Les contributions

Contribution n°267 (Web)

Par Adèle Jallot
Déposée le 10 octobre 2024 à 20h09
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

J’ai 24 ans, et j’habite sur la commune de Saint Colomban depuis ma naissance. Je fais partie [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

J’ai 24 ans, et j’habite sur la commune de Saint Colomban depuis ma naissance. Je fais partie de la « jeune génération », celle qui entend parler du changement climatique depuis son enfance, et qui en subira les conséquences de plus en plus fortement.

Dans ce contexte, je suis préoccupée par le projet d’extension de la carrière GSM, et ceci pour plusieurs raisons :

1. Le sable :
Le sable est une ressource naturelle limitée. Il met plusieurs milliers d’années à se reformer, alors que seulement 15 ans seraient nécessaires à son extraction sur la zone d’agrandissement prévue par GSM.
L’objectif de l’extension de la carrière est de continuer à extraire du sable. Or dans notre cas, ce sable serait destiné à principalement deux utilisations : la production de béton et le maraichage industriel.
- Le béton est un matériau ayant une durée de vie lui aussi très limitée, en moyenne 50 à 70 ans. Lorsque les traces d’usures apparaissent, il existe deux solutions : soit l’entretien des constructions mais il nécessite de débloquer des frais importants, ou bien leur destruction malgré seulement 70 ans d’utilisation.
De plus, le béton est un matériau polluant puisque la formation d’une tonne de béton est à l’origine de la libération d’une tonne de CO2.
- Le maraichage industriel quant à lui, même « bio », utilise des techniques de production qui détruisent complètement la biodiversité présente dans les sols. Les terres mettent alors plusieurs années avant de retrouver leur état naturel, et notamment leur capacité de rétention d’eau.
Pour limiter les conséquences du changement climatique, nous devons urgemment préserver nos ressources naturelles, et les utiliser à bon escient pour des projets à vocation durable.
Ce n’est pas le cas du sable qui serait extrait ici. Le béton n’est pas un matériau durable et sa production pollue. Quant au maraichage industriel, il détruit les écosystème utiles à la vie des sols, et donc de notre planète.

2. L’eau :
Comme chacun le sait, les ressources en eau sont et seront de plus en plus limitées. L’eau deviendra une ressource rare et convoitée.
Or le projet d’extension de la carrière prévoit une mise à nu significative de la nappe phréatique présente sur la zone concernée, associée à une perte en eau importante liée à l’évaporation de cette nappe et à l’extraction même du sable.
Notons d’ailleurs que cette évaporation risque d’être majorée dans les années à venir avec le changement climatique au vu de la vulnérabilité des cours d’eau l’été.
De plus, l’eau de la nappe phréatique et des cours d’eau voisins est essentielle pour les agriculteurs du territoire, qui subissent déjà tous les étés les restrictions liées aux sécheresses.
Aucune goutte d’eau ne doit être gaspillée, encore moins pour un projet lui-même déjà écocide.

3. La pollution des sols :
Le projet de remise en état de la carrière prévoit de combler les trous par des « déchets inertes » issus de la destruction d’anciennes constructions en béton notamment. Au-delà de l’ironie du projet, nous n’avons aucune garantie sur l’inertie réelle de ces matériaux. Aucun déchet ne reste définitivement inerte au contact de l’eau.
Quant à l’ambition de recréer des parcelles agricoles en rebouchant les trous des carrières, cela me parait bien illusoire. Dépouillées de leur sable, de leur eau et de leur écosystème, comment peut-on imaginer que ces terres redeviennent cultivables, ou du moins sans ajouter de grandes quantités d’engrais ?

Pour conclure, nous pouvons déjà constater que le projet d’extension de la carrière GSM aura un impact néfaste sur l’environnement. Il ne s’inscrit pas dans une démarche de durabilité, qui est pourtant nécessaire si on veut limiter les conséquences du changement climatique.
A part servir les intérêts financiers de la société GSM, il n’apporte aucun bénéfice pour notre région (pas de création d’emploi, peu d’utilisation locale du sable…), ni même pour l’intérêt général (va à contre-courant de la transition écologique, pollution environnementale…).

