Contribution n°233 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 08h57
Contribution n°232 (Web)
Déposée le 20 février 2025 à 07h08
Nous voulons des agriculteurs qui élèvent leurs bêtes à l’herbe dehors , des exploitations à taille humaine , des productions qui respectent l’environnement
Contribution n°231 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 22h10
Contribution n°230 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 21h49
Je ne soutien pas ce projet
Contribution n°229 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 21h03
Nuissances sonores, visuelles , pollution des sols environnants et des nappes d'eau,etangs...
Non respect de l'animal à proprement dit...
Laissons plutôt Peyrihac aux vrais éleveurs Limousins!
Contribution n°228 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 20h24
En envoyant ce mail, je participe à l’enquête publique afin de m’opposer au projet de la Ferme Usine de Cavaignac.
Je suis contre ce projet pour les raisons suivantes :
- 600 hectares de terres proches de Nieul, vont être transformées en une vaste zone industrielle avec toutes les nuisances qui seront inévitablement associées (pollutions, transport, noria de camions…)
- Le projet pénalise l’installation de paysans avec des fermes pratiquant une agriculture raisonnée. Des fermes conventionnelles préservent beaucoup mieux l’aspect et le naturel de notre campagne.
- Elevage de plus de 1500 vaches dans des conditions contraires au bien-être animal en privilégiant le rendement économique par rapport à une agriculture de qualité
=> immense stabulation avec tous les problèmes que cela implique
=> maladies des animaux, pollutions aux médicaments
=> nourriture industrielle, avec cultures intensives
=> important besoin en ressources notamment eau…
- Impact négatifs sur la biodiversité et contraires à l’éoclogie.
De plus en tant qu’habitants à proximité d’une telle exploitation industrielle, nous allons subir des fortes perturbations dues au trafics de poids lourds, et de l’ évacuation/traitement du fumier
Pour toutes ces raisons je suis contre ce projet.
Thierry LAMIDIEU
43 Rue Edouard Mouratille
87 510 NIEUL
Contribution n°227 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 20h08
Contribution n°226 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 20h01
Je souhaite exprimer mon opposition à l'installation d'un centre d'engraissement de 2000 vaches et d'une unité de méthanisation en campagne, à proximité des habitations. Cette installation présente de nombreux désagréments pour les riverains, notamment :
Nuisances olfactives : La présence de 2000 vaches génère des odeurs désagréables et persistantes, qui affectent la qualité de vie des habitants. Les émanations de méthane et d'autres gaz peuvent également être incommodantes.
Pollution sonore : Les activités liées à l'engraissement des vaches et à la méthanisation engendrent du bruit, que ce soit par les machines, les véhicules de transport ou les animaux eux-mêmes. Ce bruit constant peut perturber la tranquillité des riverains.
Risques sanitaires : La concentration de nombreux animaux dans un espace restreint augmente le risque de propagation de maladies zoonotiques. De plus, les unités de méthanisation peuvent émettre des substances potentiellement nocives pour la santé humaine.
Impact environnemental : L'exploitation intensive des terres pour l'engraissement des vaches et la production de méthane peut entraîner une dégradation des sols, une pollution des eaux souterraines et une perte de biodiversité. Ces impacts environnementaux sont préoccupants pour la préservation de notre écosystème local.
Dévalorisation immobilière : La proximité d'une telle installation peut entraîner une baisse de la valeur des propriétés environnantes, rendant la zone moins attractive pour les futurs acheteurs et investisseurs ou les familles soucieuses de préserver leur cadre de vie agréable . Ce qui peut induire un risque de dépeuplement des petites collecticvités et la perte des services publics.
Qualité de vie : L'ensemble de ces nuisances affecte directement la qualité de vie des habitants, qui doivent supporter les désagréments quotidiens liés à cette installation. Cela peut également entraîner un stress accru et des problèmes de santé mentale.
En conclusion, l'installation d'un centre d'engraissement de 2000 vaches avec une unité de méthanisation en campagne, à proximité des habitations, présente de nombreux inconvénients pour les riverains. Il est essentiel de prendre en compte ces préoccupations et de rechercher des alternatives plus respectueuses de l'environnement afin de préserver la santé et la qualité de vie des habitants.
Contribution n°225 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 19h59
Je vous écris aujourd’hui en tant qu’ingénieur agronome ancien conseiller installation-transmission actuellement en phase de reprise d’un élevage en Haute Vienne. Je souhaite ainsi vous témoigner par mon expérience professionnelle et mon parcours vers l’installation mon argumentaire en opposition à ce projet.
Un bon nombre de sujets mérite à être discuté dans ce projet (risques sanitaires pour les élevages environnants dû à une concentration forte d’animaux, impact sur la montée des prix de certains intrants comme la paille, désagrément pour la population environnante, dégradation de bien commun comme les routes par l’augmentation des transports, risque sur l’eau de consommation humaine et animale (qualité et quantité….).
Pour ma contribution je tiens à me concentrer sur le sujet de l’installation/transmission agricole avec un focus sur le foncier.
Il faut renouveler les actifs agricoles ! Tout le monde s’accorde à le dire, nous sommes dans une crise démographique agricole. Elus de tout bords et de toutes échelles géographiques s’insurgent.
