Les contributions

Contribution n°53 (Web)

Anonyme
Déposée le 17 septembre 2024 à 18h28
Bonjour,
Je viens de lire l’article relatif à la contribution n°51. Les remarques me semblent justes sur le besoin exagéré de sable [...]
Bonjour,
Je viens de lire l’article relatif à la contribution n°51. Les remarques me semblent justes sur le besoin exagéré de sable mentionné dans le projet déposé par GSM justifiant les quantités demandées à l’extraction. J’ajouterais que si la crise du BTP est bien là, il n’est pas nécessaire de mettre le secteur sous perfusion. Je ne comprends pas pourquoi M. Bertin a tant besoin de constructions neuves. La crise du BTP a des choses à nous dire, écoutons-là : si l’accession au logement est si compliquée, la gourmandise des bailleurs pourrait aussi être questionnée ; des projets d’habitats légers sont de plus en plus en vogue mais sont régulièrement rejetés, autorisons-les (encadrons les questions techniques et environnementales si besoin) et facilitons-les ! ; le secteur des habitats légers favorise des emplois qualifiés et ces types d’habitats s’intègrent beaucoup mieux dans l’environnement et la société que les habitats en dur, et on favoriserait ainsi l’accession à la propriété à des budgets beaucoup plus réduits en gardant la possibilité de mouvements géographiques aujourd’hui très répandus (sans compter la réversibilité des terrains accueillant des habitats légers). On ne pourra de toute façon pas toujours construire du neuf, d’abord parce que la ressource en sable est finie, et ensuite car l’artificialisation des sols a ses limites également. Si GSM trouve son activité indispensable (p.179), de nombreuses alternatives au sable dans la construction prouvent le contraire, de même que le maraîchage paysan. Je suis donc totalement contre ce projet de GSM qui n’oriente en aucun cas la société vers les changements tant attendus par la population et tant promis par les élus...

Contribution n°52 (Web)

Anonyme
Déposée le 17 septembre 2024 à 13h14
Bonjour,
A la page 141 de l’étude d’impact, je vois que les opérations de décapage seront effectuées en dehors des périodes pluvieuses. [...]
Bonjour,
A la page 141 de l’étude d’impact, je vois que les opérations de décapage seront effectuées en dehors des périodes pluvieuses. Pourrait-on avoir une définition plus précise de « périodes pluvieuses » ?
Je crains en effet que ce terme désigne une période de l’année « habituellement » pluvieuse (comme l’automne), mais que si la pluviométrie que nous avons vécue ces derniers temps venait à se renouveler, les travaux ne soient pas pour autant ralentis (voir complètement à l’arrêt) ; le cas échéant, cette mesure de réduction ne serait que de la poudre aux yeux…
Je suis quoiqu’il en soit opposée à ce projet car complètement destructeur des sols pour un bénéfice qui ne sera que financier et pour de déjà (trop) grosses entreprises. Si cette extraction venait alimenter de vrais besoins non substituables pour la communauté, alors, peut-être, trouverais-je l’entreprise acceptable, mais c’est loin d’être le cas.

Contribution n°51 (Web)

Anonyme
Déposée le 17 septembre 2024 à 12h31
Le résumé non technique de l’enquête publique mentionne que le projet est motivé par un besoin de logement et de structures lié à [...]
Le résumé non technique de l’enquête publique mentionne que le projet est motivé par un besoin de logement et de structures lié à l’évolution démographique départementale. Il me semble pourtant que ce secteur traverse aujourd’hui une phase difficile et que les besoins pourraient être bien moins importants dans les années à venir : du fait de l’inflation générale d’une part et d’autre part de par l’arrivée prochaine de l’application de la ZAN (qui à mon avis ne sera pourtant pas une mesure suffisamment efficace et satisfaisante).
Monsieur Patrick Bertin, maire de Saint Colomban, en a même appelé Elisabeth Borne l’an dernier (alors première ministre) a mettre en place des mesures pour remettre la construction en vogue afin de soutenir « les entreprises du BTP en mauvaise posture ». La première ministre avait effectivement reconnu que la période était difficile pour le secteur… (je mets l’article en question en pièce jointe + https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-colomban-44310/le-maire-plaide-pour-une-tva-a-10-sur-le-bati-c3994eb4-8921-11ee-a303-e87a233718ee).
Si le secteur est aujourd’hui en difficulté, ne faut-il pas lever le pied sur une extraction qui coûte déjà tant sur le plan environnemental, social et paysager ?
Je m’oppose à l’extension de la carrière GSM (d’autant plus qu’il faudrait pour cela remettre en cause la protection du bocage en supprimant les terres pérennes du PLU !). Pourquoi pas un renouvellement sur les terres aujourd’hui déjà exploitées, ça ne ferait pas plus de mal que ce qui avait été décidé en 2000 (ça durerait juste plus longtemps), mais arrêtons le désastre écologique qui ne répond pas à un réel besoin !

