Les contributions

Contribution n°64 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 19h26
De garder cette sablière aux abords de Nantes est un atout pour beaucoup de choses.
1:qui dit plus près de Nantes dit moins de camions [...]
De garder cette sablière aux abords de Nantes est un atout pour beaucoup de choses.
1:qui dit plus près de Nantes dit moins de camions a rouler que d'aller chercher le sable sur d'autre site et beaucoup plus loin.
2: avec l'expension démographique de Nantes et périphérie il y a de plus en plus de construction ( maison, immeuble, futur CHU etc ...).
3: la sablière fourni les maraicher qui nous fournissent en légumes et autres.
4: la sablière fait travailler les commerçants des alentours aussi sans compter le personnel qui y est aussi.
Pour ma part je pense que le maintien d'une sablière est indispensable car n'oublions pas que nous le voulions ou pas nous avons tous besoin de sable et gravier.

Contribution n°63 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 17h57
Monsieur,
Je lis, p.235 de l’étude d’impacts : « Une procédure de modification de ce dernier est en cours, approuvée par les habitants [...]
Monsieur,
Je lis, p.235 de l’étude d’impacts : « Une procédure de modification de ce dernier est en cours, approuvée par les habitants de la commune qui ont été consultés par un vote réalisé le 09/01/2022. »
Savez-vous que les porteurs du projet actuel ont très clairement dit, lors de ce qu’ils ont appelé une « réunion publique », que le projet se ferait quelque soit le résultat de ce référendum ?
Et certes, ils n’ont pas tord, un référendum, on le sait bien, les élus le suivent… ou non !
Et un référendum pour lequel on ne peut pas faire de procuration… a-t-il une valeur absolue… ou relative ?
Sachant cela, porterez-vous une importance à ce vote dans l’établissement de votre avis ?
Pour ma part, je suis fermement opposée à ce projet. Qu’ils obtiennent un droit pour exploiter un peu plus longtemps les parcelles qu’ils ont déjà détruites, pourquoi pas, au point où on en est… mais une extension, certainement pas !
En vous souhaitant, malgré tout, une belle procédure d’enquête publique, je vous prie de recevoir mes salutations les meilleures.

Contribution n°62 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 17h53
Monsieur le commissaire enquêteur,
au paragraphe « IV.3.4.1.3 INCIDENCE SUR LES OUVRAGES VOISINS » de l’étude d’impact, le bureau [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,
au paragraphe « IV.3.4.1.3 INCIDENCE SUR LES OUVRAGES VOISINS » de l’étude d’impact, le bureau d’étude prédit qu’il n’y aura que peu d’incidences sur les ouvrages voisins de la sablière pendant l’exploitation et que les niveaux seront sensiblement similaires dès la remise en état réalisée.
1/ Ces prédictions prennent-elles en compte les conséquences de l’évaporation des eaux des plans d’eau ainsi que l’accélération fortement probable de cette évaporation du fait du réchauffement climatique ?
2/ Comment se fait-il que de nombreuses problématiques de puits et de mares asséchés soient remontées lors de l’exploitation actuelle des sablières (GSM et Lafarge confondus – les carriers ont d’ailleurs reconnu leur activité comme étant la cause de ces problématiques) et que la poursuite de cette activité ne soit plus considérée comme un problème dans l’étude d’impacts ?
3/ Les problématiques des puits et mares asséchés avaient-ils été prévus dans l’étude d’impacts des sablières actuellement en activité ?
Je n’ai pas confiance dans les résultats annoncés (l’étude d’impact ne serait jamais sortie telle quelle si elle n’allait pas dans le sens du porteur de projet), et le principe de précaution va dans le sens d’une opposition à cette extension. Je suis donc opposée au sujet de cette enquête publique.

Contribution n°61 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 15h34
Concernée par l'écologie, je ne souhaite pas voir l'extension de la société GSM avec l'accaperement d'une ressource qui devrait être [...]
Concernée par l'écologie, je ne souhaite pas voir l'extension de la société GSM avec l'accaperement d'une ressource qui devrait être public.

