Les contributions

Contribution n°74 (Web)

Par Bouté Bernard
Déposée le 20 septembre 2024 à 16h45
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Cette enquête publique porte sur une demande d'extension, mais pas seulement. Elle porte aussi [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Cette enquête publique porte sur une demande d'extension, mais pas seulement. Elle porte aussi sur une augmentation importante de l'accueil de remblai, puisqu'il est prévu de passer à 600 000 tonnes !! Le stockage de remblai est une activité simple et très rentable, à court terme. Bien plus que le recyclage des matériaux visiblement. Quand va t-on se préoccuper sérieusement du recyclage ? GSM va accueillir des tonnes de remblais sans la moindre opération de recyclage. L'exploitation à outrance des ressources continue, sans se préoccuper des alternatives possibles, et sans se préoccuper des impacts environnementaux.
Le sable est une ressource économique, non renouvelable. L'eau est une ressource vitale. Ce dossier nous explique qu'il faut du sable pour répondre à un accroissement de la population, générant des besoins en logement et en infrastructures. Certes. Mais cet accroissement de population va également générer une augmentation des besoins en eau potable.
Lorsque la ressource en sable sera épuisée, on s'en passera. Lorsque l'eau viendra à manquer, comment fera t-on ?
Ce qui est frappant dans ce dossier, c'est le nombre de pages consacrées à l'étude d'impact environnemental, avec des cartes, des évaluations d'enjeux, ... pour arriver au final à une conclusion des plus succinte et brutale: l' impact environnemental du projet est négligeable. Tout est présenté de manière à faire passer les 15 années d'exploitation du site pour une simple parenthèse, sans aucune incidence sur son environnement, à court ou long terme.
Il est prévu de creuser jusqu' à affleurer la nappe phréatique, mais cela n'aura qu'un impact négligeable sur la ressource en eau, que ce soit quantitativement ou qualitativement, nous dit-on.
Il est prévu de mettre la main sur des terres agricoles, et lorsque le gisement sera exploité, elles retourneront à l'agriculture.
Idem pour la flore et la faune : on arrache des haies, on coupe des arbres, et, à la fin, on remet tout en état, comme s'il ne s'était rien passé. Il est même prévu de créer une zone humide.
NON! Une zone humide ne se « fabrique » pas ! Pas plus que la terre agricole. Une part importante de tous les cursus de formation agricole est consacrée à l'étude du sol : les éléments qui le composent, la texture, et la manière dont ils s'organisent entre eux, la structure. Préserver la structure du sol, c'est préserver sa fertilité. Une structure altérée nuit au développement de la vie microbienne. Et sans vie microbienne, impossible aux plantes d'accéder aux éléments nutritifs. Une terre agricole n'est pas juste une superposition, un mille-feuilles de couches de remblais et autres … même s'il s'agit de remblais «sélectionnés» comme précisé dans le dossier.
La replantation de haies et d'arbres à l'issue de l'exploitation permettra peut-être à la nature de reprendre ses droits. Différentes espèces de faune et de flore repeupleront le site, mais il y a fort à parier que ce seront des espèces communes et répandues, présentant peu d'intérêt pour la biodiversité.
Tout ce qui est perdu est irrémédiablement perdu.
Ce projet est un projet purement industriel, et financier, qui essaie de minimiser son impact sur le site en nous faisant miroiter un pseudo retour à l'état initial, à l'issue de l'exploitation, c'est à dire, dans 15 ou 20 ans.
La séquence Eviter/Réduire/Compenser est biaisée ou contournée. Tout d'abord, grâce à un constat de départ minimaliste de l'impact environnemental. Ensuite, par des mesures de compensation qui n'en sont pas, d'un point de vue qualitatif.
Tout cela, Monsieur le Commissaire, m'amène à me positionner contre ce projet d'extension.

