se fait par résonnance magnétique)
- Construction de A 79 216 000 T = 144 éoliennes.
- Barrage de Cornet de Roseland en Savoie 2.268.000 T = 1512 éoliennes.
- Tunnel sous la Manche = on ne sait plus compter …
- - - - - -Les surfaces bétonnées liées à l’urbanisation mobilisent des tonnages bien plus importants que ces chiffres et surtout créent des dégâts bien plus impactants lors d’épisodes pluvieux que nous connaissons de plus en plus (par effets du changement climatique) : revégétalisons nos sols sur le foncier qui nous appartient quand on le peut.
- - - - - Démantèlement éolien à la charge des propriétaires ou des communes (coût estimé à ce jour 500.000 à 800.000 € )
- L'exploitant d'un parc éolien à l'obligation d'une garantie financière de démantèlement et c'est en aucun cas à la commune ou au propriétaire du terrain (décret n°2011-985 du 23 août 2011 et ses arrêtés du 22 juin 2020 et du 10 décembre 2021). Non seulement c’est à l’exploitant de le faire et il en a l’obligation, mais la loi l’a obligé à constituer un fonds pour le faire.
- En 2010, le coût global des travaux de démantèlement des 10 éoliennes de Sallèle Limousis a été d'environ 450.000 € soit 45.000 € par éolienne.
- D'après le magazine, LES ECHOS, du 21 février 2022, le démantèlement des éoliennes serait financièrement très intéressant. Rien qu'avec l'acier, il est possible de récupérer environ 70.000 €, à cela s'ajoutent les reventes du cuivre et du béton !
De plus certaines éoliennes de première génération connaissent une deuxième vie en étant revendues dans des pays tiers ne pouvant s’offrir des machines neuves et plus performantes (une façon également de participer à la sortie du pétrole et charbon de ces pays).
Cela suffit largement à couvrir les frais … et de plus très souvent, un projet plus performant, moins impactant est plébiscité par la commune et ses riverains (en remplacement du précédent démantelé).
- - - - - - Le budget qui revient aux communes pour une éolienne varie de 20.000 à 30.000 € suivant la puissance ce qui est insignifiant …
Ceci ne représente que l’IFER (impôt sur les société de production d’énergie), mais il faut souvent ajouter, les Taxes foncières, les conventions de voiries, de tréfonds, et les baux emphytéotiques pour le foncier (privé ou communal). Mais la commune touche à minima réglementaire que 20% de cet impôt, le reste allant au territoires supra (communauté de communes et département).
Et le capital des sociétés d’exploitation peut être ouvert à des tiers. Pourquoi ne pas susciter également un financement participatif (association, particulier, commune, département, région …) avec des retombées économiques locales.
- - - - - Les pales d'éolienne sont des hachoirs pour les oiseaux.
- Combien sont tués par les avions ? les voitures ? par les grands immeubles en ville (surtout la nuit en période de migration) …
- Selon l'article publié par BOURGOGNE FRANCE-COMTE NATURE, le 7 mars 2023, ils estiment à environ 10.000 oiseaux électrocutés sur les lignes basse tension (car non équipées d'isolateurs) ou tués par percussion avec les pylônes.
- En 2017, la LPO estimait en moyenne, 7 volatiles tués par une éolienne soit pour 9. 000 éoliennes 63.000 oiseaux
- En 2016, selon ASPA (Association Protection des Animaux Sauvages) environ 25 millions d'oiseaux sont tués chaque année par les chasseurs dont un quart provient d'élevage (faisans, canards...)
- Selon l'article du Grand Est, du 17 avril 2023, la LPO estime à 75 millions d'oiseaux tués par des chats domestiques par an en France, sans compter les chats à l'état sauvage (étude faite par le Museum national d'histoire naturelle, la LPO, SFEPM, société française pour l'étude et la protection des mammifères).
Et enfin les études faunistiques amont permettent de tenir compte des couloirs migratoires et des écosystèmes locaux pour positionner l’implantation des mâts et éventuellement calibrer la hauteur des pâles (chiroptères) ou l’arrêt temporaire au moment des migrations (et cela est compter dans le calcul économique du projet).
- - - - - Une éolienne produit de l'électricité à un prix exorbitant largement subventionné.
Selon le magazine QUE CHOISIR, du 20 juillet 2022, l'état après avoir soutenu l'éolien terrestre, est enfin payé de retour. Pour la première fois l'état n'a rien à débourser, il en sort même gagnant et pas qu'un peu … C’est une production aujourd’hui « rentable ». Le reversement des écarts entre le prix de revient de l’éolien et le prix de marché a permis à l’Etat de financer le « bouclier tarifaire ».
- - - - - L'éolien est subventionné par la taxe CSPE sur vos factures EDF.
Cette taxe permet surtout de financer, maintenant, les enfouissements de lignes
Regardez bien sur vos factures : une autre taxe appelée CTA, sert à financer le très généreux régime de retraite d'EDF et GDF.