Contribution n°60 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 15h29
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Je suis également opposé au projet de renouvellement et d’extension de cette sablière à Saint-Colomban. [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Je suis également opposé au projet de renouvellement et d’extension de cette sablière à Saint-Colomban. A partir du moment que ce projet n'existera plus, nous accueillerons inévitablement et rapidement des investisseurs en production maraichère pour ce couloir allant de la départementale 178 à la D63.
Grace à un business plan adapté, rapide et nécessitant beaucoup moins de formalités, l'utilisation de cette plaine de quelques kilomètres carré deviendra un lieu de production ideal de légumes.
Merci à tous les contributeurs affirmant leur oppositions à l'extraction de sable et qui par leurs nombreuses actions passées et futures d'offrir à tous ces villages ce qu'ils appréhendent.
Merci Monsieur le Commissaire de prendre en compte cette réflexion.

Contribution n°59 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 12h22
Monsieur le Commissaire,
Page 190, sur les poussières, l’étude d’impact oublie les effets des poussières sur la santé. Celle des travailleurs [...]
Monsieur le Commissaire,
Page 190, sur les poussières, l’étude d’impact oublie les effets des poussières sur la santé. Celle des travailleurs est une chose, a priori réglementée par le code du travail qui prévoit, du fait de la proximité directe des travailleurs, des mesures de protection variées. Celle des riverains en est une autre, beaucoup plus difficile à suivre car ils sont impactés indirectement (ils sont plus éloignés) et ne sont protégés par aucun organisme. Un article de mars 2024 (hyperlien : https://www.sudinfo.be/id812108/article/2024-03-24/des-riverains-enfumes-par-des-nuages-de-poussiere-cancerigene-rebecq-protege-les) fait état des difficultés des riverains à faire reconnaître, même lorsque c’est flagrant et directement impactant sur le plan de la santé publique, les impacts dus aux poussières industrielles de zones voisines de leurs habitations. La situation des riverains de GSM n'est pas aussi grave, il me semble, que celle des habitants concernés pas le projet de l'article mis en hyperlien, mais les effets des poussières sur la santé, à doses plus réduites, mais sur un temps long, sont plus pernicieux, mais bien présents.
Et concernant les mesures de suivi : - les points de suivis sont très largement insuffisants du fait de la taille de l’exploitation ; - un aménagement est demandé pour réduire les suivis. L’idée, pourtant, c’est de réduire les risques et non de réduire les suivis ! La précaution prévalant sur toutes les questions de sécurité et de santé publique, il ne me semble pas admissible que seuls des contrôles annuels des poussières soient établis, notamment au vu des poussières déjà occassionnées dans les environs, bien plus présentes que ce que le dossier le présume.
Les poussières n'étant pas les seuls impacts négatifs et les bénéfices d'un tel projet n'étant pas compréhensibles pour moi, je me positionne contre cette demande d'extension.
Je vous remercie de tenir compte de ces remarques pour formuler votre avis.

Contribution n°58 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 11h47
Bonjour,
Je rajouterais à la contribution 56, que l'anonymat permet que les propos soient entendus en toute neutralité. Ce qui compte, [...]
Bonjour,
Je rajouterais à la contribution 56, que l'anonymat permet que les propos soient entendus en toute neutralité. Ce qui compte, ce n'est pas qui parle, mais ce qui est dit.