Alors que l’on devrait déjà être en train d’avancer dans la mise en place de la transition écologique, je suis triste de constater que nous devons encore perdre du temps et de l’énergie à empêcher l’implantation de projets destructeurs.

C’est donc dans ce contexte, et en raison des arguments énumérés ci-dessus, que je m’oppose fermement à l’extension de la carrière GSM.

Contribution n°266 (Web)

Anonyme
Déposée le 10 octobre 2024 à 19h22
Bonjour,
Je suis triste et en colère quand je vois de tel projet et autorisation donnée à des groupes industriels dont le seul but [...]
Bonjour,
Je suis triste et en colère quand je vois de tel projet et autorisation donnée à des groupes industriels dont le seul but est de faire plus d argent et détruire l environnement.
Notre commune ressemble à rien: De gros exploitants agricoles qui construisent des serres sur plusieurs hectares, recouvrent le sol de sable et de platiques pour leur culture, polluent les sols et une carrière qui veut s agrandir. Quel est le projet pour la commune? Je n'ai plus l impression de vivre en campagne et dans la nature!!! Nous nous retrouvons autant pollués qu' en ville!!!
Autoriser cette extension, c'est :
- moins de nature
- moins de terres cultivables pour de petit agriculteurs.
- l'appauvrissement de la nappe fréatique.
- la dégradation des sols
- plus de pollution et de circulation de gros semi remorque.

Arrêtez de penser profits mais pensez plus durabilité et valorisation du territoire, cherchez à le mettre en valeur ! Que voulez-vous laisser au générations futures ?
Arrêtez de vouloir détruire notre environnement !!

Contribution n°265 (Web)

Par boisneau pascale
Déposée le 10 octobre 2024 à 17h13
Ayant pris connaissance du projet présenté par la société G S M en vue du renouvellement et de l'extension de la carrière de la Grande [...]
Ayant pris connaissance du projet présenté par la société G S M en vue du renouvellement et de l'extension de la carrière de la Grande Garde, sur la commune de Saint Colomban 44310 , je viens m'opposer à la réalisation de ce projet.

Réserve aquifère du lac de Grandlieu, menacée sérieusement.
Les nappes phréatiques mises à l'air nu, pour l'extraction du sable, sont fragilisées, vulnérables aux pollutions atmosphériques, bactériologiques.
Conséquences d' évaporation des nappes phréatiques.
Réserve d'eau indispensable pour la survie du lac de Grandlieu.

Création de lacs artificiels détournant l'écoulement naturel de la nappe.
Conséquences de peturbation de coursd'eau. De mobilisation irréversible du paysage.

Enfouissement de déchets de B.T.P. Il ne s'agit pas de déchets " inertes". Dans l'eau , aucun déchet ne demeure inerte.
Des alternatives existent . Diversification de matériaux de construction
. Usage raisonné des ressources
. Agriculture paysanne en polyculture élevage.

Contribution n°264 (Web)

Par Groupe des élu.e.s écologiste et citoyen.ne.s de la Métropole nantaise
Déposée le 10 octobre 2024 à 14h51
[Veuillez trouver la contribution des élu.e.s écologistes et citoyen.ne.s de la Métropole nantaise ci-dessous, et en pièce-jointe [...]
[Veuillez trouver la contribution des élu.e.s écologistes et citoyen.ne.s de la Métropole nantaise ci-dessous, et en pièce-jointe pour une meilleure lecture]

Contribution Enquête Publique - Saint-Colomban : déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU et demande d’autorisation environnementale unique présentée par la société GSM en vue du renouvellement et de l’extension de la carrière de la Grande Garde
Groupe des élu.e.s “écologiste & citoyen” de la Métropole nantaise

L’enquête publique en cours concernant le projet d’extension de la carrière de la Grande Garde par GSM à Saint-Colomban appelle la contribution des élu.e.s du groupe Écologiste et Citoyen. En effet, le projet tel qu’il est envisagé participe d’un système de fabrique de la ville et d’exploitation des ressources insoutenable, et met en péril les milieux naturels de notre bassin écologique.