Contribution n°73 (Web)

Anonyme
Déposée le 20 septembre 2024 à 16h37
Monsieur bonjour,
En lisant les tenants et les aboutissants de ce projet, je me suis demandé quel type de SCoT serait idéal pour contrecarrer [...]
Monsieur bonjour,
En lisant les tenants et les aboutissants de ce projet, je me suis demandé quel type de SCoT serait idéal pour contrecarrer un tel projet que je trouve destructeur de tant de choses… Car le SCoT est un vrai document de travail qui s’engage pour le territoire et qui nécessite beaucoup de temps de réflexion, d’information, de réunion pour être pensé, conçu puis validé… Voici les éléments que j’aurais volontiers inséré dans le SCoT, si j’avais pu être élue :
- stopper le grignotage des espaces naturels et agricoles
- pérenniser à très long terme la quasi totalité des espaces agricoles
- protéger les espaces bocagers
- préserver et valoriser la ressource en eau
- faire l’inventaire des haies et protéger les plus intéressantes
- prendre en compte les paysages ordinaires du territoire, le bocage notamment, et valoriser le patrimoine local
- préserver les zones humides, cours d’eau, haies… dans les PLU pour limiter les risques d’inondation car ces éléments jouent un rôle dans le stockage des eaux de ruissellement
- protéger les espaces agricoles de l’urbanisation et garantir leur pérennité à 20 ans => garantir et localiser 97 % des espaces agricoles inscrits dans les PLU en espaces agricoles pérennes, en plus des zones naturelles d’ores et déjà protégées au titre de la biodiversité et souvent exploitées par l’agriculture
- promouvoir un développement économe en énergie pour réduire la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.
Tous ces éléments nous permettraient effectivement de nous prémunir contre une extension des sablières qui impactent déjà tant notre territoire.

Mais, HORREUR ! Je m’aperçois que tous ces éléments-là sont DÉJÀ dans le SCoT, et que pour autant, les questions d’économies capitalistes prévalent encore sur les questions du bien commun !

Il est aussi écrit dans le SCoT que « sous la pression de l’urbanisation par (…) les sites d’activités, la surface agricole a fortement diminué depuis 30 ans et les exploitations ont du mal à avoir une perspective sur le long terme » (d’où les espaces a priori jugés pérennes !), que « la diversité des paysages naturels et urbains est facteur d’identité pour les habitants », que « le risque d’inondation est fortement marqué », que « le Pays de Retz est cependant très peu boisé, et [que] le bocage a beaucoup diminué ».

Que faire, quand les politiques promettent des choses et favorisent l’inverse ? Comment se sentir en sécurité quand des votes protègent puis lèvent les protections tour à tour ? Comment ne pas être en colère quand les politiques publiques incitent les citoyens à la sobriété en leur mettant sous le nez leur responsabilité personnelle, et qu’elles laissent les entreprises privées disséminer les ressources naturelles et se laver de toute responsabilité à propos des impacts engendrés ?

Dans ces incohérences et ce manque de sens du bien commun, je suis défavorable aux projets de cette double enquête publique.

Contribution n°72 (Mairie de Saint-Colomban)

Par M. Yannick AIRIAU
Déposée le 20 septembre 2024 à 09h00
Merci de prendre en compte les éléments en pièce jointe.

Contribution n°71 (Mairie de Saint-Colomban)

Par M. Didier BARREAU
Déposée le 18 septembre 2024 à 09h45
Merci de prendre en compte les éléments en pièce jointe.

Document joint


Contribution n°70 (Mairie de Saint-Colomban)

Par Jeanne BLANCHET Solange GUILBAUD Sylvie BRENELIERE Christiane PADIOLEAU
Déposée le 18 septembre 2024 à 09h00
Merci de prendre en compte les éléments en pièce jointe.

Document joint


Contribution n°69 (Web)

Par Association "La tête dans le sable"
Déposée le 20 septembre 2024 à 12h50
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Nous revenons vers vous car il nous semble important de vous rapporter les propos de M. le Maire [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Nous revenons vers vous car il nous semble important de vous rapporter les propos de M. le Maire de Saint-Colomban dans la presse de mercredi (voir ci-joint article OF) et aussi, à cette occasion, de vous poser ou rappeler certaines de nos questions.

L’article précise donc les points suivants :

- 1 : « L’abandon du projet Lafarge » : pourtant le dossier mis à enquête publique porte à notre connaissance qu’il a été « reporté » (voir réponse GSM à la MRAe). Ce point est loin d’être anecdotique puisqu’il place le projet présenté par GSM dans un contexte complètement différent. En effet, s’il n’y a qu’un report, il y a maintien du projet Lafarge, avec tout ce qu’il convient de considérer à terme comme impacts cumulés. Cette approximation pourrait nuire à une bonne compréhension de la situation globale.
=> Pour mémoire, nous remettons en pièce jointe la carte globale des projets envisagés.