Document joint


Contribution n°50 (Web)

Anonyme
Déposée le 17 septembre 2024 à 12h16
Merci de ne pas dénaturer ce qui doit être maintenu préservé, et là encore sous couvert de profits, qui peuvent poser question, et [...]
Merci de ne pas dénaturer ce qui doit être maintenu préservé, et là encore sous couvert de profits, qui peuvent poser question, et dont le ratio bénéfice-risque reste peu probant à terme...

Contribution n°49 (Web)

Anonyme
Déposée le 17 septembre 2024 à 11h44
Monsieur le commissaire enquêteur,
p 262 de l’étude d’impact, dans le tableau « 7.4 La prévention des risques naturels prévisibles, [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,
p 262 de l’étude d’impact, dans le tableau « 7.4 La prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et nuisances de toute nature », il est écrit « Afin de préserver l’espace agricole pérenne, les projets de création ou d’extension d’activités liées au recyclage des matériaux, privilégient les sites délaissés ou en friche ».

En 2013, le PETR du Pays de Retz a approuvé dans le SCOT, le classement de l’espace foncier concerné par le projet d’extension de la carrière de sable de GSM (et par le projet d’agrandissement de la carrière Lafarge pour le moment reporté), en Espace Agricole Pérenne, ceci afin de pérenniser le foncier agricole et naturel et de valoriser les activités de chacun : agriculteurs, forestiers, naturalistes, faune sauvage et promeneurs.

Pour pouvoir permettre le projet actuel d’extension, le PETR du Pays de Retz vote en septembre 2022 une Dérogation aux Espaces Agricoles Pérennes.

Je trouve cela scandaleux, et on ne peut avoir que de gros doutes sur l’efficacité des « espaces agricoles pérennes » qui peuvent être si facilement remis en cause. Je n’accorde visiblement pas la même signification au mot pérenne que les élus qui ont voté ce changement !

Le document de GSM déclare devoir respecter les espaces naturels pérennes, mais si cela gêne, il suffit de déclarer des espaces pérennes en non pérennes ; c’est une mascarade intellectuelle !

Je suis contre ce projet qui bafoue les engagements pris.

Contribution n°48 (Web)

Par Annie
Déposée le 16 septembre 2024 à 19h28
Stop à l'artificialisation des terres, stop à l'extractivisme, stop à la goinfrerie de l'espèce humaine qui détruit son environnement [...]
Stop à l'artificialisation des terres, stop à l'extractivisme, stop à la goinfrerie de l'espèce humaine qui détruit son environnement et les habitats des autres animaux. La natalité baisse,(bonne nouvelle !) donc on devrait avoir moins besoin de béton, de centres commerciaux et d'architecture laide style cage à poules et lapins.
Je suis opposée à cette extension de carrière pour des raisons de bon sens environnemental et de préservation des zones humides qui rendent de grands services lors des événements dus au chaos climatique.

Contribution n°47 (Web)

Par François
Déposée le 16 septembre 2024 à 19h01
Contre cette extension abusive

Contribution n°46 (Web)

Anonyme
Déposée le 16 septembre 2024 à 18h51
Je suis opposé au projet de renouvellement et d’extension de sablière à Saint-Colomban.

Ces dernières années, des périodes de sécheresse [...]
Je suis opposé au projet de renouvellement et d’extension de sablière à Saint-Colomban.

Ces dernières années, des périodes de sécheresse ont lieu de plus en plus fréquemment dans la région. Ce qui a amené le préfet de Loire Atlantique à prendre des arrêtés « sécheresse ».

Par exemple, en 12/08/2024 : Nouvel arrêté de restriction des usages de l'eau dans le Sud du Département
https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Secheresse/Historique-2024/Arrete-de-restriction-des-usages-de-l-eau-dans-le-Sud-du-Departement
Trois arrêtés ont été pris durant l’été 2024 et ont été de plus en plus restrictifs.

En 07/07/2023 : Nouvel Arrêté cadre sécheresse départemental et nouvel arrêté de restriction des usages de l'eau dans le Sud du département
https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Secheresse/Historique-2024/Nouvel-Arrete-cadre-secheresse-et-nouvel-arrete-de-restriction-des-usages-de-l-eau

Article de Ouest-France du 05/09/2024 :
https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/penurie-d-eau/malgre-la-pluie-pourquoi-des-restrictions-deau-dans-le-sud-de-la-loire-atlantique-be5ff63e-6b82-11ef-87ff-6b83746dd621

Les restrictions s’appliquent aux eaux de surface et à leurs nappes d’accompagnement (incluant les forages et retenues d’eau connectés au cours d’eau ou à sa nappe d’accompagnement).

Aussi, ce projet de renouvellement et d’extension de sablière à Saint-Colomban, qui fragilise la nappe phréatique (d’accompagnement de la Logne, de l’Ognon, du lac de Grand Lieu, …) en la mettant à nu et en y extrayant du sable humide, me semble en contradiction avec la grande réactivité des cours d’eau locaux.