Pourtant les chiffres de la démographie agricole restent alarmants. D’ici 10 ans, près de la moitié des paysans atteindront l’âge de la retraite. 200 exploitations agricoles disparaissent chaque semaine. 100 000 ont disparu entre 2010 et 2020. En parallèle, le nombre de fermes de plus de 200 hectares a progressé de 45 % en dix ans.
La raison majeure de ces constats réside autour de l’accès au foncier.
La mission d’information parlementaire de 2018 (Assemblée nationale, Rapport d’information parlementaire sur le foncier agricole 2018) a identifié les sociétés comme l’instrument privilégié d’accaparement des terres. La prise de contrôle de terres agricoles par ces sociétés (comme ici TRhéa) qui entend jouer un rôle dans l’orientation de l’utilisation de ces terres devrait inquiéter les pouvoirs publics. Une nouvelle marche est gravie, les sociétés et entreprises qui jusqu’à maintenant contractualisaient avec des agriculteurs choisissent d’acquérir la maitrise directe des terres comme l’illustre ici TRhéa.
Le fermage historiquement créé pour protéger l’usage de la terre et le fermier, via un contrat se retrouve détourné de ses fonctions et objectifs primaires. Les baux contractés au nom des sociétés leur donnent tout pouvoir sur les terres. Ce contrôle n’est pas de la propriété au sens classique, mais s’en rapproche, au regard du statut très protecteur du fermier. Le fait que le détenteur du bail est prioritaire à l’achat en cas de vente de la terre marque un détournement du statut du fermage au service de la financiarisation de l’agriculture et donc d’un risque important pour l’identité du territoire, sa souveraineté alimentaire et le bien-être de sa population (santé, sociabilité, environnement…)
Nous avons ici, avec Monsieur THOMAS et la société T’Rhéa le parfait exemple qui illustre mes propos. Dans le premier dossier déposer au printemps 2024, l’exploitant disait « Ne pas arriver à trouver de repreneur », « Etant fatigué et souhaitant prendre sa retraite ». A plusieurs reprises ses propos on était émis : sur la tribune du populaire du 9 mars 2024, lors de la réunion publique à Peyrilhac en mars. Un argumentaire compréhensif et recevable.
Or depuis cette première enquête publique, les propriétaires fonciers ayant des baux concernés par le projet (n’était jusqu’à l’ouverture de la première enquête pas au courant du projet), se sont pour une grande majorité opposée au projet.
Et à ma connaissance aucune démarche de la part de Monsieur THOMAS auprès des organismes d’accompagnement à la transmission et installation n’a été fait afin de chercher un/des éventuel.s repreneur.s.
Coup de théâtre, nous apprenons ici (08 Reponse à l'avis de la MRAE, p 6)
« Monsieur Thomas, actuellement exploitant des terres concernées, a décidé d’intégrer la future société d’exploitation en tant qu’associé actif. Il ne prévoit pas de prendre sa retraite, son objectif étant de poursuivre son activité tout en transmettant son savoir-faire à de futurs associés. Dans ce cadre, il mettra à disposition les biens locatifs qu’il exploite actuellement pour le projet Terre de Chavaignac. »
Cette stratégie et tour de passe passe permettant de passer à travers une transmission possible à un tier (porteur de projet), accompagnés des répliques « Personne ne veut s’installer… », «Y a plus personne qui souhaite faire ce métier » contribue a diminué les vocations vers le monde agricole et démotive les candidats certes peut-être pas nombreux mais réelles.
Car oui une des principales causes de retrait des candidats n’est pas la motivation mais l’accès au foncier : outils de travail essentiel pour une installation durable et viable.
Ces quelques lignes peuvent être mises en parallèles des objectifs de souveraineté alimentaire et de renouvellement des générations agricoles du gouvernement et la Loi d’Orientation Agricole actuellement en débat à l’Assemblée Nationale.
En effet l’accaparement d’un nombre important de terres par une société présente un risque de dépendance fort au niveau de la production alimentaire.
En ce qui concerne l’accès au foncier, celui-ci freine la relève notamment non issue du monde agricole qui représente aujourd’hui près de 2/3 des porteurs de projets.
Ainsi le projet proposé ici et dans l’état actuel ne correspond en aucun cas aux objectifs de renouvellement des générations agricoles et de souveraineté alimentaire de la LOA et souligne des incohérences et dangers autour de la maitrise du foncier et des ses parties prenantes (bailleurs (propriétaires), fermier (Monsieur THOMAS), société entrant (T’Rhéa)).
Je vous invite donc à prendre en considération le sujet des baux et cette notion d’accès à la terre et de sollicité les propriétaires fonciers ainsi que la SAFER. Le foncier est source de notre souveraineté alimentaire futur et gage de préserver le métier de paysan et paysanne et leurs produits qui définissent la richesse alimentaire de notre région et pays son identité et ses valeurs et sa richesse (économique, culturelle, démographique…).
Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire Enquêteur, mes sincères salutations
Contribution n°224 (Web)
Déposée le 19 février 2025 à 19h31
Une multinationale du commerce de viande en gros = acteur trop puissant par rapport à l'agriculture familiale