- 2 : Que « l’abandon » de Lafarge et la baisse de production de GSM à 250 000 tonnes aura pour conséquence d’aller chercher le sable à Vritz « cela représente 8000 camions par an, équivalents à 840 000 tonnes de CO2 » ajoute le Maire.
Outre le fait qu’il n’y a aucune précision concernant les 8000 camions ni sur le fait d’aller prendre du sable à Vritz pour l’emmener à St-Colomban, le résultat présenté concernant les émissions de CO2 est totalement erroné.
En effet, regardons dans un 1er temps l’ensemble des émissions de gaz à effet de serres (GES) des transports poids lourds en France : il était de 28,6 Millions de tonnes (chiffres 2022 du ministère de la transition écologiquehttps://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-transports-2022/19-emissions-de-gaz-a-effet#:~:text=Part%20des%20secteurs%20dans%20les%20%C3%A9missions%20de%20gaz%20%C3%A0%20effet%20de%20serre&text=En%202020%2C%20les%20transports%20sont,en%20repr%C3%A9sentaient%2031%2C1%20%25), voir graphique « émissions de GES des modes de transport »).
=> Les émissions de GES émises par ces « 8000 camions » représenteraient donc à eux seuls près de 3% de l’ensemble du transport poids lourd en France ! Impossible donc…

Nous avons alors refait le calcul, que nous vous détaillons dans le document joint.
Notre conclusion : si on conserve l’hypothèse des 8000 camions sur un transport de 170km aller/retour Vritz/St-Colomban (hypothèse donc surévaluée et même irréaliste), on obtient un total annuel d’un peu plus de 2500 tonnes d’émissions de CO2 ! Nous sommes très très loin des 840 000 tonnes annoncées.

Pour une bonne compréhension de la globalité de la situation, rappelons au passage que les maisons ne sont pas faites qu’en sable. Pour celles qui sont en béton ou parpaings, il faut ajouter du ciment, beaucoup de ciment…
Reprenons alors notre calculette : on garde cette même hypothèse des 8000 camions, à raison de 12 tonnes / camion cela représente donc près de 100 000 tonnes de sable. Il faudra y ajouter du gravier, de l’eau et, sur cette base, environ 30 000 tonnes de ciment.
Chaque tonne de ciment émet environ 850kg (0,85t) de CO2 dans l’atmosphère (page 90 du livre « béton, enquête en sable mouvants », jointe)...
=> Notre calculette affiche donc au final 25 500 tonnes d’émissions de CO2 !

Comme nous l’avons indiqué dans la contribution n°29 (et son doc joint), nous sommes donc bien sur un rapport de 1 à 10 à minima, entre transport du sable et émission de GES du ciment. Autrement dit : l’arbre des émissions de CO2 du transport du sable, cache la forêt de celles du béton. Le sable est une ressource non renouvelable et le ciment, par son principe même et quelles que soient les énergies utilisées pour le fabriquer, est donc très fortement émetteur de GES.

De nouvelles extensions des carrières, que ce soit à Saint-Colomban, Grand-Auverné, Soudan ou St-Sulpice-des-Landes (qui ne sont que les seuls exemples du 44 des projets actuels de carrières de sable), participeront donc à prolonger ce système globalement nocif.
Ne conservons donc le sable, matériau précieux, que pour les usages essentiels !

Mais au-delà de l’extraction du sable, les carrières sont aussi pour les industriels une belle opportunité de déposer des « déchets inertes ». Le 2ème extrait joint du livre « enquête en sables mouvants » montre à partir de l’exemple de l’entreprise Orllati en Suisse, l’intérêt des carrières à générer de l’extraction, pour profiter ensuite de l’opportunité d’avoir des trous pour y enfouir les déchets de chantier, en particulier ceux de bâtiment à l’obsolescence programmée.
Ce principe est officiellement appelé en France « valorisation ». Il permet dans notre pays de satisfaire aux règles européennes sur ce sujet.

La particularité à Saint-Colomban, c’est que ces « déchets inertes » vont baigner définitivement dans la nappe phréatique des affluents du lac de Grand-Lieu !

