Contribution n°107 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 23h03
Des organisations très sérieuses comme le Conseil National pour la Protection de la Nature (CNPN), la Confédération paysanne ou encore l'ADEME sont contre le développement du photovoltaique au sol sur des terres forestière, agricoles ou naturelles et je vous invite à vous renseigner sur leurs raisons, que vous pouvez retrouver en pièce jointe à ce message.
Je suis contre le projet de centrale PV à CRESSIA.
Documents joints
Contribution n°106 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 23h02
Contribution n°105 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 22h33
Nous apportons un avis très défavorable à la demande de projet de construction d'une centrale photovoltaïque, laquelle porterait atteinte à des espaces naturels.
MILIEUX NATURELS ET FORESTIERS
Tout d’abord, nous nous interrogeons sur l’opportunité de cette implantation. En effet, l’Avis de la Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) mentionne, page 5/9, « la Zip se situe en zone naturelle et forestière « N » du règlement graphique du PLUi de Terre d’Émeraude Communauté, non compatible avec l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol. Cela interroge sur la démarche de concertation menée par le porteur du projet pourtant initiée en 2020 pour le choix du site d’implantation du projet. De plus, le PLUi prévoit dans son zonage « N » un sous-secteur « Npv », réservé à l’installation de centrales photovoltaïques au sol, toutefois les parcelles concernées par le parc de Cressia n’en relèvent pas.
En l’état, le dossier ne permet pas d’apprécier si les caractéristiques techniques du projet relèvent ou non des dispositions de l’arrêté du 29 décembre 2023 du ministère de la transition écologique et des collectivités territoriales (MTECT) pour la prise en compte des surfaces du projet dans le calcul de la consommation d’espace naturels, agricoles et forestiers (Enaf). »
Le projet est prévu dans un milieu forestier riche, selon l’avis de la MRAe :« Le projet nécessite la suppression de 1,5 ha de jeune chênaie-charmaie, travaux exemptés d’autorisation de défrichement au titre du Code forestier du fait d’un état boisé de moins de trente ans, et 2,5 ha de fourrés devront être débroussaillés pour l’implantation des panneaux ou pour l’entretien des pourtours du parc. Si ces milieux présentent de faibles enjeux en termes de productivité, ils sont en revanche caractérisés par des enjeux environnementaux importants »
Les enjeux sont qualifiés de « faibles en terme de productivité », ce qui signifie que la valeur d’un bois serait limitée à sa seule valeur commerciale ?
Il est regrettable que l’on oublie l’importance des milieux forestiers pour la biodiversité ainsi que les grandes capacités d’adaptation de la nature à l’heure du réchauffement climatique.
Détruire la forêt ou des fourrés pour y implanter des panneaux photovoltaïques au nom de l’écologie est un non-sens. Les arbres captent le CO2, faut-il le rappeler ?
De plus, les panneaux solaires réchauffent l’atmosphère, alors que la présence des végétaux indispensables à la biodiversité participent à refroidir l’air.
Par ailleurs, au cours de leur vie, les arbres auraient la capacité d’activer différents gènes afin de perdurer, comme le décrit Francis Hallé. Ce docteur en biologie et en botanique, ancien professeur de botanique à Montpellier, compte tenu de sa longue expérience d’études des forêts primaires entre autres, pose une hypothèse « pour tenir bon en cas de changement climatique….si le génome actuel n’est plus adapté au nouveau climat, l’arbre le met en sourdine et fait émerger un autre génome mieux adapté » (source, la vidéo « Un arbre tout neuf » https://www.youtube.com/watch?v=Vd0QWIG2Q_g )
Depuis 300 millions d’années, ils se sont adaptés à tous les changements climatiques.
GÉOLOGIE
Page 7/22 du résumé non technique, la nature du sol est précisée «La ZIP prend place sur une masse d’eau souterraine sédimentaire à l’écoulement libre et donc potentiellement sensible aux pollutions »
Ceci est confirmé page 5/9 de Avis de la MRAe, pointant des risques aggravés de pollution « De plus, les travaux de défrichement de secteurs boisés sont défavorables à la préservation de la qualité de l’eau, le projet se situant en secteur karstique. »
Rappelons que les terrains plantés d’arbres filtrent mieux les eaux de pluie qui vont alimenter les eaux souterraines.
Ce projet est donc fort malvenu à cet endroit.
PARCELLES A VOCATION AGRICOLE, PASTORALISME.
Ce dernier est évoqué page 8/9 de l’Avis de la MRAe « Le maintien d’une activité pastorale est également prévu pour conserver les habitats de prairies/pelouses (Na-R2). La mesure NA-R6 précise que les terrassements profonds seront évités dans les espaces entre les rangées de panneaux solaires afin de préserver les habitats existants entre les rangées de tables photovoltaïques et de maintenir la biodiversité des prairies/pelouses et les espèces qui y sont associées. »
Page 5/22 du résumé non technique, « Il (le projet) consiste en l’installation d’un parc photovoltaïque au sol », la notion de parc présentant le sujet de manière positive, notamment pour le pâturage d’animaux entre les panneaux. Or, la réalité est toute autre.
