Contribution n°279 (Web)
Déposée le 5 février 2025 à 10h20
Je ne comprends pas le PLUI pour Saussan je ne veux pas de la création d immeubles sur notre stade actuel
Il faut que la population soit concertée
Il faut rénover cet endroit en créant des espaces verts, en rénovant ce terrain sportif en l aménageant
Et pas en excentrant les terrains de sport !
Non au projet de saussan
Contribution n°278 (Web)
Déposée le 5 février 2025 à 09h44
- Mise en oeuvre possible de hauteur 9 étages non alignée avec le R+3 habituel dans cette zone et refusée dans le cadre d'une précédent projet
- Reconstruction de logements à la place de la clinique actuelle alors qu'un ilôt de verdure et site nature aurait pu être préservé et bénéficier à tous les castelnauviens en manque cruel de zones de nature.
Contribution n°277 (Web)
Déposée le 5 février 2025 à 08h21
j'exprime mon total désaccord sur l’éventualité de constructions type R+4 et plus dans le quartier où je réside (LA RAUZE)..Ce quartier à l'origine pavillonnaire est déjà fortement impacté par beaucoup de constructions verticales récentes ou en cours de construction..En rajouter encore d'autres défigurerait definitivement ce qu'il reste d'originel a ce quartier plutôt tranquille jusqu'à présent.
Contribution n°276 (Web)
Déposée le 4 février 2025 à 23h05
(pour toutes les personnes intéressées)
Document joint
Contribution n°275 (Web)
Déposée le 4 février 2025 à 22h59
Le projet urbain relatif à l’OAP Sablassou est contraire aux objectifs du PADD (projet d’aménagement et de développement durables) de la métropole, il doit être totalement abandonné. En voici les raisons.
Au préalable, je souhaiterais signaler que le PCAET de la métropole (adopté en 2023) ne fait pas partie des documents portés à connaissance lors de cette enquête publique sur le PLUi. Il devrait d’ailleurs s’intituler PLUi-Climat, oubli révélateur, le terme climat est largement absent de ce document d’urbanisme. Le PCAET est pourtant un document d’un rang supérieur au PLUi. Seule une justification de compatibilité est faite dans le document d’articulation entre différents plans (Tome 5).
L’OAP Sablassou n’est pas compatible avec le PCAET. Citons l’orientation 4 : rendre neutre en carbone toute opération d’aménagement urbain ; l’orientation 5 : protéger la population des risques climatiques, préserver le cycle de l’eau, tenir compte du fonctionnement des milieux ; Orientation 6 : rafraichir la ville, séquestrer le carbone ; Orientation 7 : pérenniser la ressource en eau ; Orientation 9 : construire le système alimentaire durable et équitable du territoire. Je reviendrais sur ces éléments ultérieurement.
Concernant la séquestration carbone, son estimation est devenue obligatoire dans le cadre de l'élaboration des PCAET (décret le n° 2016-849). Notez que le rapport de l’Institut agro de Montpellier sur les terres de Sablassou (en pièce jointe) indique que ces terres stockent 50 tonnes de carbone par hectare. Aucune comptabilité de cela n’est faite dans ce projet de PLUi, ni pour les terres de Sablassou qui possèdent un taux de matière organique particulièrement élevé, ni pour l’ensemble des OAP.
Si nous commencions par protéger l’existant, le vivant, les sols, l’eau de surface et l’eau souterraine, plutôt que de se satisfaire de planter quelques arbres qui ne compenseront jamais ce que nous avons détruit ? Construire sur des sols agricoles, sur une nappe phréatique, est irréversible.
Que dit le PADD ?
AXE 1 du PADD, point 1.2 page 9 : Développer les fonctions agricoles, entre redéploiement agro-écologique et valorisation du paysage
Le PADD stipule « En premier lieu, le PLUi vise à préserver durablement les terres agricoles, prenant notamment appui sur les zones irriguées (réseau « eau brute » / Aquadomitia), sur la qualité des sols, ainsi que sur la classification des terres en Appellation d’Origine Contrôlée et/ou Protégée. »
L’avis de l’Etat sur le projet de PLUi souligne également l’importance de préserver les terres agricoles (recommandations en pages 25 et 26) :
« Certains secteurs à urbaniser sont localisés sur des sols :
- exploités avec une exploitation déclarée à la Politique Agricole Commune
- d’une qualité agronomique justifiant de ne pas les soustraire à l’activité agricole
- irrigués
- en Appellation d’Origine Protégée
Les zones qui remplissent au moins deux des ces critères auraient pu être protégées et fermées à l’urbanisation pour retrouver un zonage agricole (A) »
L’avis cite à la suite la zone 2AU – Sablassou – Castelnau Le lez – pour 6 hectares à urbaniser.
Cet avis de l’Etat exprime clairement où est l’intérêt général. Les terres agricoles de Sablassou bénéficient des aides de la PAC : ce sont des cultures de céréales majoritairement ou des vignes. A ces 6 hectares s’ajoutent, 3 hectares de terres soit en friche, soit pâturées par des caprins ou fauchées pour le fourrage, et enfin un bassin de rétention créé pour le parking du tramway. Une oliveraie est également présente.