Cela nous amène à ces questions pour lesquelles nous ne trouvions pas de réponse dans le dossier :
- D’où proviennent géographiquement les déchets qui seront « valorisés » et quelles sont les émissions de GES qui découleront de leur transport ?
- Les prix pratiqués pour l’enfouissement définitif des déchets inertes sont-ils à la hauteur de ce qui est décrit dans le livre, à savoir 30€/m3 ?

Il conviendrait donc de prendre dès aujourd’hui de nouvelles orientations. Les carriers auraient déjà dû changer de cap il y a 25 ans, quand ils ont promis qu’ils ne s’étendraient pas à Saint-Colomban. Au lieu de cela il mettent aujourd'hui la pression sur tout un territoire pour prolonger leurs pratiques encore un peu, et puis encore un peu et peut-être encore un peu…

Mais jusqu’où ?

3- Autre point : le Maire laisse à penser par ailleurs que la baisse du tonnage demandé par GSM s’est faite à la suite d’une négociation (« le dossier actuel a été revu à la baisse par rapport à 2022 »). En fait elle est simplement due aux circonstances économiques actuelles. Comme en 2012 pour GSM qui a demandé de passer de 300 000 à 500 000 tonnes ou Lafarge en 2018 qui a demandé de passer de 350 000 à 420 000 tonnes, demain GSM demandera une augmentation de tonnage si son commerce l’exige, tout simplement.

Aussi, cela repose notre question de la contribution n°29 (voir son doc joint en page 5) : quelle est la destination précise du béton fabriqué avec le sable de St-Colomban ? Quels sont les engagements réels et pérennes de GSM sur son « utilisation locale », comme le laissent à penser les interventions entendues depuis le début de ce projet?

Vous savez que la position du Maire sur des sujets aussi complexes est importante, en particulier dans une commune rurale où tout le monde le connait. Dans le cadre d’une enquête publique où le dossier à consulter est particulièrement conséquent et contient une quantité énorme d’informations, ses déclarations dans la presse pourraient être celles qui resteront dans les têtes, au mépris des informations du dossier et des véritables questions de fond qui se posent (enfin !) à cette occasion.

L’enquête publique concerne en particulier la mise en compatibilité du PLU dont le Maire a la charge. Il doit donc rester dans un rôle de neutralité. Il doit être, avec vous, le garant de son bon déroulement. Ses déclarations ici ne le permettent vraiment pas.

Nous tenions à vous en faire part afin que vous preniez les bonnes dispositions en conséquence. Dans le cas où aucun démenti ne serait publié dans les délais les plus brefs, nous demanderons bien sûr un droit de réponse dans la presse.

Nous restons bien sûr à votre disposition
Recevez nos sincères salutations

Contribution n°68 (Web)

Anonyme
Déposée le 19 septembre 2024 à 16h32
Nous avons acquis notre propriété riveraine de l'actuelle site l'exploitation de la sablière GSM. Ce qui nous avez rassuré, au moment [...]
Nous avons acquis notre propriété riveraine de l'actuelle site l'exploitation de la sablière GSM. Ce qui nous avez rassuré, au moment de l'achat, et après s'être renseignés est que le PLU n'était pas modifiable donc pas d'extension envisageable..

Nous subissons certains jours et de façon régulière le bruit incessant de l'extraction et de remblaiement, parfois très matinale!!

Nous subissons également les nuisances des poussières , sur nos véhicules, mobiliers de jardins, linge qui sèche en extérieur etc...
Cet été de la terre transportée par des tracteurs pour le remblaiement s'est déversée sur la route départementale (salissures sur les voitures, danger pour les deux roues)

L'impact de la dévalorisation immobilière...

D'un point de vu plus globale; comment est-il possible d'autoriser de détruire toujours plus l'espace naturel: les forêts, bosquets, haies, habitats de la faune ? Sachant que les dégradations liées à l'extension seraient irréversibles.

La commune du nord de Saint-Colomban est déjà largement défigurée par les industriels (maraîchage et sablière)!


Je suis contre l'extension de la sablière!