C’est pourquoi nous nous inscrivons avec les élu.e.s locaux, les paysan.ne.s, les collectifs, les militant.e.s et les riverain.e.s dans la lutte contre ce projet climaticide et demandons avec elles et eux son abandon.


Nos ressources ne sont pas infinies et notre bassin écologique est fragile.
Le sable est la 2ème ressource la plus utilisée au monde. Ces 20 dernières années, sa demande a été multipliée par 3. Cela en fait une des ressources les plus convoitées, par le monde du BTP, qui l’utilise pour produire du béton, mais également pour le maraîchage industriel. 30% de la production actuelle de Saint-Colomban est utilisée pour l'agriculture intensive. En 20 ans, ce sont 12 millions de tonnes de sable qui ont été extraites de ces carrières, ce qui représente l’équivalent de 50 000 maisons en parpaing. Jusqu’où va-t-on aller ?

Nos sols sont précieux et rares. Les carrières et le maraîchage industriel favorisés par leur implantation exercent une pression foncière énorme sur les terres destinées à une agriculture paysanne au débouché local. Rien qu’en 2021, deux fermes ont été transformées en exploitations industrielles sur la commune de Saint-Colomban. D’ici 10 ans, 1 exploitant.e sur 2 partira à la retraite, et devra alors transmettre ses terres. Nous soutenons sur notre territoire et dans notre bassin de vie une agriculture locale et paysanne, bien loin des pratiques des maraîchers industriels. La question de la raréfaction des terres agricoles et de la diminution de la qualité des sols nous préoccupent au plus haut point.

De plus, notre ressource en eau est vitale, et se gère en amont et en aval de notre territoire, en bonne coopération. Or le projet d’extension de la carrière se situe sur la nappe de Grand-Lieu, capitale pour l'approvisionnement en eau du lac de Grand-Lieu, emblématique de notre territoire. A terme, il faut s’attendre à une diminution de près d’1 million de mètres cubes pour cette nappe, l'équivalent de la consommation annuelle de 30 000 habitant.e.s. Pour ce qui est de la qualité de l’eau, nous craignons une contamination de notre ressource par l’irrigation massive et l’apport d’intrants chimiques des agriculteurs industriels, dont les installations risquent de se multiplier avec ce projet d’extension. La Commission Locale de l’Eau a émis 2 avis négatifs sur ce projet, et demandé une étude supplémentaire sur l'hydrologie, les milieux, les usages et le climat. Il nous semble indispensable d’attendre les résultats de cette étude avant d’engager quoi que ce soit.


Stop à l’exploitation de notre territoire au profit de géants industriels.
Il est impensable que nos ressources soient exploitées par des géants industriels privés, aux dépens des biens communs que sont nos terres agricoles, notre eau, et la biodiversité de notre territoire ; mais aussi aux dépens des riverain.e.s des 114 hectares de carrières. Les nuisances engendrées par ce projet d’extension sont autant de risques supplémentaires pour la santé des populations.

De plus, ce projet d’extension n’aura pas d’impact économique positif pour ces habitant.e.s puisque l’exploitation des carrières ne nécessite que très peu de main d'œuvre : 20 emplois salariés répartis sur les 2 carrières, pour 114 hectares. Par ailleurs, la disparition progressive des exploitations agricoles locales et soutenables au profit d'exploitations intensives et industrielles va s’accompagner d’une perte d’emplois agricoles.

En tant qu’élu.e.s écologistes, nous nous efforçons de remettre au débat la question de la répartition des emplois sur notre territoire. Nous pensons qu’il est impératif de relocaliser les emplois près des habitant.e.s et d’arrêter d’alimenter la centralisation de l’activité économique. L’agriculture locale et paysanne est une activité productive, utile voire cruciale, créatrice d’emplois pérennes, et à forte valeur ajoutée sociale et paysagère pour le territoire. Étendre cette carrière, c’est sacrifier cette activité pour des intérêts privés.