Ces terres cultivées ont un potentiel agricole qui n’est plus à démontrer, les plus fertiles de la métropole. Cela est confirmé par le choix en 1974 d’irriguer cette zone par le réseau régional du Bas Rhône. Ce réseau d’irrigation, financé par les pouvoirs publics (Région Occitanie, Etat, Département et Europe), est une infrastructure d’intérêt général. Sa protection est légitime. Mme Destroye, de la société BRL, souligne que les coûts des extensions de réseau ont très fortement augmenté. Préserver un réseau déjà amorti est donc beaucoup moins coûteux que d’irriguer de nouvelles terres. Ce coût n’est pas évalué dans le coût de l’OAP Sablassou.
Ce projet urbain sur des terres agricoles irriguées aux portes de Montpellier est aussi contradictoire avec les ambitions de la politique agroécologique et alimentaire de la Métropole (dite P2A) qui vise notamment à « offrir une alimentation saine et locale au plus grand nombre ». Montpellier a accueilli en décembre 2024 les "Assises territoriales de la transition agroécologique et de l’alimentation durable" (https://assises-agroecologie-alimentation.fr/).
Dix hectares en maraîchage permettraient de produire des légumes pour 8000 repas par jour en restauration scolaire. De quoi fournir les écoles de plusieurs communes de l’Est montpellierain.
Où est l’intérêt général ? Détruire des terres fertiles pour des intérêts privés ou alimenter les écoles avec des aliments de qualité et locaux ?
AXE 2 du PADD : Se préparer au défi climatique
Le projet urbain est à l’évidence contraire à l’ensemble des points figurant dans cet axe, que je ne détaille pas (page 14 et suivantes).
Prévenir le risque sur un territoire vulnérable est au cœur des orientations du PADD métropolitain. On peut lire en page 5 du PADD : « la Métropole est concernée par une large palette de risques, à la fois d’origine naturelle et humaine, qui en font un territoire dont la vulnérabilité est beaucoup plus prégnante que dans la plupart des autres métropoles. Les violentes inondations et autres événements climatiques sont là pour le rappeler à tous. Avec l’évolution du climat, ces risques gagnent en fréquence et en intensité, notamment les épisodes caniculaires, les inondations, les incendies de forêt, la sécheresse... […] ». OU encore page 15 sur la préservation de la ressource en eau : « La résilience du territoire se construit aussi dans l’anticipation des phénomènes de sécheresse, accentués par le changement climatique, en économisant la ressource en eau et en assurant une bonne perméabilité et qualité des sols, garants de la réalimentation des nappes et plus globalement de la pérennité du vivant. »
La vulnérabilité du territoire aux risques inondation dû aux ruissellements est réelle. La carte des aléas inondation de la Préfecture le confirme (cf le Portée à connaissance). Je ne prendrais qu’un exemple : la voie ferrée Montpellier-Nimes entre la station de tram La Galine et le Crès est en aléa très fort inondation (violet) sur cette carte du PAC de la préfecture. Cette voie ferrée est en réalité le BASSIN DE RETENTION de la moitié Est de la commune de Castelnau, puisqu’elle est en contre-bas d’une grande partie du territoire, lui même en pente. J’ajoute en pièce jointe, des photos avec notamment la voie ferrée totalement sous l’eau en 2011 (photo communiquée à M. Bosch).
La commune de Castelnau a fait l’objet de 14 arrêtés pour état de catastrophe naturelle depuis 1982 pour inondations (source : https://catastrophes-naturelles.ccr.fr/les-arretes ). Huit arrêtés ont également été pris pour cause de sécheresse. La zone de Sablassou n’est pas épargnée par ces risques.
« Désimperméabiliser les sols », « atténuer les risques liés aux inondations et l’effet d’ilot de chaleur urbain » (PADD), est la principale mesure de prévention des risques inondation liés au ruissellement visant à laisser les sols infiltrer l’eau. Stratégie en tous points contradictoire avec un projet urbain à Sablassou.
L’enjeu est d’autant plus important qu’une nappe phréatique astienne affleurante est présente sur l’ensemble de la zone de Sablassou. Les nombreuses norias en attestent (cf article de Lisa Caliste, de la Direction du Patrimoine Occitanie, communiqué à M. Bosch et en pièce jointe). La présence de cette nappe limite fortement la capacité de cette zone à absorber les pluies importantes. Ce phénomène crée des « remontées de nappe » bien connues à l’origine de nombreuses inondations comme d’autres régions de France en connaissent, malheureusement. Avec le changement climatique, préserver ces nappes et plus généralement les ressources en eau est un enjeu majeur et une obligation issue de la Directive cadre sur l’eau. Cette nappe astienne et sa dynamique devrait faire l'objet d'une analyse scientifique par les professeurs hydrogéologues de l'Université de Montpellier, afin que nous puissions mieux connaitre les conditions de sa recharge et de sa préservation. Elle a déjà été mise à mal par les nombreux chantiers de construction le long de l'avenue de l'Europe à Castelnau. En tant que conseillère municipale, j'ai demandé à la Métropole une étude de cette nappe depuis deux ans sans succès. Celle-ci n'apparait donc jamais dans les études environnementales qui se succèdent, qui ne font que reprendre les résultats d'études existantes sans jamais aller sur le terrain. Merci à votre commission d'enquête d'appuyer cette demande à la métropole.