Contribution n°45 (Web)

Par Jean-Pierre et Chantal
Déposée le 16 septembre 2024 à 18h09
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je lis dans l’étude d’impact au paragraphe « II.2.2.2 PARAMETRES CLIMATIQUES », que « les données [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je lis dans l’étude d’impact au paragraphe « II.2.2.2 PARAMETRES CLIMATIQUES », que « les données moyennes statistiques sont calculées sur la période 1981-2010, les records sont établis entre 1945 et 2011 » et que « la fiche climatique et la rose des vents » sont disponibles dans leur intégralité en Annexe 1.

L’annexe 1 semble être une étude commandée à Météo France. Pour les moyennes, la période de référence est 1971-2000, pour les records, elle semble aller de 1945 à 2010, car l’année la plus récente relevée est 2006.
Je relève donc une erreur comme quoi les données moyennes ne sont pas calculées entre 1981 et 2010 comme annoncé dans l'étude d'impact, mais entre 1971 et 2000.
On peut d’ailleurs se demander pourquoi arrêter les statistiques à l’année 2000, alors qu’elles sont disponibles jusqu’à aujourd’hui.
D’autre part, on ne voit absolument aucune statistique d’évolution dans le temps de la température de la vitesse du vent … comme si le changement climatique n’existait pas !!!

De plus, l’étude concernant l’évaporation prend l’année 2003, comme année moyenne, sans aucune justification, pourquoi ?

Le porteur de projet semble quand même prendre en compte le changement climatique au paragraphe « IX.1. Vulnérabilité du projet vis à vis du changement climatique » p. 222.

Il est dit en début de paragraphe :
« Une augmentation de température moyenne de quelques degrés n’aura pas d’incidence sur l’exploitation du site en conditions normales. » Une augmentation de température moyenne de quelques degrés est un changement énorme. Comment peut-on dire que cela n’aura pas d’incidence sur l’exploitation du site ?
Cette phrase est énoncée sans faire référence à une quelconque démonstration. Permettez-moi de trouver cette assertion quelque peu péremptoire !
La suite du paragraphe se borne à dire que l’exploitant de la sablière respectera les arrêtés sécheresse pris par le préfet.

En prenant en compte des données climatiques plus récentes, j’ai essayé d’en déduire une évolution tendancielle, ce que ne fait pas le porteur de projet.
Sauf erreurs de ma part, de l’année 2000 à l’année 2044,
- la température maximum va passer de 34° à 40,91°,
- la température moyenne va passer en moyenne de 12,6° à 14,76°, soit une augmentation de 2,16°,
- le nombre de jours avec une température supérieure à 30° passera de 9 à 34,
- le nombre de jours avec une température supérieure à 25° passera de 36 à 102,
- le nombre de jours avec une température supérieure à 20° passera de 111 à 187.
- le nombre de jours de vent de vitesse supérieure à 57 Km/h passera de 24 à 64,5.

Dans les documents fournis, je constate qu’il y a des erreurs dans les données climatiques, qu’il manque des justifications et que le changement climatique n’est pas sérieusement pris en compte.
Ceci altère ma confiance dans l’étude menée et c’est pourquoi je suis contre ce projet de renouvellement et de l’extension de la carrière de la Grande Garde et de mise en compatibilité du PLU.

Document joint


Contribution n°44 (Web)

Par Bernard BOUTé
Déposée le 16 septembre 2024 à 17h43
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

cette enquête publique porte sur 2 sujets : l'extension de la carrière GSM, et la mise en conformité [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

cette enquête publique porte sur 2 sujets : l'extension de la carrière GSM, et la mise en conformité du PLU.
Cela représente une masse importante de documents à consulter. Il faut pouvoir y consacrer énormément de temps, d'autant plus lorsqu'il s'agit d' un public de non avertis. Et le délai imparti n'est que d'un mois.
Il me semble qu'un report de la date de fin d'enquête pourrait être utile à tous ceux qui souhaitent s'intéresser à la vie publique et à la vie de leur territoire.
De plus, dans les dossiers, le porteur de projet se permet d'affirmer certaines choses, sans plus d'explications ou d'arguments pour étayer ses propos. Par exemple, en page 5 de l'évaluation environnementale pour la mise en conformité du PLU, on peut lire que GSM est un acteur majeur du territoire, de par son empreinte sociétale et environnementale ; 49% de son chiffre d'affaires est affecté au financement d'actions de développement durable dans les domaines de la santé, la solidarité, les services publics, …
Il serait bon d'en savoir un petit peu plus. Quels sont les bienfaits apportés par GSM sur la santé des habitants de la commune de St Colomban ?
De la même manière, il est écrit dans l'étude d'impact environnemental de l'extension, que les carrières sont des corridors écologiques. Cela me paraît quelque peu exagéré.
Ce genre d'affirmations gratuites a t-il sa place dans une enquête publique ?

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