Le modèle de la ville-béton est révolu : arrêtons d’en produire toujours plus.
Le sable qui est extrait des carrières de Saint-Colomban est utilisé d’une part pour le maraîchage industriel mais surtout pour la production de ciment, ingrédient indispensable pour faire du béton. C’est simple, si la production de béton était un Etat, ce serait le 3e pays le plus pollueur au monde, derrière la Chine et les États-Unis. En France, le secteur du BTP représente 33 % des émissions de GES (gaz à effet de serre). Continuer à creuser Saint-Colomban, c’est continuer à creuser le bilan écologique de notre territoire. A Nantes Métropole, nous visons la neutralité carbone en 2050, via notre Plan Climat. Il est hors de question que cela se fasse en délocalisant nos émissions sur les territoires voisins. Nous voulons avancer ensemble, pour réellement lutter contre le dérèglement climatique et ses conséquences.

De plus, nous souhaitons en tant qu’élu.e.s écologistes et citoyen.ne.s, faire émerger sur notre territoire une filière de construction biosourcée, pour sortir du tout-béton. Aujourd’hui, la métropole de Nantes est extrêmement consommatrice de ce matériau, et cela provoque des problèmes d’émissions de GES, mais aussi d’îlots de chaleur urbains, d’artificialisation et d’imperméabilisation de nos sols et donc d’augmentation du risque inondation, et enfin de cycle de vie des matériaux, car le béton est très peu recyclable et recyclé.

Au sein de la majorité métropolitaine, nous, élu.e.s écologistes et citoyen.ne.s, sommes déjà au travail pour faire bifurquer la fabrique de la ville vers un nouveau modèle qui repose beaucoup plus sur le travail de l’existant, les matériaux sobres, et le réemploi à grande échelle. La demande de béton va donc tendre à diminuer dans les prochaines années sur notre territoire, cette extension de carrière s’inscrit dans une trajectoire qui n’est plus la bonne.

Document joint


Contribution n°263 (Mairie de Saint-Colomban)

Par Madame Marie-Joseph VEYRAC - présidente de l'Association pour la sauvegarde de la biodoversité à Grand-Lieu
Déposée le 5 octobre 2024 à 09h00
Merci de prendre en compte les éléments en pièce jointe.

Contribution n°262 (Web)

Par Alain GAGNIE
Déposée le 10 octobre 2024 à 11h01
NON A L'EXTENSION DE LA CARRIERE!

L'extension de cette carrière est un non sens pour la préservation de l'eau et la protection la [...]
NON A L'EXTENSION DE LA CARRIERE!

L'extension de cette carrière est un non sens pour la préservation de l'eau et la protection la biodiversité.
- Quand mettra-t-on la santé et le bien être des gens avant le profit des multinationales.?
- Pourquoi promouvoir de tels usages déraisonnés de sable alors qu'il existe des alternatives pour la construction?
- Pourquoi promouvoir le maraichage industriel qui dégrade les sols pour des décennies alors qu'un maraichage raisonné est possible?
- Pourquoi faire si peu de cas des gens qui vivent ici?
- Pourquoi faire si peu de cas de la planète que nous laisseront à nos enfants et nos petits enfants?

POUR QUE LA QUALITE DE NOTRE ENVIRONNEMENT FAVORISE LA QUALITE DE NOS VIES, NON A L'EXTENSION DE LA CARRIERE DE LA GRANDE GARDE !!!!!!!!!!