Contribution n°57 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 11h43
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
en tentant de me renseigner sur le béton, je suis tombée sur cet article d’un amoureux du béton :
https://lundi.am/A-mour-be-ton.
On [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
en tentant de me renseigner sur le béton, je suis tombée sur cet article d’un amoureux du béton :
https://lundi.am/A-mour-be-ton.
On ne sait pas qui est cette personne qui écrit ni d’où elle parle, mais son article raisonne bien en moi... Comme il le dit, oui, le béton a bien été nécessaire à une certaine époque, mais ce qui était vrai à un moment donné ne l’est pas forcément par la suite, et si « tout le monde déteste les bétonneurs ! », comme il le dit, alors peut-être faut-il changer notre manière de fonctionner…
Le 8ème paragraphe est révélateur d’un système dans leque nous semblons englués. La raison de cette « asphyxie » ? L’économie. Mais faut-il choisir l’économie au détriment des citoyens, de leur bien-être, de leur épanouissement ?
Le 10ème paragraphe nous rappelle que pourtant, des alternatives existent, qui sont porteuses de savoir-faire, d’emploi, de sens, de beauté, de praticité, de culture, d’adaptation, de profit au plus grand nombre (financier, social, environnemental). L’industrie du béton, et donc du sable -indissociables-, est préjudiciable socialement, environnementalement et économiquement au bien commun.
Plus loin, et très justement, ce sont les organisations qui ont entre leurs mains l’industrie du béton qui sont mises en lumière. Car oui, du sable et du béton, on peut en avoir besoin. Lorsque la matière est partagée par de multiples petites unités, on peut encore avoir le sentiment que les entreprises honnêtes et humaines répondent à des besoins pondérés. Lorsque les entreprises en revanche ont un quasi monopole du secteur avec les pouvoirs financiers associés, alors il me semble que l’intérêt du chiffre d’affaire est l’objectif principal de ces entreprises, quel qu’en soit le coût environnemental, social et même financier car ils jonglent avec des chiffres qui sont au-delà de notre entendement et qu’ils détiennent d’assez bon lobbyings.
Je m’oppose à ce projet et vous prie de prendre aussi en compte le plan sociétal et systémique dans lequel il s’inscrit.

Contribution n°56 (Web)

Anonyme
Déposée le 18 septembre 2024 à 11h25
Monsieur le commissaire enquêteur,

Ayant participé, en juillet dernier, à l’enquête publique concernant la demande de permis de construire [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,

Ayant participé, en juillet dernier, à l’enquête publique concernant la demande de permis de construire pour les Grands Abris Plastiques Biodeas, dans la commune de Saint-Colomban, je me permets de porter à votre connaissance la réflexion que j’avais faite à la fin de cette enquête sur la notion d’anonymat.

Cela me semble, cette fois-ci, plus pertinent de la proposer dans les débuts de l’enquête publique, compte tenu du préjugé défavorable que renvoie cette expression sous anonymat d’un avis, quel qu’il soit.

J’en prendrai pour exemple, l’article passé dans le journal Ouest-France, le 29 juin dernier, dans lequel cet anonymat était fustigé, au prétexte que cela permettrait à « certains d’écrire plusieurs fois. »

Or, vous en êtes garant Monsieur Lafage, le commissaire rattaché à une enquête publique ne tient compte distinctement des observations que si les questions abordées d'une contribution à une autre sont différentes et argumentées, qu’elles soient déposées sous anonymat, sous pseudo ou sous le patronyme de son dépositaire et quel que soit le nombre de contributions déposées par une même personne.

Cet anonymat n'est dans tous les cas pas un gadget, c'est même un outil indispensable à la démocratie car il permet à des personnes pouvant être potentiellement « en danger » dans le cadre d'un projet (par exemple, les salariés d'une entreprise faisant l'objet d'une enquête publique) de s'exprimer en toute liberté.

La liberté, faut-il le rappeler ici, est bien un fondement de notre République et donc de notre démocratie.

Ici, à Saint-Colomban,, il y a de telles tensions autour de l'extension des sablières et du développement du maraîchage industriel que cet anonymat est quasiment une condition sine qua non à l'expression libre, c’est-à-dire, à l’expression démocratique.

Ne pas le reconnaître est donc, quelque part, un déni de démocratie.

Lorsqu'on entend des termes comme « écoterroristes », y compris prononcé localement par des élu.e.s, pour disqualifier des habitants de la commune qui défendent leur environnement, la qualité de vie et le devenir de leur territoire pour le bien de tous, cela montre l'ambiance générale et la légitime réserve que certains ou certaines mettent à publier leur nom dans cette enquête publique.