Contribution n°67 (Web)

Par didier couëron
Déposée le 19 septembre 2024 à 16h27
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je me rappelle d’une réunion qui a eu lieu à st Colomban dans les années 2000, au moment où les [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je me rappelle d’une réunion qui a eu lieu à st Colomban dans les années 2000, au moment où les maraîchers commençaient à s’accaparer les terres de st Colomban.

la carrière de sable avait, à cette époque commencée à sucer le sable près du village « Les Gardes » .
C’était ,avaient-ils dit, une petite carrière proche de Nantes qui ne s’étalerait pas beaucoup, nous les avions cru ,
A cette réunion participaient les nouveaux maraîchers qui commençaient leur travail de destruction des terres. Il y a eu ce jour là, entre autre, deux questions posées dans le public qui auraient dû nous alerter :
- question 1 : Pourquoi venez vous faire du maraîchage à St Colomban ?
Réponse : Parce qu’il y a du sable et de l’eau,
- question 2 : Que ferez vous lorsque vous aurez épuisé les ressources en eaux et en sable ? Réponse :Nous irons ailleurs.

Aujourd’hui la question ce pose toujours, la différence est qu’ils ont pris le pouvoir de décision et que rien ne semble pouvoir les arrêter.

Comment est il possible que des terres réservées à l’agriculture, d’un coup de baguette magique se retrouvent déclassées avec la possibilités de creuser et s’étendre toujours plus.

Comment est il possible d’affirmer qu’il n’y aura pas de conséquence sur la bio diversité, sur les réserves en eau, la nappe phréatique, ou sur le lac de Grand Lieu ?

-Tout est lié, le lac de Grand Lieu vit parce qu’il y a des bassins versants, des nappes souterraines, des rivières Etc… si nous touchons, dévions, canalisons un lieu, l’impact ce ressent à des kilomètres.

Pour exemple : lorsque l’assainissement collectif à été mis en place dans nos communes, des puits n’avaient plus d’eau du jour au lendemain ?
La raison est qu’ en creusant les tranchées, des veines qui alimentaient les puits on été coupées, et l’eau est parti ailleurs,

-Que se passera t il si les 400 hectares de terres agricoles sont modifiées en carrières ?
-Qui sera responsable si le lac de Grand Lieu s’assèche, ou que les puits, mares et autre disparaissent ?
-Devont nous continuer la marche en avant avec toujours plus de destruction pour le profit de quelques multinationales ?

Si j’ai bien compris 30 % du sable va directement chez les maraîcher si nous comparons ce chiffre avec ce que la France jettent comme fruits et légumes par an ; il est comparable 30 %.
Si nous consommions mieux, si chaque années 3 millions de tonnes fruits et légumes n’étaient pas jetés, nous pourrions peut être économiser du sable.
Ce serait un début.

Pour ces raisons je suis contre ce projet d’extension des carrières.

Contribution n°66 (Web)

Anonyme
Déposée le 19 septembre 2024 à 11h06
Monsieur le commissaire enquêteur,

je me pose quelques questions sur le remblaiement actuel et futur des excavations résultant de [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,

je me pose quelques questions sur le remblaiement actuel et futur des excavations résultant de l’exploitation des carrières de sable et je n’ai lu, dans l’étude d’impact, aucune description du processus de réception et de remblaiement.

Lorsqu’un camion décharge son chargement destiné au remblayage, je n’ai vu aucune précision sur la personne devant opérer la réception et le contrôle visuel de conformité des déchets, dans la liste des personnels de la sablière p.18 de l’étude d’impact.

De plus, je n’ai vu aucune mesure statistique sur ces contrôles :
- combien de chargements ont-ils été refusés par l’employé contrôleur (pourcentage) ?
- combien de temps est consacré à ce processus en tenant compte aussi des tâches administratives ?
- quel est le coût pour l’entreprise, d’un chargement refusé ?
- quelles sont les raisons pour lesquelles les chargements ont été refusés (statistiques) ?

Il me semble que ce sujet du remblaiement n’est pas abordé dans l’étude d’impact et que, sur ce plan, celui-ci manque de transparence, alors que ces déchets du BTP « valorisés » en tant que remblai, seront au contact direct de la nappe phréatique.

Je vous remercie pour les réponses que vous pourrez apporter sur ce sujet.

Contribution n°65 (Web)

Anonyme
Déposée le 19 septembre 2024 à 09h43
Je suis pour limiter l'impact sur l'environnement et bien sûr pour encourager le circuit court !Sauf erreur de ma part, pas de sable, [...]
Je suis pour limiter l'impact sur l'environnement et bien sûr pour encourager le circuit court !Sauf erreur de ma part, pas de sable, pas de BTP.
Oui pour l'extension !!

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