Contribution n°261 (Web)

Anonyme
Déposée le 10 octobre 2024 à 10h54
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Veuillez trouver ci-dessous mon avis sur le projet d'extension de la carrière GSM. Je vais essayer [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Veuillez trouver ci-dessous mon avis sur le projet d'extension de la carrière GSM. Je vais essayer de résumer les raisons qui me poussent à être tout à fait opposée à ce projet :
- épuisement de la ressource hydraulique des nappes phréatiques par évaporation et pompages excessifs. Les puits et mares sont à secs chez les riverains ; pour compenser la société a d'ailleurs fait appel à la SAUR, preuve qu'ils ont bien conscience de l'impact de leur activité sur la nappe phréatique.
- destruction du bocage entrainant la perte de la biodiversité, contraire aux prescriptions initiales du SCOT. Les élus ont également changé leur fusil d'épaule sur ce projet ; quelles pressions ont été effectuées pour aboutir à cela ?
Ce projet est donc incompatible avec la transition qui doit être mise en application avec URGENCE.
Selon le WWF, 73% des vertébrés ont diminué depuis 20 ans...
Les mesures de compensation par la plantation de jeunes plants ne remplaceront jamais la biodiversité présente dans un chêne âgé de plusieurs dizaines d'années, et le comblement des carrières ne permettront pas de retrouver un SOL VIVANT, avant des décennies.
Le BTP doit trouver des alternatives à l'usage du sable et du béton.
Je dis NON à ce projet hors du temps que sont la mise en conformité du PLU de Saint Colomban afin d'autoriser la société GSM granulats à poursuivre l'exploitation de la carrière.
Cordialement

Contribution n°260 (Web)

Anonyme
Déposée le 10 octobre 2024 à 10h52
Je suis contre l'agrandissement de GSM.
Non, le maraîchage n'a pas besoin de s'agrandir , c'est le mode de consommation qui doit évoluer ! [...]
Je suis contre l'agrandissement de GSM.
Non, le maraîchage n'a pas besoin de s'agrandir , c'est le mode de consommation qui doit évoluer !
Stop au gâchis, aucune perte de production ne devrait être acceptée ! Un produit moche, mal formé, pas abîmé, pas calibré doit se retrouver sur tous les étales de fruits et légumes sans autre choix possible si ce n'est celui du client. Mon achat c'est MON choix  !
Seule, l'industrie, pour des raisons techniques peut solliciter le calibrage.
L'époque est à l'économie, il est de notre responsabilité de consommer TOUT ce que l'on produit. Ainsi, il ne serait probablement pas nécessaire d'agrandir les surfaces de maraîchages.

Contribution n°259 (Web)

Par Maunier Guillaume
Déposée le 9 octobre 2024 à 22h40
"Le sable, une ressource exploitée sans contrôle

Les Nations unies alertent sur la consommation effrénée de granulats, environ 50 [...]
"Le sable, une ressource exploitée sans contrôle

Les Nations unies alertent sur la consommation effrénée de granulats, environ 50 milliards de tonnes par an, et ses conséquences graves pour l’environnement."

Source: journal "le monde"

Je refuse, toute ma famille refuse l'extension de la carrière de sable! L’imperméabilisation, la destruction des terres agricoles, de la biodiversité, ça suffit!!

30 Hectares pour le moment, combien demain, 70 hectares??? Le bocage est massacré, nos nappes phréatiques sont menacées !

Arrêtez de jouer avec notre santé !! Ne laissons pas une terre ravagée pour nos enfants !

Contribution n°258 (Web)