M. Champay, maire du Crès et vice-président à l’urbanisme de la métropole, a pris une décision courageuse en renonçant à l’urbanisation de plusieurs dizaines d’hectares (ZAC de la Plaine) au sud de sa commune le long de la route de Nîmes du fait des problèmes récurrents d’inondations. Cette zone est en tout point identique à celle de Sablassou, il s’agit de son prolongement vers l’Est.
AXE 3 du PADD : s’inscrire dans une trajectoire de maitrise de la consommation foncière
Les avis des personnalités associées font état de leurs sérieux doutes sur la méthode de calcul de la Métropole concernant la consommation foncière sur la métropole entre 2010 et 2021 et du périmètre pris en compte pour évaluer la baisse de 50% de cette consommation foncière dans le PLUi. L’avis de l’Etat indique aussi que les possibilités de renouvellement urbain en vue d’une plus grande densification des zones urbaines sont insuffisamment prises en compte.
La Métropole de Montpellier devrait donc renoncer à une partie des extensions urbaines prévues dans le PLUi. En cohérence avec l’avis de l’Etat, cela doit concerner en priorité les zones à fort potentiel agricole, bénéficiant d’aides de l’Europe et irriguées telles que Sablassou. L’enjeu est de renforcer la sécurité alimentaire du territoire (orientation 9 du PCAET).
Notre groupe, Ensemble pour Castelnau, avait alerté le conseil municipal et les conseillers métropolitains à plusieurs reprises depuis plusieurs années sur ce projet d’extension urbaine à Sablassou contraire aux objectifs défendus par la Métropole (PADD, PCAETc). Un tel projet appartient au passé, artificialiser ce patrimoine naturel que nous devrions léguer à nos enfants est clairement contraire à l’intérêt général. Il est temps de sortir du déni en ce qui concerne les conséquences du changement climatique. Souvenons-nous aussi des ruptures d’approvisionnement alimentaire lors de la pandémie de Covid, ou des conséquences sur les prix de l’alimentation de la guerre en Ukraine. Des situations de crise qui vont malheureusement être toujours plus fréquentes.
AUCUN HECTARE NE DOIT MANQUER lorsqu’il s’agit de favoriser la résilience alimentaire de nos territoires. C’est, sans aucun doute, ici que ce situe l’intérêt général, pierre angulaire de l’action publique.
La zone de Sablassou doit redevenir une zone agricole, à l’exception de la parcelle accueillant l’entreprise de recyclage de déchets utile à la métropole et présente depuis des décennies.
Bien cordialement,
Carine BARBIER, conseillère municipale du groupe Ensemble pour Castelnau
Documents joints
Contribution n°274 (Web)
Déposée le 4 février 2025 à 22h17
La densification des centres est une fausse bonne idée qui engendrera dans 15ans des risques pour les populations.
Vous ne voulez plus étaler mais vous créez les conditions de désastres climatiques qui pousseront les populations à l’extérieur de toute façon
Contribution n°273 (Web)
Déposée le 4 février 2025 à 22h08
Il lui manque un dispositif d’application transitoire, qui aurait permis d’éviter des projets immobiliers parfaitement incohérents avec ce qui est prévu par le PLUi. Ne pas avoir donné les moyens aux signataires de permis de construire de ne pas signer et valider un projet immobilier lorsqu’il n’est pas en accord avec le PLUi, par anticipation, est un acte manqué.
Contribution n°272 (Web)
Déposée le 4 février 2025 à 22h02
Mieux aménager les chemins pédestres aux alentours de la maison de la nature absences de poubelles , poubelles qui pourraient être en terre afin d être a l Abri de tout acte malveillant
Mieux harmoniser les espaces verts avec entretien régulier par des jardiniers qualifiés
Mieux entretenir les trottoirs recouverts de crottes de chiens qui sont une véritable nuisance pour les chutes et d hygiène pour les enfants et poussettes
Mieux entretenir les buissons qui qui deviennent des urinoirs c est le cas des espaces verts au niveau de l hypo campe car absences totales de toilettes pour les pétanqueurs
Mieux contrôler la circulation des automobiles au centre de Lattes
Mieux assurer la sécurité de la cité par une meilleure présence des agents de la police municipale et nationale
Mieux informer la population par internet des actions menées par la mairie: informations municipales ; sociales ; et culturelles
Contribution n°271 (Web)
Déposée le 4 février 2025 à 20h55
Document joint
Contribution n°270 (Web)
Déposée le 4 février 2025 à 20h28