Lorsque ces mêmes habitants, qui prennent sur leur temps personnel et sur celui qu'ils devraient consacrer à leur famille pour se battre contre des projets destructeurs de leur environnement proche, sont traités du même terme d'écoterroristes, voire de « bobos-opposants » comme on a pu le lire dans une contribution à la présente enquête, ce n'est pas seulement dommageable pour la démocratie et le dialogue, mais irresponsable parce que ces injures se trompent de cible : pourquoi ne pas regarder les choses telles qu'elles sont en s'attaquant, non pas aux citoyens qui tentent de protéger leur lieu de vie et l'avenir de leurs enfants, mais aux acteurs de cette destruction sans fin, qui pour le coup, sont, sinon des écoterroristes, pour le moins des « écocidaires » ?

De ce fait, étant résolument contre ce projet, vous comprendrez, Monsieur le Commissaire enquêteur, qu'il me semble préférable de garder l'anonymat pour ne pas exposer ma famille ou moi-même à toutes ces tensions ambiantes.

J’espère que ces remarques sur ce principe démocratique permettront à des personnes, qui hésiteraient à déposer une contribution en leur nom propre, à le faire en toute liberté.

Bien cordialement

Contribution n°55 (Web)

Par Pierre Douville
Déposée le 18 septembre 2024 à 10h54
Je faisais partie de l’équipe municipale de Saint–Colomban lorsque les projets de sablières (Lafarge, puis GSM) se sont concrétisés [...]
Je faisais partie de l’équipe municipale de Saint–Colomban lorsque les projets de sablières (Lafarge, puis GSM) se sont concrétisés au début des années 2000. A l’époque, le consensus qui prévalait chez une majorité d’entre nous était le suivant : « la commune a la chance de disposer d’un gisement de sables et graviers, qui peuvent être utiles pour différents usages indispensables dans la région proche. Jusqu’à présent ces matériaux proviennent d’autres lieux (sables marins, sable de Loire, diverses sablières terrestres…). Il ne nous paraît pas équitable que ce soient toujours les mêmes lieux extérieurs qui soient impactés pour répondre à nos propres besoins. Prenons à notre tour notre part, pour une surface et une durée limitée, qui ne défigurera pas trop le nord de la commune. Et ça s’arrêtera là»
Il me semble bien que les porteurs de projet s’étaient engagés dans ce sens (on devrait pouvoir le retrouver dans les archives). Naïvement, nous les avons crus.
Or, non seulement on voit que les projets d’extension sont sans limite tant qu’il reste une tonne de matériaux à extraire dans le gisement, mais que plus ça va vite, mieux c’est : Lafarge et GSM avaient dit qu’ils mettraient 30 ans pour extraire les granulats : ils ont mis beaucoup moins. Où sont les efforts de modération et de sobriété qu’ils auraient pu faire pour ne pas gaspiller aussi vite cette précieuse ressource ?
Comment comprendre qu’une vingtaine d’années plus tard, tout cela soit oublié, notamment par une majorité des élus du PETR (qui gère le SCOT) et de la commune (qui gère le PLU) ? Comme si, après avoir accepté au début, par souci d’intérêt général et partagé, de prendre une part limitée du fardeau, on avait été happés par une machine infernale qui ne s’arrête plus et qui ne revient plus en arrière : puisque vous avez accepté un peu, on va rester chez vous jusqu’au bout et on va tout vous prendre !
Vous comprendrez donc, Monsieur le Commissaire enquêteur, que ma confiance envers les porteurs de projet soit fortement mise à mal, et que je m’oppose à cette extension.

Apportez votre contribution à cette enquête publique : Déposer une contribution

Apportez votre contribution

Déposer un avis sur le registre dématérialisé de cette enquête publique est simple, sécurisé et si vous le souhaitez anonyme.

Il vous reste encore 4 jours.

Déposer une contribution