- - - - - - Sur une année, une éolienne ne fonctionnerait que 10 a 15% du temps …
Non, elle tourne 80 % du temps mais à des régimes très variés et plus la nuit que le jour (en complément du Photovoltaïque qui ne fonctionne, lui, que le jour et avec des rendements variables en fonction de l’ensoleillement).
Une chaudière, une Pompe A Chaleur tournent-elles toujours à pleine puissance et toute l’année ??!! Et pour autant doit on s’en passer…. Utilise-t’on sa voiture toute l’année et à pleine capacité (5 personnes par voiture) : les garages et les parking (surfaces bétonnées) les abritent bien plus souvent
- - - - - Impact négatif sur la santé (infrason …)
Ces informations sont contredites par les conclusions des deux études publiées sur ce sujet en 2017 :
- l'évaluation des effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens, réalisée par l'agence national de sécurité sanitaire (ANSES).
- le rapport sur les nuisances sanitaires des éoliennes terrestres signé de l'agence national de médecine (ANM).
- - - - - - Dépréciation immobilière de 20 à 40 %.
D'après l'étude UFC QUE CHOISIR, du 11/06/2022, (étude réalisée sur plus de 1 million de transactions immobilières réalisées entre 2015 et 2020 et d'une enquête de terrain dans 20 communes situées à moins de 5 km d'une éolienne), l'impact est nul à plus de 5 km et très faible plus près, de l'ordre de -1.5 % sur le prix du m2.
Ce chiffre de 20 % à 40 % est totalement fantaisiste et ne correspond à aucune réalité statistique.
D’autres études existent ou sont en cours, car ce sujet est important : sur des anciens parcs arrivant à terme d’exploitation, les impacts fonciers sont nuls et même un renouvellement des installations est demandé ??!!
- - - - - - Les éoliennes dénaturent la beauté des paysages
La beauté ne peut être que relative puisque les goûts sont propres à chacun – on aime ou on n’aime pas.
Même si les arguments sont toujours un peu difficiles à trouver, la sensibilité paysagère étant très subjective, on peut citer des ouvrages comme « Paysage et Energies » de Sylvain Allemand (Paysages et énergies | école nationale supérieure de paysage (ecole-paysage.fr)). Il traite de la façon dont l’énergie a façonné le paysage au cours des siècles et comment la perception du territoire d’aujourd’hui a été conditionnée par l’usage de l’énergie.
Mais il faut ainsi et aussi considérer :
- Les lignes EDF haute tension avec leurs gros pylônes et leurs fils qui quadrillent la totalité du paysage Français en traversant les champs, les rivières, et les forets …
- Les pylônes relais de télédiffusion,
- Les Ha de panneaux photovoltaïques -noirs, parfois concurrençant des surfaces agricoles cultivées (aux couleurs variées),
- Les tours de refroidissement de centrales nucléaires – qui ne sont pas chez nous)
- Les autoroutes, les voies ferrées, … (l’image et le son),
- Etc.
Attention, il ne s’agit pas d’opposer éolien et nucléaire. Bien au contraire, car c'est grâce à ceux énergies que nous sommes indépendants. Mais vu l'évolution des technologies des panneaux photovoltaïques, de la méthanisation, des éoliennes, de l'hydrogène … on atteindra cette complémentarité dans le temps (il faudra également progresser sur comment recycler les déchets ayant une forte radioactivité et s’affranchir des importations de combustible radioactif (provenant de pays a forte sensibilité géopolitique – voir l’actualité récente avec la production au Niger, récemment traversé par un coup d’Etat – notre 2ème fournisseur)).
Les éoliennes présentent en outre quelques avantages, face à toutes ces nuisances évoquées, même si non justifiées :
- Elles ne nécessitent aucun carburant (le vent est gratuit et inépuisable).
- Ne produisent aucun déchet (toxique ou radio actif).
- Ne dégradent pas la qualité de l'air, de l'eau, des terrains, …
- Permettent de maintenir en exploitation agricole les terrains sur lesquelles elles sont implantées (à l’exception du socle d’ancrage), et ont une faible emprise au sol (les autres activités agricoles et industrielles peuvent continuer autour d'un parc éolien).
- N'émettent pas de CO2 et leur bilan carbone est positif.
- Sont recyclables à plus de 95 %.
- Ont la particularité d'avoir un rendement supérieur en hiver, car le vent est généralement plus fort pendant la saison froide. Point très positif, car les besoins des consommateurs sont nettement supérieurs au cours de la saison hivernale.
- Sont indépendantes des conflits et garantissent une sécurité d'approvisionnement (face à la variabilité des prix du baril de pétrole, du combustible nucléaire…)
- Permettent grâce aux revenus locaux (taxe professionnelle, foncière, usage des voies, …) de participer au développement local des communes.
- Seront en production plus rapidement que les EPR programmés (pour 2035 au mieux)
On peut regretter que certains projets éoliens n'aient pu aboutir. Mais au vu des nouvelles règlementations françaises et européennes dévoilées par les anti éoliens, il ne faut plus désespérer d'en avoir raisonnablement dans notre région.
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