Anonyme
Déposée le 9 octobre 2024 à 20h35
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
J'ai un avis très défavorable concernant cette extension de 30 ha de la carrière granulats à 44 [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
J'ai un avis très défavorable concernant cette extension de 30 ha de la carrière granulats à 44 - St Colomban.
Plusieurs articles de presse sont parus qui expliquent les dégâts déjà présents sur le niveau de la nappe, des puits, des cultures dont les racines vont avoir de plus en plus de difficultés à trouver de l'eau.
Si de l'eau a été amenée par la SAUR dans l'étang de M J.C. C., à 400 m de la carrière GSM, quand l'étang était à sec, et s'il y a eu nécessité de faire une adduction d'eau dans le village marais gâté où les habitants n'utilisaient que des puits, c'est qu'il y a bien une reconnaissance de responsabilité par GSM et de services qui ont validé cette carrière GSM initialement, et ces faits ne sont probablement pas ignorés de M. le maire. https://nantes.maville.com/actu/actudet_--saint-colomban.-des-riverains-temoignent-de-leurs-inquietudes-_dep-4591441_actu.Htm
A l'heure où il va y avoir une grande étude des consommations, usages de l'eau dans le bassin Loire - Bretagne, il serait temps de s'intéresser ENFIN aux projets actuels destructeurs de l'environnement comme ces carrières granulats, dont ce projet d'extension de 30 ha de carrières qui va épuiser encore plus la nappe qui alimente l'étang de St Philbert Grand Lieu. Selon le Sdage, à partir d'un projet, il ne doit pas y avoir sur 1 km2 autour, plus de 3 étangs non contigus. les cartes google indiquent déjà beaucoup de plans d'eau, eau bleue, c'est la nappe !!
L' Evaporation est environ 1 m3 d'eau par jour/ ha, c'est donc de l' eau qui va manquer à la nappe, plus l'eau prélevée dans le sable extrait,
+ plus le million de m3 / ha et par an consommé par les serres.
+ plus les arrosages de ces étendues de terrains maraichers sur lesquels on déverse du sable au moins une fois par an ( 30 % du sable extrait par ces carrières, et ces terrains sableux contribuent à une évaporation encore plus importante, donc il y a consommation exorbitante d'eau par ces techniques industrielles de cultures.
Beaucoup de mâche est produite pour l'exportation, en conséquence ce ne sont pas seulement des produits agricoles que l'on vend, mais c'est AUSSI l'eau de la Nappe appartenant aux habitants !!
Nappe qui est polluée, et que l'on ne peut plus distribuée en tant qu'eau potable, il est nécessaire de couper cette eau avec beaucoup de nappe de Machecoul.
Le ruisseau du Redour a été détourné, c'est complétement interdit par la législation. Est ce que l' OFB a sévi ?
Dans la presse aussi, une commission de sénateurs a pour projet de désarmer l' OFB. Mais les opposants à ce projet sont au contraire pour une police de l'eau renforcée avec transmissions des infractions à la justice. Les rappels à la loi, "ça commence à bien faire !! "
Et les formations des inspecteurs OFB qui seraient faites dans les Chambres d'Agriculture .. C d A qui sont presque toutes sous la coupe de la FNSEA .. " ça commence à bien faire aussi ! "
Il serait temps que les législations destinées à protéger l'environnement franchissent enfin les barrières qui existent dans certains départements,
et que les projets soient examinés en aval ( loi ASAP ) , comme la concertation préalable de 15 j qui a eu lieu, mais cela ne doit pas se traduire seulement par une réunion avec 2 h de powerpoint commentée avec le porteur de projet, et seulement 10 min de parole à LTDS !
Et les commissions CSRPN, CDPENAF ( loi LAAAF ) devraient, dans le cas de projet soumis à une évaluation environnementale, devraient se tenir...
- Pièce Jointe N°1 : il y a de plus en plus de projets de carrières granulats contestés par la population, exemples dans le 37, le 79
- Pièce N° 2 , trouvée sur un panneau le 28/9/2024 St Colomban
Les trous laissés par les exploitations de carrières sont parfois remplis par des déchets de chantiers, déchets qui devraient être inertes,
Ceux ci sont ils systématiquement contrôlés à l'entrée des sites ?
Les sociétés sont elles toutes agrées, leur agrément est il toujours contrôlé ?
Alors qu'il faudrait réduire les quantités de déchets de chantiers : parpaings, tuiles, pierres, terres.. il faudrait pouvoir, après traitements, les réutiliser pour épargner le plus possible les gisements granulats. Mais ce sable extrait par GSM n'est pas assez cher, aussi il y a gaspillages du minerais !!
Ces carrières vont elles devenir les nouveaux centres de stockage de déchets ?
L'exploitation maraichère consomme aussi beaucoup de bâches plastiques, et produit donc encore des déchets qui s'ajoutent aux nuisances, dégradations de l'environnement.
Cordialement

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