De « source paysanne », nous avons eu cette information en 2024, concernant un projet dans l’Allier :
« Ce que ne disent jamais les promoteurs, c'est que le taux de chargement à l'hectare sous un parc photovoltaïque est inférieur de près de moitié par rapport à la norme. Dans le secteur, le chargement moyen, c’est-à-dire le nombre de bêtes pouvant être nourri sur un hectare, est de 0,8 Unité Gros Bovin (UGB), soit une vache allaitante avec son veau. Il n'est plus que de 0,42 UGB avec les moutons sous un parc photovoltaïque. Il en résulte une perte de production significative qui est "généreusement" compensée par diverses opérations auprès du secteur agricole. »
L’article « Agrivoltaïsme : Paysans, notre métier n’est pas de produire de l’énergie » https://reporterre.net/Agrivoltaisme-paysans-notre-metier-n-est-pas-de-produire-de-l-energie exprime bien les ambiguïtés de ces projets.
Quant au déclassement éventuel des parcelles concernées, nous précisons que notre association est formellement opposée au changement de destination des parcelles.
En effet déclasser des zones naturelles ou agricoles pour les classer en zone NPV* est inacceptable alors que les toits de supermarchés et des parkings de zones industrielles plus proches de l’utilisation de l’énergie ne sont pas utilisés en priorité.
*Npv : Secteur autorisant les constructions et installations liés à la centrale photovoltaïque
En conclusion,
Nous nous étonnons de l’avis favorable, toutefois pas unanime (7 pour, 4 contre, 1 abstention), de la Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. A ce sujet, lors de l’enquête publique concernant un projet dans le Jura (Loulle et Mont-sur-Monnet), page 3/21 de cette étude nous avions lu : « Les acteurs agricoles départementaux sont soucieux de la préservation du potentiel de production agricole du territoire et de l'autonomie alimentaire française. Ils ont ainsi défini une ligne de conduite collective prévoyant de ne pas impacter des terres à potentiel agricole (directement ou indirectement) pour des projets de type «photovoltaïque au sol». Il est regrettable que la commission citée ne se soit pas exprimée dans ce sens.
Il est donc inacceptable de proposer d’installer des usines photovoltaïques sur des zones naturelles ou à vocation agricole. Nous souhaitons que la demande de permis de construire de la centrale soit refusée.
Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la Commission d’enquête, nos salutations respectueuses.
Pour OÏKOS KAÏ BIOS Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices
Association OÏKOS KAÏ BIOS
Patrimoine Nature et Vie
3, rue Branly
74100 AMBILLY
http://www.oikoskaibios.com/
https://www.facebook.com/OikosKaiBios
oikos.kai.bios@orange.fr
Document joint
Contribution n°104 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 21h44
Contribution n°103 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 21h36
Contribution n°102 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 20h49
S'il faut à tout prix faire du photovoltaïque pour sauver la planète, il convient à mon avis de commencer par couvrir les bâtiments industriels, commerces, parkings (ombrières) et de ne pas ravager la nature en mitant et en artificialisant les sols.
Tiens, "zéro artificialisation nette des sols"... Cela nous dit quelque chose !
Contribution n°101 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 19h57
Contribution n°100 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 19h49
Elles contreviennent à la loi qui interdit l'artificialisation des sols.
Tout comme les éoliennes le photovoltaïque n'a aucune rentabilité énergétique et entraîne une gabegie de matériaux à mettre en oeuvre, une consommation d'énergie qu'il faut prendre en compte pour la construction du parc, l'acheminement de l'électricité, les voiries ,l’entretien... c'est à l'aune de "l'énergie grise" que de tel projet doivent être analysé et non pas avec une vue étroite, idéologique et courtermiste. On ne parle pas de la production des panneaux photovoltaïque (essentiellement en Chine) , de la pollution que représente leur fabrication, leur acheminement et leur fin de vie.
Voyons la terrible déconvenue des utilisateurs particuliers et les retours d'expériences chez nos voisins !
Je m'oppose formellement à ce projet de ferme solaire à Cressia comme ailleurs.
Contribution n°99 (Email)
Déposée le 21 février 2025 à 19h15
Bonsoir,
Comme convenu lors de notre entrevue ce matin, voici la contribution de
notre association en version numérique (cf pièce jointe),
Je vous joint également l'article du Progrès mentionnant l'action du
collectif de Cressia qui demande, au vu de l'impact positif de celle-ci
sur une surface significative (4 000 m² environ) d'un habitat de
pelouses sèches protégé au niveau européen, désormais en bon état de
conservation et abritant la spiranthe d'automne, des investigations
naturalistes supplémentaires en 2025.
Vous souhaitant bonne réception et bon courage pour l'analyse des
arguments,
Bien cordialement,
--
VINCENT DAMS
Chargé de mission et animateur Nature
vincent@jne.asso.fr
06 14 50 26 90
Jura Nature Environnement
21 rue Rouget de Lisle, 39000 Lons-le-Saunier - 03 84 47 24 11
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Documents joints
Contribution n°98 (Web)
Déposée le 22 février 2025 à 16h38